(SANITIZED)UNCLASSIFIED FOREIGN LANGUAGE ARTICLES ON MINING AND INDUSTRIAL CONSTRUCTION(SANITIZED)

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Document Number (FOIA) /ESDN (CREST): 
CIA-RDP81-01043R003200120001-8
Release Decision: 
RIPPUB
Original Classification: 
K
Document Page Count: 
825
Document Creation Date: 
January 4, 2017
Document Release Date: 
April 14, 2014
Sequence Number: 
1
Case Number: 
Content Type: 
REPORT
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PDF icon CIA-RDP81-01043R003200120001-8.pdf63.38 MB
Body: 
B.60 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 9 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 1 10.6 10-5 - 5? r 45 S ? 50 55 mm Fig. 6. beter ribiation du coefficient de dilatation thermique du ruban du basometre. DO'rminati n of the thermal expansion coefficient jor the basometer ribbon d'obscrvation. Le Tableau 1 suivant donne, pour chacune des ring 'rianplations executees pour les piliers I, II, IV, les erreurs mx ?0? B.60 et my de determination de leurs deplacements dx et dy ainsi que l'erreur moyenne de l'unite de poids mo. TAIII.EAU I. tat, tti, tit r /ter tstc liIi lli., 1t/3 Ill uty. ). (mull. ( 111111 ). I 111111). ( 111111 ). ( 111111 ). ( 111111 ). ( 111111 ). Him). (until I . ? 0,7 -1, S to. ?0,6 -0.6 ??,71,0 =0, 0,S 0.; 0,1 1,0 0,6 I oo to,5 0,9 0, 5 to. .t 0. P 41.1 0.1 II, A 0, A 0,2 0 0,1 07 1 1,Ace ? 1.6 cc - 3,7 cc cc 3. A parlir des piliers de la triangulation I, II, III et V, on a effeclue egalement toutes les mesures angulaires necessaires a la determination du &placemeni de certains points du parement aval du barrage. Les points solidaires du barrage out ete materialises en noyant dans le beton du parement un champignon en bronze dont la tete plane, usinde an tour, supporte moyennant trois vis un disque en alliage leger, stir lequel a ele trace, par tin procede chimique, un voyani par- ticulier constitue par deux cercles concentriques noirs sur fond clair. La localisation des voyants stir le paremenl du barrage est indiqude par le tableau de la figure 7, ainsi que leur numerotage. La determination de leurs deplvements s'effectue par la methode de l'intersection, qui est multiple pour In plupart d'entre eux. L'ordre des intersections esi donne, pour chaque signal, par le Tableau 2 ci-apres : TABLEAL -2. \ oyant I Ordre Triple ., N oyant 13 16.. Ordre. Triple I. 17 . ., Simple IS. Quadruple 6 . 19 . ,) I. . Triple 20. ? 8 ft.. ts!uadruple '2.I.. Triple IL. Triple .44. Quadruple -)..1. ., 14 1.1 . ? t?-imple .47 Simple IL Les mesures angulaires oni ele toutes rapportees aux cdles de in triangulation el repelees deux fois par station, avec execution de deux Declassified in Part- Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDPRi-ninagpnrvorirmnr,,,,, Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.60 10 ? 11 ? R.60 series, le cercle tournant de 9o0 lorsqu'on passe (rune serie a la suivanle. 'routes les precautions deja adoptees pour le releve de la triangu- lation out. ele prises meme pour les mesures concernant les signaux, en cc qui concerne le centrage tin theodolite stir le pilier aussi bien que pour obvier aux erreurs de verlicalile de l'axe primaire de !Instrument pendant les visees les plus inclinees. s Deformations du barrage A la date du 2 1 mai I 957. Deflections of the dant al the dale of May -it, t95-i. Un soin particulier a le mis a etablir la succession des posies, et a executer rapidement les mesures, dans la crainte que le barrage ne subisse des mouvements pendant les observations, ainsi qu'en fonclion de la dunk d'insolation du barrage et des piliers. Le releve des angles des intersections est effectue independamment du releve de la triangulation el pendant une periode de temps depas- sanl rarement Ii de travail, toutes contenues dans k debut d'une matinee, c'est-a-dire dans la periode jour oa la stabilite de la struc- ture alleinl son maximum La succession des posies de mesure, elablie des la premiere trian- gulation ? origine des mesures ? a ete rigoureusement suivie au cours des operations qui se soul succede. Arm d'assurer la compen- sation des mesures qui s'averent excessives pour In pluparl des points, Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50 -Yr 2014/04/14: - DP - Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.60 ? 12 ? on a encore applique le prineipe des observations indirectes par varia- tion des coordonn6es. \ r / ? 7 ? 1 - .14 Fig. 9. Deformations du barrage a la (late du 21 ZIOut 1957. Deflections of the dam at the date of August 21, 1957, 6. A fin 1957, on a execute elm' triangulations aux dales el dans les conditions d'ambiance et de relenue indiquees par le Tableau 3 ei-apres : TABLEAU 1. gulat Ion liate Ilclenue. Temperature ( Fond. Air. Lau du reservoir. surface. . no% embre 1056 ,5o ? 1 ? --i- , . 92 mai 1957 I 8 - 7.) -I- 7,o 3. 99. tout 1957 1 199.95 +13 ?- -1-10,4) 8 sept cm bre 1957 q.01. 7 . 7,o -4- I) 0 . 17 0C1.01)1.1.: 1957 1 199 1)1/ -I- ? (t 0 -4- Pour les triangulations 2, 3, -1, et 5 (correspondant respeclivement aux figures 8, fj, in el 1) one representation evidente des mouvernents ? 13 ? R.60 j..... `......?-, / , . / Fig to. Deformations du barrage a Itt dale du os septembre 1957. Deflections of the dam at the date of September iS, 1957. Hi ,-1 - \ , y , - / 1 flg. Deformations du barrage a la date du 15 octoUre 1957 Deflections of the dam at the date of October 15, 195: Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 eclassified in Fart - sanitized Copy Approved for Release R . 60 ? 1.1 ? de la structure a ete donnee par l'assonometrie des deplacements horizon- taux subis par le barrage. RESUME. Ce Alemoire donne une description detainee des appareillages fixes et mobiles installes pour la mesure des angles l'aide du theodolite, ainsi que des variations de longueur de In base a l'aide (run basometre h station Axe. Apres fine rapide enquete sur les sources d'erreurs susceptibles d'influer sur les resultats, on indique un certain nombre de precautions adop tees dans les mesures. On rapporte ensuite les methodes suivies pour relaboration des mesures susdites. La compensation rigoureuse pour In recherche des valeurs les plus probables des deplacements a etd realisee en suivant le principe des moindres carres et line schematisation opportune des calculs a simplifie et accelere le travail. Apres avoir signal d les precisions atteintes, on rapporte les resultats des mesures et l'on donne quelques representations assonometriques des deformations du barrage. SUMMARY. This paper contributes a detailed description of the stationary and removable equipment installed for measuring angles by means of a theodolite and base length variations by means of a stationary basometer. After a short review of the causes of error that. can affect. the results, the precautions to be adopted in making the measurements are suggested. The methods used for elaboration of data are then reported. An accurate compensation in the research of the most reliable figure for deflection was obtained by the principle of minimum squares, awl work was considerably simplified and shortened by a proper sche- matization of calculation. After reporting on the accuracy obtained, the results Of measure- ments are reviewed. Some axonometric pictures of the dam deflec- tions are also annexed. Extrait do Sixieme Congres des Grands Barrages. New York, 1958. Declassified in Part Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 PAI IIS. ? GAL TI.111:11-VILLATIS Quai des (,ra?ds-Augustins, 152903-58 Impriini, en France 50-Yr 2014/04/14 r14_Dnno.1 - Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de to Conference Mondtale de l'Energie R.61 QUESTION N? 21 SERVICE CONSTRUCTION SIXIEME CONGRES ANENAGEMENTS HYOROELECTRIQUES DES GRANDS BARRAGES DU GROUPE EDISON-MILAN NEW YORK, 1958 (ITALIE) tPREUVE Reproduction Interdite DETERMINATION DES DEFORMATIONS D'UN ELEMENT DE BARRAGE?POIDS ALLEGE PROVOQUEES PAR LA SEULE CHARGE HYDROSTATIQUE (*). SERVICE CONSTRUCTION AMENAGENIENTS HYDROELECTRIQUES DU GROUPE EDISON-MILAN (9. A l'occasion de In vidange totale du reservoir du Poglia. (fig. i) en vue du nettoyage annuel, il a ete procede a retude et a l'execution d'un certain nombre de mesures destinees f mettre en evidence les defor- mations que In charge hydrostatique provoque a elle seule sur les Cle- ments des barrages-poids alleges. Le barrage du Poglia est du type Marcello a elements evides, de la hauteur maximum de 42 in de propriete de la Societe Edison. Projet eL direction des travaux par le Service Construction Amenagements Hydrodlectriques de la Societe Edison, dirige par M. Claudio Marcello, Ingenieur-Conseil. (*) Ascertainment of deformations in an element of a hollow-gray fly dam caused by hydrostatic load alone. (t) Ce rapport a ele redige par le Service Construction Amenagements Hydro- electriques dtt Groupe Edison, dirige par M. Claudio Marcella Ingenieur-Conseil (Section Observation des Barrages, dirigee par M Silvio Spagnolelli, Ingenieur civil), avec la participation particuliere de M. Alfredo Marazio, lugenieur civil Declassified in Part - Sanitized Copy Approvedor Release ? 50-Yr 2014/04/14 : . - Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 11.01 - 2 -- LP 1)1.0111 01)01.11111111S II 1)11.`VII IPS (IC:terminations suivantes : II, 111411111111111111 111, A In base el deplacemeni resultant du plot. A canton' volume A rtlynt., b. 4101111%1'1411(4d d'un point sm. couronnemenl; 0. mini Ion de I r4ds eoupes horizoid ales du barrage no tour d' on use normal A l'uxv vt?svrvoir, des deformations dues aux variations thermiques ou autres causes generales pour mitre uniquement en valeur celles qui sont dues a la chargc hydostalique. 1. ? APPAREILLAGES. Le projel et le choix des appareillages el des methodes de releve a Re l'objel de soins Lout particuliers. Un examen preliminaire a, en diet, prouve que les variations des grandeurs en jeu soui de tres faible importance, el par consequent (ladles t reveler. 161170)7 1111.70) 7 7 1105.541 7 ?100.30) horrage do l'og1la 1),Irn to- d.a.113307l0at A1ices30,1t tarcata 111ros roar 070=00 triacrross6triquoa ?argoto for triganormstrioal osesuranonto ^ Thernasatroe illootriquos floats-teal tharr000tora 01 741/torc0tzew anovibles rterarrable ?traia gauges AftiIire re$PIVOil* t)111 ONi A :.%111p1i, 1?08.111:11'isailirn iTiAakire voiAnge 1 (dole 1111 re111111iNsAge rapiiics? pAir vAriAtions ,10 si roZ?Iiir:?, (1,111 A 44viir.e ttpossiiiiii I 4% .1" tiegliger la )N111\ grande ';?.A7-1?2e T616fornatr00 18014s 1001atod ?trein gangea ? Rimatto a dons tblitonatrwa 1100e660 with two etrain gages J1- Plfaomatavo Piewaters Fig. 2. Coupe verticale du barrage du Poglin. Vertical cross section of the Poglia Dam Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R00320c17onn1 R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ?h. R.61 a. OUTILLAGE POUR LES MESUR ES LINEAIRES. Deux longueurs de ill (racier hartnonique de 0,5 nun de diametre ont ete ancrees rune au pied amont, l'autre au pied aval m l'inlerieur de l'element A niveau 595 (fig. ,)). Au centre de l'element, Un treillis en fer expressement prevu, soli- daire de la dallette armee, a Re ancre au meme ni \ eau pour servir de support aux instruments de mesure. Les deux renvois des longueurs de fil ci-dessus, munis de deux contrepoids en plomb de 5 kg environ. Fig. 3. Benvoi a couteau du tit d'acier. Blade gear of the steel wire. ont ete fixes sur le treillis (fig. 3); us sout pratiquement sans hone- ment, leur rotation s'effectuant autour de "ar? vive d'un couteatt et non autour d'un pivot. Il est evident qu'au deplacement horizontal des deux points de In structure auxquels se trouvent ancrees les deux longueurs de flu corres- pond une variation de niveau des deux contrepoids en plomb. On a done employe. pour la tnesure de ces deplacements verlicaux, deux fleximetres de la firme M. I M. de Milan. Chacun de ces instru- ments porte un comparateur a horlogerie (course de la lige 3o mm) permettant la lecture directe A 0,01 mm (fig. 1). Un certain nombre de thermometres out Re en oulre instatles le long de la ligne du fit, en vue des corrections eventuelles de longueur. R.61 APPAREILLAGE POUR LA Df:Tuntmix \ TION 1)1; VAPLACEMENT DU COURONNEM ENT. Nous eslimons inutile de decrire en detail ees appareillages univer- sellement count's. II s'agil, en efiet, de deux coordometres Huggen- berger, installes depuis Un certain temps dejit aux deux pieds de l'ele- ment., ainsi que d'un systeme de collimation, precedemment. installe lui aussi et comprenani un collimateur Galileo grand modele, avec mire fixe et mire mobile. Fig. 1. Treillis en ter et installation des comparateurs. Steel frame and arrangement of clock-type comparators. C. DETER1IN1TION DES ROTATIONS. Nous avons employe un niveau de haute precision parliculierement. remarquable par ses caraeterisliques techniques (no III de la Wild, fig. 5). Appareillage d'ensemble i Lrois jeux d'echelles e:,pressement cons- Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 4. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.61 6 _ fruits. Ces echelles reproduisent, sur une longueur de 20 cm, la gradua- tion de la mire en illVar pour nivelleinent (lig. 6); les traits soft obtenus par traitement chimique sur plaque d'aluminium. Les mires de nivel- lement ont ete choisies aux niveaux 61 606, 599, correspondant aux trois passerelles construites pour acceder aux autres instruments de mesure; elles ont ete materialisees par des consoles appropriees (fig. Fig. 5 NIontage en console du niveau Wild no III Bracket mounting for Wild o. III level fixees au parement interieur Nertical du barrage. timeline ? egale dis- tance de rune et de l'autre des deux echelles en aluminium. Les echelles ont ette bloquees sur des supports en fer. ancres A temr tour au parement inclin interieur de l'element (lig. 6). ? ORGANISATION DES MESURES. Pour pouvoir suivre altentivement les differenles phases du pheno- inene et avoir Ic maximum de certitude du bon fonctionnement des - 7? R.61 appareillages et par consequent du bien fonde des =sures, il a Cle. proc? A un essai prealable de thus les instruments; cola a permis de determiner, entre autres, lc temps necessaire A chacun des essais el par consequent la frequence et, les modalites des mesures, qui portent sur des grandeurs tres importantes, vu la durde tres courte de l'ope- ration de vidange Male. Fig. Regles graduiTs pour lecture au niveau. Centimeter-graduated scales for level readings. L'appareillage de mesure lindaire a ete. mis en ceuvre avec le plus grand soin. Les essais preliminaires effectues en vue de contrOler l'effi- cacite de ceL appareillage simple, mais nouveau, ont mis en evidence l'absence de tout retard dans le renvoi A couteau du fil d'acier et surtout les conditions salisfaisantes de stabilite du zero des comparateurs centesimaux, employes A la limite de leurs possibilites, ainsi quo In promptitude de leur mecanisme d'amplification mecanique. Le temps necessaire aux mesures a ete Ires court, cc qui a menage Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA RDP81 01041RnnI7nni9nnni Declassified in Part - Sanitized Co .y Ap roved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.61 ? 8 ? la possibilite de contreles fres frequents, comple tenu entre autres des observations complementaires aux thermometres. Vu la simplicite de la mesure aux coordometres, ccs observations peuvent s'efrectuet- egalement avec une grande rapidite. Les instruments enregistrcurs Rant situes tres pres de rappareillage de mesure lineaire, le meme technicien a ele affecte aux deux instru- ments, avec l'ordre d'effectuer une observation tonics les 15 inn. La determination des rotations moyennant emploi du grand niveau Wild a ete par contre evidemment plus lente, en consideration du deplacement et par consequent de la mise en position de !Instrument aux trois differentes cotes, ainsi que de la complexite plus grande de la mesure. Les essais out exigd un temps moyen de 15 inn el par conse- quent une determination toutes les heures dans chacun des trois troncons. Alin de permettre tine comparaison aussi complete que possible des series de mesures an niveau, on a cu recours A certains procedes en vue d'eviter toute erreur eventuelle de mesure. Ces erreurs sont imputables, nous le savons, au milieu ambiant, A rinstrument choisi et. A la graduation de la mire fix& au parement du barrage. Les erreurs dues au milieu ambiant peuvent etre considerdes comme tres faibles : on travaille en milieu cls, sans courants d'air ascensionnels et avec un eclairage artificiel pratiquement froid. Les erreurs derivant de rinstrument choisi peuvent etre elimindes si Pon installe, comme nous rayons dit, 'Instrument A egale distance des deux mires. De cc fait, les erreurs dues au dereglement dventuel du grand dispositif de nivellement ou ? pis encore ? aux variations du dereglement susdit, out ete elimindes, de meme que celles qu'on aurait Pu imputer aux variations de l'axe de collimation par suite de la mise au point de la lunette. Alin d'dyiter egalement les erreurs dues a In graduation des mires, on a Cu soin de maintenir, A quelques dixiemes de millimetre pres, la constance de la cote absolue de l'axe de collimation du niveau au cours des mesures successives. On a procede A cet effet an blocage de l'une des trois is servant t caler le niveau et roil a installe 'Instrument sur les trois plaques d'appui maconnees sur le parement vertical, la vis en question etant constamment tournee vers tine ligne de fol. De cc fait, le mettle trait est toujours demeure pointe stir chactine des mires et les variations de cote ont ete uniquement mesurees A raide du micro- metre optique du niveau. Les essais effectues out accuse une erreur moyenne de point age de 0,02 mm. Cette mesure a exige A elle seule tin technicien specialise, qui a ete charge d'effectuer les determinations successives et enchainees pen- dant toute la duree des operations de vidange tothle. Simultandment. tin autre personnel a ete charg?e mesurer toutes les 10 ma la cote dans le reservoir et la temperature de Fair exterieur A ramont et A rayal de rouvrage ainsi qu'ati sommet de In cloche. D'autre part, In temperature enregistree par les thermometres elec- triques maconnes dans le massif de rouvrage a ete hie tout es les .) h. ? 9 -- R.61 La mesure an collimateur a ele effectuee trois fois : an debut des operations, A rachevement des operations de vidange totale, h in fin. Afin de mieux pouvoir suivre le phenomene, le personnel technique de In centrale de Cedegolo a efTectue la vidange tattle avec une regu- larile satisfaisante et surtout dims un intervalle de temps conforme In delicalesse des mesures executees. Les conditions meteorologiques particulierement ff.tvorables out permis de travailler pendant des intervalles de temperature possible et sans soleil. On a settlement constate ? comtne nous pouvons le voir par les graphiques - - une brusque variation de temperature de l'air qui a part iellement compromis la mesure des rotations pendant la deuxieme phase, c'est-h-dire au cours du nouveau remplissage du reservoir. III. R1SULTATS DES NIESURES. Le dessin de la figure 8 recapitule, A une echelle opportune, loutes les grandeurs mesurees. Comme on pent le voir elairement, les operations de vidange lotale et de remplissage oft ete mendes de facon A faire varier de facon regu- liere et continue la charge hydrostatique sur le barrage, sauf bien entendu sur la derniere portion de to in A partir de Forifice de sortie de la vidange de fond. La temperature de l'air A rinterieur du contrefort est demeuree assez constante ? A quelques dixiemes de degre pres ? pendant Louie In duree des mesures au cours de la phase de vidange totale du reservoir. Une brusque variation, de courte duree, s'esl par contre produite l'apres-midi du second jour, au cours de la phase de remplissage. Une variation identique est constatee dans le diagramme de la tem- perature de l'air, mesurde h raval el h ramont du barrage. D'autre part, on ne constate qu'une tres faible variation, uniquement accusee par quelques-uns des thermometres electriques maconnes dans le massif du barrage; les indications de ces thermometres sont donnees par he Tableau 1; leurs emplacements respectifs sont precises par les figures 2 et 7. L'appareillage servant aux mesures lineaires a donne d'excellents resultals quant au fonctionnement. Les diagrammes G et D de la figure 8 mettent en evidence les deplacements mesures apres correction de la temperature sur la base des indications thermometriques. Comme on peut le voir par le diagramme, les deplacements, quoique faibles, sonL en rapport tres net avec la charge et regardent uniquement le pied aval; pour le pied amont, on a uniquement une dispersion chaoLique des mesures, contenue en tons ens dans les Hittites de quelques centiemes de millimetre et principalement due aux incertitudes, pat importantes d'ailleurs, des corrections thermiques. Cela prouve que le pied amont pent etre considere comme fort probablement immobile. Signalons la concordance tres ileac entre la deformation brusque Declassified in Part - Sanitized Co.y Ap?roved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R00320019nnn1 R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 r. R.61. ? 10 ? du contrefort aval et la variation tout aussi brusque de In charge hydro- statique stir le barrage a l'ouverture de sortie de la vidange de fond. Remarquons ttgalement le retour parfait a Forigine des indications Q.604.30 / 8.40 ?11-4u ? 3 ,, 3 6.70 ? Thermometre electrique Electrical thermometer 6,70 2.02 13,34 1.111 :tation de teleformetres electro-acoustiques n dlements Set of n electro-acoustic strain gauges 2.235 TOleformetre electro-acoustique isole Isolated electro-acoustic strain gauge Fig. 7. Coupes horizontales du barrage du Foglia aux cotes 6o4,3o et. GI 2,20 Horizontal sections of the Poglia Dam at El. 6o4 3o and Gt 2.20. de l'instrument i l'issue des oporations, c'est-a-dire au moment. du relour aux conditions initiales de relenue eL par cons6queni de pression hydrostatique sur le barrage. Le diagramme F donne les deplacements du sommet du contreforl, mesures a l'aide des deux coordimetres Huggenberger. Le deplacement ? 11 ? R.61. Q=612 20 / Q =604. 30 / 13 -- 8,67- - 9.79-- 2.00 2.07 --17- 208 8,40 1- ?6,70 t'ig. 31 1A2 -,- 1.115 4 _5. 11835 till 0.70 2,235 0,301 6,70--i 2.02 '-'"" 13,34 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.61 ?12? - 13 -- R.61 total est de i flint el s'aecorde parfailement avec la charge hydrostalique. En parch cas encore, le relour presque parfait du point A la position initiale des le r6lab1issement de In situation d'origine de In charge constilue tine donn6e remarquable. Les diagrannnes F, G el II donnent les rotations en secondes sexa- gdsimales constaWes aux niveaux 6oG et 599. Les rotations soul. de tres faible importance cues atleignenl en eat un maximum de ? et s'accordent egalement avec la valeur de In charge, sauf dans In deuxieme pantie, oil l'on a constal6 In brusque variation ther- mique dont nous aVOIIS prkedemment pane. Fig. 9. Deplaceinent cotiroimemeill d'apres les relations. Deflection of crest (lestnned from rotations. La methode de mesure s'est averee tres sensible, car elle a mis en evidence non seulement des rotations totales lres pen importantes, mais surtout, et de facon continue, le rapport existant entre les rota- tions eL Faction de la charge. Ici encore, les relours i l'origine ont ete parfaits aux trois cotes considerees. Le phenomene du deplacemenl du point en crele de in structure derivant de celui des rotations en coupe horizonlale, on a you'll' calculer, par deduction, la deformation la plus probable subie en coupe verticale par l'ouvrage sous l'influence de In charge. On a choisi, A eel effet, les determinations de la rotation sur chacune des trois coupes consider6es, immddiatement apres Ta vidange tattle du reservoir. i.e diagramme montre de facon evidenle que les rotations soul progressivement croissantes lorsqu'on passe des cotes inferieures aux (Tiles superieures. Lq figure 3 rapporte graphiquemenl les Uplacements horizontaux Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14- CIA RDP81 01041Rnm9nni9nnni Q R.61 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 - 14 - qu'on peut ddduire des rotations; par extrapolation, on a ()Reim le &placement. du point sand au sommet, dans l'hypothese confirmee par les autres observations effectudes A l'aide de l'appareil de mesure lindaire d'une rotation de la structure autour du centre de gravite de sa fondation amont. La valcur du &placement ainsi obtcnue a ad trouvec pratiquement egale Li celle qui a he enregislree au meme instant par les coordi- metres. Les rdsultals des mesures permellent d'affirmer A titre de conclusion que lc comportment de la structure a eld dlastique; ses deformations ont dtd en effet en synchronisme parfait avec les variations de In charge, sans aucun leplacement Hi aucune rotation de nature residuelle. Nous lie protendons point avoir mis en evidence, par ces mesures, tous les phenomenes elastiques d'une structure aussi complexe. Settle tine serie aussi vaste que systematique d'operations de cc genre pourra confirmer les rdsultats atteints id, lorsqu'on pourra constater In repe- tition constante de ces deformations. Celle premiere serie a en uniquement pour but d'instruire le personnel eL de procdder A l'essai des instruments, en vile de rendre les mesures toujours plus minuticuses et plus valables. Date .. 1.?BLEA1 I. Decent lov 8. 9 Ileure 15,20. 17,50. 20,40 7.1(1 8.50. 10. N,20. 17.25 11.15. Thermo- mare Temperatit re ( no 1 :3. 13.. . 7. . 9.. 4-4.1 4-1,1 1,1 5,0 1,1; 6,1 6.1 0.1 1 1 1.0 1,2 1.), 3,9 1,0 8,3 8,') 8,9 1,0 1,0 1,2 1,0 3,8 3,9 2,7 1,8 5,0 4,9 5,0 7,8 7,8 7,7 )0; 1,7 ),8 1,2 t 1,7 1,7 1,0 1,8 1,1 5,1 ?1 -I-1,1 -+-';.' -I-1,1 -+-1,; 1,0 8,1 1,1 1,0 7,7 2, 5 1,9 1,8 1 8,0 1,1 3,8 5,0 1.7 1,1 1,0 1,0 1,5 3,1; 1,1; 1,1 1 5 t,?1 5, t 7'; 7 1,7 -- 15 - RESUME. R . 61 Au cours de In idange totalc du reser\ oft do Poglia en \ tie de son nettoyage amine!, il a ele procede it un certain Hombre de mesures en vue de mettre en evidence les deformations all pied ainsi que les rota- tions de trois coupes horizontales d'un element de barrage-poids (wide avec les variations de la charge hydrostatique. Dans cc Memoire sunt illustres les appareillages installes et les ins- truments employes, ainsi que le degre de precision susceptible d'?e atteint. On montre ensuite quelle a ele l'organisation des mesures, proportionnellement a leur difficulte et surtout a la rapidite avec laquelle la charge grevanl la structure a ete d'abord supprimee, puis retablie. Passant aux conclusions, on rapporte les resullats des mesures qui oat mis en lumiere des deformations lineaires de l'ordre de o,2 inm et des rotations de l'ordre de 1", qui Sc sunt averees parfait ement elastiques. SUMMARY. When einpt. tug the Puglia reservoir for the annual scouring, some measurements were made for ascertaining the deformation at the foot of the dam and rotational movements developing in three horizontal sections of a hollow-gravit dam element in connection with changes in hydrostatic load. This paper describes the apparatuses installed and equipment used, and the degree of accuracy that can be obtained. The arrangement of measurements is further given with regard to their difficulties and chiefly to the rapidity of the action of first with- 'drawing and then restoring the load acting on the structure. In the conclusive part, the results obtained from such measurements are reported, showing linear deformation in the order of 0.2 mm and rotational movements amounting to 3", which showed however to be perfectly resilient. Extrait. du Sixieme Congres des Grands Barrages. New York, 1958. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 PARIS. ? IMPRIMERIE GAUTHIER-VILLARS Quai des Grands-Augustins, 55. 152903-58. Imprime en France. 3 3 COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de lo Conference Mondiale de l'Energie R.62 QUESTION N? 21 SERVICE CONSTRUCTION SIXIEME CONGRES MANAGEMENTS HYDROELECTRIQUES DES GRANDS BARRAGES DU GROUPE EDISON-MILAN NEW YORK, 1958 (ITALIE) PREUVE Reproduction interdtte L'EMPLOI DES COLLIMATEURS DANS LA MESURE DES DEPLACEMENTS DES BARRAGES DU GROUPE EDISON (*). SERVICE CONSTRUCTION AMENAGEMENTS HVIDROELECTRIQUES DU GROUPE EDISON-MILAN (1). II existe desormais un grand nombre de methodes d'enquete experi- mentale sur le comportement des grands barrages dans le temps. Ces methodes (latent surtout de ces dernieres =lees, et se signalent par des resullats vraiment brillants dus a In perfection des instruments adoptes et des procedos suivis ainsi qu'it l'interet croissant dont ces etudes soul, l'objet. Parini les metbodes en question, il en esi une qui merge une atten- tion speciale et qui petit revendiquer la priorite en date comme methode officielle : nous voulons parter de la collimation. Le principe tres simple sur lequel elle se base putt etre illustre en quelques mots, mats plusieurs difficultes ? dont certaines particulierement cachees ? lui (*) The use of collimators in the measurement of deflections in dams of the Edison group. (,) Cc rapport a ele redige par le Service Construction Amenagements Hydro- electriques du Groupe Edison, sous in direction de M Claudio Marcello, Ingenieur Conseil (Section Observation des Barrages, dirigee par M. Silvio Spagnoletti. Ingenieur civil), avec la participation particulWe de M. Alfredo Marazio, Ing6- nieur civil. Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-A Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 PARIS. ? IMPRIMERIE GAUTHIER-VILLARS Quai des Grands-Augustins, 55. 152903-58. Imprime en France. COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de lo Conference Mondiale de l'Energie R.62 QUESTION N? 21 SERVICE CONSTRUCTION SIXIEME CONGRES AMENAGEMENTS HYDROELECTRIQUES DES GRANDS BARRAGES DU GROUPE EDISON-MILAN NEW YORK, 1958 (ITALIE) EPREUVE Reproduction interdlte L'EMPLOI DES COLLIMATEURS DANS LA MESURE DES DEPLACEMENTS DES BARRAGES DU GROUPE EDISON (*). SERVICE CONSTRUCTION AMENAGEMENTS HYDROELECTRIQUES DU GROUPE EDISON-MILAN (9. II existe ddsormais tm grand nombre de methodes d'enquele experi- mentale sur le comporlement des grands barrages dans le temps. Ces melhodes datent surtout de ces dernieres =Ides, eL se signalent par des resullals vraiment brillants dus A la perfection des instruments adoples el des procedes suivis ainsi qu'a l'interet croissant dont ces eludes soul l'objet. Parmi les methodes en question, il en est tine qui merite tine atten- tion speciale el qui pent revendiquer la priorild en date comme mdthode officielle : nous voulons parler de la collimation. Le principe tres simple sur lequel elle se base petit are illustrd en quelques mots, mais plusicurs diMcullds ? dont cerlaines particulierement cachees mi (*) The use of collimators in llw measurement of deflections in dams of the Edison group. (1) Cc rapport a ele redige par le Service Construction Amenagements Hydro- electriques du Groupe Edison, sous In direction de M Claudio Marcello, Ingenieur Conseil (Section Observation des Barrages, (lirigee par M. Silvio Spagnoletti, Ingenieur civil), avec In participation parliculiere de M. Alfredo Marazio, Inge- nicur civil. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R . 62 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? 2 ? ont valu jusqu'A present d'?e consider& avec indifference on avec mefiance el d'?e rendue responsable d'inexactitudes susceplibles de jeter Pontine du doute sur ces resultals. Le present Memoire cacti(' mettre en lumiere les avant ages d'une pareille methode, A signaler les difficultes qui l'entravent et A indiquer les moyens capables de vaincre ces difticultes, ainsi que les mesures el solutions A adopter (thus les differents cas. Nous nous occuperons egalement id i de l'analyse des instruments de mesure, effecluee sur un grand nombre de collimateurs en service stir les barrages du Groupe Edison, ainsi (Inc des mires fixes et mobiles. Nous mentionnerons ensuite tin certain nombre de solutions adoptees dans tel ou tel cas particulierement interessant et donnerons, pour terminer, quelques prescriptions permet taut d'alleindre tine precision plus elevee. I. ? LA AIETHODE. En vue d'etudier A fond lc probleme, il est bon de definir le prin- cipe de la melhode, au point de rue geomelrique comme sous l'angle pratique. Solent un plan fixe inamovible, oriente dans une direction quelconque, et un point exterieur A cc plan el sujet A des mouvements determines. La variation de distance entre le point considere et le plan de refe- rence represente In composante du deplacement dudit point suivant tine direction normale au plan en question. Nous voyons tout de suite que la methode est limit& par tine restriction assez importante, en cc semis qu'elle ne donne le deplacement que d'un coti. du plan, cc qui impose de trouver pour lc plan susdit la position la plus appropriee. Celle position devrail etre, logiquement, normale A la direction le long de laquelle le mouvement du point s'effecluera le plus probable- ment. Cela ne sulTit pas cependant, Si nous considerons la realisation pratique de la mesure; el si nous songeons d'autre part que les mou- vements de point sont toujours tres petits par rapport aux dimensions de l'ouvrage, nous comprenons sans peine que le plan de reference devra passer par un point tres proche du point examine si nous voulons pouvoir apprecier aisement la distance qui les separe. 'Fontes ces constrictions constituent, dans la pratique, un obstacle considerable A la bonne reussite des mesures, comple term en ?titre du fait que l'inamovibilite du plan de reference est posee comae condition fondamentale. Est-il toujours possible de verifier suffisammea celle condition ? La reponse pourrait etre affirmative stir le plan theorique, mais les difficultes pratiques ne sont pas toujours aisees Li surmonter. En diet, la structure geomorphologique du terrain aux environs immedials du barrage West logiquement pas toujours favorable, et d'autre part, comme nous le verrons plus loin, les instruments ordinaires ne per- indica pas la materialisation des plans verticaux sans Fentraver Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ?3?IL R . 62 par des restrictions sensibles, cc qui exige que les points inamovibles par lesquels passera le plan de reference el le point dont on veut connailre les mouvements se trouvent A la meme cote et Lipeu pres alignes. De plus, 'Instrument devra etre, en consideration de ses limites optiques, suffisamment prochc du point examine pour permettre une mesure suffisamment precise des deplacements. Nous verrons plus loin si toutes ces difficultes imputables au terrain, au collimateur el A 'Instrument de mesure du deplacement doivent etre considerees comme absolument inevitables ou si Fon petit les vaincre par quelque systeme opportun el approprie sans que les definitions qui en out etC donnees plus haul doivent varier pour cela. Voyons maintenant Ia facon pratique de realiser le plan de reference et par consequent la mesure directe du di:placement.. Un plan pent etre defini par les coordonnees de trois points, ou bien par les coordonnees de deux points el par la direction d'une droite, on bien encore par les directions de deux droites. Pour plus de commodite, et petit-etre aussi par tradition, la deter- mination du plan de reference a lieu par materialisation de deux points et chine droite parliculiere, la verlicale. Des deux points ci-dessus, le premier est materialise par le centre de gravite d'une certainc mire solidaire de la surface physique du terrain dans tine position entierement stable correspondant A l'une des deux culees de la structure A examiner el le second est defini par le point d'intersection de l'axe principal de 'Instrument que nous .definirons plus loin el de la surface d'appui de 'Instrument en question, situee A l'autre culee de la structure. La verticale est determinee par la tan- gente centrale de la nivelle torique dont 'Instrument est muni. L'insirument destine A scrvir A la materialisation du plan de refe- rence sera A son tour schematiquement constitue par un axe principal de rotation, par un axe secondaire de rotation, par un axe tertiaire de collimation et par la tangente centrale de sa nivelle torique. Tous les plans de reference qui formeront un faisccau autour de l'axe primaire devront 'etre verticaux et scroni (Merits par l'axe de colli- mation dans sa rotation autour de l'axe secondaire. Apres avoir ainsi defini lc plan de reference et la maniere dont il est ordinairement materialise, voyons la facon de realiser ltt mesure des di:placements. Les methodes soul au nombre de deux. La premiere, qui correspond A tine inethode desormais abandonnee bien que plus commode ft realiser dans un grand nombre dc cas ? prevoit d'equiper la lunette d'un reticule micrometrique mobile. Ce moyen permet, comme nous SfIVOI1S, de mesurer de petits angles de position formes par certaines directions avec l'axe de collimation de la lunette. Un certain nombre de mires fixes seront par consequent rendues solidaires de la ,structure examinee. Il est possible de remonter, par le calcul, de la mesure des petits pngles el de la connaissance des distances entre mires et instrument aux deplacements de chaquc mire. La deuxieme methode ? desormais universellement adopt& 62. 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part- Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.62 ? 4 --- prevoit tine mire solidaire de la structure par sa base mais mobile par rapport A cette derniere grAce A une vis microtnetrique qui ramene son centre de gravit?ur le plan de reference. La mesure du depla- cement est ainsi directement determinee. Tout cc qui a Lite rapport e plus haut sur In definition du plan de reference regardc In methode in plus communement employee. II n'en est pas moms admissible qu'on puisse egalement materialiser d'autre maniere le plan de reference. Supposons la circonstance particulie- rement favorable d'un terrain permellanl, A l'une des culees de la structure, le choix de deux points stables situes approximativement sur la mem verticale; dans ces conditions, lc plan de reference pourra titre (lain par ces deux points el par un troisietne, Mille i l'autre Le plan ainsi dfluii, quoique fort peu eloigne de la verticale, ne sera naturellement pas vertical; il pourra etre neatunoins choisi comnie reference, tout en awn, difficilement realisable A l'aide des instruments ordinaircs. Un pareil plan aurait l'avantage de pouvoir etre materialise inde- pendamment de l'usage de la Nous avons precedemment parte de In determination des tiepin- cements par la mesurc de petits angles A l'aide du reticule mobile (rune lunette. Ce principe petit etre etendu, Si nous transportons le plan de refe- rence dans tine position quelconque et Si nous employons un theodolite en vue de mesurer les angles azimulaux des points solidaires du barrage par rapport au plan de reference. Il est clair qu'on se libere, par cc systeme, de nombreuses restric- tions imposees par la methode classique, car on petit travailler avec facilite meme en cas de terrain peu stable susceptible de compromettre, dans les conditions ordinaircs, la bonne reussite des mesurcs. II est bon de se representer, cependant, toutes les prescriptions de mesure des angles par le theodolite. II. ? LES INSTRUMENTS. a. LE COLLIMATEUR. Nous avons schematiquement defini les axes dont le collimateur devra etre muni pour remplir sa Write. Voyons maintenant. quelles sont ses conditions de rectification, ses conditions de misc en station et les qualites exigees aux fins d'un fonctionnement optique et meca- nique correct. Les conditions de rectification solnt celles de tout instrument de geodesic, savoir : a. l'axe seconclaire de rotation de in lunette doit etre normal A l'axe principal de rotation; b. l'axe de collimation dolt, etre normal A l'axe secondaire de rotation; 'Pm _ 5 _ R.62 c. in langente centrale de In nivelle lorique dolt etre parallele Li l'axe secondaire; d. In langente centrale de la nivelle susdile dolt etre normale a l'axe principal de rotation; e. Lous les axes instrumentaux doivent concuurir en un point. Les conditions de mise en station seront par contre les suivantes : f. l'axe principal de l'instrument dolt Loujours prendre la meme position dans l'espace; g. l'axe seeondaire de rotation dolt etre horizontal. II West cependant pas necessaire que loutes ces conditions se veri fielnt rigoureusement, hormis b, c et g qui permellent A l'axe de collimation de decrire vraiment on plan vertical. Si la condition b, en effet, a'etait pas verifiee, la surface decrite serail conique, et si c et y n'etaienl pas veriflees le plan decrit par l'axe de collimation ne seraii pas vertical. La condition c West pas restrictive, pourvu que pendant, lc service de l'instrument les axes demeurent Loujours dans In memc position relative, meme incorrecte; d'autre part, les conditions a et d no devronl se verifier quo grossierement. A premiere vue, les conditions b, c eL g ne sembleraient pas devoir etre elles-memes absolument restrictives, si l'instrument reprenail chaque lois lc meme aplomb dans l'espace; mais In nivelle est. sujette Li des variations plutel sensibles de rectification, par suite des varia- tions thermiques; il est done essentiel de disposer chaque lois l'axe de rotation dans one position de reference absolue. En cc qui regarde l'axe de collimation de la lunette, il caul tenir compte du fail que les collimateurs modernes no permettent plus l'inver- sion de In lunette susdite sur ses appuis, de sorte Wesi pas possible d'eliminer l'intluence de cc type d'erreur instrumentale; il est done necessaire, mneme en pareil ens, de bien verifier cette condition. Consi- derons, en mitre, que celte rectification ? oblenue au laboratoire avec one facilite, extreme ? se conserve assez bien dans le temps. Les qualites optiques exigees de tout collimateur pour barrages concernent avant tout In puissance de separation el de pointage, qui soul function du diametre de l'objectif. Ccs deux puissances Wont cependant pas encore ete definies de falcon rigoureuse, de sorte (ju'il est malaise de donner des chiffres qui les representent en valeur absolue. Il est reconnu, en Lolls ens, que In puissance de separation a d'une lunette depend de In longueur d'onde ). de la lumiere, de l'indice de refraction ii du moyen et du diametre D de l'objectif. Ces valeurs sont reliees par Vexpression suivanle : 1..-7 ---- 1) o? k est une constanle appropriee. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA RD 1 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.62 ? 6 ? Argentieri a donne un rapport empirique tres titile I, 14)-- ? 881 000s- I 1(6 - hog' I ) : represente le grossissement de In lunette et I) le diametre A robjectif. Nous &volts toujours supposer, eependant, que les aberrations geometriques et chromatiques sont negligeables en cc qui regarde les phenomenes de diffraction. La puissance de pointage est tine fraction de la puissance de sepa- ration et pent prendre des valeurs comprises entre I? et i Iio de secondc. Nous mentionnerons par In suite les methodes employees pour les determiner experimentalement. En cc qui coneerne les caracteristiques mecaniques, nous pouvons preciser que les collimateurs doivent etre en mettle temps legers et solides; legers, car bien souvent leur transport s'opere dans des condi- tions particulierement malaisees, surtout lorsqu'on a ;Maine fl des barrages sillies A cote elevee et A des mesures effecluees pendant l'Ither; solides, car e'est de cette qualite que depend la stabilite de !Instru- ment an cours des mesures ? condition essentielle aux fins de leur bonne reussite. De plus, Mast rument (toil etre muni de deux !tonnes vis micrometriques afin de permettre des pointages tres exacts. La structure des parties metalliques de In lunette doll etre elle- mettle parliculierement soignee, en tie de permettre des 1110UN ements parfaits de In divergence dans les lunettes A longueur constante ci du reticule dans les lunettes A longueur Nariable. C'est IA, en effet, Line condition essentielle pour garantir In constance de raxe de colli- mation. b. LES MIRES. Un mitre element important de la mesure des &placements, cc sont les mires fixes el mobiles respectivement destinees A materialiser un point du plan de reference el A permettre in mesure directe du &placement. Nous avons precedemment pante de puissance de pointage (rune lunette et avons (lit que cette puissance est une fraction appropriee de la puissance de separation; alors cependant que celle derniere est uniquement Hee aux proprieles optiques du systeme lunette-ail, la premiere depend egalement, en pantie, de la forme de robjet sun lequel In collimation doll s'exercer, ainsi que de la forme el de la. dimension de la ligne de foi constituee par le reticule de la lunette. Beinhertz a confirme ces caracteristiques par plusieurs series d'obser- vations efTectuees des le si?e dernier. II est done evident que In pantie des mires qui merile la plus pro- fonde attention, c'est la forme du signal iolidaire de ces mires. L'une des proprieles de r(vil humain que nous pouvons Lailement 44. 41, ? 7 ? R.62 exploiter dans ces caleuls, c'esL (Tile d'apprecier raxe median des figures geometriquement regulieres, ou bien le centre de gravite de certaines formes obtenties par one association de couleurs opportu- nement ailiCes constituant des sources d'energie lumineuse. Plusieurs etudes ?a ele effeetuees pour la definition de in meilleure figure de collimation, mais les auleurs sont unanimes A reconnaitre la superiorite du signal triangulaire, qui est aussi le plus aisement realisable. Les avantages (run panel' signal sont evidemment nombreux, mais le plus interessant, A noire aN is, reside dans in possibilile (roblenir toujours tine collimation des plus precises, quelle que soil la grandeur apparente que robjectif de la lunette nous donne du signal, auLrement. dit quelles que soienl la distance A laquelie Sc trouve la mire, la forme el l'epaisseur de in portion de reticule, el quel que soil l'observateur. En effet, rerreur absolue d'apprecialion de l'axe median d'un inter- valle est donnee par le rapport suivanl, trouve par Reinhertz %, Ott represenle in valeur de rintervalle; 1) la distance du signal; I le grossissement de in lunette; K une constante appropriee. Compte tenu de ces elements ainsi que du fail concomitant de in perte de definition an fur et A mesure de raccroissement de la distance, le Bureau de la Societe Edison affecte A ces mesures a etudie, realise el adopte un signal symetrique particulier constilue par une figure triangulaire mixtiligne (fig. 1). Un autre facteur tres important dont nous n'avons pas encore parte jusqu'a present, c'esl reclairage des signaux, ou plus precisement la quantite d'energie lumineuse emise par le signal considere. Celle quail- lite ne doll pas etre excessive, en vue (reviler des phenomenes d'eblouis- sement, et roil a constale que la meilleure condition se realise lorsque la mire esi en verre, cc qui permet de reclairer par transparence. A Maul de mire en verre, on peut. employer One mire vernie, mais iI est bon en panel' cas d'adopLer tin vernis opaque. En cc qui concerne la precision mecanique d'usinage des paints et des vis des mires mobiles, il suffira de celle que garantissent les machines- outils de precision moyenne. C. Al'PA REILLAGES ACCESSOIRES. Parini les appareillages accessoires, il taut prendre en consideration les piliers de visee du collimaleur, les bases des mires el les plaques de centrage de rinstrument ei des mires. Les piliers devronl etre en beton arme; ils scrota bien ancres A la R. 62 . ? Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81 01043R0cmoni9nnni R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.62 ? 8 ? roche et il faudra prevoir tout autour une plate-forme sullisamment vasle pour permettre t l'observateur de travailler avec la plus grande facilite. Il sera bon de munir chaque pilier d'un revetement isolant, pour le proteger contre les variations de temperature: il est en outre neees- saire de le surmonter d'une toiture capable de prot6ger l'observateur contre Faction du vent et du soleil. Les plaques de centrage soot de ditTerents tpes, suivant l'instru- SOC.EDISON_ Fig. 1. Signal Edison de collimation. Edison's collimation !awl. ment employe. Generalement, pour les grands collimat curs, les plaques de centrages portent trois pastilles, rune munie Wonc petite surface plane, l'autre percee d'un iron conique, rautre presentanl un fraisage a section triangulaire. La disposition des trois pastilles susdites stir la plaque pourrait etre amplement discutee Si le centrage de l'instru- ment devail etre obtenu avec tine extreme precision, mais comme il soffit que l'instrument revienne toujours it la meow position, met. une erreur moyenne de centrage de l'ordre de o, I mm, la question ne revel pas une importance excessive. Nous pouvons mancer des considerations analogues pour le centrage des mires. ?9 ? DITERMINATION EXPMAIMENTALE DES CARACTeRISTIQUES OPTIQUES DES COLLIMATEURS EN SERVICE SUR LES BARRAGES DU GROUPE. R. Les collimaleurs que ltt Societe Edison emploie sur ses barrages soul de differents types, de differenles grandeurs el de differentes epoques de fabrication. Le tableau suivani specific leur provenance et leurs caracterisliques respectives, indiquees par les construcleurs. Lollimateur T%111.1.:%I. I. I.11111.(1./ gro-s(S. ( ? ). Petit ?10 Grand 60 Zeiss... . 10 Fennel. . Petit jo Grand Cul So kern D101 3 15 1)k I `lo 15 ii) \\ dd. . . T :1 il) CIO T-2 ./11 'Nombre ii ins- truments employes ? ) La sensibiliti? est cede de la invelk sue l'alidade t'n certain nombre d'essais ont t1C effeclues sur la pluparl des colli- mateurs ci-dessus en vue de determiner les caracleristiques opliques de tears lunettes : puissance de separation et puissance de pointage. Comme nous rayons vu plus haul, ces deux puissances Wont pas encore etc dailies de facon rigoureuse, de sorte que les chifTres qui les represenlenl pourraient etre en desaccord avec ceux des construe- teurs, ()Menus d'autre maniere. Il rata bien se represenler qu'on a uniquement voulu effectuer, par les essais en question, une comparaison des differenls elements. La methode de Foucault a ele appliquee i la determination de la puissance de separation: c'est la technique la plus simple et la plus repandue. Elle consiste a observer, i une distance connue, differents grillages (fly. )) constilues par des trails noirs d'epaisseur variee alternata avec des trails blancs d'egale epaisseur. Les grillages, representes par paires Waits horizonlaux el trails verlicaux) stmt. numeroLes de facon determinee. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA RDP81 01043Rnimnni9nnni R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? 1' R.62 -- 10 - En observant, :"1 Panic de la lunette consideree, In serie de diffe- rentes paires de grilles, l'operateur (LOU juger de in grille dont il petit encore effectuer in resolution 9, c'est-a-dire celle dont il peut encore dislinguer les lignes blanches des lignes noires. En divisaul la valeur du chilTre correspondant i cette grille par eelle de In distance exprimee 200 11111111111 220 1111111111 240 111111111 200 220 240 260 280 11111111 11111111 260 280 Fig. Grillage tic Foucault. Foucaull's grids. en metres, on obtienl in puissance de separation de In lunette, exprintee en secondes sexagesimales. Dans noire cas, nous avons employe non settlement les grilles de Foucault, mais aussi celles d'Argentieri, qui ie cut are utilisees de la mane maniere el don1 la figure ; donne les modeles. 297 273 251 Fig. 3 Grillage il..\rgeiaieri. _irgetilicri's grids. Celle methode de determination de la puissance de resolution pall sembler pen sensible, el surtoul lres subjective; nous Wen devons pas moms Lenir comple de In valeur comparative d'un pareil essai, don1 les resulials oni ete tons ()Reims par mi meme operateur. La puissance de poinlage a eV! ?Retitle par evaluation de l'erreur R.62 quadratique de pointage, toujours sur Ia meme mire mobile du type Edison represent& par In figure I. La mire CO question une lois placee sur une base maconnee a So ill de distance moyenne, eL apres mise fett parfaite de in lunette, il a it procede a l'execution de deux series de .2o pointages, efiectues par deux observateurs differents sans toucher davantage a la lunette de 'Instrument. Les earres des ecarts entre chaque lecture el In Vatelll' moyenne oiii permis de calculer l'ecart quadratique moyen qui, divise par la distanct., a donne in valeur de l'erreur moyenne de pointage. Les deux essais ont ete realises h In lumiere blanche flatmate, avec emploi de chaque collimateur dans son milieu habiluel de ser\ ice. Iii4triiiiiein Galileo grand I14.111 Fennel grand 11 petit hero 1)101 D1? 1)K I Wild '1'3 'I' -2 Saltnoiraghi Zei4s I I 110 1/2 Pot) oir -cpa- rateuv itorragv- I AlitipilCCiolt-1..intposecol S Pantano d'AN10- io-Beneiletto \ rito-salarno-lIaitotte Sabbione-llorat-ei, \ annino-lI1i4in Froita-Iiicerno-Pe-cegallo \ illa di IlliniNenna Pian Palii Ponte Iltirandin Boazzo Logo delle Piaize Isola to Lareerliio \ Ipe llalgo Campo Toggia-Ka5tell Codelago Ongino Pescegall Fiddo 0/01a Careser Agaro Truzzo \ al \I 4)110 ) . I 11 1.4) .8 i.0 $ ). ; 1. 5.0 I., I, o ; .4) 1-7 1-) 0.17 0,4't 44.1 0.18 0. 0 .1 0 04 0,31 O. 01 0. 11.18 0,11/ 0.16 0.60 0, .11 41.11 0. 41. II 0.1 I 0, II 0,1; 0,1_10 0.11) 0.110 41 '7 0,11 0.10 0,4; 0.011 O. 17 0.04 I, 11 0.11 0.10 O. .0 0,911 07 0. 0.1-4 0.1 (1, '11.; 0,111 0,38 0,10 0, ;8 0.1 0.1.10 0..0 0.76 0,30 U. i'1 0,1' 0. 0 11 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Rel ? 5 -Yr 2014/04/14: -RDPRi_nlna Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.62 ? 12 ? Bien entendu, on a en soin d'operer dans les meilleures conditions d'eclairage et de temperature et tradopter tonics les precautions neces- saires A Line bonne reussite des mesures. Le Tableau 2 donne les valeurs des determinations ainsi ,efTectuees. La premiere colonne fournit Vindication du type de collimateur, In deuxieme lc nom des barrages pour lesquels il est employe, la troisieme la puissance moyenne de separation obtenue lors des deux essais respec- tivement stir grilles Argentieri et sur grilles de Foucault, la derniere le rapport entre puissance de pointage et puissance de separation. IV. ? PRESCRIPTIONS D'EXIX.UTION. Les considerations de nature generale avancees jusqu'ici, les difficultes signahies et la facon de les resoudre, l'etude des collimateurs illustres au paragrapbe precedent concourent A nous inspirer certaines conclu- sions et A nous dicier des prescriptions destinees A obtenir des resultats vraiment brillants dans in determination des deplacements des barrages. Les causes d'erreur suseeplibles de compromettre l'exactitude des mesures peuvent etre enumerees comme suit : I. milieu ambiant; II. instrument collimateur; III. instruments accessoires. I. Le milieu ambiant pent etre responsable des erreurs suivantes : a. erreurs derivant de mouvements anorniaux du oilier du colli- mateur et de in mire fixe; b. erreurs derivant des phenomenes de refraction et de legere agita- tion de Vain II. Les erreurs suivantes peuvent etre imputees au collimateur : a. erreurs derivant du defaut d'horizontalite de l'axe de rotation de la lunette: b. erreurs derivant de Vinstabilite de la lunette an cours des obser- vations; C. erreurs personnelles des operateurs. III. Les instruments accessoires pourraient etre responsables : a. d'erreurs de centrage collimateur; b. d'erreurs de cent rage des mires mobiles; c. de mouvements anormaux des bases des mires mobiles et du collimateur. Differentes mesures omit Ote envisagees pour remedier A ces erreurs. Nous les enumerons ci-apres, dans l'ordre : I.a. II faut choisir opportunement la position tin pilier du coin- maleur eL de la mire fixe. is. ? 13 ? R.62 Tenons comple du fait que le oilier du collimalcur dolt etre sufll- samment proche des points examines de la structure, tandis que la mire Axe pent etre situee t n'importe quelle distance. 11 suffira d'etudier in dimension du signal de facon que In grandeur apparente de son image, donnee par l'objectif de la lunette, soil suffisamment grande comple t enu de la forme et de In dimension du reticule. II est toujours preferable, d'autre part, Tie la mire fixe salt bien eloignee, ear en pareil cas ses deplacements n'influeront que dans une faible mcsure sur In stabilite du plan de reference. Nous illustrertms par quelques exemples les solutions particulieres adoptees dans les cas oii ii n'a ete possible de trouver, au Noisinage de in structure, qu'une seule posi- tion stable, sur !aquae on a construit le pilier du collimateur. I.b. Il est necessaire que les observations soient effecluees A des heures appropriees du jour, oI Vatmosphere est parliculierement tranquille. De plus, In distance entre collimaleur et mires mobiles dolt etre toujours contenue entre des limites aussi etroiles Line possible, afin de tie pas compromettre l'exactitude des observations, surtout aux endroits on les agitations atmospheriques se manifestent dans des proportions plus considerables. Dans certains cas, it sera opportun que les observations soient executees la null, A In lumiere artificielle; on aura soin d'assurer un eelairage satisfaisant. Nous mentionnerons egalement, en cette matiere, la solution adopttie pour un barrage du Groupe. 11.a. 11 est necessaire que in sensibilile de la nivelle torique situ& clieval de Vaxe de rotation de la lunette soil proportionnelle A Vincli- unison que la lunette doll avoir afin de pouvoir operer la collimation a\ cc les mires fixes et les mires mobiles. Representtms-nous, en eget., que par suite de l'impossibilite d'ho- rizonter l'axe de rotation de la lunette, les erreurs commises dans la determination des deplaeements sout en fonction de in tangente de )'angle d'inclinaison el de la distance. Si nous indiquons en diet par ds Ferreur de determination du deplacement, nous avons its= lo(tgx,? tg7), represente la distance entre mire mobile et collimateur; i Verreur d'inclinalson de Vaxe de Vinstrument; xi, el 12 respectivement les angles de hauteur sous lesquels on apergoit in mire fixe et In mire mobile. Ii faut done verifier egalement avec soin la rectification de In nivelle, en tenant compte que cet instrument est sujet A des dereglements saisonniers dus aux variations de la temperature du milieu oil 'Ins- trument est employe. II est necessaire par consequent de s'assurer, chaque determination, de la rectification de la nivelle susdite en Declassified in Part - Sanitized C py Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.62 ? 14 ? retournant in nivelle de facon A intervertir sa position sur ses appuis, et de compenser, meme sans rectification, les petits dereglements eventuellement constates. ILL. II 'aut. mauler Finstrument, pendant l'observation, avec une delicatesse extreme; &est IA certainement la question In plus delicate, car elle depend presque totalement Un soin mis par l'operateur A fake pivoter et A mettre A fett In lunette de Finstrument, en passant de In mire fixe A In mire mobile, eL inversement. Une regle qui s'impose A fattention de l'operateur, e'est (Tile de verifier, apres chaque lecture, si l'axe de collimation n'a pas ete deplace. A eei effet, ii rata revenir A la mire fixe et verifier l'exactitude de sa collimation apres chaque lecture A la mire mobile. De plus, pour que les mesures puissent etre considerees coniine hide- pendantes rune de l'autre ? question essentielle dans tolls les types de mesure ? ii Mut qu'it chaque repetition des lectures l'operateur effectue systematiquement tine nouvelle collimation de In mire fixe. II.c. 11 faut que l'operaleur suit hien repose, el surtout que sa posi- tion soil commode pendant l'operalion. II sera necessaire, A cet effet, non settlement de provoir une plate-forme commode en beton aulour du pilier du collimateur, mais aussi de proteger le pilier susdit, eL par consequent aussi l'operaleur el Finstrument, par tine petite construc- tion, de facon A creer tin abri suMsant contre le vent, In !Attie et le soleil. 1:ne question tres imporlante regarde l'operateur place A in mire mobile, qui doit deplacer la mire stir ses patins de glissement, A l'aide du tambour micrometrique dont elle est munie, suivant les ordres reps de l'operateur poste A Finstrument. Le mouvement A imprimer A In mire (toil etre rigoureusement conlinu el non saccade, suffisamnlent rapide pendant la premiere phase d'approche et assez lent pendant In derniere phase, celle de perfection- nement du pointage. Un accord devra done s'etablir entre les deux operateurs, de facon parvenir A un poinLage parfait apres un temps suffisamment bref pour eviter A l'operateur ei A l'instrument une fatigue excessive qui serail au detriment de l'exactitude des mesures. Une mitre question regarde l'un des (Wants de rceil humain, qui est systemaliquement amene, lorsqu'il opere la collimation entre une ligne de foi el faxe median (fun intervalle, A ureter systematiquement In ligne unpeu en decA ou un peu au-dela de In position correcte. Ce p he- nomene ne se manifestant pas de la mettle maniere pour bus les obser- valeurs, ii faut, pour que les mesures soient independantes de Louie question subjective, que l'operateur place A la mire mobile fasse par- venir alternativement le signal de collimation dans une direction et dans la direction opposee, sans invertir la direction pendant la phase d'affinage de la pointee. Bien entendu, les repetitions des mesures devront etre Loujours en nombre pair. Il est bon de repeter quatre lois les mesures. b ? 15 ? R.62 L'etude des conditions de rectification des collimateurs devrait Cgalc- inent considerer d'atares erreurs susceptibles d'infltter sur In precision des mesures. Deux de ces erreurs se revelent particulierement impor- t antes. La premiere regarde In position de faxe de collimation par rapport aux autres axes instrument:tux, In seconde les variations de faxe de collimation de Itt lunette pendant sa mise A feu pour des points qui Sc trouvent A differentes distances. Ces conditions de rectification sont directement verifiees par les constructeurs; alors que In premiere West generalement controlee A l'aide collimaleur que pour les points sillies A Finfini, In seconde devrail etre stalk:1111111(ml hien ()Menne en phase d'usinage et de mon- tage des parties mecaniques el optiques de la lunette: elks sont d'autre part tres constantes, rune et l'autre, (tans le temps. Anemic regle speciale n'existe en tons ens pour eliminer leur influence sun les determinations au 'out's des mesures, notamment pour les col- limateurs de fabrication recente, oft it s'avere impossible d'effectuer !Inversion de In lunette stir ses appuis. En cc qui regarde les erreurs derivant des points IL 1.a et III .b, il est uniquement necessaire que les references d'appui du collimateur el des mires soient toujours attentivement nettoyes afin de demeurer tres propres au cours des mesures. Quant au point I 1 1.e, it est necessaire que les plaques de centrage du collimaleur el des mires soient respectivement bien ancrees au pilier el A la structure. Dans certains cas, notamment stir les barrages A cote tres elevee qui sold susceptibles de se recouvrir (rune epaisse couche de neige el de glace, on installe les mires mobiles sun le parapet du couronnement. N'oublions pas que cela s'avere possible uniquement IA oh le parapet est bien ancre A la structure au lieu (['etre simplement appuye dessus, car dans cc dernier ens les mouvements anormaux du parapet pourraient compromettre les deplacements reels mesures rat collimateur. QUELQUES EXEMPLES. En guise de conclusion du present Memoire, nous est imons utile de eller quelques exemples de mesures choisis parmi les plus signi fl- catifs et concernant les barrages suivants : a. Barrage du Sabbione (type Marcello A elements evales): b. Barrage du Pantano d'.1vio (poids allege): c. Barrage d'Ozofa (A contreforts): d. Barrage du Rio Freddo (A double courbure); c. Barrage de Pian Pal& (en blocs de beton). Tons ces barrages sont In propriele de Societes appartenant au Groupe Edison de Milan Les projets et In direction des travaux des barrages du Sabbione, Pantano d'Avio, Rio Freddo ci Pian Path old etc': realises par le Service Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.62 ? 16 -- Construction Amenagements Flydrodlectriques de la Societe Edison, sous la direction de M. Claudio Marcello, Ingenieur-Conseil? a. li.tiut.tuE Du SAitnioNE. I.es figures a et b donnent, en plan et ell c(mpe verticale, schema (In systeme de collimation avec In posilion du pilier colli- mateur, de In mire fixe et des mires mobiles. Fig. 4. Barrage (It! Sabbione. Subbione dunz. La situation s'est. presentee (les lc debut comme extremement simple, vu la nature de la melte A proXii1iit6 des deux culdes du barrage. On a pu en effet installer le collimateur el les mires de facon A conlenir entre des limites hits rapprochees les inclinaisons subies par "axe de colli- mation (le la lunette; on n'a d'atare part jamais constate aucun !Tem- blotement. de Patmosphere, sauf pendant les Ileums les plus chaudes (le la journee. L'erreur moyenne de determination des deplacemenls, calculee Pour le point le plus eloigne du collimaleur ? autrement dit, pour la ? 17 ? R.62 situation la moins fa\ orable - a ele evaluee A o, ; nun, valeur tres pen elevee. L'erreur moyenne de pointee eoncernanl chacune des mires mobiles situees A differentes distances du collimateur a ete calculee sur In base des mesures effect uees an emirs (le ces deux dernieres annees. Le Tableau 3 donne, pour chaque mire, la distance qui la spare collimateur, l'erreur ntoenne de determination exprimee en milli- metres et l'erreur ntoyeime correspond:title de pointee en secondes sexagesimales. 'NM EAI Erreurs (mai/rain:11,es moiennes (le clelernunalion rt pornlile ralculee alt Bet( iage du Subbione. ?tatioui. 111,1mo I IIIII. 191 quadrat igtiv 111111). Ell'1.111* 1101111.6e ir ric 11. )8 /?. 11 11 )1 pH/ 0. ) ) ) 1117 11) 0, 11 I. I 7i 0,18 11 )1 (.. . III 11.17 1/ (I )7 0. 11. loi 11 1 I. SI 11.08 11, )11 NI )7 11.08 11 11) 11.117 11. 1' Connue on pent le voir clairement par les chiffres des deux dernieres colonnes, l'erreur de determination deeroit des mires les plus eloignees aux mires les plus proches, tandis que l'erreur de pointe demeure pratiquement In menu., sauf pour les deux mires les plus proches, qui subissent plus sensiblement l'influence de ('approximation de Forgane de lecture de In mire mobile. L'erreur de determination est done manifestement proportionnelle A la distance. tu autre Mice stir et impartial de l'exactitude des resultats alien-as par l'emploi collimateur nous est donne par le parfait accord entre ces resullats el ceux des pendules. Les differences maxima constatees soft en effet de l'ordre de quelques dixiemes de millimetre. A B knit \GE DU PANT \NO D'Avio. Les figures 5 a et 5 b doiment en plan general eL en coupe le schema du sysleme de collimation avec la position des piliers de visee du colli- maleur, des mires fixes el des mires mobiles. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part- Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 1 41. R.62 - is - Pootano d'Avio dant -- 19 ? R.62 La situation (le la rodie aux ettlees s'est revelee tres favorable; on lie peut en dire autant (le In stabilite atmospherique : les tremblotements d'air qui se manifestent (mite la journee le long du couronnement compliquent en diet les obser\ idiom, dans one mesure lres considerable. II est vrai, d'autre part que ees tremblotements tendent A dispa- mitre au fur el a mesure que les points reperes s'approchent de la station do collimaleur, OU bien lorsque l'axe de collimation s'eloigne du cou- ronnement en s'im?linant. C'esi pourquoi on a songe a creer deux stations de collimaleur eL mettre en Tit\ re deux mires fixes. CCS dernieres soul placees assez haul pour que les tremblotements Wait* tie troublent pas les mesures. De plus, les mires mobiles ties de chaque pilier de visee lie concernent que In moilie de barrage la plus proche (In pilier consider& Les deux alignements out en commun In mire mobile de l'element central. Ce sysleme a en entre permis de contenh? les distances entre colli- maleur et mires mobiles dans des Hittites permettant encore d'atteindre des precisions satisfaisantes. Les mires fixes soul rune el l'autre t.)pe h plaque venue; celle (le In culee gauche est directement maconnee sur lit roche, celle de la culee droile esL maconnee sun un gros pilier hien mien:: A la mite ei completement isole du terrain en \ ironnant. e. BARRAGE DE 107.01.A. Les figures 5 a el 5 I) donnent en plan el en coupe le schema du systeme de collimation, qui est du type angulaire. On it'a Irony& en diet, sur In rive gauche aueune position assez superficielle susceptible de perMettre de slitter avec certitude Fun des deux points de repere. On a done choisi, en aval du barrage et A une distance d'environ 3oo sur un rocher solidement implant& tine position bien visible oit Von a maconne un signal fixe. Le theodolite esl installe sm. un Oiler fonde sur In melte, h la culee droite. Des voyants appropri6s not Re maconnes sun chaque contrefort A examiner. Les mesures angulaires soul execulees a l'aide d'un lheodolile Wild '1' 2 dont In precision, \ u les faibles distances, a Rd jugde suffisanle. Ea effel, In mesure des angles est entaehee d'une erreur quadratique moyenne de 0,7". d. BARRAGE nE Rio FRED0o. Comme on pea le Noir par la figure 7, les earaelerisliques du barrage ne permelleni les visecs que sur trois points ? Fun A In cid eL deux du c(5le des appuis de la voille. La situation de la roche n'a pits ele des plus favorables nu systeme de collimation. Ce West en eat que sur la rive gauche qu'elle affieure. Le pilier du collimateur a done CV! conslruit sun la rive droite et Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-A Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 raccorde A un socle de fondation autoportant ; toutes les prdeautions ndcessaires out dtd prises pour ddterminer les mouvements dventuels de cc socle et par consdquent les variations du plan vertical de refd- rence; les deux mires fixes out die par conlre maconndes stir la paroi rocheuse de In rive gauche. ^ P. Jer 1.c1111-s?e4 74 .1 vaa? ? ta eq.. nes ? ? Fig. 6. Barrage (le l'Ozola Ozola dam 1:instrument. adopt e ? Oil theodolite Wild 3 -- pent etre einplc*e minute collimaleur aussi bien que comme theodolite dans la triangu- lation geodesique. 11 ne parte aueune nivelle a cheval sur l'axe de rotation; cependant, grace A in sensibilite elevee de la IliVOIC de l'alilade (7" pour 2 11m1), aux inclinaisons moderees subies par l'axe de collimation et A la possi- bilild d'executer les mesures dans les deux positions conjuguees de la lunette, sun emploi comme collimateur ne prdsenle aucune diMcultd. ifiri nv Approve @ 50 -Yr 2014/04/14 CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Les deplacements eventuels du pilier de visee de !Instrument sont determines par deux systemes. Le premier prevoit le raccordement aux deux sommets I et II de In triangulation moyennant mesure des trois angles du triangle comme indique par In figure 7. Les sommets I et II sont A leur lour relies A In roche aval. Celle mesure West cependant effectuee que lorsqu'on procede A In triangulation. Un contrtile plus systematique prevoiL par contre la mesure de l'angle a chaque lois qu'on execute les mesures de collimation; 2 est l'angle qtte le plan de reference forme avec tin plan vertical contenant tin point tres eloigne et stable en aval du barrage. La variation de cet angle permet d'obtenir, par deduction, le depla- cement eventuel du Rifler dans tine direction normale all plan de refe- rence; et e'est IA le deplacement le plus interessant. Le point de repere Rant en effet tres eloigne, le deplacement tin pilier dans son plan de reference contenant les mires fixes el mobiles ne produit que de faibles variations de l'angle a, Landis que le deplacement dans tine direction normale A la premiere engendre, In mire fixe elant beaucoup plus proche, des variations angulaires sensibles. C. BARRAGE DE Pix PALCT. La situation a ele compliquee d'emblee par la nature physique du sol. On a en effet constato n'existe sur la rive gauche, au voisinage immediat de la etude tlu barrage, aucune position suffisamment stable permettant d'installer collimateur et mires mobiles. De plus, le terrain est caracterise, du eke en question, par une pente considerable el cc West qu'au sommet de la montagne, A tine grande distance, que la roche saine afileure libre de Louie vegetation boisee. Vu de garantir toujours une excellente visibilite A pareille distance et A pareille cote, on a procede de In bacon suivanle, clairement illustree par le schema de la figure S. La position des piliers de visee une lois choisie pour les trois aligne- Incas consicleros, on a place sur la crele de In montagne trois voyants, opportunement dimensionnes suivant In distance et les caracteris- tiques opliques de la lunette; on a ensuite determine sur les mettles alignements, A distance rapprochee et Loujours sur la rive gauche, trois stations pouvant servir pour les mires fixes comme pour les mobiles. Chaque lois que cela s'avere possible, on determine par des reperes eloignes non settlement les mouvements des mires mobiles. rendes A la structure, mais aussi les deplacements event uels des reperes voisins, qui n'interviennent que si la visibilite A longue distance est tres faible. Les fortes inclinaisons omit en outre impose de munir le collimateur d'une nivelle extremement sensible, en \ ue de garantir la verticalite presque parfaite du plan de reference. nprlaccifiPci in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.62 ? 24 ? La met bode que nous venons d'examiner se volt imposer, comme nous rayons (lit. des restrictions considerables, surtout parce qu'elle lie permel que In determination (rune settle composante du deplace- mais it faut tenir compte d'autre part de la simplicite des mesures et surtout de In rapidit?vec laquelle on pent IIICSUrQr les depla- cements. Ce dernier avantage est notable, surtout lorsqu'on a affaire A des St ructures sujettes A des mouvements journaliers considerables, que les autres methodes de releve peuvent se reveler impuissantes A mesurer de faron reellement appropriee. De plus, les mesures fournissent direc- lenient les valeurs des deplacements, sans l'obligation d'elaborations tilt erieures. En conclusion, le procede indique n'offre pas settlement les garanties de securite necessaires : il assure en outre des resultats franchement brillants dans l'etude des deformations, surtout pour certains types determines de barrages. :pr's avoir (tenni le principe de la methode au point de vue geome- trique et pratique et avoir illustre toutes les solutions theoriques possibles en cc qui regarde in tnesure des deplacements des barrages A l'aide des collitnateurs, on examine en particulier les instruments utilises. On expose les conditions de rectification du collimateur et illustre les proprieles optico-mecanique exigees de cet appareil, ainsi que les caraclerisliques fondamentales des mires et appareillages accessoires. On a rapporte ensuite un certain nombre d'essais effectues pour la determination du pouvoir separateur et du pouvoir de pointee stir In plupart des collimateurs en service sur les barrages du Groupe Edison. Suivent un certain nombre de normes pour l'obtention des meilleurs resultats dans la determination des deplacements et, a titre de conclu- sion, quelques exemples de mesures choisis parmi les plus significatifs et concernant differents types de barrages. SUMMARY. After a description of the method from the geometrical and practical standpoint and a review of all possible theoretical solutions covering measurement of dam deflections by means of collimators, the instru- ments are examined. Collimator adjustment conditions are stated. and the essential optical and mechanical requisites of this instrument are illustrated, as well as the main features of targets and subsidiar equipment. The paper includes also reports on several tests intended to determine the separating and sighting capacity of the instrument, which were R.62 carried out On most of the ?illimators installed on dams owned by the Edison Group. Some methods are also gix en for obtaining the best results in determining the deflections, and finally a mention is made of some of the most representati?e examples of measurements taken on dams of different tpes. Extrait du st.riNne ungres des 6rands Barrages. New York, 1938. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 1.? Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de lo Conference Mondiale de l'Energie R.63 QUESTION N? 21 SERVICE CONSTRUCTION SIXIENIE CONGRES AMENAGEMENTS ilYDROELECTRIOUES DES GRANDS BARRAGES DU GROUPE EDISON-MILAN NEW YORK, 1958 (ITALIE) tPREUVE Reproduction interdite ORGANISATION DES MESURES ET DES CALCULS POUR LA DETERMINATION DES DEPLACEMENTS DU BARRAGE DE MALGA BOAZZO PAR LA METHODE GEODESIQUE SERN ICE CONSTRUCTION AMENAGEMENTS 1-iyDRDELECTIIIQUES Du GlioUPE EDISON-miLAN (,) Parini les principales attentions qui retiennent l'allenlion des expe- rimentaleurs lors de In determination des ddplacements d'un barrage par les methodes geodesiques, ii y a lieu de considerer, en plus de l'orga- nisalion des operations sur place, eelle des calculs d'elaboration des mesures. Celle derniere constilue en effel l'un des efforts les plus laborieux vu Ia complexite des longs caleuls neeessaires A la determination des deplacements par la melhode de la triangulation geodesique Lc present Memoire a pour bul d'exposer les artifices de calcul adoples par lc Bureau de In Societe Edison en vue de simplifier et (*) Set-up of measurements and calculations for ascertainment of deflections in the 3Ialgct Boazzo Dam by geodetical method. (1) Ce rapport a ete redige par le Service Construction Amenagements Hydro- electriques du Groupe Edison, dirige par M. Claudio Marcello Ingenieur-Conseil (Section Observation des Barrages, dirig6e par M. Silvio Spagnoletti, Ingaieur civil), avec la participation particulie' re de M. Alfredo Marazio, Ingenieur civil. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.63 d'accelerer les calculs de compensation des mesures et de parvenir La determination des deplacements les plus probables de tel ou tel point. Fig 1. 13arrage de AlaIga Boazzo. Schaut dc la triangulation. A Pilicrs de la triangulation. ? Coles de la triangulation. ? Base inesurec 31019a Boa:zo Dam. Triangulation layout A Triangulation posts ? Triangulation sides. ? Measured base. ? 3 -- R.63 des structures examinees. Pour simplifier l'exposition, nous allons considerer nil cas pratique, et precisement la triangulation executee sur le Barrage de \taiga Boazzo, dont le schema est donne par le dessin de II figure I. Le barrage en beton est en partie du type Marcello a elements evides et en partie poids massif. Il a tine hauteur maximum de 17 m et tine !unguenr lot ale de I;in. II appartient it la S. I. A. C., tine Societe du Groupe Edison. Ce barrage a RC projele el construit par le Service Lonstruetion Amenagemenls Ifydroelectriques de la Societe Edison. sous la direction de M. Claudio Marcello, Ingenieur-Conseil. I. LES M ESUB ES. 1. Le resew' de triangulation est constitue par tattles les directions doublement observees reliant les cinq sommets installes en aval du barrage (fly. 1). Les pilier', I. 2. I el 5 soul solidement implanles sur la roche, Landis que le pilier 3 a MC construit sum terrain de remblai et seri uniquemeni A assurer in determination du deplacement de cerlains points du barrage, non xisibles des piliers restants. Le pilier 3 est done sujel a des mon- vements anormaux, meme Si ces derniers soul content's entre des limites lres rapprochees. . L's ? 41 t? 7o7ants la trisngulatIon TrienculatIon targ.ts 'MI ? Fig. 1. Barrage de Alalga Boazzo. Malga Boa:zo Darn. La base de triangulation est constituee par le cote 4-5 du reseau; elle est mesuree a l'aide d'un basometre a station fixe. Le deplacement des points du barrage est determine par intersection des sommets de in triangulation. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.63 Les intersections soft generalement triples; certains soul quadruples ou quintuples; deux seules stmt. simples. Les points du barrage observes resullent du dessin de la figure A ; le chilTre insult i cote de chacun d'eux represente l'ordre de !Intersection s'y rapportant. Le rapport entre In longueur de la base mesuree et la longueur maximum de la triangulation se chilTre approximativement par ii est assez leve pour assurer une precision considerable dans la deter- mination des deplacements. Les denivellations entre les piliers stint elles-memes de nature A assurer des angles verticaux suffisamment limiles. Les piliers scull en forme de trine de pyramide: In face suite- rieure est de faibles dimensions, en vile d'assurer la xisibilite de In mire meme pour les inclinaisons maxima. ; Sonunet du pi tier de triangulation avec signal et cera Ii. 7'op of triangulation post with target and screen Le centrage de la mire et du theodolite est obtenu en inaconnun sur In tete du pilier un !minion Cf cuivre jaune portant un trot' calibre dans lequel on petit passer le pivot du ant, ou bien tine sphere N issee A la base d'appui de !Instrument coaxial de raxe principal de linstru- ment susdit. La verlicalile de raxe du 'you boulon maconne ? neces- saire en. vue (reviler l'excentricile du voyant. ? est obLenue au nu* en d'une nivelle Speciale. Le voyant (fig. 3) de forme conique ci ',ermine par tine petite politic, est verni en noir opaque pour eviler les phenomenes de rellexion. Chaque voyant est muni (run emit en plexiglas opalin servant non settlement de fond lumineux, mais aussi d'abri de la mire, en N u e Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? ?) ? R.63 (reviler t utile erreur de phase: ehaque sommel a son voyant el les deux portent le meme limner?. Les points choisis stir le barrage soul partie materialises par les voyants coniques identiques A ceux de In triangulation el par un systeme de concentration analogue, pantie identifies par des reperes de pointage directement maconnes stir le parement du barrage et dont le dessin esl constitue par trois petits cercles Wanes stir fond noir, ()Menus par trait ement chimique stir plaque d'aluminium. L'e\ aluation des angles de In triangulation a Cite effectuee A raide du D. K. M. 3 centesimal A lecture directe de i cc, muni de lunette A miroirs 1 5 grossissements. L'instrument en question porte une plaque d'appui speciale a centrage oblige, en 'tie de son emploi sur 'tiller (fig. 1). La mesure des variations de longueur de in base est effec- tuee A raide d'un basometre A station fixe, dont, In description est donnee par un attire Memoire. Les lectures de rorgane de mesure du basometre stint efTectuees par estimation, au dixieme de ? millimetre. 2. En cc qui concerne rexeculion des mesures, tin soin lout par- Liculier a ete accorde A relablissemenl de In succession des operations ainsi title du temps necessaire A chaque station. II est recount' qu'un theodolite moderne A haute precision du type de (-TM qui a ? employe, presenle ravanlage de lie donner lieu qu'A des erreurs instrumentales tres faibles el a des approximations de point age et de lecture idles que les erreurs moyennes d'observalion (rune direction donnee demeurent inferieures A tt cc. Pour accroltre In precision des mesures angulaires, on effeclue gene- ralement plusieurs mesures A des intervalles difierents du cerele; on a pu constaler qu'on obtient des precisions satisfaisantes dans les condi- tions d'ambiance moyennes en repetant les mesures trois ou quaire lois. Dans certatns ens, cependant, le nombre de ces repetitions n'aug- mente pas settlement In precision des mesures angulaires, mais diminue la precision globale de la triangulation. C'est ce qui arrive lorsque les sommets de la triangulation subissent des mouvements an cours des mesures. II est necessaire, en pareil cas, de reduire le nombre des repetitions en \ tie d'abreger la duree des operations. On obtiendra de la sorle des mesures angulaires d'une precision monis poussee, Innis loujours surn- sante, eL d'autre part la precision d'ensemble des operations en belie- ticiera grandemenl. Dans le eas de Malga Boazzo, vu rabsence de tout pilier solidaire du barrage, ces considerations lie soni valables que pour les inter- sections stir les reperes solidaires de la structure Les operations out ete par consequent partagees en deux phases : la premiere de leve de la triangulation entre les piliers aval, qui sonl sCirement stables pendant. Finlervalle de temps necessaire aux mesures; In deuxieme (rex alualion des angles des intersections sur les points solidaires du barrage, qui sont les points susceplibles de Sc deplacer au cours des operations. 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.63 ? 6 ? Pour l'execution de la triangulation, chaque station angulaire est. repelde quatre lois, avec rotation du cercle de 5o g A ehaque repetition. La dude globale de cette operation --- effect uee an cours des heures les plus opporlunes de la journee, pantie dans in matinee, partie le soir ? est de 6 h environ, compte tenu du temps mis par l'operateur pour se transporter d'un pilier A l'autre. En cc qui concerne par conlre le leve des angles des intersections, les mesures ne se repetent que deux lois an cours des premieres heures de la matinee, et lc temps necessaire n'alleint que I h. On est garanti, de tette sorle, contre les indeterminations clerk ant des mouvement s journalicrs de la structure. En cc qui concerne la mesure de In base, les determinations an baso- metre &ant tires simples et lres rapides, les lectures sont repetees totrtes les heures au cours de in triangulation, atilt de suivre les variations thermiques du basomelre et de determiner avec plus de precision les modifications evenluelles de longueur de In base. ? LES CALCULS. 1. Le travail le plus considerable A efTecluer au cours de la deter- mination des deplacements d'un barrage par In methode de In trian- gulation geodesique reside dans lc calcul de compensation des mesures. On sail que cc calcul petit etre aborde par des methinks approxi- !natives ott par des melhodes rigoureuses. Les premieres lie peuvent etre cependant considerees comme avantageuses que pour des reseaux tres simples; dans les ens dont nous nous occupons, la complexite des mesures impose de ne pas les adopter. Les melhodes rigoureuses appliquenl, comme nous savons, les deux principes fondamentaux des observations indirectes et conditionnees. La premiere melhode permet de lirer de cerlaines valeurs approxi- malives des coordonnees des sommels les corrections les plus probables, de la solution d'un sysleme compose de 2. n ? ; ? 13, equations lineaires, ou n represenle le nombre des sommels et 13 le Hombre des bases. La seconde melhode donne les corrections A apporter aux directions mesurees. On parvient A la determination des corrections par le calcul des correlatifs, dont les valeurs numeriques sont obtenues par resolution d'un s3rsteme compose d'un !tontine d'equalions lineaires egal celui des mesures excedentaires effecLuees. Les directions ainsi compensees permellent le calcul de la triangulation et par IA des coordonnees des sommels. Les criteres de choix entre les deux ineLhodes el Icons principes theoriques oat fail l'objel de Alemoires precedents (2). Pour la triangu- (2) M. CUNIETTI el \ M %RAMO, Applicazioni del metodo di calc(,lo per vartazioni di coordinate a triangolazioni per scopi speciali (Rivista del Calash, r dciS S.TT.E E , Nuova scric, Anno X, N. N., 5 juin 1955), A. M ?zio, Metodi stramenti grodelici nello studio delle deform:iota delle grandi strutture in cement() armato ( Giornale del Genio Civile, fascicolo 50, inaggio 1950) ? 7 ? R.63 lation de Malga Boazzo, la methode des observations indirecles a ete estimee la plus avanlageuse : elk permet de determiner directement k's deplacements les plus probables des points du barrage A partir des variations des directions mesurees et d'oblenir en mitre les precisions s'y rapportant, comme nous le verrons par In suite. 2. Comme le montre la figure 1, le 'tontine des directions mesurees :Mena le total de d'ou les relations d'observalion II ?ii dd. ,-,- et 17 t.,? I, /? ,? dtuil = I, dont les coefficients /I = figurent dans le Tableau 1, et I ,p),, = ? -to = .1 I, I ;Ire I represente In direction initiate compensee et It;', la mettle direc- tion observee dans In nkm.? triangulation. A ces ,o equations, (ltd contiennent one equation du t\ 1)1' ? it ad. a ,? di, = (qui impose A l'axe x do systeme de reference de co'incider mec le Me if de la triangulation et deux equations du type = 0. il.),= ii (qui imposent la !Hittite des Narialions des coordonnees du point i, pris pour origine des axes), nous devons en ajouler one troisieme, du t3pe ; Ai/i,? ,? 13 ? 11 r = due A In mesure de in base, oil ='\,?, et 13 = \ ? \, It's points j el i Ctant les extremites de la base. En combinant ces equations suivant la methode des moindres carnes, nous avons oblenu lc systeme des six equations normales dont la reso- lution sous forme indeterminee a donne lieu A sa matrice inverse, contenue dans le Tableau 2. Le produit des matrices contenues dans les Tableaux 1 et 2 a permis d'oblenir la matrice reclangulaire du Tableau 3, sur six colonncs (inconnues systeme) el o lignes (variations observees des direc- tions). Au pied du Tableau, nous trouvons l'equation resolutive de l'inconnue (lx? deplacemenl suivant l'axe des x de l'extremite -1 de la base. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.63 8 ? ? F. ? - ? 4 ? fi ? . , , N VI ? ? s VI ? ?? ? . ' n 0 . . A . A . F. . : . ii 4 . PI N C . OS N ..' . e * ? 4- 4 1 i 1 . 1 g 1 I I s , I - . a m . . . . ,....- g. .: . O ? 4 e e . " 67. . " -- ..-, 0: . . . OS . _ ? 4 ? OS 7 - . e . .? ...? ... ? ?.? - ... ? ? .. . 0 ? 0. A 12 A . . .? - ot 4 ? ? ? ? 12 s; ? A 0 a: . A .. ?, ? 2 ,... . 4 Irl zi - e ? . 4 ? 0 -. ?z -: ? , ? ? - ? :1 -1 , ... a ?7 ? e - .,; ? - ? 4 e 0 N .2; ? ? ..': ? '70 ?? ? :II ;I' V., V: ,I; I: ? ? ? ? Iii: ? V; ? ' 18 ? ? i:: ??? ? ? 2 i ? I 0 i 4 ? N . ? 0; O'' ?': 7 01 :II 01 ? 0 0 0 IV :II:i 0-, t.; 8 N 0: / tfl' er? ? ? I s N re ?? ? g r: C? ":. ?o ;I; O ts. ;?'... ? ?1 ? C.7... . ...t 40r a ? 7 s s :7 1 g r; 7 ;.3 4 4; I .: ,.. In? r. 0 N 0 ... 0 VI 0 0 an .. CY 0 ..., ?- N 0 IN N ft N .". 0 A. N N .0. 14 4 n .3 ?? i on V n . ? 9 ? R.63 3. Les calculs rapidement illustres au paragraphe precedent sonl effectues une seule lois au terme de la premiere triangulation et servent A obtenir par deduction les deplacements que les !tillers out subi pen- dant linter% alle de temps entre la premiere serie de mesures el les series suivantes. En effet, les variations maxima des directions d'une I riangulation A In triangulation suivante sont contenues entre des Mulles de quelques dizaines de secondes, et de cc fait les coefficients des relations d'observation ) peuvent etre consideres comme prati- quement constants. TABLitm 1 (a d0] (1) 461 [. a c.] [a a s>3 D, d 9] [r a cq d x 2 ? 0,049'29 + 0,046'57 -. 0,02882 - 0,060'31 .-.0,078'69 -, ... 0,07281 d z 3 1 4. 0,04656 + 0,050.51 - 0,023'75 - 0,058ot - m8r16 - 0,076.37 d y 2 i - o02881 - 0,02374 + 0,027'40 + 0,042.01 + 0,048.34 ... 0,04391 d y 1 I - 0,06030 ... 0,058.01 + 0,042'02 + 0,09560 + 0012.62 ? 0,104.45 d y 4 - 0,078'69 - o,08117 . o04836 . oo1e63 + 0,14875 + 0,13954 d 7 5 ) - o,07282 - o07639 . o,043.94 + o,104?47 + 003955 + 0,13258 \ (ins main tenant In facon dont a Me organise le eatenl qu,i doit etre effectue apres chacune des Triangulations successives. I.e Tableau 4 contienl dans la premiere colonne les valeurs compensees initiales 11:, se rapporlant A chactme des cinq stations effectuees sur les pi hers de triangulation. La deuxieme colonne contient par contre les valeurs brutes des directions mesurees A Tante du theodolite dans la nkm" triangu- lation. La N aleur moyenne (its directions mesurees, calculee pour chactine des cinq stations, est reporte all has de chaque tableau. La troisieme colomw contient les differences valeur athletic ? de chaque direction incsuree A partir de sa valeur moyenne correspondante. I.es differences actuelle ? dJ,, representent les variations angulaires sullies par les directions A cause du deplacement subi par les sommets pendant l'intervalle de temps entre In nirn"' triangu- lation et In triangulation initiate. Comme cependant les ne se manifestent pas seulement par suite du deplacement des sommets, mats aussi a cause des N arialions de longueur de la base mesuree, nous [Lyons rassemble dans la cinquieme colonne. pour tenir comple de ce phenomene, les coefficients (do d = ? ? ? A rt et A sont les coefficients des equations (i) et (1) el 10 la longueur approximative de la base. 11 faul multiplier par ces grandeurs la varia- Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.63 - 10 - lion que la base a subie entre la irin" triangulation et la prenti&re pour calculer le terme qui, ajoute aux (Moo, permettra d'obtenir les dip corriges contenus dans In neuvieme colonne. Le prod uit de celle derniere colonne par chaeune des colonnes du Tableau 3 permel de ealculer les deplacements des sommets fle la riangulation. TAni.LAu ; Pil. py d62 exl dy2 el dy4 dyS 1 2 - 0,024 - 0,003 ? 0,073 + 0,044 ? 0.033 + 0,026 3 + 0,002 + 0,014 ? 0,008 r 0,43 ? 0,017 ? 0,014 , _ 0,061 - 0,079 ? 0,004 r 0,057 + 0,110 ? 0,105 S ? 0,084 ? 0,068 - 0,086 .- 0,149 - 0,160 - 0,145 2 1 . 0,019 + 0,005 + 0,036 r 0,030 + 0,034 . 0,037 3 - 0,007 + 0,019 - 0,011 . 0,033 . 0,009 ? 0,008 4 - 0,084 - 0,095 ? 0,025 ? 0,071 ? 0,121 ? 0,114 S . 0,072 ? 0,071 - 0,050 - 0,134 - 0,163 - 0,159 3 1 r 0,024 r 0,012 0 . 0,008 . 0,021 + 0,028 2 - 0,028 ? 0,010 ? 0,018 ? 0,008 ? 0,012 r 0,011 4 - 0,02 - 0,094 ? 0,027 ? 0,087 + 0,114 ? 0,109 S ? 0,077 ? 0,072 - 0,045 - 0,103 - 0,147 - 0.147 4 1 ? 0,019 ... 0,003 - 0,023 - 0,015 r 0,017 . 0,031 2 - 0,048 - 0,026 + 0,035 r 0,013 + 0,028 + 0,030 2 - 0,014 - 0,016 ? 0,008 . 0,055 ? 0,017 r 0,022 5 + 0,042 + 0,045 - 0,021 - 0,052 - 0,062 - 0,083 5 2 + 0,051 r 0,024 - 0,053 - 0,072 - 0,049 - 0,024 2 - 0,004 + 0,020 r 0,019 - 0,042 - 0,053 - 0,048 1 + 0,023 + 0,031 - 0,005 + 0,015 - 0,040 - 0,040 L - 0,072 - 0,075 + 0,039 + 0,096 + 0,142 + 0,112 dX1.- .0,274 d'11 - 0,274 01'5 + ctX5 - 1,0367 IXb Tout, cc qui vient (Fare (lit nous prouve la simplicite et la rapidile du calcul necessaire ti l'obtention des valeurs des deplacements: en Mel, le temps necessaire a l'execution de cc calcul Sc elflike en ('Ii III' par ?2 h environ de travail. Bien entendu, la preparation des Tableaux 1, 2, 3 et I a demande un temps considerablement plus long, c'est-i-dire em iron einq journeys de travail pour un calculateur habile et rapide. 11 foul cependant considerer que cc travail doll Sc subdiviser entre quelques dizaines de In iangulations. R.63 Nous &Lyons deja dil qu'il est possible de calculer egalement les erreurs quadratiques moyennes nh,/, et ma, de determination des variations dx et dy des coordonnees des sommets de la triangulation. Ii est recomm, en efIet (3), que les elements de la diagonale pale (IC de la mat rice invertie du systeme normal contenue dans lc Tableau 2 soul les coefficients du poids D. i P11. PV -, 0'11 a 941CPUELLE d Sr" d Ii111; l!jglir 1 2 ? 41;3968 - -. 1,481 3 + 15,1303 - 1.481 I. - 18.9574 4. 4.444 5 - 37.5595 - 1.481 -. Midis: 2 1 + 222.8748 - 1.767 3 - 41.0011 - 1.767 4 - 80.2081 + 5.301 5 - 101.6655 - 1.757 3 1 +169.8042 - 1.1352 2 + 132.1948 - 1.852 I. - 140.4006 + 5.555 5 - 151.5984 - 1.852 4 1 - 186.3907 - 0.544 2 + 170.8907 + 0.559 3 + 137.5024 + 0.938 5 .- 122.1:024 - 0.994 5 1 - 239.6711 -2.406 2 I.' 114.7452 -2.406 3 + 81.6164 -2.406 4 43.3095 I+ +4.107 Le produit oll In..= 7 / It' , / II o? les v sonl les &arts definis par les equations ( et calculables an moyen des coefficients du Tableau I , (-) A NIMICANTONI, Sul signilleato dei o coefficienti ausiliari o usati nel meiotic) dei ininhizzz quadrati per to risoluzionc del sistenia norniale Gaussian? (Rivisla del Cultist? e dei S.S.T.T.E E., II 4, 291o) norl ifiprl in PartSanitized Coov Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14 CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Co .y Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 n est le notuke de.sttCVC t tts inesurt'es; In est k ttott.tke itteeuttUes; cc prvkluit. t's ? U.Qu p:rtttet te calcul des erreurs moyehnes. L'easetr.t4,: iJc ee calcuts txtge approximativement. i h de travail Fig '4 ThkKlolite I) K. M.3 sur pilier. K 31 3 theodolite moulded on post. Une methode analogue a 6(6 adopt6e pour la r6solution du pro- bleme de la determination des points au moven d'interseetions simples et multiples. II a fallu neanmoins tenir compte, en pareil ens, que les directions allant des pliers de la triangulation an point solidaire du barrage lie soul pas settlement variables sous l'efTet do dOlacement que le point subit dans le temps: leurs ariatio ns ckpendent 6galement do mou- ement probable pilier Le principe theorique de d6veloppetnen1 du calcul de compensation est illustri! en detail dans In Note prk.6- demment eltie Le Tableau 5 met en rapport en efTet les \ arialions dx et dy des coor- donnk.s des sommets de la triangulation, en inkne temps que les varia- tions dx des directions relati? es a ehaque repere solidaire du barrage, avec les ariations d \ et dY do repere en question. II suffit, en efTet, de faire la sonune des produits des coefficients conlenus dans chaque ligne du tableau par les variations dr et dy des coordonn6es des piliers, calculOes par la ink hode do paragraphe III, et par la variation dx V 1 N10 N et o OOOOOO +4. n UN o +I 10 g o + t Iii Pi OO +I ..., si 6- 74 ?. 000 0000 ? ? :4 . . ? ? '4% P., ". 0. 00 ? ? 6' a s t.- " " 0 00 00 ? ? ? ? t..... , -usa eecrOOOOO ? 1 ._ 0, ? ? .00 aasa ? ? it, 1-. 1 ? - WS aZi i , BO' g 0000 ? ? ? 4 q iiiVigis'itigg 0000 ??? .1.1+1+1+ 00 00 00 ''F,E.3 ecreeeeczOOO ??44.1?14 2 '''a5i gg 14 i 60-ed: ed. creed. ???? 1.1? 1.1.1? 0-0-OO OSOO 1+4+1+1. o 0 OOOO 141+ .4 0 ... .4 Ode ? 4 ? .1i ."' .0 11; +- , 0 g 0 X III OSO cir i_t.? i I i V.. N , N 0 0 c ; c; ---i-t. 01 1.- st .4 0, ,r, N 0 0 0 .4 n .. r 88cO I I I i 0 ecr,eed.ecre,.e;ecrecred.,e0-.4.4.0OOSOO ??'++11?1+5?1+4++I4,44I4I+1??? IA WI ?-? 13 ? 'CiZ .6? '' 3? 't . . t I0, 'tfl? g .- 0-leo- ++?+,??, ' N IN I IN 0 I CO t- t- N .0 I.- . N 0, N et -. 2 r..?.1:4=11.1.2...7..2,?21,ga'5A -^a - 0,0 0 es!e,s.ze 0000 00100 .2:8 ' O O +++++ 1 + ? ? ? 1 ? ? ? ? ? 4..-070716 N14 N N.V. Iii.'IS ' IIIII?1?1?1 -, ....: N n vs 4 6' Q. 0-eleeleerieer ...1++.....4... 1..0, ,U.:., N." 8 0 0 0 '8' c; c; c; .... t .. _ .0 VI I61.Vo 4. Lteo +! LW? + oVZ'o -i z6o'o +.1_Stoso - I-7 i F., ; ti i' , e g g 74 .4 1 ii IC i ese;008.e.s 1 4 ? ? ' in WI. cr c; c7 cr c7 0" ?I cr Os cr ? 1. ? ? ? ? ? 1 I ---t 1 ? ? ? 1 1 ? - 1 ? ? ? . .4 C r..-1 c r es ? 1 cr .4 i's ..:1 c;0-06c;c t- e 14 g. 41 A ...,8 it- 0. 0 :A i re?0- c. 1,14 ? g 1. S ci ? ? .0 ,:???I?I? : , .. .4 no + vs ... *.- 14 ? ... 0 ta ..9. .9. g' .0. ..... .0 Z; 57 ?4 _ f.'-. .7 2 .2 narlaccifiPri in Part - Sanitized Coov Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.63 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? 1 -- , 1111 1 i I I I i ? 1 ' is F., ? I ---- - ? 1 .??6 , . 1 . I I 1 ill I I I 0, 0; . SL; -,???% J f4 I I : '15 .1 4 4 26.5734__ I 46.2167 _ __75.3013 4 I I ? IA 1:: '' d A A ' O a A . . s, ??? tn ' N vs ' pi r.? A I I i ??? ".? . '6 ?1- ap ??? es o. st 03 r; 4 d - .1., 03 A e.- OS iz N st A ts- o? isl 1 i 'drIII Y, . 336.0426 I 1 353.6262 I 369.5866 I , se, ? 01 A ei IA ? N ::', 1 335.2720 1 354.7907 I 1 N Os 6-, N g 1.? Os Lr, SO sO f?-? UN sf \ A ,s1 352.5738 1 380.5502 . 389.2303 I III , _ 15 'I I I I 1 1 I I it .. ..? . 1 ? 'TS Or N3 r? ...1 I.- Ch I . ? P, I I I , 1.? $1 A I I 7gis 0- 1 ist C, ., `d 1 11.1 1 1 1 1 ui !I V ti I -H i .. .. ... '11 ?-s 15 - R.63 des angles mesttri,s, pour obtenir les \ anal ions dX et dN' des coor- donnes des points du barrage. Pour le calcul des di, on emploie le Tableau 6 qui donne, pour chaque station, In salcur initiate compensee des angles mesurC,s. La difference entre In saleur brute mesurip dans la /I'm' triangu- lation et in \ initiate mentionnee par It Tableau 6 repri.sente la \ :deur de di. cherch6e. egalement him simple, exige ens iron II de tras ail. Nous pouvons affirmer, en conclusion, clue ces elaborations ne cons- tituent pas un labeur et imposant Mak il est bon d'insister sur l'idee que si In compensation atnliore les ri.sultats, ci Si les artifices de calcul dont nous as 11115 park accilerent l'i?laboration des donut:es. In question fomlamentale Wen reside pas monis toujours dans in forme Oonietrique du ri,seau &1 surt out dans la bonne execution it reNtle- t it Ude tits iiitstirt',. R?UM? L'un des obstacles qui entrasent l'application de In mOhode, de la Iriangulation geodesique A l'etude des deformations (Fun barrage, ('(St le calcul de compensation des mesures: le present .A16moire expose In mighode actuellement appliquee par Its sers ices de la Socia6 Edison afin d'abri.ger it temps necessaire. as our mentionni? les principes th60riques de In m6thode on illustre Its tableaux permettalit de passer rapidement des variations des mesures directement obsersees :tux inconnues du systeme. A titre de conclusion. on a pork. une bacon simple d'oblenir in prt,- cfsion des resultats. SUMMARY. Since one of the hindrances noire often encountered with the geode- tical triangulation method when obsersing the deflections of a dam is represented 1) the calculation for adjustment of measurements, this paper describes the method now used by the oflices of Societ A Edison for reducing the required time. After gising some notions on I he theoretical principles of the method, the tabulations used for passing quickly from the observed measurement. Nariations to the unknossus of the s stem are illustrated, and finally an easy was of deducing the accuracy of results is also shown. 1.x.lrail (III Sixiinne (.ungri,s des (;rands I3arrages. Ness York, 1958. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 PARIS. ? DIPRIMERIE GAUTHIER VILLARS Quai des Grands-Augustins, 55. 152903-5S Imprime en France. 7 1 COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondiale de l'Energie SIXIEME CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R.64 QUESTION N? 21 SERVICE CONSTRUCTION AMENAGEMENTS HVOROELECTRIQUES DU GROUPE EDISON MILAN (ITALIE) EPREUVE Reproduction interdite L'EMPLOI DE BASOMETRES A STATION FIXE DANS LA DETERMINATION DES DEPLACEMENTS DES BARRAGES PAR LES METHODES GEODESIQUES (*). SERVICE CONSTRUCTION AMENAGEMENTS ITYDROELECTRIQUES DU GII0UPE EDISON-MILAN ('). La mesure des deplacements absolus subis par un grand barrage sous l'effel. des actions qui s'exercent stir cet ou?rage avec le temps constitue l'une des questions les plus seduisantes du domaine de es- Ligation experimentale effecruee en vue de connaitre les correlations entre In theorie eL la realite physique. La technique des mesures actuellemenl encours de perfectionnement incessant, la perfection des instruments emploes, la competence (pie les experimenlateurs Wont cesse d'etendre ces dernieres =tees, la same critique des methodes el. des prescriptions de mesure out permis d'atteindre des remittals vraiment brillants Si l'on a heaucoup fait, (*) Use of stationary basomelers in the measurement of deflections in large dams by geodetical methods (l) Cc rapport a ae r6dige par le Service Construction Ainimagements Hydro- electriques du Groupe Edison, sous In direction de M. Claudio I\ larcello, Ing6nieur Conseil (Section Observation des I3arrages, dirigee par M. Silvio Spagnoletti, Ing6nieur civil), avec in participation particuliere dc M Alfredo Marazio, Ing?eur Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.64 toutefois, ii n'en reste pas monis beau?wp a fairy et dimple experi- mentateur doit savoir ilit)(lilit'i ci approprier les inethodes et les instru- ments en vile des nombreux eas qui se presentent stir le plait pratique, el exploiter les resultals de loute experience. Si minces stnenl-ds. , , Le present Menwire Neill exposer les criteres adopt es toms la recherche des reperes absolus des triangulations geodesiques spectates ellectuees en vile de l'etude des deformations des grattds barrages. Notts estimons superflu d'illustrer les principes de la triangulation. qui consene, meme en pareil cas. sa signification et son rdle d'optra- huh classique. Qu'il nous sullise de rappeler que les prescrip- tions d'operation devront etre opportunement modifiees. vu les faibles dimensions et la forme parfois incorreete de ces reseaux speciaux, sans compter le degre de precision extremement etc\ e qui s?impose. Les avantages de cette methode de rele\ e soul certainement nom- breux et entierement dus i sa granite souplesse d'emploi: ii ii 'en est pas moms certain que son utilisation Sc heurte .?1 des dillicultes multiples derivant de In delicatesse extreme des operations, des precautions a adopter lors du centrage du theodolite et des mires aux denivellations existant entre les sommets, de in (turtle des mesures et du coet des elaboral ions. L'une des principales diflicultes qu'on rencontre au emirs de la phase d'etude de In triangulation lorsqu'on \ eut localiser les sommels dc triangulation sur le terrain regarde le chorx des reperes absol us. C'est la certainement rune des questions les plus delivales de l'operation, car c'est d'elle que depend In possibilite de determiner correctement les deplacements reels de in structure examinee. Il est evident que le *slimly d'axes a lieu d'adopter pour representer, par les Nariations des coordonnees, le deplacement absolu des sommets de triangulation et des points de detail qui rattachent devra avoir son origine en un point rigoureusement stable, el (peen ?titre In direction de l'un des axes de \ in etre egalentenl fixe. ii est en mitre reconnu que lors du releve d'une triangulation. l'execution pure et simple de mesures :mgulaires penile 110111 la determination de in forme du reseal' trigonometrique lie milli! pas et qu'il s'impose egale- menl de mesurer au monis on element lineaire arm de potnoir en Rabin. les dimensions. De cc fait les elements necessaires et suffisanls per- mettani l'orientation eL le dimensionnement absolu (rune triangulation sont au nombre de trois, tI precisement : point fixe, direction fixe et base. Nous savons cependant que si l'execution des mesures angulaires consume tine operation simple et rapide dans le cadre du releve (rune triangulation geodesique, In mesure des bases constitue? toujours une difficulte considerable el s'avere des plus laborieuses el des plus deli- cates, surloul parce qu'il s'agit d'atteindre un degre de precision sup& lieut. Lu celui des mesures angulaires. Le rapport entre in longueur de In base el in longueur lineaire in Pius considerable du reseau Rant en effet peu eine, in precision relative -- 3 11.64 dolt etre beaucoup plus grande que celle des mesures angulaires pour que les erreurs absolues constalables Lout le long du reseau demeurent entre les Hittites des tolerances. La mesure de In base constilue, meme dans ccs triangulations de nature particuliere, in pantie la plus delicate de Lout le releve, en dela du rapport beaueoup plus grand existant entre in longueur des bases el celle du reseatt; il est done !laurel que les experimentaleurs aient cherche les solutions les plus simples en vue de rendre In mesure plus sure el plus rapide. Le present Memoire a pour but d'exposer les mesures adoptees et les appareillages installes en vue de certaines triangulations offectuees stir quelques barrages du Groupe Edison. LES BASOMETRES. Les basometres utilises dans in mesure des bases de triangulation du type special apparliennenl generalement. .a la categoric des baso- metres geodesiques Jiiderin. En effet, les basomelres Li tige rigide, du type Porro ou du type Bessel, lie soul point appropries a eei effet, leur emploi Rant tres lent; us out ete desormais elimines, ineme lorsqu'il s'agit de inesures de bases geodesiques. Fig. 1. Begle graduce pour ill d'invar. Graduated stick for Maar wire. Les basometres du type Jiiderin solnt constitues, comme nous savons, par dc ills d'invar de 1,5 mm de diamelre; en general, chaque base Li mesurer possede son Ill, expressement prevu pour la mesure de la longueur consideree. Le Ill en question Sc termine par deux regles graduees de S cm de longuettr (fig. 1). Les graduations, orientees dans le mettle setts, corn- Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.64 meneent par zero .1 1 um tit s mitt s et t liaque trait occupe tout. la largeur de in regle Chaque legit est It mime par un anneau amplel on fixe la corde de chain re imlimnic d on 'mitts tendonr de io kg. En vue de sa conser?ation. de son tiansport et de son emploi, It fil est mind d'un tambour spet ial de till de diametre. monte sui roues a rayons en :tillage leger Chaque roue est !mint& sur Un tIliport .11C1.1.11 lorNtill'011 dela (.14.:rOtilel le fit du tambour (fig .) I it: 1111)poit p.m! t In III .1 .1 Input- wire ret I iii,p,r; Les contrepoids destines a slonner an fil limit tension appropriee son! rifjourcusement egaux et de meme plods (i kat L'index de lecture destin6 a remplacer In mire on le th6odolite a la tete des piliers extrhnes de la base est di forme cx lindrique (fig. 1)? sa face superieure porte au cent rt on roads tit Iargeui i peine supe- Hence i celle de la regle et deux lignes de foi normales i cel It. dernii:Te et symetriques par rapport an point central. On prepare generalement sur le terrain des tubes inclines (lig. dans lesquels on introduit des batons supportant sur tine fourche. l'axe de la poulie autour de laquelle s t nroule in corde portant le poids tendeur du fil. La poube est rt glablt dans chaque direction. afin de permeltre de placer la regle gradue?,n regard de l'index de led un sur le !ober. ?5? R.64 On emploie, dans certains cas, un ruban en invar au lieu d'un flu. La graduation est alors directement inscrile sun le ruban. Ces appareillages se soul averes tres etlicaces sur le terrain pratique, car us onl permis d'atteindre des precisions tres elevees; on a cepen- dant renconLre un certain Hombre de difficultes et d'inconvenients au cours de leur emploi, par suite de In nature des mat eriaux et des camel eristiques des appareils Fig 3. Tube supportant les polities. Pulleys support pipe. En elTet, le til d'invar subit, an cours de son enroulage et de son deroulage, tine torsion considerable, meme Si le diamelre du tambour est grand. Vu mecanique des alliages fer-nickel, cet effort pent souveni causer des variations de Itt longueur de l'echantillon Les acieries traitant eel alliage omit elles-memes constate au laboratoire que l'invar petit subir. suivant les circonslances, des modifications de longueur Ices complexes qui se produisent. avec retard apres tm change- menl de temperature, ou hien des modifications progressives, a tem- perature constante. Tons ces changements sont des manifestations De plus, l'invar generalement employe apres treillage est recuil: de cc fail, il pent un grand nombre de ses caracleristiques mecanives, cc qui l'expose a se plier frequemmenl, an cours de son enroulage et de son deroulage: plus lard, sous l'effel de la tension du contrepoids au R. 64. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.64 cours de la mesure, ces plis se redressent partiellement, cc qui determine des variations sensibles et repetees de longueur. Pour pouvoir obvier l ces inconvenients, ii faudrait posseder un nombre assez considerable de Ills pour chaque base a mesurer ? comme cela Sc produit, d'ailleurs, ION de la mesure des bases geodestques. 11 faut en outre soumettre chaque echantillon A des etalonnages tres frequents all laboraloire. Le Tableau 1 (p. 21) mentionne, aux differentes dates, les result ats de l'etalonnage (effectue an cours de l'annee i i l'aide du compa- rateur a tiges de quartz. aupres de l'Institut de Geodesic de l'Ecole Polytechnique de Milan) d'un certain !tontine de fits appartenant aux triangulations realisees sur les barrages d'Isolato et de Santa Giuslina. Corinne nous pouvons le voir, In longueur des ills a Nari6, pour les differen(s echantillons, entre des limites aunt de quelques dixiemes de millimetre A 12 mm. Ces inconvenients, qui Sc verifient dans les Ills d'invar, ne se produisent pas, par contre, dans les rubans, comme on a pu le constater lois des nombreux essais de laboratoire. II en resullerait done un avantage considerable du ruban sur le sans oublier d'autre part que le ruban, dont la surface est superieure egalite de section, prend avec plus de rapidite In temperature de Fair et en suit les variations avec une grande fidelite; representons-nous cependant que cela ne se produil qu'en l'absence de soleil, In surface rayonnante du ruban etant superieure i celle tin fit. De plus, l'appareillage necessaire all transport el a la conservation du ruban est plus simple, moins encombrant eL moins lourd. On pourrait songer A adopter, pour les fils on les rubans de ces baso- metres, des materiaux beaucoup plus homogenes que Pinvar, mais In difficulte consiste dans la mesure de la temperature de l'echantillon. On sail en effel que l'invar presente sur les autres materiaux l'avantage de posseder un coefficient thernuque de dilatation lineaire variable de o,S A 2,5. to", considerablement plus faible que celui de l'acier, de sorLe que in mesure de la temperature est monis critique. Un autre inconvenient important des appareillages de cc genre, c'esl le mouvement parfois imparfaiL de la poulie d'envoi de la tension du contrepoids au fit. En effet, lc frollement entre pivot et poulie petit frequemment absorber une pantie de la tension, d'oit variation de la chainette; ii suffil en effet de rappeler que pour chaque variation de tension de o,t kg la corde de la chainette vane de 0,1 mm pour les Ills de 25 mm de longueur. L'action du vent pent elle-memc modifier considerablement la mesure en influant sur la longueur de la chainette ou en accroissant la duree et la difficulle de la mesure, nolamment dans les appareils a ruban; le ruban offre en effet a Faction du vent une superficie considerable, de.sorte qu'il oscille continuellement pendant la mesure, A la moindre agitation de l'air, Landis que cc defauL est monis sensible dans les appareils a flu. ?7 R.64 Dc pareils inconvenients out un caract&re sensiblement plus serieux lorsqu'il s'agil de mesurer des bases de grande longueur. S'il est conseil- lable, en diet, que la longueur de In base soil dans un rapport asscz notable (de 1,5. A 1 /5) avec In longueur totale reseau de triangu- lation, it est bon que In longueur des echantillons ne depasse pas 3o in, en consideration des difficultes que detennineraient l'enroulage et le deroulage ainsi que des oscillations continuelles dtt Ill - on, pis encore, du mbar' ? sous l'effet du mouvement de l'air, oscillations dont l'amor- tissement serail trop lent. II est preferable, en pareil cas, de fractionner la base en plusieurs troncons et de reporter l'echantillon un grand nombre de fois. Pour conclure, ii est bon de resumer brievement Lolls les elements dont it fatmt tenir comple en consideration des causes suscep- tibles de determiner une diminution de la precision de in mesure et tine complication des operations : a. Les appareillages construits stir le modele des instruments geode- siques doivent employer comme echantillons des materiaux t faible coefficient de dilatation thermique, afin que la mesure de In tempe- rature i laquelle le basometre est employe ne s'avere pas excessi- vement delicate; h. Les caracterisliques mecaniques de l'invar elant inconstantes, les basomeires qui l'utilisent doivent etre frequemment etalonnes au laboratoirc i l'aide de comparaleurs de precision; c. II est necessaire d'employer les basometres dans des conditions ideates d'ambiance, c'est-A-dire en l'absence de soleil el de tout mou- vement d'air, meme:leger, nolamment lorsqu'il s'agit de basometres ruban. Ces conditions n'etant pas Loujours possibles, la (tunic des mesures pent etre mettle excessivement longue; d. II est essentiel que la rotation aisee des poulics soiL assuree de In facon In plus rigoureuse, en vue de ne causer anemic variation de In tension; r. 11 est necessaire quc l'echantillon ne depasse pas 30 in de Ion- gueur. La mesure des bases de plus grande longueur doll etre oppor- tunement organisee de factm A reporter plusieurs fois BASOMEThES A STATION FINE. Pour obvier aux inconvenients dont nous avons park! ci-dessus propos des basometres du type geodesique, un nouveau type de baso- metre A station fixc a ete imagine el employe. Les figure ., 5, 6 et 7 indiquent les basomelres de cc type installes aux fins des triangulations des amenagements des barrages d'Isolato du type a double courbure, Malga Boazzo et Pantano d'Avio du type Marcello A elements evides, projeles et construits par le Service Construction Amenagements Hydroelectriques de la Societe Edison, sous la direction de M. Claudio Marcello, Ingenieur-Conseil. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 B. Cne ptt a section reCtamiulaire de o. ;o X o. 00 m envirun. oliturable a a pat: e superieure inciennant des eon\ ereles de beton _ ? 1i 1 1"3-(fil1etre (I Li barraee d Isolato I-Pnmeter the 1.soiab, Dam Fig. 5. Basometre du barrage de Nialga Boazzo Basomder of the .11 (Ilya Bo?;:o Dam ? ? Fig 6. liasotoidre du barrage de Pantano d'Avio. Basometer o the Pmthmo d'Avio Dam. Fig. 7. Basometre do barrage de Pant.ano Basometer of Ihe Pankmo Avio Dam R.64 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Co .y Ap roved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.64 ? 10 ? ou de Me metallique, a ete menagee entre les deux bases des Oilers de triangulation constittumt les extremites de In base A mesurer. A l'inlerieur de In galerie susdite se trouve un ruban metallique aner Fig. S. Ancrage du ruban. Ribbon anchorage. a la base (run des deux piliers (fig. 8) et lendu par un contrepoids d'environ 5 kg, installe dans un pulls menage dans In base de t: Fig. o. Installation du contrepoids. Counterweight arrangement l'autre pilier (fig. 9). Le ruban d'acier qui traverse. A I1ntrie r d'un tube, le pilier oil est instant*, le contrepoids porte. dans son edition In ? 11 ? R.64 plus simple, tine ligne de foi aboutissant it tine regle graduee solidaire de In base du pilier (fig. to). Les variations de longueur de In base sont de la sorle tires des lectures effecluees stir la regle graduCT au niveatt de la ligne de foi du ruban, apres avoir apporle les corrections opporlunes de temperature. Fig. o. Ilegle gradtiee pour les lectures an basomelre Millimeter-graduated stick for Gasometer readings La temperature est. relevee A l'aide d'un grand nombre de thermo- metres installes A l'inlerieur de la galerie, le bulbe A la cote du ruban. Apres celle description sommaire de l'instrument., passons A l'examen des nombreux inconvenients qui peuvent se produire dans ces baso- metres ei qui constituent des sources d'erreur dans la determination des variations de longueur de la base. Ces inconvenients derivent prin- cipalement des causes suivantes : a. b. C. (1. C. f? materiaux: mesure de la temperature; corrections thermiques; variabilite de In tension du ruban, longueur du ruban, position de In base. Voyons ensuite comment on a obvie aux inconvenients en question. a. MATAnr Nous fIVOI1S mentionne, aux pages precedentes, l'instabilite des alliages fer-nickel, et nolamment de l'invar. Ii esi evident qu'une pareille matiere West pas In plus qualifiee pour un emploi dans les basometres m station fixe, oil le ruban est constamment soumis A tension Declassified in Part - Sanitized Co.y Ap?roved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R00320m7onn1 R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? De cc fait. tout allongement anormal du cubatt pourrait etre inter- prete a tort contrite un 1110UN mein des 'tillers; il faut en effel Sc repre- seiner qu'il West pas possible de soumettre le ruban a des etalonnages de laboratorre. et que la matiere employee doit etre, de toute neeessite, reellement stable. La seule propriet ritable de rill\ ar c'est, nous le savons, son faible coefficient thermique de dilatation, ce qui entraine tine mesure plus aisee de la temperature. Nous verrons plus loin comment on pent obvier cette difficulte. On a done employe. dans les hasometres consi(Ieres, un ruban (10 0., mm) en acier trempe harmonique du type employe pour les ressorts. remarquable par ses proprietes mecaniques comme par sa stabilite et sa compacite: bien entendu, le coefficient de dilatation thermique de cc type d'acier est considerablement plus eleve que celui de l'invar. Un inconvenient important de cette maniere reside toutefois dans son oxydation aisee. compte term de l'alteration rapide qu'il subit du fait de Faction chimique forternent oxydante de l'humidite atino- spherique, en depit de la protection offerte par la galerie expressement menagee. 11 est done necessaire de songer a un revetement efficace de verms ou de graisse anti-oxydante. L'experience a prouve que le vernissage est diflicile i realiser dans de bonnes conditions, vu l'impossibilite de vernir le ruban .avant In pose et la necessite de proceder i cette operation apres que le ruban a ete tendu a l'interieur de ?la galerie, tandis que le graissage a la vase- line ffiante, aise a realiser sur le ruban deja installe, cree une couche protectrice mince et dure qui isole fort bien le metal de toute action atmospherique corrosive; hien entendu, ii rant proceder en pareil cas A un nettoyage 'treatable ruban. On aura soin, par contre, d'eliminer toute graisse ii consislance pAteuse permanente, qui retiendrait les grains de poussiere et finirait par faire Nader le poids propre du ruban, (Foil modification des carac- teristiques 2f;ometriques de la chainette. L acier inoxdable, inalterable dans le temps, allie cependant les incomentents de lin\ ar et ceux de l'acier. Sa structure est en effel pen stable et son coefficient de dilatation therinique est Cleve. h. DE.i TE.MPER1TURE. ruban en acier harmonique rend la mesure de la tempe- rature cornme nous axons deja eu Foccasion de le signaler. Cei cependapt beaucoup plus snre qu'on ne pourrait tout cl?_:1,r,:ff :- En _.:Iteneur de la galerie dans laquelle le 'Than Sc trouve tendu. 3 a --mr,bile et la temperature suit avec tine grande inertie les -,ariauf,r...s 7.?:,:i7niques du milieu ambiant. De cc fait le ruban pent lui-meme m.,uer aisement a Fambiance et a la temperature de l'air contenu dans la 5alerie. Ce phenomene est tres important, car s'il est R.64 possible chine part de bien mesurer In temperature de l'air, de Fautre In mesure de In temperature du ruban scrai t plulOt eomplexe. 11 faut cependant se representer qu'a l'inlerieur de In galerie Fair se trouve dans un etat de calme a peu inks parfait, de maniere a deter- miner un gradient vertical et horizontal de pression; it est done possible que le ruban lie Sc trouve pas entierement a la mettle temperature, surtoul lorsqu'il est de longueur considerable. II est done necessaire de disposer tout le long de la galerie nil nombre assez grand de thermometres de facon que le Indite de chacun d'eux se trouve in cote du ruban. En general, les basometres installes jusqu'a present portent un lhermometre tous les mo m ruban; un 'tontine plus considerable prolongerail exagerement la mesure de In temperature, surtout lorsque la temperature de Fair vatic rapidement. En cc qui regarde le type de thermomelre, on pea employer indiffe- remittent les thermomelres a mercure ou les lhermometres electriques; ces derniers doivent etre employes de preference dans les basometres de longueur considerable, en Vile d'accelerer les operations. Un artifice efficace, qui permet de se passer de la mesure de in tem- perature, consiste dans In realisation d'un basometre capable de mettre en evidence toules les deformations non lhermiques d'une section de structure. Le principe est identique u celui qui a CU! adopte dans les ex t ensomet res elec triques. Fig. liasoini.tre (1'110 barrage-poids evi(16 Hasometer inside the hollow gravity dam. Le basometre Sc compose de deux coupes de ruban ninnies de contre- poids au centre de In base dont on van mesurer les variations de Ion- gueur (fig. ri) Il est. ex Men', que Si l'on presuppose une temperature toujours uniforme tout le long de la base, Louie variation de longueur due 5 une action thermique sur le ruban et sur la structure determine r73.? Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Co .y Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.64 11 une variation de lecture (regale \ :flewr absolue stir la regle graduee. an niveau des deux lignes de fol des deux coupes de ruban en question. L'emploi d'un basometre ainsi realise est naturellement lie, comme nous l'avons (lit, a l'egalite de In temperature tout le long de la base: finstrument petit done etre adopt e uniquement dims certains cas speciaux. C. COIIIIECTIONS TIIIERMIQUES. II est recount' que les aciers speciaux out un coefficient thermique de dilatation lineah?e compris entre to et 1:1. 10 6 et ariable en fonc- lion de la teneur en C, Si, Mg, Cr, de racier considere. II est done indispensable de connaltre avec exactitude In valeur du coefficient de Fader employe. en vue de corriger opportunement les leet tires effectuees. Celle determination petit etre effectuee au laboratoire on, tres sim- plement, par des operations de campagne. Ces dernieres constituent des determinations plus Metes, puree qu'elles liennent globalement compte de tons les ecarts en deca on au-dela de in situation theorique. II est evident qu'au cours (rune settle journee tout mouvement anormal des deux extremiles de In base s'avere extremement impro- bable. De cc fait, les variations de lecture qui se produisent soul uni- quemeni imputables a des variations thermiques de longueur du ruban. 11 a done ele procede a tine serie de lectures espacees d'environ au ruban comme aux thermometres, tout le long d'une journee an cours de laquelle on a pit cortstater des variations considerables de temperature. Les lectures de temperature une fois transcriles en diagramme, compte term des erreurs d'observation, le rapport entre in petite de In droile moyenne et la longueur du ruban represente le coefficient thermique de dilatation lineaire. Les figures 12 el 13 donnent les diagrammes ayant permis lc calcul des coefficients des rubans dans les basometres d'Isolato el de Malga Boazzo. On ne s'esi pas limite, bien entendu, a une settle determination; les mesures out ete repetees dans differentes conditions en vue d'obtenir des valeurs comprises dans des intervalles considerables de temperature. Les deux diagratnmes cites out donne les coefficients suivants : Isolato : 11,0. 10 6: Malga Boazzo ? 0, ; . i o La valeur tin coefficient tine fois determinee de cette faro'', la mesure de la base au cours d'une operation complete de triangulation dolt etre effectuee aux premieres heures du jour, apres avoir permis au ruban de s'accouLumet? tonic la mitt i une temperature stable el cons- tante; il faut eviler les heures pendant lesquelles l'air subil le premier echauffement du matin. 15 D'aulre part, \ LI In simplictle de In niesure, it serail opportun et peu onereux de suivre pendant haute la duree des operations in respiration thermique du basometre. R.64 ?C Fig. Determination (In coefficient de dilatation du ruhatt du basomiAre d'Isolato. Detertnination of the expansion coefficient of the !sok& basotneter ribbon. d VAII1A1311..ITE OE LA TENSION DU RUB 'N. Nous avons deja \U qu'une ?ariation de tension de 0,1 kg, stir un @ - 1+I7 . v Approve 50 -Yr 2014/04/14 CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.64 ? 16 ? 13. 1)cterinin1tion du coefficient de dilatation du ruban liasontetre de lalga Mazzo. Determination ol the e.rp,:nsi,m ro,fliezent of the Mug a basomeler. 1 17 R.64 iii tie 25 I" el" h." de Pro\ (glue tine ariation de longueur de ti, I min de la corde de In chainette. Dans les basomkres A station lixe, oil la matiere est soumise l tine da6rioration tres rapide par suite de raction ox.)dante constant e de l'atmosphere, il est fondamentalement important d'assurer un mou- vement. parfaitement souple des renvois du contrepoids et de reduire au minimum le nombre des points de frottement ruban. Nous mons done proserit le renvoi dtt contrepoids au moyen (rune poulie too multi autour (run arbre - - solution adoptiye, par cont re. dulls Its basometres du IN pe gkAlesique - et mons adopte le retiVoi it conical', pratiquement exempt de frottement. I 7 eUtV.N. 44;4 . Fig. 14. lienvoi n couteau pour la tension du ruban Made gear for ribbon tensionmy La figure I; nous montre la solution adoptee. Les couleaux soul en acier inoxdable legerement graiss6 A la graisse qui r6siste au gel. L'action des contrepoids est direelement appliqu& au ruban. A Litre de pr6caution. as ant d'efTectuer la lecture A la regle graduee. ii esL bon de s'assurer du parfait 6quilibre do renvoi l couteau en ten- dant davantage le ruban et en le faisaid ensuite oseiller en meine temps que le contrepoids: la ptftiode d'amortissement des oscillations permet de juger mouvement favorable de l'organe mobile. Celle op&ation, effectut'2e syst6matique1ue1t maul toute lecture, permet de vaincre Declassified in in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R00320ni7nnni R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.64 ? is ? toutes les inerties derivant des petits frottements eventuels et de parvenir rapidement an parfait equilibre des tensions. C. LONGUEL711 flU Hell N. Nous savons que si Un Iii poids de p kg/m est tenth] par un poids '1' entre deux points situes A meme cote el A la distance a, la fleche de la chainette est donnee par l'expression suivante : . pet 1 = ? ST Comme on peut le voir par cette expression, In Hectic vatic en raistm du carre de la distance qui separe les deux points de suspension. Pour les basomelres de longueur considerable, il faudrait done constrire une galerie de grande profondeur. Fig. 15. Accrochage ruban du basometre (le Pant.ano d'Avio. Suspensions of the Punkin? d'Avio basometer ribbon. Pour obvier A eel inconvenient, it sutra de creer le long du baso- metre tin certain nombre d'appuis intermediaires, de maniere A reduire les portees eL par consequent les flitches resultantes. Cette solution permettrait de creer it Ions les appuis intermediaires des surfaces de frottement capables de produire des absorptions de tension variables dans le temps. -- R. 64 Dans le basometre de Pantano it'A?io, dont In longueur a atteint 90 in environ I;), eel obstacle :t etc elinune par l'accrochage du ruban A de petits ressorts en acier (Mb if)), ce qui a supprime Loute source de frot lenient. Fig. \etrocliage dii ruban (d6tail). Suspension of the ribbon (detail). /. POSITION Dr. LA BASE. Um attire source possible d'erreur pour les basometres de cc type reside dans In position du basometre par rapport aux piliers extremes de la base. En effel, le sommet de triangulation est defini comme le point d'intersection entre In surface d'appui du theodolite sur In tete du 'tiller et l'axe du trou calibre dans lequel on introduit le pivot du signal oil bien In mile de centrage de l'instrument Par contre, le basometre ii station lixe mesure, pour raisons cons- t ructives, les variations de In distance au pied des deux piliers extremes. Tout deplacement d'un pilier Rant toujours accompagne dune rotation, les mesures punts el simples au basometre lie permettent pas de mettre en 6\ 'deuce les veritables variations de la base recite, entendue comme distance entre les deux sommets de triangulation. En pared cas, ii est opportun de proceder it l'installation, sur les plinthes dc fondation de chaque !tiller extreme d'une base, tine station de clinometre en vue de In determination des rotations eventuellement subies par le 'tiller. La mesure du deplacement au basometre et In mesure des rotations au clinometre permeltent d'obtenir, par deduction, In variation de in base recite de in triangulation. Une mitre question importante concerne In denivellation entre les Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.64 ? 20 ? deux extremites basometre. II est bon que ltt petite de la base ne depasse pas 5 %; toile petite superieure creerail l'interieur de la galerie des differences considerables de temperature, cc qui obligerait A accroitre sensiblement le total des thermometres installes. Pour conclure lc present article stir l'instrument installe depuis pett stir les barrages du Groupe Edison, nous tenons A preciser qtte de grands progres demeurent encore A faire en vue d'ameliorer son rendement. Les pages precedentes ont donne la description de !Instrument susdit dans son execution la plus simple, car nous avons voulu nous borner it preciser l'utilite et les avantages (['tin pareil basometre en comparaison des modeles du type geodesique: nous ajouterons cepen- dant que le systeme de lecture a Cite perfectionne depuis quelque temps, el gull est maintenant execute A l'aide d'un comparateur centesimal it cadran (fig. 9, ii el i j). Le comparateur puma de comparer chaque lois la distance entre deux reperes, l'un solidaire du ruban et le second solidaire tin tallier, cL une longueur-echantillon (fig. i7). 17 Longueur-ecimutillon du comparalear. Calibrator for clock-type comparator. Les mesures sont effectuees par lecture directe au ,comparateur jusqu'A 0,01 mm. Considerons qu'il Wesl pas toujours possible d'installer un basomeire de cc genre el que par consequent l'emploi des basometres geodesiques lie sauna etre rigoureusement proscrit, d'aulant plus qu'ils ont tott- jours donne d'excellents resultals en detail de leur emploi laborieux. II est certain, neanmoins, que les avantages des basometres A station fixe sont consi(lerables, car its permettent ? vu la simplicite eL In rapi- dite de leur emploi ? de suivre quolidiennement le comportement de la base, independamment de toute attire mesure. 21 -- 1,11.4.11e111 s UWI (It's .11 Is d mi tie 1)1.1,1,1*(i 11 de 1,1 S,P1'11'1, 1'111.5,1/1 elll 1 flellf.A 11, s compa orisons 11111. (i11 1 III 1,N,11 7, (. 0)11 11-H) 1.. 1,11-)1, ; 1.. ,7 it ,i1j0 1 RESUME. R.64 .!1,1 (III a i ,u99 ;s }-1,111 I 1 1 1 7 111 1 ,7 110-4 Ca article presente tout d'abord in certain nombre d'idees comer- mutt !Identification des reperes absolus d'une triangulation en vue de ccs finaliLes particulieres el met en eNidence l'importance considerable de la mesure des bases. Apres avoir decrit l'emplui des basometres du type geodestque, ii s'arrete it considerer les avantages eL les inconvenients de ces appa- veils, affirmant pour conclure que tres souvent les basometres de cc genre sont d'un emploi trop long et trop laborieux pour qu'on puisse les adopter pour In mesure des bases dans tine parcille triangulation. On passe ensuite A la description d'un nouveau type dc basometre it station fixe, dejii adopte et experimente dans un grand nombre de triangulations sur les barrages du Groupe Edison; on analyse Loutes les sources possibles d'erreur et l'on expose les mesures qui oft permis de triompher de toutes les dillicultes regardant le materiel employe, In mesure des temperatures et les corrections thermiques de la tension au ruban, de la longueur de In base et de sa position. SUMMARY. This paper stars with making clear some concepts about ;assumption Of absolute reference points ill a geodetical triangulation for these special nuns, and showing the outstanding importance of measurement of bases. After describing the use of basometers of geodetical type, an analysis of its advantages and drawbacks is undertaken concluding that often the use of these basometers is much too long and laborious for current employ in measering bases in tringulation of this sort. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R . 64 A description is given of a new type od stationary basomeler which has been alreadi adopted and used in a number of triangulations for dams owned by the Edison Group, analysing all the causes of error that may develop and showing the arrangement used to meet all difficulties with regards to material, temperature measurement and consequent thermal adjustment of pull on the ribbon, lenght and posi- tion of the base. Extrait du Sixieme Congres des Grands Barrages. New York, 1958. - IMPRINIEBIL GAL1'II1ER-VILLARS Quai des Grands-Augustins, 152903-58 Imprime en France OW Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondlale de l'Energie sixitmE coNpREs DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R.65 QUESTION N? 21 SERVICE CONSfRUCTION AMENAGEMENTS IIYDROELECTRIQUES DU GROUPE EDISON-MILAN (ITALIE) EPREUVE Reproduction interdite RECHERCHES PRELIMINAIRES EN VUE DE L'EXECUTION PLUS CORRECTE D'UNE TRIANGULATION GEODESIQUE DANS L'ETUDE DES DEPLACEMENTS. D'UN GRAND BARRAGE M. SERVICE CONSTRUCTION AM2NAGEMENTS HYDROnLECTRIQUES DU GROUPE EDISON-MILAN (l) La mesure dans laquelle les operations geodesiques contribuent a la determination des deplacements horizontaux des grands barrages est desormais reconnue universellement. La methode de la triangulation inerite une attention particuliere par son elasticite d'emploi, qui In rend particulierement propre aux finalites visees. Cate operation est, par consequent, l'objeL d'un interet considerable, et des recherches approfondies, fondees stir un nombre croissant d'expe- riences, oat CIC faites sur In nature des erreurs susceptibles d'influer (*) Preliminary investigations for a more correct execution of geodetic triangulations for observation of deflections in a large darn. (1) Cc rapport a ele, redige par le Service Construction Amenagements Hydro- electriques du Groupe Edison, sous la direction de M. Claudio Marcella Ingenieur- Conseil (Section Observation des Barrages, Writ* par M. Silvio Spagnoletti, Ingenieur civil), avec la participation particuliere de M Alfredo Marazio, Ingenietir civil Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.65 -- 2 le plus grandement sur les mesures. Ces recherches out contribue asseoir sur des bases de plus en plus solides les methodes, l'emploi des appareillages, le choix des instruments les plus qualifies pour permettre d'atteindre les meilleurs resultats. Le present memoire entend exposer un certain nombre d'etudes experimentales envisageant la definition des modalites d'execution des triangulations geodesiques, notamment en cc qui regarde les triangu- lations dont le leve s'avere tres long, par suite du nombre considerable de points a observer. Les sources d'erreur qui influent le plus sensiblcment sur les mesures sont habituellement classees dans les trois groupes suivants : I. Erreurs dues aux instruments: 2. Erreurs resultant des appareillages; 3. Erreurs irnputables au milieu ambiant. Le premier groupe comprend : a. les erreurs dues a la verticalite imparfaite de l'axe primaire de l'instrument; b. les erreurs de graduation du cercle; c. les erreurs du micrometre optique; d. les erreurs personnelles de l'observateur; e. les erreurs dues A l'instrument de mesure de In base On peut ranger dans le second groupe : a. les erreurs dues a l'excentricite des voyants au sommel; b les erreurs imputables a l'excentricile du theodolite au sommet; c. les erreurs resultant de la verticalite imparfaite d l'axe des voyants. Nous pouvons enfin comprendre dans le troisieme : a. les erreurs tlerivant des mouvements subis par le barrage pendant in periode des mesures; b les erreurs dues aux flechissements periodiques iliurnes des piliers au cours des mesures; c. les erreurs de phase; d. les erreurs derivant de la variation de Perreur de phase pendant la periode des observations sur l'un des sommels; e. les erreurs dues a des refractions laterales. Vu la necessite, pour l'experimentalcur, de connailre A fond les effets procluits par chaeune de ces causes d'erreur sur la determination des deplacements, nous allons exposer un certain nombrc de considerations dont ii y a lieu de tenir compte pendant la phase des reconnaissances, In phase d'etude du projet et la phase de leve de la triangulation I. Ccs types de triangulation jouent deux roles fondamentaux. Le premier ? le plus important ? - eoncerne la determination des mouve- Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release - 3 ? R.65 merits de la structure examinee; le second, les mouvements que ses sommets subissent au cours du ineme intervalle de temps. Le choix des positions que devront prendre les piliers de la triangu- lation doit done 'etre considere comme la phase fondamentalc de In bonne reussite des mesures. Compte term de Lollies les causes possibles d'erreur, l'emplacement des piliers de la triangulation devra etre choisi en consideration des elements suivants : 1. Les visees allant des piliers de la triangulation aux voyants magonnes sur le barrage doivent Sc couper dans les conditions les plus favorables eL en tous cas sous des angles d'au moms 300. Solt en didt. un triangle ayant pour angle au sommet y, el soil rn7 l'erreur quadratique moyenne de la mesure de y. Si nous appelons mi l'erreur moyenne de determination de la longueur du cote b, nous aurons, en appliquant aux formules des sinus le principe de fonction de quantites directement observecs : I) cosy lit.... Nous voyons clairement qu'a egalito de my, la longueur du ate h s'accroit tres rapidement au fur et a mesure de la diminution de y lorsque cet angle est inferieur a 300. Il est bon de considerer, en outre, que les intersections devront etre au moins triples, et que, par consequent, chaeun des voyants situCs sur lc barrage interessera au moins trois piliers de la triangulation. Bien entendu, uric question etroitement liee aux precedentes regarde le secteur de visibilite du barrage a partir de chacun des piliers sands stir la roche. 2. Aucune visee ? ni celles de la triangulation, ni celles des inter- sections ? ne devra s'averer excessivement inclinee. Il est impossible, bien entendu, de fixer des limites maxima, el l'experi- mentateur aura la tache specifique de placer les piliers en ayant soin que les differences de cote ne soient pas excessives, compte term de la nature du terrain, de la conformation Lopographique des lieux eL de la position des points du barrage a examiner. Les denivellations considerables stir de courtes distances rendent. en effet les visees tres inclinees. Ces fortes inclinaisons entrainent des consequences tres projudiciables a la precision de la mesure des angles et par consequent a la determi- nation des deplacements. Il est reconnu, en effet, que l'influence de l'erreur de verticalite de l'axe primairc de l'instrument sur les lectures an cercle azimutal est representee par l'egalite til = v tgcc Silt A, oh a est l'angle de hauteur et A l'angle forme par be plan vertical conic- mint le point objet de la collimation avec le plan vertical contenant 50-Yr 2014/04/14 ? CIA RDP81 01043ROM7nni7nnni R R.65 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 4 l'axe primaire de I instrument Dans It s theodolites de premiere grandeui l'erreur de verticalite de l'axe principal pent etre de l'ordre de 2 a 3' de cc fait. en cas de visees tres inclinees son influence est intolerabli Il pent en etre de meme de l'excentritite du signal qui, pour pouvoo 'etre encore visible en cas de forte intim:11min. (bit etre place tres haut Cet inconvenient est cependant eliminable movennant emploi de ni \ elle. bien choisies. 3. Tout triangle d un reseau geodesique (le mit s'approeher, dans toute la mesure du possible, de In forme equilaterale, c'est-a-dire dt l'optimum pour la determination precise de In position des sommets Dans le cas dont nous nous occupons, ii West naturellentent pas toujours possible de realiser tin pared reseau, mais ii est opportun que le rapport entre le cote le plus court et le cede le plus long de la trian- gulation ne soit pas inferieur a 4. En cc qui concerne les reperes absolus pour les deplacements reels de la structure. les elements necessaires et suit-Isaias sent au nombre Ue trois, savoir : un point fixe. une direction fixe et tine longueur. Le choix de la position des trois elements 5 rinterieur du reseau triLionometrique n est aucunement difficile, cette position n'etant soumise a aucune condition si cc West celle de ne pas etre trop eloignet du barrage. C'est l?cependant. une condition tres restrictive. D'autre part. nous devons considerer ? compte tenu uniquement des erreurs commises dans les mesures angulaires susceptibles d'?e obtenues a l'aide d'un theodolite de deuxieme grandeur ? que si les references se trouvent 3oo m du barrage. les erreurs de determination des deplacements sont de l'ordre de grandeur de i mill. Si nous avons la chance de pouvoir trouver deux points stables sufli- samment proches run de l'autre el VOiSillS dll barrage, en parch l cas. les trois conditions seront simultanement verifiees. Nous pouvons en effet faire cob-wider l'origine des axes de reference avec l'un des points, faire passer l'un de ces axes par le second point et considerer leur distance comme fixe et constante. Au cas ou I on ne trouve. 5 proximite du barrage, qu'un seul point stable, il suffira de situer le second tres loin. de facon que ses petits mouvements eventuels ne produisent anemic variation sensible de l'orientation absolue de In triangulation. II est cependant necessaire, en pared cas, non seulement de hien mettre en N ue le point eloiEme ? qui pourra mimic Sc trouver a quelques kilometres de distance ? mais aussi de mesurer one base qui pourra etre en tous cas situee a l'interieur do reseau. Representons-nous qu ii s'agit in de conditions-hinite et quit est toujours souhaitable que les points fixes puissent etre plus nombreux. Compte tenu, d'autre part, du fait qu'il n'est jamais possible de savoir avec certitude, des le debut des operations, Si les sommets demeureront reellement immobiles. il sera bon, par precaution, de prendre toujours ? 5 -- R.65 comme orientation on point eloigne et de procecler toujours a la mesure threae d'au moms une base. Si nous considerons en outre que ces triangu- lations speciales sout toujours tres complexes, que leur forme ne petit pas etre toujours tres correcte et que l'indice d'un resent' depend direc- tement dtt nombre de bases mesurees, il est toujours opporlun que les bases soient nombreuses. 5. Les piliers devront etre construits en beton mine et solidement ancres it In melte environnante. Au cas oh le pilier semait implante sur tine melte peu stable, la plinthe de fondalion devra etre bien large, de maniere A limiter le plus possible les deplacements du pilier susdit et -- cc esl encore plus delicat ? ses rotations. Les calculs de compensation des mesures ne sont en elTet valables que Si cette hypothese est suffisamment confirmee. Les piliers devront etre proteges contre lc sold!, dont l'action petit nuire a l'uniformite de In distribution de la temperature A eL provoquer de cc fail des deformations de la structure. Le sommel du pilier doll. A peine suMre A supporter l'instrument, de facon que les voyants puissent etre de dimensions limitees et encore visibles aux inclinaisons maxima. Its seront par consequent en tronc de pyramide A section carree ou en tronc de cOne (dimensions transversales variables de o,5 ii o,2 in suivant la hauteur). Afin de permeLtre cependant. a l'operalcur -- qui releve une triangu- lation de cc genre, oil une grandc pantie de in precision alleinte depend de ses capaciles personnelles, de son attention el de ses precautions ? de Lravailler commodement et clans lc calme le plus absolu, ii est bon de munir les piliers d'une plate-forme el d'appuis opportunement prevus, le tout isole de In structure du pilier, de facon clue l'operateur puisse s'appuyer sans fatigue. II. Analysons maintenant. les causes d'erreur qui ont CLC altribudes an milieu clans lequel les operations s'effectuent. 1. La premiere cause, par ordre d'importance, a ele identifiee avec les mouvements qu'un barrage subit clans un court intervalle de temps (quelques jours, par exemple). Aria de mettre lc phenomene en evidence, non seulement sous l'angle qualitatif mais surtout au point de vue quantitatif, il a ete procede un certain nombre d'essais stir quelques barrages presentant, du fail de lcurs caracteristiques constructives, de faibles capacites thermiques, de sorb e qu'ils ressentent avec one grandc promptitude les variations de la temperature de l'air pendant la journee. Les essais en question mit porte sur les barrages suivants : Pantano d'Avio du type Marcello elements evides: Malga Boazzo Sabbione Trona Isola? du type a double coubure. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.65 ? 6 ? orn ? r 1?? tO sommet d'un element Deplacements du ? ? 7 ? R.65 Tous ces barrages ont tt?rojeles et construits par le Service Cons- truction Amenagements Hydroelectriques de la Societe Edison sous la direction de M. Claudio Marcello, Ingenieur-Conseil. Les essais efTeetties sur les barrages alleges ont reside dans la repe- tition sysleinalique, a des intervalles de temps variables de 3o a Go am, des mesures aux pendules et des mesures de temperature aux parements aval et. amont du barrage. Les mesures ont generalement d?t e le maim n de bonne heure, avant le lever du soleil, et Sc soni poursuivies jusqu'a tard dans la soiree. Pour le barrage d'Isolato on a suivi la met hode de la collimation, avec repetition des mesures toutes les heures. La figure i donne, en graphique, les &placements subis par un point too 0." ? 19 ?04$ ___ ---- -- - I il it 17 -VIII- 1957 18 ? VIII- 1957 19 ? VIII -1957 Fig. 2. DC:placements du sommet du plus haut element du barrage de Fantail() d'Avio dans les 4S h. Crest deflections in the highest element of the Pantano d' Auto dant in a 'IS h period couronnement d: tin 6.16ment de moyenne hauteur du barrage de Pantano d'Avio, mesures d'un coordimetre optique Galileo (mesures espacees de i h). On pea voir que les deplaeements journaliers du sommet de l'element sont de l'ordre de 0,1 mm el que le phenomene se repele egalement le lendemain La structure est cependant en mouvement d'un jour a l'aulre Le meme phenomene se manifeste pour l'element. de plus grande hauteur du meme barrage, naturellement avec des variations plus consi- &rabies comme on pea le voir par le graphique de la figure 2. On a egalement employe, pour ces mesures, un coordimelre optique Galileo. Les figures 3 et 4 (Wilma les diagrammes des &placements d'un point du couronnement. de l'element le plus eleve du barrage de Malga Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R .tew: p?-?r:odes it. I I' Mir. .1 In01111r(4.1.11t.ttr 0.1....!1171',14. f ,aptienome:ie C?pilt? ria. 011111* :,a eta iironat)ie:nint in s ear iisinai,on ,.r ics :Pgions iu is ,./ '?r I ,L ^ .0' '2 -.x,-.457' ai ;,arinatt. u ciut in lit \ Le.!: :?L. ste etence maximum r Bcd:zo dam ,1 i;orTi/ei L.I 12, [:?_-..r_e ef,Intinue les deplacements r,losu:.es - la cie de I are au sommet du barrage de?cernariee des mois tl'a? ril. aciat. c242i.c) bre et dembre: ces deplacenicitt. ion-% tLPrr.tsc-: des:i:n.. Darks 1.2. 3. 1. .1;. 7 et r77.1 aDaetat des dimensions tres modest es. ces ttre-s surtkuit pendant In 't attzr-rir cr. t.. ar c:'ar. L,a. - a''- de tempt"?rat arc tdia tr&s rapprnebees. :es : 2.. CPI a par les structures pelt\ cut ?0 - R.65 Us compromettre de Incon intolerable la prdcision des ddterminations des deplacements des barrages dans le temps ? If.videmment, la rtpons s cette interrogation dolt etre considdree comme positive, du moins dans la majorite des cas. En diet, le releve des angles des triangulations et des intersections s'avere long et laborieux dans cc genre d'opdrations et demande un nombre considdrable d'heures, sou\ eat meme de journees: il est done ? ? It? 1 1 .0% 1 I I ; I I ??? ? 1 t j) 1 ea. I ?ooli ...?___ 1 .1" \ 1 . I II 1 \ , s ? ? f ? I ? i ' , ; ?ars ?. UN L'3110?l.r_ II, ft Mir .MCAll,..1a 16 6 ts 2. 25-11 -1957 25-11-157 77-12 -15s7 Fig Deplaeement, du ,ommet plu, haut element du barrage tie \ taiga linazzo a idange maximum .rest deflections in the highest element of the lfalga df/.71 it jflfl.rirfllufl firaWeb,j/./r essentiel que l'experimentateur sache organiser les niesure., coneernant ces phenomenes clans des liinites de temps tres rapprochees, au moins en cc qui concerne Valuation de ces mouvements anorrnaux. Cette enquete preliminaire sur le comportement des barrages revetira done une grande importance, notamment pour les structures minces. Voyons maintenant quelles peuvent etre les prescriptions, les rnethodes et l'instrumentation a adopter pour obvier dans toute la mesure du possible a cc phenomene Nous axons dit clue le probleme consiste, dans son essence. a rdduire Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA RDP81 01043R0017nni9nnni R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.65 -- 10 ? le temps necessaire aux mesures sans introduirc pour cela d'autres sources d'erreur; on peut obtenir ce resultat de differentes manieres. La premiere solution ? qui serail aussi la plus simple et que plusicurs auteurs ont envisagee ? residerait dans l'adoption de la methode photo- .. , 1 .....-11- - ' 1 I I ?7-----------1.....,?L I , 1 ? ? I i I 1 ? --? I___--1 I - -- 1---1----,--____ I--_,...... 1 I' I . 1 , . , ---- 1 . ---- _ ........... .... -1- - i ri ,..)- __ -a- -- F*----4 ! I I- 1 IS It Fig. 5 Deplacenients de la cle de Parc au sommet du barrage d'Isolato dans 8 mois de Fan, et courbes des temperatures de l'air, dans les 24 Ii Crest deflections at arch crown in the Isolato dam for S months of the year, and diagrams of air temperature for a 24 h period. is C 10 /5 CC 15 Is 10 IS 10 - 11 R.65 grammelrique, on lie saurait mieux choisir en laid clue methode, car on peul de la sorte saisir differents instants de In vie de l'ouvrage et les documenter ii l'aide des phologrammes. Malheureusement, In methode phologrammetrique West pas encore assez precise aux fins N. iqes par nous du moms dans les conditions actuelles de celle technique Les deformations des gelatines sensibles el des supports par suite des courtes distances focales des objLctifs et In rigidite de In camera en regard des mouvements de la lunette des phototheodolites lie pertnettent que des precisions angulaires de l'ordre de quelques dizaines de secondes sexagesimales 11 est possible d'obtenir one reduction de In duree du travail neces- saire en reduisant le total des repetitions des mesures. 11 est reconnu, en qu'en augmentant le nombre des plans de mesure on petit obtenir tine reduction de l'erreur moyenne de la moyenne des mesures augulaires Mais routine l'erreur moyenne en question est inversement proportionnelle a In mettle carree du nombre des repe- titions, il est evident que la diminution de sa valeur a lieu Lres lentement. S'il est done vrai que la reduction du nombre des repetitions accroil l'erreur moyenne susdite, d'autre part In precision d'ensemble des operations Sc trouve amelioree. Une aulre solution qui pourrail facilityr les operations de leve et abreger leur duree pourrait resider dans l'emploi d'un plus grand nombre d'instruments, wallies par un plus grand nombre d'observateurs. On pourrait realiser, bleu entendu, une economic de temps plus conside- rable en associant (Tile solution a la precedente. A noire avis, cependant, les meilleurs resullals peuvent are alleints, dans des cas pareils, par l'adoplion d'un theodolite a enregistrement pholographique du cerele horizontal. L'operateur serait de la sorte degreve du lraN ail de coincidence on de lecture du cerele et limiterail son attention au pointage pur et simple du voyanl. La reduction de In duree des mesures de campagne serait de Go 00 environ, ear on economi- serail le temps necessaire it In coincidence el a Ia lecture du cercle. qui soul par contre effectuees ulterieuremenl sum le film enregistre, dans le milieu bien plus calme d'un bureau d'etudes. De plus, le fait que l'allention de l'observateur est uniquement tournee vers le poin- tage du voyant accroit la precision d'ensemble des mesures. lin autre avantage, considerable it nutre avis, reside dans la documentation des donnees des mesures. car en pared ens le cattier de campagne est remplace par un film, cc qui pelmet d'eclaircir aussitOt tout defaul eventuel de congruence des caleuls. On pourrait ici avancer quelques objections sur la precision des lectures eliecluees sur le filmit l'aide d'un microscope micrometrique special. Dans un court article sum Le theodolite de precision Wild T 3 avec enregistrement photog raphique. public par la revue Schweiz Zeit- schrift fiir Vertnessung und Kulturtechnik, le Professeur I-I. Kasper de Zurich conclut, sa rapide illustration de l'instrument considere el, de ses emplois en signalani que l'erreur quadralique moyenne de lecture, pour un seul enregistrement et une seule mesure sur le film, a ele Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50 -Yr 2014/04/14: - fltl Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.65 - 12 -- - de o",2, cc qui continue parfailement les resultats de in lecture normale an microscope de "instrument. 3. Quelle que soil la methode choisie parmi celles que nous :Lyons illustroes, pour reduire In duree des leves, ii faudra toujours experi- menter, avant d'effectuer les mesures initiates, In duree des differentes stations, et de prendre note de bottles les conditions d'ambiance suseep- libles de troubler, de quelque fagot] que cc soil, in bonne marche des mesures. L'operateur doll en effet etablir, stir In base de cette analyse, In duree de chaque station de mesure et la succession rigoureuse des stations, sous le rapport des conditions d'eclairage des voyants et de "instrument. II faut Sc representer "influence considerable et deletere de l'erreur de phase derivant de l'eclairage unilateral des signaux, de "agitation de etc. Le temps et in succession des stations une fois fixes, l'operateur devra s'en tenir scrupuleusement h ces prescriptions dans toutes les triangu- lations successives. L'interet reside en eget, rappelons-le, dans In deter- mination de In variation de position (Fun point et non de sa position absolue: il est done important de retrouver, tors de chaque operation successive, les mettles conditions initiates. Celle consideration est egalement valabk pour permettre de trouver et d'adopter tonics les ninnies precautions de centrage des voyants el du theodolite, de pointee, de coMcidence, de lecture, qui constituent le bagage indis- pensable de tout observateur consciencieux. III. Les premiers resultats obtenus ouvrent la voie h d'auLres recherches utiles aux fins de "amelioration el perfectionnentent des mesures. Ces recherches pourront porter sur la verification des hypotheses avancees en phase de reconnaissance au sujet de la stabilite prestunde des piliers (le la triangulation, ou de "orientation absolue du reseal]: elks pourront egalement concerner les precisions "oblenues pendant les different es operations. L'analyse des resultats pourra indiquer si les mouvements des piliers sold purement accidentels ou s'ils oat un caractere periodique, et preciser la correlation entre cette periode et les conditions ("ambiance. On pourra voir par la dans quelle mesure el jusqu'a quelle distance en aval (In barrage "influence (rune retenue peut etre ressentie. Alin (le pouvoir efTecluer le controle avec int certaine tranquillite, il est necessaire toutefois de hien etudier la precision des resultals, de maniere a voir Si l'ordre de grandeur des deplaceinents resultants est superieur ou inferieur a celui des erreurs moyennes. Un contreole tres evident de la precision des resultats pent etre obtenu Si Fon introduit dans le reseau une base doni on lie Heath]] pas comple dans le calcul de compensation. Les variations (le longueur (le In base susdite pourront etre obtenues par deduction des calculs nu mesurees direct ement. 13 R.65 La comparaison liltre les deux ?aleurs donnera l'ordre de grandeur de in precision ()Wink dans "operation lors de In determination des deplacements. 11 est bon, naturellement, (neon institute tut calcul plus exact el plus rigoureux des erreurs 11101 ('lines de determination des variations de position des points. cello e?aluation est meme assez facile el rapide Si l'on einploie dans la ( ompensation des inesures des methodes rigou- reuses Celle analyse re\ et, on conclusion, une importance fondantentale non settlement. sous "angle statistique, mak surtout parce qu'elle est en mesure do nous found!. des indications susceplibles d'avoir une importance capitate aux this (tune interpretation correcte des resultats; elk pennet eli outre u "experimentateur de trouver in facon d'ameliorer chaque fois les schenms des nouvelles triangulations, de maniere a obtenir des resullats non settlement dignes de foi, mais aussi toujours plus utiles aux tins s isees RESUME. Apres tine rapide analyse (le In nature des erreurs susceptibles d'en- Lacher les mesures angulaires tine triangulation geodesique, on donne in certain nombre de conseils concernant les recherches a effecluer en phase de reconnaissance, afin d'installer les piliers d'un reseau de triangulation de In meilleure facial possible On preconise en outre quelques recherches i elIectuer avant d'aborder les mesures el rapporte les resultats des etudes faites sur le compor- lenient de quelques grands barrages pendant une periode de !IS h. Ces eludes montrent de quelle facon et dans quelle mesure les structures a faible capacite thermique subissent des deplacements pendant la journee. On conseille enfin, a litre de conclusion, d'analyser les premiers resullats obtenus, atilt de se procurer non seulement quelques infor- mations sur le comportement de in ruche en mai du barrage, mais aussi sur be degre de precision ()Menu SUMMARY. After a short reN iew of the nature of errors that may invalidate the reliability of angle measures in a geodetic triangulation, this paper oilers some suggestions on in' estigations to be made during field surveys for placing triangulation posts in their best. position Some investigations to be performed before starling with measu- rements are suggested and the results of investigations on the behaviour of some large dams over a period of ig h are reported, showing how Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release . 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.65 14 and how much a unit having small thermal capacity can move during the time of a day. Finally, this paper concludes with the advise to analyse the early acquisitions available in view of obtaining information not only on the behaviour of the rock downstream of the dam, but also on the accuracy obtained. Extrait du Sixieme Con gres des Grands Barrages. New York, 1958. PARIS. ? IN1PRINIERIE GAUTHIER-VILLARS Quai des Grands-Augustins, 55: 152903-58. Impritne en France Declassified in Part- Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondiale de l'Energie SIXIEME CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R.66 QUESTION N? 21 C. MARCELL? (ITALIE) EPREUVE Reproduction interdite METHODES ET INSTRUMENTS POUR LA MESUFtE DES DEFORMATIONS DES GRANDS BARRAGES (*). INTRODUCTION DE CLAUDIO NIARCELLO, Ingenieur-Conseil, Directeur du Service des Constructions Amanagements Hydroelectriques du Groupe Edison, Milan Dans les conditions at:Welles de realisation des barrages, it West pas necessaire d'insister sur l'importance decisive des observations sysle- \ matiques sur le comportement de ces grands ouvrages de In technique moderne. L'etude des deformations de ces structures est en particulier la scule methode pralique susceptible de nous permellre, a l'heure actuelle, d'eclaircir les conditions recites de fonctionnement d'un barrage, qui dependent de taut d'elements generalement difficiles a preciser pendant la phase d'elaboration du projet eL d'obtenir les &nudes necessaires en vue d'ameliorer, soil les systemes de calcul, que les principes d'etude de in structure a realiser. (P) Methods and instruments for measuring large dcuns deflections. 01 4 ? , /? Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.66 ?2- 11 est done extremement interessanl, aux this de reeontonie generale de ces ouvrages, de proceder tine determination aussi exacle que possible de leur comporlement el en particulier de leurs deformations. a parlir desquelles on pourra remonter aux causes ? generalement multiples ? qui les engendrent el elablir ensuite, moyennant examen approprie, la distinction entre les diets des ones et des attires. Deformations et tieplacements sofa cependant, en general, d'ordre minime par rapport aux dimensions des ouvrages, de sorle que leur evaluation West pas exempte de difficultes pratiques; scuts he progres des instruments de mesure, le perfectionnement des methodes, l'expe- rience acquise stir cc terrain particulier d'operations old permis d'aborder le probleme avec sarete et peuvent permettre d'aileindre des resultats assez proches de la reale. A la lumiere de ces conceptions el dans le cadre du Service de Cons- lruclions hydroolectriques place sous noire direction, nous avons conslitue la Section d'Observation des Barrages, charge de proceder materiellement aux mesures el d'en elaborer les resultals. La recherche d'amelioration des methodes d'observalion dans les diflerents cas a caraine la definition de techniques speciales ci conseille de nouveaux modes d'installation des instruments de mesure. Nous avons estime opportun d'en informer ceux (Venire nos CoIlegues que ces perfectionnements sonl susceptibles d'interesser. Nous tenons A souligner que le domaine d'observation oi l'activile de noire Service s'exerce de facon eroissante esl d'une elendue consi- derable. En cal, les barrages apparlenani aux Sock':Les du Groupe Edison lolalisent 69 structures des types les plus divers, dont. 17 d'une hauleur superieure ii 3o in. Au cours de ces vingt dernieres annees, ouvrages oni ete eludies eL construil sous noire direction personnelle. ils comprenneni les structures les plus importanles du total indique ci-dessus. Si l'on y ajoule neuf importants barrages (pantie de type nouveau) eiudies par nous pour le comple d'aulres organismes, on pent affirmer bon droll., a litre de conclusion, que depuis dix ans desormais noire aclivite s'exerce pro fitablement sur mi terrain d'observation d'ampleur excep- Lionnelle. Les quaire memoires que presente noire introduction, savoir . R. 62. L'emploi des collimateurs dans la mesure des deplacements des barrages du Groupe Edison; R .63. Organisation des mesures el des calculs pour to determination des deplacemenls du barrage de Malga Boazzo, par to methode geo- desique; R. 64. L'emploi des basometres a station fixe dans la determination des deplacements des barrages par les methodes geodesiques; - 3- R.66 Recherches preliminaires en cue de l'execution la plus correcte d'une triangulation yeodesique dans des deplacements d'un grand barrage; concernent Fatale inethodique de systentes et d'instruments 110UN eaux. Nous tenons a remercier viveinent M. Marazio, ingenieur civil, qui a consaere i ces etudes on soin tout particulier. Extrail du Sizierne Congres des Grands Barrages. New York. 1958 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/1.4 ? CIA-RDP81-01043R00320017n11111 R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 PARIS. ? INIPRIMERIE GAUTHIER-VILLARS Quai des Grands-Augustins, 55. 152903-53 Imprime en France COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de lo Conference Mondiale de l'Energie R.67 QUESTION N? 21 SERVICE CONSTRUCTION SIXILME CONGRES AMENAGEMENTS IIYDROELECTRIOUES DES GRANDS BARRAGES DU GROUPE EDISON?MILAN NEW YORK, 1958 ( ITALIE) EPREUVE Reproduction interdite ANALYSE DES DEPLACEMENTS DE LA CLE DE L'ARC DE COURONNEMENT DU BARRAGE DE SANTA GIUSTINA, RELEVES PENDANT LES SIX PREMIERES ANNEES D'OBSERVATION (*). SERVICE CONSTRUCTION AMENAGEMENTS HYDROELECTRIQUES DU GROUPE EDISON, MILAN (9. I. ? Les deplacemenls radiaux de In cid de l'are de couronnement du barrage de Santa Giuslina (2) sont relev6s par deux moyens : une colli- mation, qui est effectuee presque chaque jour, et une triangulation qui esi mesuree quatre lois par an. On a commence A effectuer ces (*) Analysis of displacements at crown of crest arch in the Santa Giustina dam, measured during the first six years of observation. (1) Cc rapport a ete redigi: par lc Sen ice Construction Amf:nagements Hydroelec- triques du Groupe Edison, dirige par M. Claudio Marcello, Ingenicur-Conseil (Section Observation des Barrages, dirigee par M Silvio Spagnoletti, Ingenieur civil) avec in participation parliculiere de M Gianni 13. Formica, Ingenicur electricien. (2) Ce barrage a ete projeLC: et conslruit par le Service Construction Anti:nage:fleas Hydroeleariques du Groupe Edison sous la direction de M. Claudio Marcello, Ingenicur-Conseil. Periodc de construction : 191O-1950. su A 6 _ ; .2 vk t i Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 .1 ; R.67 rnesura,,Tes en 1 .4 1 it titpl11 ioi a poursut% regulierement sont les result ats oldenus pendant les six premieres annees qui st o presentes au ?in?tres En part it tiller. dans It present Minim:, est fait (gat des it?sultats olittaius mut la collimation ainsi gut it elaboration dt &s dt Ina is, laboi al ion cilia t ilans it but (It \ , la regularite des di ola? molts et (I iii clev,attel it t auses Le graphigu? hronolo.aque des tit:placements du point \ an ? 7raphique et abli .1 I a iii It 1110 \ t1iflt decaciairt?s , ? reproduit dans la fitiurc I \ Dans le i.traphique deux laits ressort 'tenement ? le r\ thin, aunt], 1 at C 1.1?V t t . it Lt rt mais \ Olt I ? que le point en qui?,tion a a St di placer irre nit III \ I ;mu.? Comme on I a dila amainct plus haul. 1 et udt dont on ?dinnum.,, id i les resultats est propii-ei dt (ix buts d unt part I pr(Ip)deplacement proressif t rs I :mold ling uel est suit t it pi tint examini de met tre en lumiert si tindant t Mut lit a rt j iialrt ii iii posit moyenne d equilibre d( ulna et. (I autrt part. de tit terminet gut fraction du deplacemint rt. \ pt ut etrt at tribuei .1 I at tool tit poussee hydrostatigue et quell( fra( non a t lit d s al lat 11,11, dt It 111111 - rature du barraay Pour ce fairy. on a (Inds) gut lques t:ran dt ur q it l'on a utilisees pour tenir compn di In poussee h drost at iqut t 1 it, I etat thermique du barra2i .\pres UN on- Nertfie. sur in bast (I Wit premiere etude des resultats des ITIV's111e. effect ueic jusgu , compris. la probable correla*Ion de ces firamit urs ec les di pia cements, on a supposc I ixistenct. entrt cc t t Ics deplat - d'un rapport fonetionnel on a pu di in stirttdi ti runner. sur Ia lias. de ces resultats experiment aux. une expression approchee de la tom II - qui traduil et rapport. 1.r.7tt t? a laquelit iin a di ti ;mini pm la suit( Li repartilion du deplacenant II -- iE E\ l\1 FA-n.1 II Ess I)ES F..\ I 1 I( i\ I it TI:\IP's El \ I ki 1)1:. liF1 I \t I El HI: 11'1\11'111 II 111-1 En Vile d rt prest nit ; It - ?alai ion- (I, L. h I tau on a lo? ? les Nariations dc la ?it( dt la ,Lri,i( Pour represen, t" I tat I lit ?11,1qut du la - raturt I dt 1 art (I. touronnt lilt it tt It - mu( I 11111 ci I). 'Thin\ es . lout le barrata . di la It nip( rat u-t it tic Li Iflt r n; di temper:lin- en-1re les parement- aN at t 1 an,o' par in pry\ gut le deplacement du !omit cot-Paden -oo con lit 'mint par les call,t ? qui agissent dirt iienient slIT I XI ?ItUi it p,1111 principalerni ii la variation - Ut meni?I lit pa, \ aridt ion- herintque agisst it sur I ensembit du II:11'1'22f% a ( Cit a tdolailtt (lc cit arc aN et la partie ittferieurt de Ia st ruct un anal tons ?iu oil a t ai c (it resumt ? dans les grandeur,. el I) i.e graplugut cli,onolotii gut de- anal utln di rut cane est reprodUl A 1 k .4 I 11; 4 ?3? R.67 dans la figure i 13 : les graphiques des variations de temperature I, IJ D dans In figure i C. En vue de lenir comple de la parlielle irreversibilite du phenomene, on a imagine que le deplacemenl iv depende du temps 7 non seulement par l'intermediaire des quatre variables mentionnees plus haul, mais aussi direetement. De tonics ces grandeurs on a considere les variations des moyennes decadaires par rapport aux aleurs qu'elles out prises dans la seconde decade de junta 1951, decade qui a it adoptee comme point de depart pour Ionics les eludes act uelles se rapport ant au barrage de Santa GRIM hal, car c'es1 en cette decade qu'a tt effect uee la mesure de triangu- lation adoptee comme reference. Pour determiner tine expression approcHe de la fonetion = II 1 7. Ili 1. DI / I ( I ) on a suppose qu'elle soil la somme de einq termes dont chacun depende (rune seule des variables 7, II, 1, el I) : ( ) tv =11-1 7 II ) ) Iii. nit les divers / soul symboles de fonclions generalement imprecisables a priori. Eli cc qui concerne les f qui dependent de la charge hydro- slalique el des temperatures, on a pourlant admis elani &mule la regularile des phenomenes qui Sc produisent dans le barrage ? que ces functions soient developpables en serie de Mae Laurin ? it partir des points (0, 0), representalifs de l'elat du barrage dans la seconde decade de juillel 1951 ? et qu'elles soient representees avec tine approximation suffisante par un nombre Hittite de Urines. Ainsi le deplacemenl iv peut etre expritne dans la forme : (3) ti., ,,, x-i It, = /_('). -1- Y 2, I I ' --I- 'y ....,/,_,_ - -,0,_,N- -6, 11, ..e..d, 4=4, . ..,./a, ? ..?.../? I I I I oil les z, pi, yo (7,, el les ii sout d'opporlunes constanles. line etude parliculiere a ele preliminairement consacree ii tine recherche de premiere approximation de l'expression la plus adequate pour la function 17(7) qui, evidemment, dolt exprimer l'inlluence (lac le temps exerce stir le deplacemenl, les aulres facleurs Omit egaux. Pour cc faire, on a calcule pour chaque mois la moyenne =melte mobile du deplacement releve, a savoir la moyenne des deplacements releves dans les six mois precedents el dans les six mois suivanls 'Instant moyen du mois auquel In moyenne elle-meme Sc rapporle. Si le di:placement emil tune fonetion periodique avec periode annuelle, Ia moyenne relative ii douze mois conseculifs serail independanle du groupe de mois considere, comme cela Sc produil pratiquement pour les retenues el pour les temperatures. Par contre, In moyenne des deplacements Sc montrc monolonement variable avec le temps, lradui- sant ainsi In derive vers l'amont du point considere. Des differentes fonclions du temps qu'on a essayees ? monome, ralionnelle entiere ? Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 - -- -- A - - _ ,________. ____,_-_-_______,___-__ 1951 1652 1953 __ ?11..,_?=4???? _am. _a._ a_ a _a=a 19-54 I 1955 ,ar? IlMir-ar,a -a---a,mon 1956 1957 1953 1954 1955 ' 1956 1957 , .., ......, 1 W N C 1951 1952 1953 1954 1955- 1956 1957 Fig. les variations de retenue ei de temperatures releves pendant, les six annees d'observalion. (A) Deplacements. (13) Variations de relenue. (C) Variations de temperatures. displacements, water level variations, and temperature variations nwasured during the six gears of observation. (A) Displacements (13) 1Voler level variations. (C) Temperature variations (1) l; (2) 3; (3) 1). Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 4 I R.67 ? 6 ? de second et de troisieme degre, exponentielle, homographique ? c'esL cette derniere qui s'esL aNeree la plus adequate pour resumer awe le moindre ecart quadratique no *en les moyennes mobiles M des de- placements releves el Fon a troll\ e precisement celle foncti on il foul donner l'expression 1111 7 7 71.38 quand le temps est mesure en decades et le deplacement est mesure en millimetres et considere positif quand il est dirige vers l'amont. Portant de cc premier resultat de base on a decide d'odopter, pour la suite de cette etude, pour /47) l'expression 1;3 /II = 2, -- i7 -4- 71 181=1 dans laquelle z, et :2 soul deux constantes el doivent etre determinees scion le critere qui sera indique plus has. Avec la position (5), la (3) de\ lent 7 7 11 ? Zi 7 71318 tin , au, )1 2,11' ?V, -10,? Ana I aim/ A cc point, le probleme de la recherche de In fonetion ( est reduit ii celui du choix des exposants nu, n,, no, el n, des termes auxquels arreter les developpements en series de puissances el i eelui de la deter- mination des valeurs des constantes z :? z, r,!,? et (3/. Pour cc qui concerne les exposants flu, of, no el nu on a essaye Jes expressions completes de premier, deuxieme, troisieme et quatrieme degre dans les variables 1-1, /, 11 el : (p, ? 71 18 7 (Pm 7 71.18 -41 :01 I / --1- VI ) -4- 21,1 I I -I- 21! I 12 -(- O.' -1- 41,11)-f-'GU 1)2 ; - 7 ? 18 )2 a'l" II 2121111 ,57it ;114, /2 ))2 71.)11):1 61.p1)3; 7 -1- 27 II -i- al 113-i- -1- -i- 13 ?pizt= - o 7,r; 02 +72 03 -1- yZ0'. - D ? I)2 z2 D2 D, ; :ko * .t 1. ? 7 ? R.67 Pour cc qui coneerne les constantes x, z, elks ont ete deter- minees de maniere 11 cc que les resultals des qualre formules (7) se rapprochent le plus possible des resultots des mesurages de In periode d'observation 1951-i o 56. Et precisement, pour chaeune des (7) on a determine les 1, 7, : qui rendent minimum recut qua(Iratique moyen ? pour Unites les decades (1 7; au total) de In periode I 911-1956, pour lesquelles on a\ ail tons les releves necessaires ? entre In N'aleur w qui esl_ calculee en function de II, , 1, I), 7, iI l'aide de In (7) consideree, et In valeur do deplacement elkelivement. releve. Les constantes qui realisent ces conditions, pour chacune des expressions (7), soot notoirement les racines d'un systeme d'autant d'equations algebriques lineaires avec aulant d'inconnues quit y a de constantes dans l'expression (7) consideree : c'est-it-dire o pour In premiere, 10 pour In deuxieme, 1 pour la troisieme el i 8 pour In (luatrieme. Apres avoir effectue les caleids on a trouve : IS' I41 -= 1) loll 4) 14-) II )8 71,18 17 -4- 71,181' -4- 11. ;WI L>/ ?11 7 = i.8Y) 5 ) 41. ?4) i ? IN 17 -F 7j 181.' 0111111 ? II iitm 91111 4I:4112? 0. ft.!) iui ?0,000911 ;-0.)/2 - (?io '33(0 -I- (3 441811171)02 7I)711? t) (375 781 ;1)2; 7 7 Iv." = ) 8 VI 1) 4).11114)441 7 j. i8 47 -4- 71,48i= - - 41,41)1 1 -)11 4411 ? 001110 VI I 1112 ? 11,1111111118 899 14 IP - 11. 4(17 .110 ? II 01 81)14 1/, - - II moo i74) 'boot' to Cr; 17-olo 0.w! III 4012 -I- 11,41410 143 160(11 - to )71 14)81) ? to. 44111841 112? 44,41(41 1)6 I-411;., 7 7. (1"' = '4.1)41) -1(1 11. I117 .114(1 ? 11,(1) -411 i ? II 1101 111411 ,8I12_ 00100 11,41 (I / IP -I- 001110 000 (3. )383 13,(3.,3 )7(3 1/2 -1- 001(117(y) 4) 000 01'2 ;'i or- - to I 17 7110 o. I Ii I)) )j2 -I- .too (Pz OM 1 0-47 7104' - ).-)8111) ? 117 4)111/2 (1.4)4)8 181 -,--)113-3-? ().0(4?1 8(C) (311111-. o? les deplacements iv, consideres, ainsi qu'on l'a positifs quaint us soft diriges vers l'amont, Sc trouvent exprimes en millimetres quand le temps est mesure en decades, la variation 11 de la cote de la surface libre en metres et les trois variations 1, 0 el D de temperature en &grits centigrades. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.67 N r" t I 7:4 4.0 dC A ct" R.67 ? LES DEPLACEMENTS CALCULES A L'AIDE DES 1?ORMULES INTERPoLATIvEs EN COMPAHAISON AVEC LES DEPI. \CEMENTS BELEVES. Les deplacements calcules a Vaide des quatre formules (8) soui confrontes entre eux et me(' les deplacements effectivement releves dans la figure 2 A. La confrontation est repetee -- dans one forme peul-etre plus expressiNt. - dans la figure B, qui reproduil les dia- grammes chronologiques des ecarts entre les valeurs relevees des depla- cements ei celles calculees ii Paide des expressions (S). La confrontation mentionnee est faile, non seulement our la periode 1951-1956, a laquelle se referent les observations qu'on a utilises pour determiner les quatre formules (S) d'interpolation, mais aussi pour le premier semestre 1957 : cela en vue de faire l'essai de Pextrapo- labilite des formules obtenues, a salloir de leur altitude ii representer aussi dans l'avenir les deplacements du barrage. De Pellicle des figures 9, quatre faits ressortent avec evidence. 10 L'allure chronologique tout it fait irreguliere des &arts, dans lesquels on lie petit relever auctme composante periodique de rythme annuel. Celle absence amene it penser quc les grandeurs t, 0 el D, desquelles nous avons fait dependre la parlie reversible des deplace- meats, soul suffisantes pour resumer les facteurs externes periodiques agissaa sur le barrage, facteurs dont la periode ne pcuL etre consi- deree qu'annuelle. 90 La valeur Mullee des ecarts, qui depassent rarement lc millimetre. 30 On peut remarquer l'exiguile des differences existant entre les resultals de la formule lineaire el ceux des trois autres formules el l'equi- LEGLNDE DI. LA FIGURE 2 (A) Deplacements releves. (B) fkarls. (1) Valeurs experimenlales (3) a (2) Valeurs ealeulees it rank de la formule lineaire. quad rati qu e. (4) eubique. (5) tiequal ciente degre. (A) Displacements. ( B) Deviations (1) Experimental values (2) Values calculated by the linear formula. (3) quadratic formula. (4) cubic formula. (5) fourth-degree formula. 1 *0 Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 CIA -RDP Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 N- u, cp 1 11 ., (0 LO a) II in U) a) I 40 cr in o) 7 1953 1952 ? II to Icy Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.67 ? ? valence pratique de ces dernieres. Uli indice significant' de ces fails est Fecart quadratique moyen entre les valeurs relevees el celles (pie l'on calcific, A l'aide des quatre formules (8) pour in periode I951-1910. telecarl s'a\ ere de 0,87 nun dejA pour in formule lineaire ? el descend o,So, 0,79 el 0,77 111111 respectivement pour les fornmles qundratique ?, cubique ? et ? de quatrieme degreO ?. Enfin, toujours en analysant les figures 2, on pent reit.% er que, quand elks soul appliquees au 1957, les formules (8) --- obtenues, comme l'on a dejA (lit, stir In base des scuts resultals des mesurages effectues entre 1951 el 1956 - (Influent encore des resullats entierement salisfaisants : les &arts quadratiques moyens relatifs au premier semeslre 1957, considere, isolemenl, ne depassent que de 10 ceux qui se rapportent A la periode 1951-1956, restant par consequent inferieurs au millimetre. *** On peut done conclure que les qualre formules oblenues peuvent resumer les resultals experimentaux avec une approximation gull est difficile de ne pas lenir pour plus que satisfaisante, Si Fon considere, d'une part, la precision que Fon peat attendre des mesures de colli- mation, el, d'autre part, In complexite du phenomene que les formules essaient de resumer. On peul remarquer nolammenl que des resullats sat isfaisants soul deja (tonnes par la formule ? lineaire ? dont, in structure est particu- lierement simple. ? ANALYSE DES DIFFnRENTES COMPOSANTES DES D2PLACEMENTS Les figures 3 permeltent tine analyse plus approfondie. En eget elks illustreni d'une maniere detaillee les resullats oblenus avec In formule de quatrieme degre, qui soul en somme peu differents, mais legerement plus precis que ceux obtenus avec les autres formules. Toutes ces figures 3 donnenl les graphiques chronologiques ? relatifs A la periode juillel 1951-juillel 1957 ? de diverses composantes tin deplacemenl iv" calcule it l'aide de la qualrieme des formules (8). EL en parliculier, la figure 3 A reproduit In courbe de in composante, irreversible, ((I) J.-1 7 I = 1:920 51) 0 kr, -106 -: +hi IS - dependant direclement du temps 7, et celle de loute in pantie restante ? reversible ? de iv" dependant des autres grandeurs I-I, 1, D: celle figure reproduil aussi, en traits el points, l'asympUote = de In premiere courbe. La figure 3 B represente la courbe de in portion /II (H) de deplacemenl qui ? suivant. Ia formule (8) ? esl conditionnee par la variation I-I -- 13 (le retenue scion l'expressiou 110. flit II._ -0 ...; 1111111.111 IS -II 1111111) )1 lit) II 1)1111111)11 IS' )17 IP R.67 Enfin, la figure ; C represente les tunnies des functions iii /*,1/ 11 1 - I/ j I/ 1101 7111 lb/ IMO 7.1 90. II') I) = i) 117 7i 0411 -r 111111)1/ I) 711,1) I / p 81I I I .) '11 .1(1'; is' 7.1i.-- II (III, 841) et de leur somme. .La courbe /-(7) (fig ; A), qui represente e\ idemmenl le deplacement progressif vers l'amont du point etudie, indique la tendance de cc point A Sc stabiliser autour d'une position niti enne que requation (9),prevoit. A 6 min en\ iron en amont de in position rele\ ee dans la seconde decade de juillel L'autre courbe de la figure ; A indique que in composante reversible du deplacement, qui se grefie stir le mom ement de derive vers l'amonl, est tine oscillation dont le r thine minuet est evident et dont l'ampleur varie, suivant les annees, de 7 A 9 nun. De eel te oscillation; in figure ; B indique que In partie en correlation cc les Narialions de retenue n'arri\ e pas A , mm. En confrontant In courbe de la figure ; B avec celle oscillante de In figure 3 A, on remarque enfin que l'oscillation lice A in retenue a\ ance A peu pres d'un trimestre sur l'oscillation tot ale. Il apparaft, par cont re, pratiquement en phase a\ ec cette oscillation totale, l'oscillation (fig ; C) qui, d'apres In quatrieme des formules (8) correspond A l'ensemble des \ ariations thermiques 1, l, D, el qui donne lieu A un deplacement ;unmet de 9 mm environ. Les deux attires courbes de In figure ; C indiquent en in que cette oscillation dependant des Nariations thermiques est principalement constiluee par la composante Hee avec la temperature 1 de I are auquel appartient le point examine et qu'elle subit moderement l'influence des temperatures el D concer- nant l'ensemble du barrage \ - - CONCLUSIONS. II nous semble que, comic conclusion de cetle etude du compor- lenient du barrage, tel qu'il ressort des collimations effecluees pendant. It's six premieres annee de son existence, on petit souligner les resultals S uivants : 1. La constatation de la regularde du comporlemenl du barrage dont on peul Noir un indict' dans l'etroile correlation des deplacements U\ cc les \ anal ions de retenue et de temperature. La possibilite que It Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.67 ? 14 ? call! correlation Sc maintienne egalement a l'avenir semble etre confirmee par In docilite avec laquelle les resultats des mesurages de 1917 se laissent interpreter a l'aide des tummies d'interpolation deduites des releves effectues au cours des annees precedentes, 2. La mise en evidense de la tendance du point examine a se stabiliser autour d'une position qui s'ecarte de quelques millimetres settlement de In position relevee au debut des observations; 3. Le fait (pie settlement tine fraction relativemenl peu importante des deplacentents de la cle de rare de couronnement petit etre mise en correlation avec les considerables variations annuelles de retenue; L'influence amplement predominante, en ce qui concerne des deplacements, des variations de temperature du barrage; 5. La predominance, parmi les effets de ces temperatures, des effels de In temperature de ('arc de couronnement, par rapport a celles qui interessent. l'ensemble du barrage; 6. La confirmation que le fonctionnement stat ique de In part ie la plus elevee du barrage de Santa Giustina est essentiellement par arcs independants, ainsi que la forme du barrage fait prevoir : celte confir- mation est exprimee par les points precedents 3, 4 el 5, qui affirment, par rapport au deplacement de la ele de l'arc de couronnemeni du barrage, In predominance des variations de la temperature / de eel arc stir les autres facteurs q et I), qui traduisent la solidarite du couron- !lenient avec la. part ie inferieure du barrage. RESUME. Le present rapport. analyse les deplacemenls radiaux de la cle de rare de couronnemeiff du barrage de Santa Giustina -- barrage Valle simple courbure, haul. de i 5v,5 in? releves pendant les premieres six amides d'observation. Celle elude a revele tine etroite correlation entre ces deplacements, d'une part, el les variations de la retenue et de raftt lf.t.brmique du barrage de l'autre. Grace a cette correlation, on a pu determiner quatre formules interpolatives (Ii Verses, chacune dominant, en fonction des variations de In retenue et des temperatures, des deplacements dont les &arts quadratiques moyens, par rapport aux valeurs experimentales des six annees d'observation, n'atteignent pas le millimetre. On presente aussi les composanles du deplacement que rune des formules iii lerpolatives fail correspondre aux different es causes agissant stir le barrage . cites confirment la regularile do compor- tement de In structure et s'accordent de facon satisfaisante avec le fonctionnement statique que la forme du barrage laissait envisager. SUMMARY. The present paper analyzes, the radial displacements at the crown of the crest arch in the Santa Giuslina dam (single-curvature arch dam, 15 ,.5 in high) measured during the first six years of observation. 4. s I Zi R.67 This sttul re% tilt'! 1 sin, I t orrtlat loll Iwtm cot these displacement., on one side, and \ ariations in storage and thermal conditions of the dam, on the iii 11.1 Based on tins 1 ion lit it'll. it 1%:Is possIlik lo determine four different interpolation formulae I tic displarvtio.uts obtained b each one of these formulae, in run, 111,11 iii I ht. \\ 11cr k'\ el and t emperat tire ariat ions. show mean quadraln de\ unions. \\ ith regard to experimental data of the slx- ear oliser? atom. \OR h are smaller than one millimeter The stud \ presents also those components of displacements IAIiii it one of the interpolation formulae shims to correspond to the different factors acting on the dam l'he? gi\ e a confirmation of the regularit of dam twilit \ iour awl pro \ t. to he in sat isfzu ton agreement malt the statical characterkt its of the si nog we ?t ssa 1 ? trait do Sistlenir 1,tlyn's des (,rillui, Barrages \ uth, 1 o5S r 41r ? *a nna-Inecifiarl iii PAH' - Sanitized Com/ Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 PARIS. ? IMPRIMER LE GAUTH IER-VILLARS Quai des Grands-Augustins, 55. 152903-58 Imprime en France. ? Alk 14 04 ?t COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondiale de l'Energie R.68 QUESTION N? 21 SERVICE CONSTRUCTION SIXIEME CONGRES AMENAGEMENTS HYDROELECTRIQUES DES GRANDS BARRAGES DU GROUPE EDISON-MILAN NEW YORK, 1958 (ITALIE) EPREUVE Reproduction interdite LE COMPORTEMENT DU BARRAGE DE SANTA GIUSTINA PENDANT LES CINQ PREMIERES ANNEES D'OBSERVATION, COMPARE AVEC LES RESULTATS DE QUELQUES CALCULS DE VERIFICATION (*). SERVICE CONSTRUCTION AMENAGEMENTS HYDROELECTR IQUES DU GROUPE EDISON, MILAN (1). LE BARRAGE ET SES APPAREILLAGES DE CONTROLE. Le barrage de Santa Giuslina (2) se slim dans les Alpes ilaliennes. II a ele construil de 1946 it 195o et fait pantie du systeme hydrodlearique du fictive Noce, dont ii barre le cours it la hauteur d'une gorge etroile it parois presque verlicales, formant une reLenue dont la eapacite est (4) The behaviour of Santa Giustina darn during the first five years of observation compared with the results of some verifying calculations (') Cc rapport a ete redige par le Service Construction Amenagements Hydroelec- triunes du Groupe Edison, dirige par M. Claudio Marcello, Ingenicur-Conseil (Section Observation des Barrages, dirigee par M. Silvio Spagnoletti, Ingenieur civil), avec In participation parliculiere de M. Gianni B Formica, Ingenieur electricien. (3) Ce barrage a ete projete et construit par h .ervice Construction Amenagements Hydroelectriques du Groupe Edison, sous In direction de M. Claudio Marcello, Ingenieur-Conseil. Periode de construction : t gi6-1950. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.68 de 183 millions de metres cubes et qui sent A la regularisation annuelle de l'energie productible par deux centrales situees A l'aval. C'esL tin barrage-yoke, A simple courbure, ayant in hauteur de 152,5o in (fig. I el Ses arcs soul pratiquement symatriques, leur epaisseur augmente en allant de la cle aux naissances, et, A In cle, vane entre 3,5o m au couronnement (A la cote 532,50) et i6,5o in A In base (A la cote 38o,00); du couronnement A la base, le rayon moyen de courbure vane de 14,5o A 25,50 in et Fouverture angulaire de 1?8? A 77? 55'. Le barrage est en beton legerement aline A proximite des parements et confectionne A 25o kg de chnent par metre cube au-dessous de la cote 125,00 et A 3oo kg/m3 au-dessus de la cote susdite. Les parois et le fond de la gorge sont conslitues par de In dolomite A stratifications horizontales, avec de nombreuses petites diaclases : le barrage s'y appuie directement le long des to2,5o in inferieurs, moyen- nant une semelle de beton legerement anne le long des 10 in immeclia- tement au-dessus, Landis que pour les to 111 restant il pose stir deux culees massives. Le barrage est pourvu d'un appareillage qui permet In mesure des variations de temperature, des dilatations et des deplacements. La direction Nord-Sud de l'axe de la gorge el sa forme en U out suggere, de limiter les releves des temperatures A la console de cle. On y a emmure onze thermometres electriques (fig. .) A) : deux dans l'arc A la cote 527 et A 35 cm de distance des deux parements; trois sur chacun des arcs situs aux cotes 483, 455,5 et 4o7,5 oil fon a place non sculement les thermomeLres A 35 cm des parements, mais aussi un thermometre equidistant de ces derniers. La figure 2 A, qui indique remplacement des thermometres mentionnes, montre aussi le thermometre place dans l'air, A la cote 48o appuye au parement aval, et celui qui, appuye au parement amont A la cote 43o, est par consequent Loujours submerge des le premier remplissage. Comme on pouvait prevoir que le barrage de Santa Giustina resis- terait essentiellement par arcs, on Pa dquipe d'un appareillage d'exten- sometres qui puma de contrt3ler une scule console, la console de cle, et qualm arcs situes respectivement aux cotes 526, 181, 151 et 4o6. On se proposait de mesurer les deformations locales, et par celles-ci de remonter aux contraintes s'exergant aux bords des sections A la cid et aux naissances. En vue d'effectuer ces releves on a magonne sur lc parement aval de chacun des quatre arcs examines (fig. 2 C), a la cid et aux deux naissances, quatre bases pour extensometres amovibles une horizontale, unc verticale et les deux autres orthogonales entre elles, et A 45? par rapport aux deux premieres. On a noye Li Famont dans le beton, A 25 cm environ de la surface des parements, tin temoin sonore horizontal A chaque naissance, un temoin horizontal et Int vertical A la cle. Pres de la cle de chaque arc, legerement deplacees vers la culee gauche, on a ajoute, sur le parement aval, deux bases pour extensometres amovibles isoldes, rune horizontale, l'autre verticale, et dans le beton vers Famont tut temoin sonore vertical, cc dernier etant. ? A ? 3 ? R.68 mi aussi isole. Les bases isoldes Li l'aval sont appliquees stir une petite portion de structure isolee du reste par une incision lc long de son peri- Fig. Le barrage. The dom. metre, suffisamment profonde pour intercepter le flux des efforts. Les appareils ainsi amenages ont le but bien connu de mesurer les defor- mations dues aux variations locales de temperature, au relrail ou 5 la ? Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 1532,S 1 1) ? 2/ 0 31 1 41 5 61 ? 7), ?5? R.68 dilatation du conglomeral, ou a d'aulres causes, dont les efforts soul exclus. Pour mesurer les deplacemenls, on a maconne stir le parement aval voyants (fig. D) dont les coordonndes planimetriques sont periodiquemenl mesurees par triangulation; on installe egalemenl sur le couronnement, A in cle, une mire mobile qui permet de contrOler au eollimaleur les deplacements de la crele. (MALI 4100). 444Q}. (4MA._ 32 1.500.01 1.5.5./. ppm. 0 10 20 30 40 50m LES RELEV2s. A l'aide des appareillages que nous venons de decrire, on a rgu1i? reinent stir le barrage des mesurages de conlrole, des la fin de Sa construction : chaque jour, mesure du deplacemenl radial de la chi du couronnement avec le collimateur el mesure des temperatures de Venn, de Fair el du beton; (Ample semaine, releves A l'aide des exten- sontelres, el tous les trois mois environ, leves de triangulation. Elant donnees les dimensions du barrage de Santa Giustina, on a pense qu'il serail particulieremenl interessant de confronter les resullats de divers procedes de calcul des barrages-voAte avec le comportment du barrage ? suivant les variations de retenue el de temperature ? tel gull est mis en evidence A l'aide des mesurages de contrdle. Ce Mentilise, en effet, met en rapport les deplacements de 18 points de l'inlrados du barrage releves par triangulation el les variations de contrainles reveldes par les exlensometres, entre juillel 1951 et decembre 1956, avec les valeurs qu'on a calculees, pour ces grandeurs, l'aide de quatre methodes de calcul, en fonction des variations de retenue et de temperature du barrage. El precisement, on a calcule, fi l'aide de ces quatre melhodes, les (IC:placements el les contraintes en fonction des conditions de relenue et de temperature relevees pendant les mesures de triangulation effecludes, entre juillet 1951 el decembre 1956, .11.?.13 Fig. 2. (A) Coupe verlicale le long (le la console centrale et position des thermometres. (B) Plan du barrage. (C) Stations de mesure avec extensometres amovibles (vue prise d'aval). (D) Voyants de triangulation maconnes stir le parement (1) Thermometre electrique noye dans le beton. (2) dans l'eau. (3) dans l'air. (4) Station (le mesure avec extensometre ainovible. (5) isolee de inesure avec extensometre amovible. (6) Voyants consideres dans le rapport. (7) non consideres dans le rapport (A) Cross-section al crown cantilever ? arrangement of thermometers. (13) Plan of the (lam. (C) Removable extensometers measurement points. (D) Triangulation targets on downstream face. (1) Electrical thermometer embedded in concrete. (2) n in water. (3) a in air (.1) Principal set of extensometers. (5) Isolated extensometers. (6) Targets considered if, the report. (7) a not considered in the report. Declassified in Part- Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? R.68 aux dates mentionnees par le tableau 1 quand les niveaux de relenue avaient les valeurs indiquees par cc tableau meme (3). A vrai dire, nous avonsdA omettre les calculs relatifs A In douzieme et A In treizieme trian- gulation, parce que, la centrale de mesure thermometrique ne fonction- nant pas pendant leurs 'eves, on n'a pas obtenu les valeurs de tempe- ratures necessaires aux calculs statiques. TUILEAt PC:turtle (rt 611111W DU 8 all .1 jUdiet Du Jo seJ)tellll)l'1 all ii uetubre 1951 Ilu it an no embre 1951 Du ..1.1 fe% riel au 1 mars !ICJ, DU I) au U) a% III 195. 1)tt i'sr an ii pullet 105, Du 98 septembre au 7 octobre 191, Du 9 au 19 Jamie:. 105; 1)11 111111S au 1 a% NO; Du 17 ant pullet 105; Du 18 au .5 nolembre 105; Du .15 au 18 ft;vrier 1951 1.)11 a avril all 1" ma! 1051 Dtt 8 au to indict t951 Du it aont septembre 1951 Dti 16 au 18 no% embre 1051 Du 31 jamier an fe?rier 1955 1./u IS all I arril 1951 1)u ?kt Juin 1955 1/u ' au aunt 1955 Du .6 all octobre t955 Du 111 au 1.1.pitiA ler 1.951, 1/11 k an 6 mai 19'ilt 1)u 7 au 9 aunt 1951) 1)11 .P3 au .8 novembre I016 117.7i 129,00 LES CALCULS DE VeR IFICATION. Les deux premieres methodes de calcul adoptees supposent que le barrage soil parfaitement encastre dans une roche indeformable, tandis que les deux autres rimaginent encastre dans tine roche elastiquement deformable. Les calculs de chacune des quatre methodes old eLe divises en deux parties. Par la premiere on a voulu determiner, en faisant Oat du (3) Une relation preliminaire sur ces recherches a ete presentiT par M Claudio Marcello a l'A. S. C. E Symposium on Arch Dams, qui a en lieu en 1956 it Knoxville. Tennessee (U, S. A ), el a paru dans les Proceedings de l'A. C E sur le minter? de juin 1956 du Journal of the Power Division. k ? I . Ai R.68 caractere tridimensionnel de la structure, la repartition de la poussee hydrostatique entre les elements resistants horizontaux (arcs) et les verticaux (consoles), et In valeur des reactions qui s'elablissenl entre les arcs el les consoles A cause des variations de temperature. La seconde partie des calculs, effectuee sur la base des resultats de In premiere, avail le but crevaluer les contraintes el les deplacements des arcs et des consoles. A. LES CALCULS EFFE.CTULS DANS LE CAS DE ROCHE INDEFORMABLE. La difference existante entre les deux melhodes adoptees, admettant qu'on pent negliger relasticile de la roche de fondation, consiste dans la facon dont on effectue la premiere pantie du calcul, c'esl-?ire la repar- tition des charges el revaluation des reactions entre arcs el consoles. L'une est in methode ? arcs-consoles ?, el l'autre la methode de Tolke. En cc qui concerne la premiere inelhode, la configuration du barrage nous a amenes A imposer uniquement la coIncidence des deplacements radiaux des arcs avec ceux de la console de cle, c'esl-A-dire A employer (Tile methode dans la forme donnee flu debut par Ritter, moyennant, toulefois, une generalisation qui visail i tenir compte des variations de temperature agissanl stir le barrage. En vue d'effecluer les calculs avec celle methode, on a considere l'arc au couronnement et les quinze autres silues, de io en 10 m, aux cotes comprises entre 53o eL 390 111: au pied on a suppose rencastremenl parfait de la console dans la roche. Ainsi la repartition, entre les arcs et les consoles, des charges hydro- slatiques agissant stir le barrage en correspondance des 23 dales consi- derees (plus preeisement, la repartition des variations de la charge relevees aux 22 dates successives a la premiere, par rapport aux valeurs mesurees cette premiere date) s'esl reduite A In resolution de 29 syslemes de 16 equations algebriques lineaires A 16 inconnues, ayant tons la meme matrice des coefficients, mais des termes connus differents. L'etude des reactions entre les arcs el les consoles, dues aux variations de temperature qui out etC relevees entre les differentes triangulations, a eV! ramende a la resolution de 22 autres syslemes avant la meme malice des coefficients quc les premiers, mais des termes connus di (It:Teals. L'application de In seconde melhode adoptee, celle de Tolke, se reconduit noloirement a rintegration crune equation differentielle ordinaire tin quatrieme ordre : la console de cle du barrage de Santa Giustina no presentant aucune des formes particulieres qui permellent rintegration exacte, celle equation a ele integree par la methode des differences finies. Pour cc faire, on a reparti la console de cle en 16 iron- cons. : ainsi on a pu ramener in repartition des charges a in resolution de 22 systames de 21 equations algebriques lineaires 1 inconnues. En effecluant les calculs avec cello methode on a onus la recherche des reactions thermiques, ayant constale, i l'aide de la melhode ? arcs- consoles ?, que ces reactions sont presque negligeables. Avec ces deux methodes, la seconde pantie du calcul, c'est-a-dire If 1 I , Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.68 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 l'evaluation des contraintes et des deplacements dans les arcs el dans In console de cle, consideres independants et sujets aux actions qui leur sont propres selon les deux methodes de repartition decrites, a etc', effectuee. pour la console. suk ant les procedes ordinaires de la theorie des constructions et. pour les arcs. en utilisant la theorie de rare a fibre moyenne circulaire et :1 epaisseur Nariant legerement de la cle aux naissances. que Tolke a do eloppe dans son traite. Pour determiner les reactions thermiques entre les arcs et les consoles et pour etudier ces elements. il etait necessaire de connaitre le coeffi- cient z de dilatation thermique lineaire, le module E de Young el le rapport ?? de Poisson du beton du barrage. Pour le premier on a pHs in valeur o.$. to 5 (0C) deduite des resultats des mesurages ? deux milli' elk iron -- effect lies de juillet 101 a fin 106 i l'aide des quatre extensometres :IMO\ ibles isoles. situes stir le parement aval du barrage: pour le module de Young on a prts la \ :flow de f2o mm kg cm 2 deduite des experiences effectuees stir des echantillons du beton du barrage, et pour le rapport OR a adopte la valeur do iG. 13. LES C?I.CULS En-I-CITES 0 \NS LE CkS DE ROCRE El.?STIQUE. Comme nous rayons deja dit. in troisieme et in quatrieme met bode out tom compte de in deformabilite de la roche sur !aquae le barrage est construit. On a attribue a la ruche un comportement elastique, caracterise par la valeur 1 to du rapport de Poisson et par la valeur du module de Young egale fi un tiers de celle dii beton, fi savoir, to: non kg cm 2 environ: cette valeur a ete suggeree par des essais de charge effectues dans un troncon de In galerie d'amenee situe immedia- lenient a l'aval du barrage. On a fait etat de l'elasticite de la roche en formulant l'hypothese quo toutes les surfaces de fondation des differentes structures etudiees au cours de ces calculs soul sujettes. a cause de Faction des forces qui les sollicitent. a des deformations lit,es A ces memes forces par les formules de Vogt. oil nous avons introduit les coefficients donnes par le Bureau of Reclamation des Etats-Unis d'Amerique pour les Emulations rectan- gulaires. Et. puisque la troisieme et In quatrieme methode adoptees n'etaient an fond que la methode de Ritter et cello de Tolke, modi flees en tie de tenir compte de In deformabdite de in roche, on a dit etudier, suivant les nouvelles conditions aux homes, la console de cle, les arcs et le reservoir auquel Tiilke Sc rapporte pour la repartition des charges entre les arcs et les consoles. Par rapport aux arcs, on a notam- meat generalise In theorie. deja utilisee dans In premiere et In deuxiemc methode. de l'arc a fibre moenne orculaire a epaisseur variable, quo TOlke a formulee dans le cas d'un arc parfaitement encastre aux nais- sances : nous d\ ons base cette generalisation nous rayons (16ja dit, sur rhypothese (run comportement elastique des fondations traduit par les fortuities de Vogt. En cc qui concerne le reser\ oir avec lequel on a effectue, suivant la methode de TOlke, la repartition entre les arcs et les consoles. on a de mime adopte pour le pied les conditions de _ 9 R.68 conlinuile entre le reservoir meme el in roche, consideree elasliquement deformable scion les formules de Vogl. Cc faisant, on s'est eloigne du procede conseille par Tiilke qui, pour faire eta de l'elasticile des fonda- lions, suggere d'effecluer les calculs ft l'aide d'un ? reservoir parfai- lenient encastre a son extremite inferieure, mais se prolongeant, au- (lessons du pied du barrage, (rune profondeur egale a o, 15 de repaisseur qu'a le barrage meme, en cle, a la base. Cet artifice n'a pas ete utilise dans nos calculs, car il n'esL acceptable ([tie si les modules de Young du beton el du bedrock soot presque egaux : Landis qu'a Santa Giustina le module du beton est remarquablement superieur ft celui de la roche. Comme nous rayons deja dit, les deux dernieres methodes adoptees, a part les variantes introduites en vue de considerer la deformabilite de la roche, tie soul quo la methode Hiller el la melhode Tolke. Comme dans le cas de In melte indeformable, on a effectue In reparlition des charges hydrostatiques entre les arcs el les consoles; suivant la methode Hitter, on y est parvenu en resolvant 22 systemes de 16 equations algebriques lineaires a 16 inconnues; suivant la melhode TOlke, en resol- vant. 92 systemes de 9u equations a 91 inconnues. En resolvant 22 autres systemes de 16 equations a u6 inconnues on a trouve, suivant Ritter, les reactions entre arcs el consoles dues aux variations thermiques. Apres avoir ainsi ()Menu les forces qui agissent, suivant les deux methodes de calcul, sur les arcs eL sur la console de cle, on a par la suite deter- mine les contraintes el les deplacements de ces structures, qu'on a evidemmento supposees encastrees dans de la roche elastique. LES RESULTATS DES RELEVES ET DES CALCULS. LES VARIATIONS OE RETENUE. La figure 3 A reproduit le graphique chronologique des cotes de In surface Hine du Inc : co graphique mel en evidence le rythme annuel des remplissages et des vidanges, qui est en rapport avec la fonction de regularisation propre au reservoir: on y remarque aussi que Posen- lation de In surface libre est comprise entre les cotes 17o el 53o et corres- pond a peu pres A In moili6 sup6rieure du barrage. LES VARIkTIONS DE TEMPERATURE. Comme nous l'avons deja (lit., les lectures des temperatures s'effectuent lotus les jours. Les diagramtnes de la figure 1 B fournissent. un resume de leurs valeurs : en fonction du temps, l'un donne la moyenne des temperatures relevees aux ooze thermometres noyes dans le beton; les deux autres &intent respectivement In moyenne des temperatures relevees aux Lhermometres situes le plus pres du couronnement, a la cote 527, et In moyenne des temperatures relevees aux thermometres siLues ft proximile du pied du barrage, it la cote jo7,5o. On petit remarquer clue In variation antmelle cle la temperature moyenne generale oscille R. GS. I I Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R . 6 8 0 0 o 0 E g .7; Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 10 S. 1 cio I 1- 0 ? 1 1 ? R . 6 8 autour de loo C, valeur qui represente A peu pres le double de In tempe- rature mesuree au pied, et la moilie de la temperature relevee A proximilt*: du couronnement. On a utilise les temperatures relevecs A raide des lhermomelres pour determiner les variations thermiques donl il faul lenir comple en effectuant les calculs slatiques de controle: calculs elfeettais, comme on l'a dil, en VW.' (revaluer les valeurs des contraintes el des d(i)la- cements qu'on voulail comparer avec les valeurs relevees experimen- -6 talement. Pour cc faire on a d'abord determine les conditions tiler- * miques du barrage pendant les ditierents !eves de triangulation; pour chaque mesurage on a associe, A chaque thermonletre, la moyenne des temperatures qu'on y avail relevees pendant le !eve geodesiquc .... ;.::- eonsidere : el enrol, sur la base de ces temperatures moyennes on 1-: a trace les isothermes de la console de cle. Pour effectuer les calculs - - slatiques il Rail necessaire de suppose'. (Reit chaque cote la tempi:- ?; ..:..-- ':---: rature du massif du barrage elait one function lineaire de In distance -r-. - - enlre le point considere el les parements : on a par consequent deduit, -,- - t.... !.. A partir des isothermes, les diagrammes suivant lesquels la temperature i!. and reparlie entre ramont el raval, aux cotes des seize arcs consideres ...? - dans les calculs slatiques, el par la suite on a tire de chaeun de ces diagrammes le diagramme trapezoidal ayani surface egale eL bary- centre stir la meme verticale. On s'est. rapporle A ces diagrammes trape- zoidaux pour calcificr les variations de la temperature moyenne el les variations de la difference entre la temperature du paremeni aval el do paremenl amonl, qu'on a iifiroduiles dans les calculs statiques 7, pour caracleriser les variations Lhermiques qui se sont produites dans - ,... le barrage entre les differentes triangulations. ,:.? ..i.' ...E. .,. '.... : 7 . .., ..7.- Les extensomelres amovibles seulemeni out fonclionne de facon E ..-....1-, 1.-. reguliere : A partir du 7 mars 1951 ceux qui sonl situes aux deux cotes inferieures (1o( el 151), A partir du 16 mai 1951 ceux qui soul places = aux cotes 18 1 el 5)6. Les exlensometres soul de la 'liaison Galileo de Milan, us mil ele monies sur des bases mesuraifi Soo nun, eL us onl . ..,, t. = = . on rapport d'ampli ficalion de 25o. V) = ii = = L'elaboration des resultals des mesures exlensometriques visail A determiner les deformations unilaires eL les variations de coifiraintes se veri flan'. dans le barrage pendant la periode mentionnee. Celle elabo- ,.... - ...-... '':. --? _ - .:Ni - ration a CAC elleeluee de la facon suivante. Des deformations lotales - - - mesurees par les qualrc exlensomelres de chaque station, on a deduil la moyenne des deformations horizontale el verticale relevecs aux deux extensomelres isoles sillies sur le meme arc. Les valeurs ainsi oblenues pour les deformations out subi, pour compenser les erreufs de mesurage, one aulre correction se basani sur lc fail que la somme des deformations horizontales el verlicales doiL etre &gale A la somme des deux defor- mations inchnees A 150 par rapport aux premieres. L'egalile de ces LEs VAIII kTioNs DE CONTRAINTES. ? Declassified in Part- Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R0037nn17nnn1 R `SO ??1. :0 IC cr,01 I. - l? 40 [kg CM:j 10 10 l0 10 '0 4 10 ? 11.14..A. I kW I ' zamr_01=77.???? _ 114100111.-, . .,- .7 0601..00 ....? -1?01. .1011.1?110---1?111_ 21 St PS 5 26 ? . ? ? _ .., ,-- . _ -.., ..7t- - :.---...:.?7 1 '--c?,c, . ,??? 1.?11=.1.E4' .? 1111?Eimmi=1401r._: . ,..----..,-.... _ -.-c-: -L_. , ____. _r___.,,: ?= -... ..., 0m4=44,0=1=.4=m4 ...- ;'????? ? '''''' 4 8 _ .? . _ ? : .. . .... ..?...." _ ? . _ .5 . 5 ...-: _. ._ _ _ _ _ ______ ____ ____ ._ imi_,,.74 cal-Jtailla Urn sii use_ im.4.- ___ ci r_--.1_ FCC _1120- r. , ...- :ma 44010-..- __20.1.7 'Mt. ?021=111101 _la. /.._730100=mi:=34???--- 161?04 ^.4 30 [kg MI] 1 0 10 10 - 2 0 - 30 3. [kg c40] 2 0 o 20 - 30 1951 2 1 1 1956 ?-4 10 12 11 It IS II 17 10 11 20 11 21 21 Wm ?a. 4 5 1 ? ? ?? 1MM- ma in= ???? 101. .010 .?04 A=MI I , . , .. 4 0 6 . - . . ??,-??.; .... ? . . .5 /----....,_,?-? ??:...---...?,,,,. ? ? , .5. ..7 ..../5":: e _ ' ? , ? ' . _ .., . .- -- -4 ___, ? S:.? .1/ r-.. if % / ??. \ ? \ ---k.-=----- ???? ' ? .. '1. ...- ? .. . : I "?: U ' ? , ? . i / ''' N?? . , -? :-.::, .1,' ? 1952 1953 1954 1 Contraintes Contraintes (le (1) Contraintes (2) (3) (1) (5) (6) 2) Fig 4. aux naissances : valeurs relevees eL calculees tattles traction calculees considerees minim positives. avec In inethode Bitter (roche ituleformablc). (roche indeforniable). Ritter (roche elastique) Tighe (roche elasti(1ue). relevees (ate droll). (dile gauche). Stresses 7.? at abutments : observed and overall calculated values. Stresses are positive when tensile. (I) Stresses calculated by Bitters's method (rigid rock). (2) by Mike's method (rigid rock). (3) " by Ilitter's method (elastic rock). (4) " by Mike's method (elastic rock). (5) Observed displacements at right abutment. (6) at k/I abutment. 8-1-000Z1-00Z?001?1701-0-1-8dCl-V10 171-/170/17LO -1A-09 1.10211111111011M444 4.4 ???? 411 4. 4. vs 20 11.9-V0-1 'a - 10 - 20 - 30 00 ikg cm 10 30 - 30 .00 almt? 2 3 ? S V MEM- ,??????; II 5 2 6 12 II la II to It ? 10 II 20 /1 02 S. SO "t"--s? ?1? ?..0-1404410=1M-=IMIJI-Z111440_7_141101Z.-11440 IOW _01401.Z.1444=1?41.L Ma _me _:11111011._ JI1M -1 mai omz_3414 1 Airw ? ' . -4. ....------/..-. ... /' / 1 ,,' s. 111?=1M4=151 I 19 71114.= 1952 __.1111111174-71=441--7.34111=10,00=.1111=M--Jml=1114r?omo? 1953 1954 ? 1955 =1141_1014_=nooLZMoor-ill 1956 Contrainles 7.? A In ch.! : Contrnintes de traction (1) Contrainles ettletilk.s a relev6es. 4 4 4. (kg CM 0 20 - 10 20 30 -40 [It g cfn.21 10 20 10 0 Fig. ") valeurs relevi.es et caletilk"; totales. ottsiiii:TC?es colonic positives. avee la 111(1111(ole Ritter (roelie in(l6formable). Tiilke (roelie iiiWrornitible) Hitter (roelie elaslique). (rorlie Mitstique). Stresses 7? erozon : observed ond overall Stresses ore positive when tensile. (1) Stresses colenloted by Riller's method (2) (3) 11 (I) (5) Observed stresses 1 IS I? by Mike's method by Biller's method by ?Mkt.'s method colcoloted values. (rigid rock). (rigid rock). (Host ic roe!:). (elastie rack). to if 30 71 22 24 IS . 0 ' .. 1 1 ? I L I i ' --1 ,.. 'f /,,di _.,??,,..... Aft1110.4111A111014111 .____?,_:?.44gA ?..,_ IIM inlair--"Iwl#11 1 um no , 'a 20 3? -40 4 0 6 / , ..s, , \ 'Th ?? \ , . ? ', , ...' ? _ , ,..? \ .... / ? .... 1951 7 1952 ...A.fin 1953 r 1954 1955 1956 1) I) 1) ?0 C.11 D71 co Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release .10 'op 1 20 [kg cm-13 to 10 .? 70 - 30 0 - 70 30 .? ? 0 ? to 13 11 14 IS so 17 It III to 11 11 33 re 71 e??? I 5 2 6 r-- 1111?=1=1=1=0/=C1M1=1,1110=3=C-MMI- ? 1???? .l..k..., 8 - , ..,. . llimmft.... _ -...,. _ ,-2-- .......4- .. 'A ..mr-?? li74-------r? 1951 1952 1953 1955 1956 Fig. U. Contraintes 7? ht (16 : valeurs relev&s el caleulees :Wee Ia melliode Gontrainles de traction considerees (Intone positives. (1) Contraintes cult:nit:Ts dues u In pouss6e hydroslalique (rot ie indeforinable). (2) Conlrainles caleuWes tolales (ruche in(IUorniable) (3) Contraintes ealeuWes dues b In poussee l*droslatique (roehe elastique). (I) Contraintes calculees totales (roche Ouslique). (5) Conlraintes relevees. 0 10 20 30 -4 .Stresses at efOnin ? values observed and calculated by flukes method. .Stresses are positive when tensile. (1) Calculated stresses due lo wider load (rigid rock) (2) Overall calculated .stresses (rigid rock). (3) Calculated stresses due lo water load (elastic rock). (.1) Overall calculated stresses (elastic ruck). (5) Observed stresses. ,3147e. Is vs 20 31 32 ii 24 7:1 op IS 5 e t 8 I 10 11 It ,I .? .. ?. ?? I 2 2 4 4 5 1 _ ,- .. ? , , -*5 /e -- . , . ,---.., .? , 1 ? , I 01 , . 1, A ? I ..- ' 1 ?, / ? I / , . ? ? , ,_ ..... ."Iiiiiiir / ,.... / -4.,...... ..-. .':-...W.I.M.7. __ I , .......... .... . . . " . ....... o? 'r:,...- ... ? .... I X I X X i t ? r I X i X ? I. 1 . 1 / t ? ? / ..? 1 1. , r / ? ' 1 ? , . , , , 40 [kg ern41 30 20 10 10 20 30 - 40 4 0 6 ? - ? 4,- -.5 , . ? ? :Z..?Z-- ,.. . ? .! ,- .. ...lit?i$2 , , , ? ?00!!-:*?,.. i , , I I ...0.4?11.1...1.1.b, -4-...,- \ 9 I ? ? ' 0/ i , . , , ? / _-.40111.C.::40.111.? ..? Z.,', -t. .7: ...v.-- ... , rr- ---: N \ ...Z....1%V s o / "?-?--"-, \ I / A 1 ? / / I' 1 . i ? ? 4,../ ? / e ?... ., s ? / / / ?., 1. ? / ......,/ _ - - - r q r i G I. r igss r 1956 1951 1952 19b3 2) 4,I $1 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 412 '????111 2111101... .? NO 4. Jo It9 C111 0 ID to 20 - 30 30 [kg crn.11 20 10 2 -JO I2 ts is Is 6 I Is is 14 21 21 0 Z 0 I NMI . . .. amensi , , ? . ,[ i JR I , 1 ___ _? _._,.....____ 4 8 1 5.... ? ? s r . i \ /"? c 1 _ ? -..,..W.1,.7.... .... -.....g011111016. ? ' "WIPP' , ?. .... . ? / / , ' ? '11101="- , .., / --....- t > \ ..' ... . , , .. . I . ? - N - .. It r...---m..ii .-.1...._..76--n?__....r.r._...._,-L...,,, . _,..,_,....?_.,___....,?. MIK 1,11?411- ' MK L I. st ?- JO [kg c JO to 0 10 - La 1 0 [log cm*.I t 0 to - 10 3 _ 1956 ,o,e0 II 12 II 14 IS I' t/ IS II 10 II 12 13 24 r. 451- 1 II 1 ! i I- : ' 1 ' 1 I ,- - ? ? , ' ? r ....-1'"- \-- ?* .. , i .alliillablis..- 1 I A -c_ -.\ _ , / s . , ' . 1 -_,._____ t ,' i , -1 t s ,, I . l? , , , ?Lr' 1 1 , ; 1 --_ 4 ....-....--1....?t___H1 - -, hi _ii ' ?L-1.--- 4 0 6 - 1951 1952 I 1953 19541955 - Fig 7. Conti-lilacs 1 dans In console cent rale : valeurs releWes el calculees avec In nu:Abode Biller. Con traintes de traction consider6es comme positives. (1) Con trai n les lo tales (roche indM'orm able). (2) s (roche Oast i(10t) (3) relev6es - MK' ImB. LEL i 1956 Stresses.7 in crown cantilever . values abserveil and et:let:Mkt! by Hiller's melhml. Stresses are positive when tensile. ( 1 ) Overall calothrted stresses (rigid rock) (2) 0 (elastic rock). (3) Observed stresses CZ' 0 CD 0 (1) CD 0.. 5' -0 (I) CD 00, 0 0 -0 -0 -0 CD CD CD CD 01 :s< Ni0 . . 0 0 -o co 7z) 0 0 0 0 0 0 0 0 60 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Ft .68 qietix s ii ii mes lie se \ en lin 111 pas. 20 en general, recall eventuel citron const a tat et all egalement reparti entre les quatre deformations. \ aleiirs ainsi corngees representent les deformations dues aux coot raint es I.es composant es de ces dermeres, horizon tales ? dans les art's? vri leaks dans la console o ? out ensuite IIC calculees respectk emeltl a\ ve les deux fortuities suk antes : = 1 - ? ? , oi et ., soul les deformations unitaires ? respectivement hori- zontale et \ t`rliCale -- obi enues par relaboration mentionnee et oi E'Uo 000 kg cm 2 et --i (% 1,es resultats les plus significat ifs de cette elaboration el des calculs de verification soot mis en rapport dans les figures 5, 6 et 7. Les figures et represent ent, par rapport aux naissances et A la ele, les contraintes relevees et les contraintes .7? qui, d'apres les quatre methodes, resultent de Faction concomitante de la poussee hydro- statique et des variations thermiques. La figure ti se rapporle, elle aussi, aux contraintes s'exercant A In cle : elle en repete les valeurs experimentales et les valeurs globales. dues A la poussee h,),?drostatique et aux ?ariations thermiques, obtenues par les deux methodes Ritter: A ces valeurs elk ajoute les contraintes partielles qui, toujours suivant les deux methodes Ritter. soot provoquees par la seule poussee hydro- statique. La figure 7. en tin, compare, par rapport aux contraintes S exercant A in cle. les valeurs releNees avec les valeurs qui, d'apres les deux methodes Ritter. soul dues A Faction conjointe de la poussee hydrostatique et de in temperature. Les figures mentionnees &intent les graphiques chronologiques des ?ariations de tonics ces grandeurs par rapport A la moyenne des aleurs obt cones depuis i,ii A 1457 : quant aux coot raintes relevees, les graphiques dont il est question sont etablis avec les valeurs moyennes mensuelles: quant aux contraintes calculees, us sold etablis avec les ?aleurs correspondantes aux dates des leves de triangulation. Tonics les figures montrent clairement Falternance que les contraintes Tele\ t`t'S presentent, a\ec periode annuelle, en etroite correlation avec les oscillations thermiques. En general, les contraintes relevees resultent plus regulieres A la cle des arcs qu'aux naissances: la symetrie du comportement de ces dernieres, tel qu'on la &dull examinant les couples de graphiques de :? mesurees aux deux naissances d'un mettle arc. parait satisfatsante A la cote 5)6, manque A la cote 481 et result e excellente aux deux cotes inferieures. On pent remarquer, en cc qui concerne les contraintes calculees, l'equivalence des resultats obtenus par les methodes 'Nike et Ritter : cello equivalence est bee d'un0 part A In quasi-coincidence entre les deux repart i t tons de la charge hydrostatique que les deux methodes ? R.68 etablissent entre les arcs et les consoles, d'autre part. A l'exignite des reactions qui, selon 1:t inethode Ritter, naissent entre les arcs et, les consoles, en consequence des variations thermiques; reactions qui, justement A cause de lour valour negligeable, ne sold, pas prises en consideration par In methode TOlke. La figure 6 montre, en rapport aux contraintes s'exercant it tonics les cotes, la prevalence des effets des variations thermiques sur les diets de in poussee hydrostatique, prevalence qui diminue vers le has, et, it chaque cote, quaint on tient comple de in deforniabilite de la niche. En cc qui concerne les oscil- lations annuelles des contraintes totales dans les arcs, cette deforma- bilite en laisse pratiquement, inalteree Fampleur aux naissances, sauf it in cote 5..)6 oil elle In reduit d'etk iron ;o 00, tandis qu'a la cle elle la diminue en mesure variant a\ cc In cote. La differente reparlilion des charges, due A l'elasticite des encastrements, provoque, dans la console centrale, it la cote Si1 et I settlement, tine augmentation sensible des oscillations des contraintes. En cc qui concerne Faccord entre les contraintes calculees el les contrainies relevees, Si l'on peut remarquer en general la coincidence de Failure, les mesures exlensometriques reveleraieni des variations de contraintes plus amities que celles prevues par les calculs : ceci en mesure plus elevee dans la console centrale, plus moderee dans les arcs, sur lesquels Faccord entre les releves el les calculs est meilleur aux naissances'qu't la cle. Lis Dfil'I.ACEMENTS. Les figures 8, 9, to, ii et i indiquent ci mettent en rapport les deplacements relo es el les deplacements calcifies ft l'aide des quatre methodes de controle, concernant quelques points du barrage. Les points dont, les figures reporlenl les deplacements soni indiques par un triangle noir dans la figure D. Plus precisement, les figures 8, 9 el to concernent les points sillies sur la console de eV:. La figure 8 en indique les deplacements radiaux role es et ceux qui, suivani les quatre melhodes de eaten!, resultent de Faction concomitanle de ht poussee hydro- statique et des variations thermiques. La figure 9 qui Sc refere encore aux deplacements rachaux on repele les valeurs relevees et les valeurs globales resultant de In poussee hydrostatique el des variations Liter- miques d'apres les deux methodes Ritter; elle ajoute aussi les valeurs toujours suivanl les deux methodes Hiller, soul dues A Faction de la settle poussee lu drostatique. La figure 10 donne settlement les deplacements tangentiels rekves, puisque les deplacements langentiels calcifies soot, evidemment nuts par raisons de symelrie. Les figures ii et 19 concernent, les points situes ft proximile des reins : itt premiere fournit les valeurs des deplacemenls radiaux, la seconde les valeurs des deplacements langentiels : les deux reportent les valeurs relevees el les quatre valeurs totales calculees A l'aide des quatre melhodes. 'routes ces figures indiquent les deplacements clue, scion les releves ? Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.68 to 10 (mm) 10 Fig. S. Deplacements radiaux (les voyants sillies a la ele des arcs valeurs relevies et caleulees totales. Deplacements vers l'amont consideres emote positifs. 1951 1952 1953 rig S. (1) DOlacements calculcs avec la inethode Hitter (roche indefortuable). (2) TO11:e (roche huleformable). Bitter (roche 61astique) 'bike (roche elastique). (3) (.1) (5) Radial displacements of Ilw targets placed at tlw crown of the arches : observed and overall calculated values. Displacements arc positive when pointing upstream. (1) Displacements calculated by Ritters's method (rigid rock) (2) ' by ToIke's method (rigid rock) (3)by Ritter's method (elastic rock) (.1) 1 by TiiIke's method (elastic rock) (5) Observed displacements Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81- 4 SI SO 0 R.68 I I t 10 Invr0 0 -10 10 5 -10 10 1MM 5 0 5 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 41 II ? .1 24 -- a a a a IS 4 a 13 II n 11 14 it I 545 1 Aildinil_M if Plining NEU , It IIIMMIIIIMI I A 1 1 ' (- T , - lifiradlillillil 11WMINMELVAIIIIIWAIIII 1flIURiIHWA la 111111 i 526,5 _ _ mor?-wrrts,-,WrIet-oirolt_merwr- 5 5 1 II ni I I I i I fur klyi 1 Ir - i L _ ? ---- ? \\ ? ? - ? _ _, v ? N. ? - "..,....-i'- -, ?mr- -r...-..-..-...-...14.- \ ? _i....vo, -.., TI um- umr-o.- _ ..-Nm.,..... i! 5419 1955 956 , lig ?) 1/1S1)1:lectlienIN radian \ ?4):1311s. silitt's A la tle iles arc, ?thour, ).?1(,? 6,? e)ictikte, a? vo 13 1110110,1e Hit er Deplaoemeal Or\ 1:11111/111 V1111`..it1'I'1, COMM(' 1.0s.it if? ? 5 0 5 -to R.68 1 1 1 4 I $ / Is 8 .5 g= ummum I i mir ,.. AM mpvisma if ik ?mw,?, Tra _____i iI I ? I , - _ owe 5 Imml -5 ' 4 5 1.5 1 1 I 1 I III it I I LII AJ 1 ii , - -i llllll /t I I 1 ami I 11/ III 1 I 436.5 I I I I i ....- ,. ,,_ r---- I 1 , I 1 _.....mi 1951 1952 1953 1954 { 1955 1956 11 $1? ? Hg. 9 (1) Deplacemen Ls calcifies tlus ft hi poussee h drostatique (ruche imleformable). (2) Deplacements calcifies totaux (ruche indeformable). (3) Deplacements (picnics this A la poussee hydrostatique (ruche 61astique). (.1) Deplacements calcules totaux (ruche Oast ique) (5) Deplacements releves. Radial displacements of the targets placed at the crown of tlw arches : values observed mu/ calculated by Ritter's method. Displacements are positive when pointing upstream (1) Calculated displacements due to water load (rigid rock). (2) Overall calculated displacements (rigid rock). (3) Calculated displacements due to water load (elastic rock). (1) Overall calculated displacements (elastic rock). (5) Observed displacements. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.68 ? 26 -- et les calculs, chaque point considere aurait subis, aux dates des dine- rentcs triangulations, par rapport i sa position moyenne. Dans les deplacements releves l'alternance annuelle est assez clairement cleflnie pour les voyants situs aux cotes plus elevies el en particulier pour ceux qui sont. maconnes a la cle, oil, en general, les resultats semblent plus reguliers qu'aux reins. Les oscillations annuellcs les plus amples se relevent a la cle, en crete et 6 in au-dessous, el leur valeur est de to mm environ. Quant aux deplacements calcules, on peut remarquer de nouveau, ainsi que pour les contraintes, requivalence presque parfaite entre les methodes de Tolke et de flitter, Hee aux deux raisons susdites : valence des deux repartitions de la charge hydrostatique, l'exiginte des reactions, entre arcs et consoles, dues aux variations thermiques. En cc qui concerne l'influence relative des variations de retenue ct des variations de temperature, l'analyse de la figure 9 montre clue la retenue a, aux deux cotes plus elevees, un are, negligeable, qui devient remar- quable vers le bas et de nature predominante aux deux tiers inferieurs du barrage. L'influence de la retenue est accentuee par la deformabilite de la roche. 5 11111111 0 -5 5 unrni 0 -5 tmm3 0 -5 -5 f 0 0 it is iS U s ill 10 II H 21 2 /S 532.5 N 5,5 _ /.?s, N, 511.5 4- /' 496.5... *\ ._,..--4,- 1 / , \ / 1\ ?. / \ l\ \ ?1 / '''' \ .., 1 1951 1952 1953 1954 1955 1956 Fig. to. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release _ 97 B.68 Quaid i l'accord entre les deplacements caletiWs el rele? ? il ritsulte meilleur stir In console Centrale et partieuliitrement satisfaisant aux voyants sillies aux cotes les plus 6le?i.,es. It est inleressant de remarquer, et In figure s le met en relief, que le fait de tenir compte de In deformabilile de In ruche n'altere qu'en mesure n6gligeable les deplacements aux cotes les plus 6lev6es, au ch",ja les calculs effeclu6s dans le ens de ruche indgormable se trouvaient en hon accord avec les releves, tandis amplifie beaucoup les depla- cements aux cotes inf6rieures et leur fait atteindre un accord avec les dOlacements relevi!s qui manquait complRement aux diplacements ealcules en ens de roche indOormable. 5( Imml'I 2 / 7 S 0 2 I 5 il 0 11 0 13 ts Is 17 to Is 10 25 22 21 0 0 4,51LI I I 1 I I !'I?! I ? t 1 1 --i ( 1 ' 4.- ----1--' - 1 I n. ' ? I I. I . 1 I ' ,_?-_--1 ? i ' ' !LLI-..tizi 5 0 5 8mm) 0 -5 451.5 I I I H 11 i 1 ir it J I I . ' , I il i 11106.5 . 1- 1 Li I 1 I i b 1 I. .._ , '11 i t I. I ' ? ? ? ? . i III I---1 ___! 19511 1952 I 1953 I 1954 1955 I 1956 Fig o Deplacements tangent lets des voyanis sillies A a cle des a-"s ? valeurs relevi.es D6placemenls ver la euli..e droite eonsider6s comme positifs. Tangential displacemenis of the targets placed at the crown of the arches : observed raltws Displacements are positive when painting to right abutment. 5 - r 2014/04/14: CIA-RnPRi_ninAwnrv) Declassified in Part- Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 .1?1,7_,mit.j1 29 Lf.m.sni s s I t(,t iti s I I I 1I I (1) 1)6placetnents calcules avec lit tnahode Ritter (roche indeliormable) (2) 1 olke (melte intlabrinable). (3) Bitter (melte idasti(Iue) (1) Toll,e (ruche lastique) (5) relevir, ((lite droll) (6) . (cede gauche) (1) Displacements calculated by Riller's method (rigid rock) (2) by Tone's method (rigid rock). (3) by Ildler's method (elastic rock) (4) by Mike's method (elastic rock) (5) Observed displacements (right side) (6) " (frit side) 456.5 1 I ? , ' , , r, - .A.. , , r 1 _11,,.... ?7 _1..-1...- 1951T- 1952 7-'195 r-1-' 1954 -7-1-955 ?T--1956 Fig. 1Np1acente(,1s radiaux des voyanls silues a proxitnit6 des reins des arcs valeurs rclev6es el caleulees lotales. 1)41aceinenls vers consideres comme posilifs Radial displacements of the targets placed near arch haunches : observed and overall calculated values. Displacements are positive when pointing to crown. Deplacentents tangentiels des N?oyants situin, it proximit6 des reins des arc ? valeurs releva.s el calculees tattles. Wplacements vers lit eV. considt:Tee comine positifs (1) Wplaccinents calculcs avec In inighode Ritter (ruche indUormable). (2) "Nike (roche in(IUormable). (3) Hitter (roche elastique). (1) 'Nike (roche 61astique). (5) relevi's (cede droit) (6) . (cOle gauche) 'I angential displacements of targets placed near arch haunches overall observed and calculated values Displacements are positive when pointing In crown. (1) Displacements calculated by Ritter's method (rigid rock). (2) II . by Tine's method (rigid rock). (3) by Itiller's method (elastic rock) (1) ? . by Mike's method (elastic rock). (5) Observed displacements (right side) (6) , . (left side) Declassified in Part- Sanitized Cop Approved for Release ? 50 Yr 2014/04/14: CIA-RDP ci Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 CONCLUSIONS. Ce bref et partici expose des comparaisons effectuees, d'une part, entre les resultats ()Menus A l'aide des qualre methodes de calcul et, d'autre part, entre ees resultais ci ceux des Nieves etieclues in loco pennet dejii de tirer quelques conclusions que nous avons d'ailleurs dejA mentionnees en pantie et que nous resumons id. 1. Dans le Cati du barrage de Santa Giuslina les repartitions des charges hydrostatiques donnees par les metliodes de 'Nike el de Bitter coIncident pratiquemetti. 2. Les reactions, qui, d'apres hi methode de Bitter, prendraienl nais- sauce entre les arcs et les consoles A cause des variations lhermiques, quoique eonsiderables, qui s'averent annuellement sur le barrage de Santa Giuslina, soot. exigOs 3. Les diets de In deformabilite de la niche sur les conditions slatiques de la pantie Superieure du barrage soul tres moderes. I. Celle deformabilite de? lent importante par rapport A la pantie inferieure de In structure. 5. II reste continue que In partie la plus elevee du barrage de Santa Giustina resisie, essentiellement, par arcs independants. 6. En tin, les methodes de ealcul examinees se soul demoutrees suscep- Wiles de reconstruire les Naleurs les plus satisfaisantes des deplacements releves avec une approximation gull est (Incite de ne pas considorer bonne, Si l'on tient compte de la nature du probleme qu'avec ees melhodes on s'est propose de resoudre. 1.1?51 1952 1953 954 I 1955 R?UM? Ce rapporl compare les resultals de quaire methodes de calcul des barrages argues avec des resultals de mesures ? notammenL releves heb(iomadaires des dilatations el leves trimestriels d'une triangulation ? effecluees de tu 51 A 195t) sun le barrage de Santa Giustina ? barrage voitle A simple courbure, haul de i31,3 Deux des mattocks employees supposent que le barrage soil eneast.ro dans tine roche indeformable, les deux attires, au contraire, liennent, complc de la deformabilile de la roche d'implantation. Soil dans le 1956 cas de roche rigide, soil dans le ens de roche deformable, la reparlition des charges entre les arcs et les consoles a ele effecluee suivani les melhodes de Biller el de TolIce; en cc (Jul coneerne le calcul des arcs, dans le cas de roche indeformable on a utilise la lheorie de 'Nike, lheorie qu'on a ensuile generalisee atilt de pouvoir eludier les arcs supposes eneastres en niche deformable. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 5 - r 14/04/14 : CIA-RnPRi_nine-:Drvv) ?? Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.68 Les repartitions des charges obtenues par les methodes de Ritter et de Tolke se soul revelees pratiquement equivalentes; les effets de la deformabilite de In roche d'implantation soul resultes importants par rapport A la partie inferieure du barrage, tres mocleres par rapport it la panic superieure dont le fonctionnemeni par ars intlependants est continue par les quatre inethodes. Enfin, les methodes de calcul examinees se soft revelees capables de reconstruire avec une bonne approximation les valeurs les plus salisfaisantes des deplacements releves. SUMMARY. This paper concerns a comparison of the results of four methods of calculation for arch darns with data obtained from measurements ? chiefly weekly strain observation and quarterly triangulation surveys ? which were carried out for the Santa Giustina dam (single curvature arch dam, i59..5 in high) from 1951 to 1956. Two of the methods used are based on the assumption of the dam being keyed in rigid rock, the other two on the contrary make allo- wances for deformability of foundation rock. In either cases the division of load on arches and cantilevers was made by Ritter's and Tolke's methods; for calculation of arches with the assumption of rigid rock, Tiilke's theory was used. This theory was subsequently generalized for application to arches assumed as keyed in deformable rock. The load division obtained by Ritter's and TOlke's methods proved practically equivalent : the effects of rock deformability resulted to be important in the lower portion, and very moderate in the upper part of the dam. The quite prevailing arch action in this section is confirmed by the four methods. Finally the calculation method here examined proved to be able to yield, with a good approximation, the more reliable values of the observed displacements. Extrail du Sixieme Congres des Grands Barrages New York, 1958. 152903-58 Paris. ? Imp. GAUTHIER-VILLARS, 55, quai des Grands-Augustins. Imprime en France. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50 -Yr 2014 COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondlale de l'Energie SIXIEME CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R.69 QUESTION N? 21 SERVICE CONSTRUCTION AMENAGEMENTS HYDROELECTRIOUES DU GROUPE EDISON-MILAN (ITALIE) EPREUVE Reproduction interdite LE BARRAGE D'ISOLATO PENDANT UNE VIDANGE TOTALE ET UN REMPLISSAGE DE SON RESERVOIR (*). SERVICE CONSTRUCTION AMENAGEMENTS HYDROELECTRIQUES DU GROUPE ED ISON, MILAN (1). Le present rapport communique les resultats d'une elude theorique et experimeniale concernani le barrage d'lsolato (2), etude effectuec A l'occasion d'une vidange complete du reservoir, suivie de remplissagc. Celle vidange Lotale a Cite necessilee, en mars 1957, par les Lravaux de reparation a effectuer A la vidange de fond du reservoir. Une pareille eirconslance a often la possibilfte d'eLudier le barrage sous l'action de variations exceptionnellement elevees el rapides de la poussee hydro- staLique. Nous aVOI1S alors estime parliculierement. inleressant de relever, par des mesures direcies, le comporLement de la structure et de comparcr les resultals de ces mesures aux resultats d'un calcul de yen ficalion. (*) Isolato dam daring a cycle of emptying and filling of its reservoir. (1) Cc rapport a ele redige par le Service Construction Amenagements Hydro- electriqucs du Groupe Edison, dirige par M. Claudio Marcello, Ingenieur-Conseil (Section Observation des Barrages, dirigee par M. Silvio Spagnoletti, Ingenieur civil avec la participation particuliere de M. Gianni B. Formica, Ingenicur Mee- tricien aide par M Pier Vincenzo Rigid, Ingenieur civil. (2) Cc barrage a (AC projete et construit par le Service Construction Amenagement s Hydroelectriques du Groupe Edison. sous In direction de M. Claudio Marcello, Ingenieur-Conseil. Periode de construction i951-2952. .ClA-RDP81-ninr fl 4 ? Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 LE BARRAGE ET SES APPAREILLAGES DE CONTI-IDLE. Le barrage d'Isolato (fig. 1) est situe dans les Alpes italiennes, sur le cours du Liro. Construit au cours des alludes 1951-1952, dans tine petite vall? ii crde une retenue de la capacild de 1,76 millions de metres cubes, 3 deslinde a In rdgularisation hebdomadaire des debits utilisds par trois centrales hydrodlectriques situdes en aval. La structure de l'ouvrage est. du type voille mince a double cour- bure (fig. 2 et 3); il a une hauteur de 37 In, une longueur en critic de 81,6o m. Le point le plus bas des fondalions se trouve a i 210 In au-dessus du niveau de in mer. Le barrage est praliquement. symarique 07_40401 0 5 10 IS ? Fig. 2. Plan du barrage. Plan of the darn. /11247,00 (1211,00) y (1213,co) 0 5 10 15rn Fig. I. Le barrage. Dam. . (1) e121 Fig. 3. Coupe verlicale lc long de la console centrale positions des thermometres electriques. (1) Thermometre electrique noye dans le beton. (2) Thermometre electrique dans l'eau. Cross section of the dam at crown cantilever ? arrangement of electrical thermometers. (1) Electrical thermometer in concrete (2) Electrical thermometer in water. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 par rapport A sa console de cle, nA il a une epaisseur variable de 3,90 in au pied a 2,06 in au niveau de la cote i 9.43. Entre ceLle cote et la crine se trouve un troncon d'epaisseur considerablement superieure, A crate deversante. L'epaisseur maximum de celte partie est de 1,35 in, A In cote 1 245. Le barrage est pourvu d'un appareillage perniellatil la mesure des variations de temperature, des dilatations et des deplacements. Les temperatures sont relevees A l'aide de 17 thermometres, qui mit ete concentres ? vu la direction Nord-Sud de l'axe du barrage el in symelrie presque partaile de la vallee ? sur la console centrale, et ainsi reparlis : cinq thermomelres A In cote i i3, qualre A chactme des cotes suivantes 1 223, I :C3o,5o, i /38 (fig. ;). Les dilatations soul inesurees au voisinage du parement amont et sur le parement aval. Ces mesures out lieu (fig. l) sur (ware arcs (124140) I (T247,00) ?5? R.69 (cotes i 2i5,3o, 1 238, t930,30, i:19 3) respectivement a la cle, aux reins el aux naissances, ainsi que sur l'arc A In cote I .213, tie longueur moindre, A In cle el aux deux naissances. COle amont, les inesures utilisent des lemoins sonores Galileo el des leleformetres eleelriques Huggenberger. Les appareils Galileo soni inslalles dans loules les positions preeisees plus haul; ils voisinent stir les trois arcs les plus hauls ? A la cle. el sur le ale rive drone du barrage ? avec les appareils 1.-luggenberger; ces derniers soul egalement installes A l'un des reins (cOle rive gauche), A i 230,50 us. Chaque station de mesure compread generalemeni trois appareils disposes ? l'un horizonlalement, l'aulre verlicalement, le troisieme a 450 d'inclinaison sur les affixes ? stir un plan parallele au plan tangent au parement, 0245,30 , 1231,00) t 1230.301 y (1233.00) y ((341430)5 0131,003 I ............. 0 5 10 15rn 0 5 10 15 (I21300) T.. ('21)3,09) t Fig. Stations de mesure avec extensomelres electriques (vue prise d'amont) (1) 'Fermin sonore Galileo (2) Teleformetre electrique Huggenbcrger. (3) Roselle de n temoins sonores Galileo. (4) Rosette de n toleformetres Huggenberger. (5) Temoin sonore Galileo isole (6) Teleformetre Huggenberger isole. Electrical extenswneler measurement points (from upstream) (1) Galileo acoustical strain gauge. (2) Iluggenberger electrical telefornieter (3) Rosette of n Galileo acoustic strain gauges (4) Rosette of n lItzggenberger teleformelers. (5) Isolated Galileo acoustic strain gauge (6) Isolated Iluggenberger teleformeter. Fig. 5. Voyants de triangulation maconnes sur lc parement aval Triangulation targets at downstream face. et no es A tine dizaine de centimetres de la surface exterieure. hmt exception les stations de mesure siludes stir Parc A la cote i9 j5,3o autrement 2 in seulement au-dessous de la cane l'on ne reline ie les deformations horizonlales) el, sun les quatre arcs A cote inferieure, les stations de mesure A la cle (oh l'on ne mesure que In dilatation hori- zontale el In dilatation verticale). La figure 4 indique d'autre part, les extensomelres ?isolCs ? Tous les exlensometres eleclriques servent egalement, nous le savons, A relever la temperature. L'n certain nombre de rosettes de bases de deformelres amo ibles out CIC maconnees sun le paremenl aval; elles Wont. pas RC inslallees, cependant, stir Fare A la cote i9 15,3o oh la structure forlement surplom- balite du barrage ne permellan pas de les emplo: en, Landis clue stir les attires arcs elles repeleni In disposition des stations de mesure d'amonl. Ces rosettes soul done an nombre de cinq A la cote I 238, Ala cote 1 230,5o R. 69. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release R.69 et a la cote i 21, et au nombre de trois ii In cote i )1 ;. Chaque rosette comprend qualre stations : one horizontale, tine autre vert kale, les deux dernieres? orthogonales entre dies el inclinees de '150 par rapport aux premieres. L'epaisseur tres 'nint?du barrage et l'armature par- courant les parements out interdit l'application, stir it, parement aval, de tout extensometre isole; ces appareils out ete par consequent installes une rosette i quatre directions a ehacune des deux naissances ? stir les blocs de beton formant, sur les ekes du barrage, un escalier praticable. Pour In tnesure des deplacements, on a maconne sur le parement aval des voyants dont les coordonnees planimetriques soul periodi- quement mesurees par triangulation. On installe egalement stir le couronnemenl du barrage deux mires mobiles ? l'une a In ele, l'auire a l'un des reins (ate rive (Iroite) ? qui permettent contaler an collimateur les deplacements de In crete. V11)ANGE TOTALE ET HEMPLISSAGE EN MARS 1957. Les appareillages deerits plus haul ser x cut ft l'execution de controles periodiques; bus les trois jours, lecture a l'aide do collimate/1r; tous 1245 fm) 1240 1235 1230 1225 1220 12/5 1210 5 1?C] 4 3 2 0 -2 I ....Ai I I , I 1 I r-- H i 1H I IL; I I I II t12 , 45,30 I 1 ,,,,...?_,....,...,.......1, I BI . 1 \ 1 1___ M IM I I / 1 / e ; V ? \. j...,..i...1 I I I 1 I 'ill 1 I 12 1771-141-1r 16J 17 ; 10.9 25171-122 i 23 i 24 25 !--15-1-27-11Trir 1 ig. Les variations de retenue et de temperature an emu-, ( de mesure. Water level and temperature variations duriny measureme?I eyrie. Declassified in Part - Sanitized C py Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.69 les mois, mesures ft l'aide des thermontetres el des extensometres; bus les deux mois environ, let es de triangulation. Les resultats obtentis par ces mesures periodiques no cours des trois premieres annees d'obser- Nation semi polities dans un Memoire actuellement en eours d'elabo- ratimi. Nous presentons ici les result:Its ?Menus par le cycle extra- ordinaire mesures effectuees en mars 1957, it roccasion de la vidange lobate el du nouveau remplissage du reservoir. La vidange totale (fig. 6 A) a /tattle le i) mars, lorsque la surface du Inc knit a In cote o,60. Jusqu'au to it midi, l'abaissement du niveau de l'eau s'est poursuivi plat& tentement, sous l'effet de l'alimen- lalion normale des centrales cravat. Le i 6 it midi, le plan d'eau n'arriN ail qu'it in cote de in prise de in galerie d'amenee en charge; la vidange de fond est alors entr?en jeu el a ecoule le volume restant en quelques heures. Le 16 a minuit, In surface fibre kali a la cote21/.4, cc qui equivaui a dire ? vu In conformation de In gorge ? que le reservoir kali prali- quement Vide. II est demeure tel pendant six jours, c'est-a-dire jusqu'a l'apres-midi du .k3, qui a marque le debut de la rfouvelle operation de remplissage. Cene phase a ete conslamment suivie par les releves jusqu'au 29, c'esl-a-dire jusqu'au moment oft le niveau du lac a Cite stabilise ft tine cote superieure it celle de depart. LES BELEVES . III ce qui regarde les niesures, In lenteur pre\ ue el effective des variations de retenue a laisse penser qu'en general one lecture par jour is ehaque apparel' suffirail is suivre, avec one continuile satisfai- sante, le phenomene transitoire ayant siege dans in structure. 11 a done CtC procede a one lecture quotidienne des extensometres; In triangu- lation a (AC de mettle effectuee quotidiennement, aux premieres heures de chaque journee. Par contre, les lectures aux thermometres el an collimateur ? qui soul particulierement rapides ? out etC effecluees deux fois par jour, c'est-it-dire an debut de In matinee et vers la fin de l'apres-midt. LES CALCULS DE VE1-I WICAT ION. Les cilia's de verification mil a pour but d'evaluer en function des variations de relenue el des conditions thermiques du barrage ? les d6placements qu'auraient da subir les toyants de triangulation el les \ ariations de contraintes qui aurajent da se manifester aux stations d'extensumares no moment de l'execulion des inesures. Ges depla- cements et ces variations de contraintes out etC 6valut:!s it partly des conditions pr6scntes au I) mars, date du debut du cycle des mesures 'routes les autres grandeurs objet des releves experimentaux 00 des ealculs statiques de verification soul rapporlees aux valeurs du jour en question. Les calculs out C1C partages en deux parties: In premiere envisageait. - compte tenu du caractere tridimensionnel de In structure - In repar- 50-Yr 2014/04/14 nIA-PniDszi ? Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release R.69 ? 8 ? lition de In composante horizontale de In poussee hydroslatique entre les elements resistants horizontaux (arcs) et les elements verticaux (consoles); in segonde partie, basec stir les resultats de la premiere, calculail les eontraintes et les deplacements s'exercant sur les elements susd its. La repartition de la poussee entre arcs et consoles a etc oblenue am raide de In melhode de TifIke; on a cependant modifie rune des condi- tions an contour concernant In critic de In structure, pour tenir comply de repaississemenl du barrage d'Isolato dans sa part ie In plus haute : on a precisement suppose que eet epaississement seri d'appui a la part ie de structure situde au-dessous. Nous avons suppose tin encastrement parfait an pied et avons d'autre part considere, dans In deuxieme partie du calcul, les arcs et in console centrale comme parfaitement eneastres dans In roche indeformable, vu rexcellente (waffle du bedrock. deja reconnue avant cc cycle de mesures et maintenant confirmee par In valeur negligeable des deplacements releves, au eours des observations Un mois de mars de celle =tee, sur an certain nombre de voyants expressement maconnes aux culees du barrage. L'application de la melhode de 'Mike se ramene notoirement A ['inte- gration (rune equation difTerentielle ordinaire du quatrieme ordre. Celle integration West possible de Lion rigoureuse que pour des formes particulieres de la console centrale du barrage examine; la console centrale du barrage d'Isolato s'eloigne de ces formes, aussi a-t-on estime conseillable crinlegrer cette equation par la mattock des differences fillies. A cet effet, In console centrale a tile repartie en seize lroncons de In hauteur unitaire de 2,50 m du pied jusqu'a In cote i el de i in au-dessus de cette cote, c'est.-a-dire la Mt les variations des caracte- ristiques geometriques de la structure avec la cote s'averent plus consi- derables. Le probleme de la repartition des charges s'est traduit de la sorte en plusieurs systemes de 2! equations algebriques lineaires a 21 inconnues, avant une egale malrice des coefficients et differents Lames connus Le nombre des systemes Rad egal a eelui des conditions dans lesquelles on a voulu Ruttier le barrage L'etude en question s'est repetee pour les I 8 journees consecutives d'obser\ at ion, a dater du 1 7 mars. La repartition de la composante horizontale de la charge It\ aro- stalique une lit's ()Menne, le calcul des arcs a ete effectue en considerant chaque arc comme independant et sujet a in poussee respective, suivard In repartition effectuee, ainsi qu'aux variations de temperature evaluees chaque jour suivant les mesures thermometriques. Cy ealeul des arcs a Re effect ue a raide des tables de Lieurance, opportunement appro- priees au cas d'implantat km stir ruche indeformable. 11 a RC ainsi procede a revaluation des contraintes, a la cle et aux naissances, ainsi que des deplacements, en direction radiale. correspondant aux VON ants de triangulation. Pour In console centrale, on a calcule les contraintes aux cotes des extensometres, In structure Mani consideree comme independante. sujette a toute :a composante \ erticale de In poussee 11.,\ drostatique Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? 9 ---- R.69 et a In portion de composante horizontale qui lui Ctait attribuee par la repartition Tiilke. Pour retude des arcs et des consoles, ainsi que pour le passage des aleurs de dilatation rele\ ees par les extensometres a celles des contraitdes correspondantes, ii etail necessaire de connailre le coeffi- cient sc de dilatation thermique lineaire, le module E de Young et le rapport V de Poisson du beton du barrage. La valeur du coefficient z a Re liree des resultats des mesttres ? one einquantaine en lout ? effectuees, du debut des observations a la fin Un mois de mars 1957, a raide de rextensometre Iluggenberger dont le fonetionnement s'est avere particulierement salisfaisaifi. Plus precisement, apres avoir constate que Its dilatations du beton revelees par eel, apparel' soul en correlation etroile avec les variations coneomi- tattles de temperature et petn eta etre considerees -- avec one approxi- mation salisfaisante - comme proportionnelles a ces variations, on a determine in aleur a attribuer an coefficient de proportionnalite pour (Inc les dilatations calculees a ('aide de cc coefficieut, en function des \ arialions de temperature observees, presentent recall quadratique moven minimum par rapport aux valeurs experimenlales. Ce coefficient a tile trouve egal ft to . to 5 (OC) il a ele pris comme coefficient -1 de dilatation thermique du beton. On a ensuite determine, sur la base de cette \ aleur de , In valeur du module E. A eel effel, on a considere les deplacements dans le setts radial des \ oyanls maconnes sur la console centrale, deplacemenls mines par triangulation pendant le mois de mars 195'3'; on a retranche de ces deplacements ceux qui, pour la \ aleur to . to 5 (?C) 1 dU coeffi- cient devaient etre attribues, suivant le calcul de verification des arcs, aux variations de temperature, el ron a conslate que la portion residuelle des deplacements releves pouvad generalement se ramener de fagot' salisfaisante a raction de In charge hydrostalique grevant les arcs suivant in repartition Tolke, pourvu qu'on adoptat pour le module E tune aleur opportune. On a troll\C que c'elait pour la valeur E = 26o 000 kg cm 2 que recart quadratique moyen, entre le residu susdit du deplacemeni releve it at tribuer a in poussee hydro- statique eL la valeur calculable en fond ion de celle derniere, prenait Sa \ aleur minimum. Celle \ aleur de E a ele utilisee par la suite dans les calculs. En fin, le rapport de Poisson a ele considere comme egal it /6. LES RESL7LTATS DES RELEV2S ET DES CALCULS. LES VARIATIONS DE TEMPf:I1 111:11E. Comme nous rayons deja (lit, In temperature a etc mesuree ft l'aide des thermomelres deux lois par jour, c'esl-a-dire le matin et rapres- midi. Elle a ete en oulre relevee tulle lois par jour a l'aide des extenso- 50-Yr 2014/04/14 C;IA_RnDszi (11 r1 A n Declassified in Part - Sanitized Coq Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RD P81-01043R003200120001-8 R.69 1t1 [Kg Cml) oil -- 10 ? I I J1245,30 t 1 l i___ I I 1 I -1 I , 1 ? ?...A , :1238,00 I ! [14 10 10 OZ. ' I ? 1223,001 ! ! I _ 1213.00 . 12 1 13 14i 15 rre?r?frni 20 11 22 23 24 ' 25 26 28 29 (1) 12) o- - -.13) ( 4 ) I Fig. 7 Valeurs relev6es el ealculCes des contrainte 7? aux naisNance,, Les contrainles soot positives lorsqu'il s'agil d'efforts de traction (1) Contraintes calcul(!es dues A la poussi,e hydrostatique (2) Contraintes ealculi!es dues A In poussiT hydrostatique et aux variations thee- (3) Contraintes relev6es a l'aide des extensomkres Huggenberger (4) Contraintes relev6es A l'aide des extensomitres Galileo it It naissance droile. (5) Contraintes relev6e,, A l'aide extensontiqres (tall leo it In naissance gauche. ? Ii ? R.69 iniAres eleelriques. Les extensomelres installes a la de ont systemati- quement confirme les mesures des thermonnAres; ceux qui elaient installes aux reins el aux naissances mil verilie In valeur pratiquement negligeable des differences de temperature le long de ehaque are hori- zontal, cc qui elan crailleurs prevu, puisqu'on s'etail borne iv installer des thermomRres proprement ([its a la etc. Les donnees obtenues a In ek ont Re par consequent adoptees pour caracteriser les conditions thermiques du barrage et utilisees pour la determination des variations de temperature a introduire dans les ealeuls statiques. Lesdits calculs a\ ant pour but, comme nous rayons (lit, revaluation des deplacements et des variations de cunt raintes qui auraient (16 se manifester suivant le procede de Vl'ri heat ion adopte -- au emirs des differenles journees P1' rapport aux conditions du I, mars, nous avons evalue les variations thermiques subies par le barrage no cours des difierentes journees par rapport aux conditions du I A eel diet, on a associe pour chaque jour it chaque thermometre la xariation de temperature lue stir le thermo- metre en question par rapport it la aleur indiquee le et Pon a construit, sur In base de ces differences de temperature, les isothermes dans la console de de. Aux fins des calt uls statiques, ii etail neces- saire de considerer, ii ehaque cote, In temperature du massif du barrage comme one fond ion lineaire de la distance entre le point considere et les parements: on a done deduit des isothermes en question les ilia- grammes suhant lesquels la variation de temperature se repartissait entre amont et aval aux cotes des arcs considers, et l'on a tire de chacun de ('es diagrammes le diagramme trapeze a ant one aire egale et le centre de gra\ it sur la meme verticale. Lesdits trapezes oft servi de reference pour le calcul des ariations de la temperature moyenne ainsi que des \ ariations de In difference entre la temperature du parement mat et celle du pavement amont. variations qui out. ct& introduites dans les calculs statiques pour caracteriser les actions thermiques qui se soul exercees sur le barrage entre le t mars el ehacun des join's qui out suivi. Les trois diagrammes de la figure 6 13 donnent tine idee globale des resultats Weans. L'un d'eux indique, en fonclion temps, In variation de In temperature inoyenne du barrage: les deux autres, les variations de la temperature moyenne aux cotes 5,3? el La tempe- rature moyenne du barrage a subi une augmentation progressive pendant la vidange totale et flit cours des journees pendant lesquelles le reser\ oil' LEC.1 NO OF FIGURE ; liras:wed and calculated horizontal arch stresses z? at abutments Stresses are positive when tensile (1) Calculated stresses due to water load (2) Calculated stresses due to water load and therm?1 variations (3) Stresses measured by Iluggenbcrger exlensomelers. (4) Stresses measured by Galileo extensometers in the right abutment (5) Stresses measured by Galileo extensometers in the fell abutment Declassified in Part - Sanitized Co.v A provedor Release ? 50-Yr 2014/04/14 : . Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R69 ? 19 ? [Kg CM-1 -10 IC 4 t ? , II.. I I 1 112416,30 1 :1 1 . I i c ----1? ' --i--- -7?---- 4--- L ------ 1 ; 1 1 I 1 !1223.00 {,,, cm-1 10 12 I, I I 1213.00 I 1 i 15 16 1 17 1 19 I 19 I 20 21 I 22 123 I 21. 11) 12) Fig. S. Valcurs relevecs et calculees des contraintes 7 A la cle Contraintes de traction considerees Conine positives (1) Contraintes calculees dues A la poussee hydroslatique. (2) Contraintes calculees dues A In poussee hydrostalique el aux variations tiler- miques (3) Contrainles relevecs A l'aide des extensomares Huggenberger (4) Contraintes relevecs A l'ai(le des extensometres Galileo. 43) 25 26 27 ' 28 29 0---814) ? 13 ? R.69 a ele completement vide; cette augmentation a alleint C, mats la temperature a plus lard diminue le premier jour de remplissage, pour demeurer ensuite praliquement constante el superieure d'environ 0 C A In temperature de reference. La temperature A la cote 5,3o a cu line allure analogue, hien que les variations aient ele a pelt pres double, lawns que celles de In temperature du pied du barrage ont Ctd sensiblement plus limitees et precisement conlenues, en moyenne, entre ? 10 el -- j0 C (leur allure a ete (['attire part. difTerente : refroi- dissement initial suivi (l'elevation modique de temperalure). LES vAiti vrioNs ous coNnt ?iNTEs. Les resultals donnes par les extensometres eleetriques Sc soul averes dans l'ensemble satisfaisants, vu leur allure reguliere, leur coherence mutuelle et leur eonformite aux resullats des calculs de veil fiealion. On ne saurail en dire aulant des extensomelres amovibles. Le preseni rapport Sc bornera done a presenter el a diseuter cerlains resullats des appareils electriques. Les lectures de ces extensometres out 'tennis d'oblenir, par le procede hien connu, les dilatations unitaires el1" respecti?emenl horizonlales el Nerticales, dues aux conlraintes s'exercant dans la structure; les composantes de ccs contraintes (composanles horizontales, .?dans les ares?, el verticales, n dans la console u) out ete ensuite calculees par les formules ? 7,, =14 ?a-- ? ? comme nous l'a?ons dit, E 000 kg cm 2 et -- 1/6. Les resullats les plus signilicatifs de celle elaboration el des calculs de verificalion soul compares dims les figures 7, tA el o. La premiere de ces figures reproduit les conlraintes 7.? aux naissances, la seconde, les conlraintes analogues a In de; In troisietne, les contrainles toujours a In cle Les graphiques des figures susdites donnenl pour les difTerentes journees les variations de Unites ces grandeurs par rapport A la valeur du 12 mars. L'accord entre les extensometres Galileo eL I luggenberger, genera- LEGEND OF EMI-RE S Measured and calculated hori:ontal arch stresses 7., al crown. Stresses are positive when tensile (1) Calculated stresses due to water load (2) Calculated stresses dtw to water load and thermal variations (3) Stresses measured by Ilugg('nberger extensometers (I) Stresses measured by Galileo extensometers Declassified in Part- Sanitized Copy Approved for Release ? 50 -Yr 2014/04/14:CIA- Cl Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 [49 1245.30 I 1238.00 I I J 1222 0.01 14gCr11-'1 --1230- 50-- .12 1213.0a 12 '3 1: 7 8 3 ZO i? 2; 23 :4 45 26 2,7 co: ) 110.111, .1 de.111.1,: 11110\ 1245.30 It? Cunt ,It. i? fel ..1,1 ?ommo r ji CO)7111%iiiite, /11.11/1.1?. :4 \ 121 (*mil ntiollo, inot Cmilf r tint rol..? 41,o !filen liouctir,il and .oh?qh,/.. r?.; - v1,--?ev - ii) r ,ileo/a(0?/ .1,-,Nses? I Id , 121 II 431 Ciro,:sw% f??'','.,; 7""! -vr ?r Irr r r I To,: ?^?? I 17 ,7 1 111, I 1,, r. ?,,, ?.1 11.0 A'rultal , ,,1 "i' '70? ,Itspbtretifrnls povtion nlien p6tnitnr2 I , I (A) Podtal dHplewerporiN (R) Time/en/rot 4/.:(plt,rprnrt,I ) rtIrrtlairel (9) (0/0///a/Ofi 'I, ,p,, tb, / ??/ ' It I wit rfir11111,MS (3) Ifrosttr,f1 ii L ? I * 1230.50 12 13 ? 14 1 15 1 16 1 17 19 19 20 21 22 23 24 I 25 26 I 27 28 29 rig. If, Deplacements releves et calcifies des voyants poses a la cle des arcs LCS &placements radian sunt positifs soul diriges vers ramont. les depla- cements tangenliels le soul s'ils sont diriges vers la culee droite. (A) Deplacemenls radiaux (13) Deplacements tangentiels (1) Deplacements calcifies dus it la poussce hydrostatique. (2) Deplacements calcifies dus n la poussee hydroslatique et aux variations ther- miques (3) Deplacements releves Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.69 rmni ? 16 ? A 1 1 1 :1245.30 , 1 1 1 1 I ; 1 i 1 I 1 ' , ' LI i 1 1 1 1 1 , , 1238.00 ; . 1 1 1 1 1230.50 1 [mm) 2 11245.30 frnl 0 1 3 o 4; 'Jill I I 12 I 13 I 14 I 15 I 16 I 17 18 1230.50 19 I 20 I 21 I 22 I 23 24 I 25 26 27 I 28 129 .131 .------o141 Fig it. Deplacements rcleves et calcifies des voyants poses aux reins des arcs. I.es deplacements radiaux soul positils s'ils soul diriges vers l'amont; les depla- ('ements langentiels lc soul s'ils soul diriges vers in de (A) Deplacements radiaux (II) Deplacements tangentiels. (I) Deplacements calcifies dus a la poussee hydrostalique (2) Deplacentents calcifies dus a In poussee Itydrostatique et aux variations thermiques. (3) Deplacements releves des voyants Mines entre la cle Cl la culee (Iroile. ( I) Deplacements releves des voyants silues entre la de et la culac gauche. -- 17 ? R.69 lemenl mauvais aux cotes to el i ;8, devient generalement bon in cote u o el excellent A la cote 1 1 1 En cc qui concerne In symetrie de comportement des deux naissances, elk n'a pu dire contrdlee l In cote I 7 5,3o, oi l'extensometre de in nais- sauce gauche n'a pas fonctionne. Elle s'avere assez bonne ? en cc qui concerne les extensomelres Galileo ? la cote 1 7 IS, fait defaut 1 in cote u t.to,rio el s'avere excellente A in cote La comparaison enlre les contraintes mesurees el les contraintes calculees revile oi in cote un accord assez salisfaisant entre les calculs el les indications des extensomelres Galileo, el a in cote ;s tine concordance analogue entre les calculs el l'extensometre Fluggen- berger. A la cote i0,50 ? oil les extensometres des deux marques &Intent des resullats assez concordants A la cle comme A in naissance droile ? le calcul reproduil de facon assez salisfaisante les resullats susdits; ii s'eloigne par contre des indications du seul extensometre dc in naissance gauche, qui est en desaccord avec les deux de l'aulre nais- sauce. Eight l'accord se revele satisfaisant aux cotes u i'.i ; el Nous pouvons affirmer pour conclure ? et nous jugeons cette indi- cation significative -- que l'aceord entre les releves experimenlaux et les caleuls alleint son maximum justement aux stations de mesure don1 les resultals experimentaux sont les plus satisfaisants, soil parce que les appareils Galileo el Fluggenberger se trouvent d'accord, soil parce que les conlraintes mesurees relletenl in symarie de in structure el des causes physiques qui influenl presumablemeni sur elle. De plus, aux postes de mesure oil deux types d'appareils soul en service et oil leurs indications s'averent discordanles, le calcul donne presque toujours des resultals suMsammenl conformes A ceux de run d'entre eux. D'une facon ou (rune aulre, l'ecarl enlre les resullals experimenlaux ? qu'on pourrail s'allendre A trouver egaux ? est generalement, supdrieur l'ecarl entre leur moyenne el les resultats do calcul de verification. Mesures et calculs confirment cc que la forme meme du barrage laissait pre\ oir : A savoir que les arcs contribuenl a In resistance de in structure dans tine inesure absoluntent predominante vis-A-vis des consoles. 11.0; END OF FIGURE I I Measured and calculated displacements of the farads placed near arch haunches. liadial displacements are positive when pointing upstream tangential displacements are positive when pointing to crown (.1.) Radial displacements (11) Tangential displacements (1) Calculated displacements due to water load (2) Calculated displacements ?Ille to water load and thermal variations (3) 3/ensured displacements of targets placed between crown and right abutment (I) Measured displacements of targets placed between crown and left abutment. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 1 R.69 ? 18 ? A 1_1 . t - --, . -1. 1 . I I ' ---*--- ? ? ? ? t ... _ - ...i..." . 1 . -.- 1245.30 ? 1 , .-..-., 1 1 I 1 I I 111111 4, I , 1 1238.120 _? I (4, I II 1 -.1 1 i I I I 1238.001 1 1 1 1 1 1 1 i 1 1 11 1 '14,---1--------4--?"111 1111 i1 123?01 I I i 12 I 13 I 14 1 15 16 1 17 , 18 19 , 20 ! 21 122 I 23 ) 24 L25 I 26 1 27 i 28 1 29 ) ??13 t,- 440 Fig. 12. Deplacements releves et calcifies des voyalas posts :l proximile des culees I.es deplacements radiaux stmt. positifs s'ils son( diriges vers 1'113111ml, les depla- cements tangenliels le sont s'ils soul diriges VCIN III de. (A) Deplacements radian x. (13) Deplacemeifis Langdale's. (I) Deplacemenls calcifies (I us a la poussee 11.(lrostatique. (2) Deplaceinenls ealcules dus it la poussee Itydrostatique el aux variations I Itermiques. (3) ft:placements releves des voyaills Mimes pri.s (le la ettlee droite. (4) Deplacements releves (les voyants situes pr's (le la eulee gauche. ? 19 ? R.69 ltemarquons encore (pie, sui \ ant le calcul, les anal ions de contrainles delerminees dans les arcs - all (ours du cycle de mesure considere ? par les variations de la retenue soul negligeables a la cote i 215,10 par rapport 1 celles qui y sold provoquees par les actions thermiques, Landis qu'a la cote 1 S et aux cotes inferieures elks deviennent. preponde- ratites. Lns 1/1..:I'1.kt.EmENTs. Les deplacements qui onl etc determines quotidiennement par trian- gulation et les deplacements indiques par Ic calcul de NI6rifiCati011 solnt indiques et compares par k's figures to, t et 12. La partie superieure de ces figures reproduit les composantes radiates de ces deplacements, la part ie inferieure les composantes tangentielles. La symetrie de comportement des deux mollies de barrage comprises entre la cle et chacune des culees se revele ici plus manifeste qu'on ne pent le constater d'apres les mesures extensomariques; elle est revelee par l'accord entre les deplacements radiaux constales aux reins el entre les deplacements tangentiels aux reins et aux naissances, ainsi que par la faible importance des deplacements langentiels a la cle. Au cours de la Nidange totale, le barrage s'est deplace vers l'amonl, et les voyants lateraux Si' sont rapproches, dans tine mesure moindre, de la cle. Le deplacemenl radial a attend 1,2 mm pour le voyanl en de, a l'arc le plus eine: il a diminue aux voyanls silues plus bas et encore davantage aux v( *ants lateraux. Les deplacements tangentiels solul generalement de quelques dixiemes de millimetre Demeure presque immobile pendant la periode de reservoir vide, le barrage s'est ensuile rapproche de sa position initiate, tors de la conclusion du cycle de mesures. Le calcul de \ erification a donne, comme nous rayons (lit, les compo- santes radiates des deplacements, qui soul les plus signi flcalives. L'accord entre ces valeurs calculees et les valeurs experimentales est excellent aux cotes t )15, ;0 et i ) ts; recall quadratique moyen est de 0,12 mm pour le voyant sujet aux deplacements les plus considerables (maximum 1,2 min, comme deja precise); a la cote i 2 3o, So, Faccord t D 01 11(11 111 Measured and calculated displacements of the targets placed near abutments. Radial displacements are positive Olen pointing upstream tangential displacements are positive when pointing to crown (A) Radial displacements (13) Tangential displacements (1) Calculated displacements due to water load (2) Calculated displacements due to water load and thermal variations (3) Measured displacements of targets placed near right abutment. (1) Measured displacements of targets placed near left abutment Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.69 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? 20 ? est encore assez satisfaisant. Stir chacun des trois arcs examines, il devient de moins en moms complet, Lout en demeurant lres satisfaisant, au fur et A mesure qu'on s'avance vers les culees. Ces conditions moms favorables se justifient toutefois lorsqu'on se represente TIC Vers les (1116eS les charges hydrostatiques el les variations thermiques que nous supposons s'exercer stir les arcs soul certes plus eloignees de In realite qu'elles ne le soul pour la cle. De mune que pour les contraintes, le calcul indique pour les tiepin- cements, tine action megligeable de In pottssee de l'eau A la cote ;u et par contre tine influence croissante de celle mettle retenue au fur et A mesure qu'on s'avance vers le bas; A in cote l'inlluence en question predomine stir (Tile des aria ions de temperature. CONCLUSIONS. Cet examen preliminaire de quelques-uns des resultals de reknic theorique el experimentale consacree au barrage d'Isolalo a l'occasion de la vidange totale, suivie de remplissage, efTecluee en mars dernier, ? pelmet quelques conclusions. En premier lieu, In constatalion de la regularite du comport ement slatique du barrage. Celle regularile est mise en evidence par l'accord, generalemenl salisfaisant, entre les resullals concernant les couples de points symeltiques par rapport. ft la eV:, par la valeur limitee des dilatations et des deplacements, par la conlinuite de leurs variations, par leur annulation pralique apres le remplissage du reservoir, par In possibilile de justifier leurs valeurs finales, lorsqu'elles ne soft pas negligeables, par Faction des variations de temperature (comme l'in- diquent les calculs de verification). On petit remarquer, d'aulre part, In capacite, demontree par les calculs de verification, de reconstruire les variations de contrainles et de position constatees dans l'ouvrage en alleignant, avec les resultals experimenlaux, tin accord qui ne pent manquer d'etre recount', surtout si l'on considere les difficulles de 'Identification el de In definition quantitative des causes agissant stir le barrage, ainsi que de in prevision des modaliles de leur action. Ce rapport communique les resullats (rune elude theorique el experi- mentale consacree an barrage d'Isolato ? barrage yoke A double courbure ? it l'occasion (rune vidange complete du reservoir, suiN ie de remplissage Et precisement on relate ici quelques-uns des resultats des mesures de deplacements et de dilatal ions effecluees in loco el on les compare avec les resullats d'un calcul de veri fication, execute suivant la melhode de TOlke Les resultals des mesurages font ressorlir la regularite compor- R.69 lenient. statique du barrage, leur comparaison aNee les resultals des calculs de verification demontre in capacile de ces derniers de recoils- truire les variations de coulraintes el de position constalees sur le barrage en atteignant un accord lres remarquable avec les releves. SUMMARY. This paper reports on the results of a theoretical and experimental investigation carried out on the Isolate, dain (a double curvature arch dam) in the occurrence of a complete drainage of the reservoir followed by filling up again. In particular, sonic of the results issuing front local measurements of strains and deflections are reported, and compared with the results of a check calculation by Tine's method. The results of measurements put in evidence the regularity of the statical behaviour of the dam; their comparison with the issuances of check calculations shows that it was possible by such calculation to eva- luate stresses and displacements reaching a very remarkable agreement with experimental data. Extrail du Sisieme Cungres des Grands Barrages New York, 1958. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14 : 'CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 PAR IS. ? IMPRIMER IE GAUTHIER-V ILLARS Qua! des Grands-Auguslins, 55. 152903-58 Imprime en France. ? Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ' Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondlale de l'Energie SIXIEME CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R.70 QUESTION N? 21 SERVICE CONSTRUCTION AMENAGEMENIS HYDROELECTRIOUES OU GROUPE EDISON-MILAN (ITALIE) tPREUVE Reproduction interdite L'EVALUATION DU COEFFICIENT DE CONDUCTIBILITE THERMIQUE DANS LE BARRAGE DE MORASCO (*). SERVICE CONSTRUCTION AMENAGEMENTS HYDROELECTRIQUES DU GROUPE EDISON-MILAN (,) Le barrage de Morasco (2), realise stir le Gries, affluent du Toce (Haute Val (l'Ossola, Alpes italiennes), cree un reservoir de regula- risation annuelle de la capacite de 17,65.1o6 ma, dont la retenue maximum Sc trouve A la cote 1315,77. Il esi du type poids, legerement argue en plan. Ses dimensions prin- cipales s'enoncent comme suit : Hauteur tnaminuin au-dessus du ra:her de fondation (in, Rayon de courbure (ni) . Longiienr en crate (in) Cube de l'ous rage (in3). (*) Evaluation of the conductivity coefficient in the Morasco Darn. (1) Cc rapport a ete redige par lc Service Construction Amenagements Hydro- electricpies du Groupe Edison, dirige par M Claudio Marcella Ingenieur-Conseil, avec la participation parlicuRre de M Silvio Spagnoletti, Chef de la Section Observation des Barrages, Ingenicur civil, et de M Vincenzo Morelli. Ing6nicur civil (') Cc barrage a e.le projele et construil par le Service Construction Aniena- gements hydroelectriques de la Societa Edison. sous la direction de Al Claudio Marcello, Ingenieur-Conseil. Periode de construction . 1936- ig4o. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R00320ni7nnni R Declassified in Part - Sanitized Co .y Ap roved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 II dispose d'un equipement thermometrique satisfaisant qui a permis d'effectuer des observations regulieres remontant A 1938. Les mesures effectudes l'aide de ces therinometres regardent les temperatures du beton, de l'air, de Yearn du reservoir at du terrain sur la rive droite. et un autre A la cote 1773 sur le parement aval, qui mesurent respec- tivement la temperature de l'eau at celle de l'air (fig. 1); d. un thermographe enregistreur de la temperature de l'air; 11605 771 III Le barrage de Aloraseo sur le Odes, affluent du 'Nee (Haute Val d'Ossola, Alpes italiennes). llorasco Dam on river Gries, tributary of river Toce (Upper Ossola Valley, Italian Alps). ,11716_001 I. ? DISPOSITION DES THERAIOMETRES. Les installations de mesure ci-dessus comprennent : a. treize thermometres electriques A resistance magonnes dans le massif du barrage, dans la zone comprise entre les joints 15 at 16 et en trois ranges respectivement situdes A la cote 1772,00, A la cote 1788,00 et A la cote 18o5,77 (fig. 1); b. quatre thermometres electriques situes a l'interieur du revete- ment aval, aux cotes respectives 1799,00, 1798,50, 18o5,2o et 1815,20 et quatre stations de thermometres A mercure situdes aux cotes respec- tives 1776,00, 1788,00, 18o5,00, 1815,8o, qui relevant les temperatures du parement aval (fig. 2); c. un thermometre electrique 5 la cote 1776,00 sur le parement amont Fig. 1. Thermometres electriques. Location of electrical thermometers. e. une station gothermographique equipee de trois thermometres dont deux enregistrent les temperatures de la roche sur la rive gauche A I et 2 in de profondeur et le troisieme in temperature correspondante de l'air. Declassified in Part - Sanitized Co.y Ap?roved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R00320012nnn1 R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.70 ? 4 ? La lecture des temperatures indiquees par les thermontetres elec- triques dans le massif du barrage est ellectuee it l'aide d'une centrale electrique tous les jours A S h. 11 est procede simullanement aux mesures y (1816 80). ? (18*5_19..). metre A mercure S m au-dessous du plan d'eau en un poin1 du lac- reservoir Mine it tine vingtaine de metres du parement et des berges. Les donnees elaborees aux fins de la presente etude regardent la periode Ier janvier 19i., au I decembre 1951. La dale initiate a ete choisie en consideration du fail que le developpemenl de In chaleur de prise s'est avert', entierement epuise it Fepoque susdite el que de cc fail l'elaboralion des donnees relatives it celle periode rellele dice- tivement le comportement thermique de la structure sous l'effet du settl ryllune saisonnier. On a elTectue les moyennes decadaires des temperatures journalieres pour chaque thertnometre et l'on a determine Vann& moyenne-type en adoplant, pour chaque decade, la moyenne des dix decades corres- pondanles ("). Le diagramme de ces valeurs etabli dans un systeme cartesien temps- temperatures a permis d'obtenir des courbes sur lesquelles s'est basee l'elude de in transmission de la chaleur d'un point, it l'aulre de la structure (fig. 3). y (1779.00) Fig. Emplacement des thermometres electriques et it mereure stir le (a) Thermomelres electriques (b) Thermornetres it mereure Location of electrical thermometers and mercury thermometers on the downstream facing (a) Location of electrical thermometers (b) Location of mercury thermometers. parement aval. -- FNALCATION DC COEFFICIENT DE coNDucTIBILIT2. Les melhodes employees pour identifier le coefficient de conduc- tibiae stir la base des donnees d'observations sofa nombreuses et eposent toutes sur l'equation de Fourier concernant la transmission de la chaleur dans un milieu homogene eL isoirope. L'application de l'etude susdite s'aend A bolts les procedes de calcul connus jusqu'it present, dont elle met en evidence les caracleristiques et compare les resultats. I. Apputwriox DES FORMI4I,ES DC RftGINIE NON STATIONNAIRE. A titre d'orientation preliminaire, on a applique l'equalion A la transmission it travers un mur d'epaisseur Manic, sur la face libre duquel la temperature varierait suivant une loi sinusoidale aulotir de la valeur moyenne Celle equation s'expritne, nous le savons, comme suit : = = coenteient tramorlissement e ? = fat t en r tra mortisse tnent. ci-apres : mesure ulterieure de la temperature de l'air an moyen d'un thermometre a mercure it maximum et A minimum, situ e A la cote du couronnement du barrage et, it proximite du barrage susdit, deuxieme mesure de la temperature de l'eau moyennant immersion d'un thermo- (3) Dans cette elude les courbes relatives aux diverses annees montrent une difference extremement faible aussi bleu pour l'amplitude que pour le dephasage. Donc, au lieu de se referer it chaque inutile de la decade, on a juge suffisant de Sc referer it l'annee moyetme. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA RDP81 01043Ron-2nn19nnn1 R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 06 Imiz X X I CT 41 =MI tr x Int= Aimee moyenne pendant la p6riode I o 1,1 Diagrannnes des temp6ratures moyennes decadaires aux thermomi.tres 61ectriques A /,erage year of the decade I 9 Diagrams of 11w average temperature per decade as from electrical thermometers. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part- Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.70 L'equation susdite a ete'surtout employee pour In pantie inferieure de l'ouvrage. Pour la partie mediane et la par. ie supaieure, on a en recours l'equation relative A la transmission de In chaleur dans un mur d'epais- seur finie, conformement Ti l'expression = %./t? co-( ? am; 1g I ? valable au cas oh les temperatures sur les surfaces limitani le mur sont des fonctions sinusoidales de In meme periode et de la metne phase () Aloyennant application des equations (1) et (2), on a effectue un premier calcul approximatif, compte tenit des donnees suivantes : = ; cal in.11 -C. e? = o. Pt cal kg. -1. ?? = in kg in Sur la base des donnees susdites, on a obtenu les valeurs de la tempe- rature aux points controles par les thermometres, valcurs qui mit ete comparees avec celles qui oat etc"! tirees experimentalement des din- grammes relatifs ala periode decennale consideree. Les resullats atteints sont groupes dans le Tableau 1. TABLEtl. I. Thermo- mare cool. de condue. kinplitude Deplia.age vale observ. rale. (lb-cry. Cote 1 8o;.77. 1'01 mule aduptLe pour it propagation de It eltaleui 1-) too to 9" 2i) ii io- Titi Epaisseur 1:; i 15 5o 15 .ita to- ;0 mimic Cote 1 788 .eo 31.) I Go 58 710 I.paisseur 2 7.) SS So 10 I )7 Ii ; II) 1-)? it) 1,011 I7". 00. ; ;; Ii j kpatsseur Inhimile 7I/ I I Ill I 060 I Ca Si 7t) 0 81-1 1 I 15? 7t) law I I II el 36 / u) it mimic I/ t. IT linte . ; I lip 11)11 711-191) infinie 22 ; 8: 85-12o G. 3 ri 87 I I Is to? 'it) (4) M. RITTER, Temperaturverlauf wad Warmespannungen in Mattern bet ascii- lierenden Aussentemperaturen (Memoires de l'Association Internationale des Pants et Charpentes, m913-19i4); Alfredo STLCKI et Maurice DrNoN, Probletnes thermiones poses par la construction tie barrages-reservoirs. ?9---. R.70 L'examen de ces donnees permet les conclusions suivantes : a. Pour %. 3, nous m ons un accord satisfaisant entre les thermo- metres des deux cotes les plus elevecs (1805,77 et 1788,00) pour lesquelles recall entre les temperatures experimentales est inferieur a to C. CeL accord subsiste, bien que moms marque, pour les thermometres de la cote I 772,00 voisins du parement aval; les temperatures calculees pour le T et le T, soft. superieures mix temperatures mesurees, de sorte qu'on pent prevoir, dans celle zone, un coefficient legerement inferieur A In r, Vers l'amont, il est necessaire de prendre pour i. In valeur S si l'on vent obtenir des resultats comparables aux resultats experimentaux. b. L'augmentalion de valeur du coefficient pour les points proches du paremenl amonl nous amene fu penser que les impregnations Wean qui humectent le beton et en accroissent la conductibilite ne sont pas etrang,eres an phenomene. It est reeonnu en effet que le comportment thermique (run terrain () est lres different suivant que cc terrain est sec on 'winkle; In conduclibilite thermique pent atteindre, dans les conditions humides, des valeurs deux on trois lois plus grandes que celles qu'elle malt A Vela sec. 2. Aprt.tc.vrioN 1..k Sf:RIE Foummt. Les resultats precedemmeni obtenus soni bases sun deux hypotheses, fi savon- : to que l'allure moyenne dg la temperature all. un caractere periodique sinusoidal; o que les temperatures sun les parements soient en phase entre elks. De ccs hypotheses, eependant, seule la premiere trouve sa confir- mation, hien qu'avec tine cerLaine approximation dans la realite (perio- (licite des evenements thermiques). Nous avons done applique mix donnees experimentales le develop- pement en serie de Fourier, qui permet, comme nous savons, In repre- sentation sous forme sinusoidale de n'importe quelle fonction perio- dique. Le developpement en question nous amene iTt representer la fonction periodique par tine equation du type suivant : ; ct= hi 1)-.) cos .c III .I?(. ) .1 , on on a poser I etant le temps ,gentiral et lc la perio(Ie), Ill -I- tg o? Pp represente in demi-amplitude d'oscillation et In phase. La (.0 CARSLAW and J.ktccu, conduction of heal in solids, chap II, p. 28, Ed. Oxford. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ( c r 2014/04/14 : - fltl Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.70 10 petit s'eerire egalement sous la forme = -r- U!rill (.1' -4- ) .zu, ) ... La fonction 0 sin (x dont la periode T est gale A celle du phenomene, prend le nom d'harmonique fondatnental ou premier harmonique, tandis qu'on donne aux fonctions successives le nom de deuxieme harmonique, troisiemc harmonique, etc. E'videmmenl, en ecrivant (3') nous pouvons nous arreler un terme quelconque developpement, suivant rapproximation qu'on vent atteindre et du plus ou moms de regularite de in fonction susdite. Ceci pose, le calcul a proc? en appliquant in methode de in super- position des effels, autrement dit en considerani separement les deux ondcs provenant d'amont et d'aval, qui Sc propagent suivant In loi representee par la (2). On calcule pour chaquc point les deux sinusoldes representant reffet sopare de in variation thermique d'amont et d'aval, et on les compose; in sinusohle resultante represente Failure moyenne de in temperature en cc point. On a done suppose quc in propagation a lieu pour Line valeur de 3cal/m.h.0C dans un beton ayant un poids specifique egal A 2 floo kg/m3 et tine chaleur specifique C = 0,2i cal/kg.oC. Le procede expos? Moe appliqu?ux Irois sections examinees, en considerant comme ondes provenant d'aval eL d'amont celles qui rcgardent les deux thermometres extremes de chaque section. On a ensuite calcule les fonclions resultant de In composition des deux courbes des deux thermometres extremes, par rexpression suivante : (I ? (I -I- 0, e?A., stn t ? .e I (/ t , ? . 4-- 0', c dont les extremites concernent le T, (thermometres d'aval) 27: Si nous exprimons jours, nous avons = ? = 0,0172; on a donc trouve, suivant les variations de 1, les valeurs de la temperature correspondant an io, au 20 et au 3o de chaque mois, valeurs qui out CLC traduites en graphique en mettle temps que les courbes experi- mentales (fig. 4). Aux cotes 1805,77 et 1788,00, le bon accord entre les courbes expe- rimentales el les courbes calculees confirme in valeur de ---- 3. Par conlre, A la cote 1772,00, on a term comple, dans retablissement de la valcur it adopter pour de raugmentation que le coefficient subiL dans in zone amonl, suivant cc qui a ete observe d'apres les resultats precedents. On a par consequent suppose que ronde ther- mique provenant de T, d'amont se propage avec tin coefficient = 5, tandis que celle qui provient d'aval, T correspond it = 3. Les resultals oblenus sont tres satisfaisants pour le T, et le T, et ? 11 ? R.70 justifient les deux valetas prises pour Pour le T. el lc T.,, recart entre courbe calculee et courbe experimentale est plus sensible; on a dont: procede it un calcul ulterieur en prenant 3 pour les deux ?tides; T s? I. 4. 1 1 I 1 I 11_ I II II I 1:17 I 11 VII 131 IS r-Z4117391 a. ---rirn.ra. lor:vff,ar= .7=-- - 6 2.1 .1 I tsr a Ti 12. 104 ! n ,1 I al I I Tr/ I 6.1 I , _ V VI PEI VII I EC xn'1xaI Fig. 4 Comparaisou entre les temperatures mesurees (a) et les temperatures calculees (b). Comparison between the measured (a) and calculated (b) temperature. Declassified in Part- Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R0037nn17nnn1 R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.70 ? 19 In courbe qu'on obtient coIncide cependant approximativement avec In precedente. Cela est probablement dfi l 1;1 distance qui separe ces deux thermometres do parement amont, de sorte que de l'onde provenant du T, ne determine pratiquement que des varia- tions insensibles de l'augmentation du coefficient de n 1 dans le diagramme resultant. On petit enfin abler que pour les thermometres T. el T. les tempe- ratures calculees soot toujours inferieures aux temperatures observees; cela nous amenerail it suppose!' l'existence, dans cc barrage, d'une deuxieme source de chaleur independamment du milieu exterieur qui s'identifie avec le terrain stir lequel le barrage se trouve implante. Les result:its exposes confirment Ia valeur de cette source de chaleur supplementaire et son augmentation cote amont. L'accord entre les resultats experimentaux et les resultats calcules indique (pie la methode susdite est conseillable dimple fois qu'on Neut. calculer, connaissant les temperatures des paremeitts et la valeur de les temperatures a l'interieur du barrage. 3. .1\1f:TitonE onmonQi.:E. I,a propagation thermique dans un inur d'epaisseur fink aux extre- miles chaplet la temperature OSCIIIC suivant tine loi sinusoIdale petit etre etudiee par In methode graphique indiquee par Hourgin (') (fig. 1). La propagation a ete examinee n In cote 17'78,00 n travel's l'epaisseur d == lo,00 m, comprise entre le T; et le T, suivant les donnees ci-apres : I. it I cal g 7 = itto In, 'I = 8 7ott = = ; cnl in h " : Les equations oblenues en developpant In Serie de Fourier s'ecrivent comme suit. : I - =i --i ()/ j" I 1),8 ..11) 11)7"0 I -1- 11 I CI %)))I ; 4.1 .17II /7 4/. I HI 4./ I )0" A7 ) -1- 1)67 ..1111 I ()I" /0 I T,.,= rI ?; it, -in %to I ----. ?111( cot On a considere en premier lieu la propagation de l'onde T7 de l'amont vers Yawl; le parement aval est done considere comme ayant one temperature constante L'effet de cette propagation an point controle par le T8, dont l'abscisse, calculee par rapport an parement aval, sur tine longueur de 19,8o in, est evaluee comme suit. On cherche stir rechelle des epaisseurs Ia valeur de I2,So et en corres- pondance, sur l'echelle des phases, l'angle de 1790 '18' eL Ia alcur de II,-;o stir In spirale. En correspondance de In valeur = io,/o de 1 echelle des epaisseurs, nous trouverons l'angle de 27o0 stir Fechelle des .1. BoeltGIN, Cows (le cairn( des barrages, Ed Eyrolles. ? 13 ? R.70 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.70 ? 11 ? phases et le rayon i6 stir la spirale. Celle derniere valeur represente egalement fechelle des amplitudes. Nous aurons par consequent. dans le T8, par eget du premier harmonique do f.; qui a l'amplitude de 1,79, ['amplitude suivante : I 41= -? - 11.7o = et, par effet des harmoniques suceessifs : 02= 0 168, = 0, = 0 I/ ()I 1 cc qui coIncide presque exactement avec les valeurs donnees par ie calcul, c'est-A-dire lii =().37.U., = i68 tj = tj = '.')ii 4. = 1).11j -) Le dephasage de ces veeleurs par rapport aux vecleurs correspon- dants du 17 est donne, pour la (12), par = 17))? j8' =4,0-12 cc qui coYncide avec les calculs. Considerons mainlenant la propagation de fonde du To de I'mat vers et par consequent. le parement amont est considere A temperature constitute. Nous avons done, pour le T? i = 6,10; en regard, nous trouvons dans le diagramme la valeur 2,125 du module do vecteur CL l'angle 890 36' stir l'echelle des phases. De cc fait, en vertu du premier harmonique do Tto, ayanl tine amplitude de 7,1o, nous avons le module suivant : 0', = 1L' 56 I = o iS ii 0; = D'autre part nous avons, pour lc dephasage : = ;6 =180" ? valeurs coIncidani avec le calcul. Pour IC T9, on procede lres rapidement grace aux donnees Lrouvees pour le Ts, mais ii faui lenir comple do fail que cc thermometre se trouve A 12,8o in du T7 et A 6,10 in du T. 4. DIITEDMI:sATION DIRI CTE DU COEFFICIENT DE CONDUCTIBILITf: THERMIQUE. Par les procedes exposes plus haut, la valeur du coefficient de conduc- tibiae thermique du beton a die obtenue indirectement, c'est-A-dire en verifiant., pour one valeur prealablement fix6e du coefficient susdil, Si les caracteristiques de l'oscillation thermique se rapprochaient de celles dc l'oscillation reelle, relevee A l'aide des therinometres. Celle maniere de proceder a mis en lumiere la valeur du coefficient ? 13 ? R.70 de conductibilile stiseeptible d'etre consideree comme la plus probable. II ne reste done qu'a elleettier tine recherche directe, basee stir les donnees des obserNations disponibles, et Lacher d'oblenir tine confir- mation des resullats indireetement ?Menus A cet effel, on a suivi le procede expose par Contessini ( En examinant encore l'equalion - qui regil la propagation, dans on demi-espace indefini, (rune wide thermique d'amplitude I,,, et de phase z -- nous considererons deux points respeetivement sillies aux profondeurs /, el /2 par rapport A la surface-11mile du demi-espace oil la temperature N'aric suivant one loi sinusoIdale, et repondant aux conditions suivantes : au point d'abscisse : 11, sin (,..1 au point d'abscisse /2 : 112 sin (,91 z2). Appliquons In ( ,) A feehange de chaleur entre ces deux points : ? ,, 0 -Hu (foil nous ()Memo's I I I 6 I loge Les deux \ aleurs de k oblenues par comparaison entre les phases el entre les amplitudes devraient etre- evidemment egales; mais cela n'arrive generalement pas, par suite de la presence des indices 11 ciz dislinguant respectivement ces deux valeurs. La valeur trouvee pour K nous donne, par deduction : - - eat iii It,) Z I Ccs fortuities, appliquees ii difierentes paires de thermometres, out permis de resoudre le probleme de la recherche direele du coefficient Les amplitudes el les phases auxquelles ii est necessaire de Sc rapporter pour l'applicalion des formules susdiles ne peuvent. cepentlant pas etre cellcs qui Sc rapportenl A la sinusoide moyenne de In periode decennale examinee. D'aulre part, la recherche s'avereraiL inutilement penible Si Fon examinait, pour claque thertnometre, les sinusoides concernant tonics les periodes de 1 1110iS conseculifs contenues dans In periode deceit- nale susclite. L'elude de Contessini, precedeminent cilee, conseille de limiter (') F. CoNTEssi Sull'anplirazione dale srrie di Fourier allo studio ((elle osser- vazioni termomeiriche in una diga massirria (En El . sept 191?.) Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.70 ? 10 ? l'examen aux sinusoides relatives, pendant des periodes decalees de trois mois l'une par rapport a l'autre, ces periodes pouvant presenter des variations appreciables en amplitude el en phase bien plus qu'on ne lc constate pour les periodes consecutives. Pendant les dix annees I 9 I t, les periodes de mois consecut ifs decalees de trois mois Pune par rapport a l'autre sont au nombre de 37, et par consequent. les fonctions sinusoYdales relatiN es a chaque thermometre soft en nombre egal; on a done obtenu, pour chaque thermometre, 37 valeurs de l'amplitude et 37 de In phase; dans ces conditions, les expres- sions (5), (0) et (7) onto donne, pour chaque paire examinee, 37 valeurs de I:, el par deduction les valeurs eorrespondantes */.. Les fonctions sinusoidales out resulte de l'elaboration des donnees experimentales an moyen de l'analyse harmonique suivant Fourier. L'examen de cette enquete directe nous permet d'avancer les obser- vations suivantes ? a. La loi exprimee par requation (I) relathe a la transmission de In chaleur f travers Un conducteur demi-infini semble veriftee, dans les Hinges permises par les inevitables erreurs de mesure, pour les thermometres situes an voisinage du parement aval, qui presentent des caracteres de regularite et de grande amplitude de variation dans leurs sinusoides. Par eontre, en cc qui coneerne les thermometres cOle :Imola, don1 la variation est liniit?et qui ressentent 'Influence alter- native des temperatures de l'air et de Peau -- causes qui exercent toute leur influence sur une irregularite plus gran& des sinusoIdes -- les donnees disponibles ne soul pas toutes utilisables et parfois le nombre de periodes valables pour l'enquete se reduit eonsiderablement. b. La tendance du coefficient h a l'augmentation n'en est pas moins confirmee an fur et A .nesure qu'on Sc rapproche du parement amont; par contre, elle tend a diminuer dans le ens oppose En moyenne, le coefficient de conductibilite est voisin de In valeur 11.0C. 3. METtiont.; DES DIFFERENCES FINIES. La methode des differences fillies est conseillable lorsque les tempe- ratures sur les surfaces extremes tin moyen conducteur a Pintericur duquel s'effectue la propagation thermique soul representees par des fonctions s'eloignant. sensiblement de l'allure periodique. Par mite methode, repaisseur h etant divistie en n portions Iv, la temperature de in portion ikni. A 'Instant / + est donne par 0,_,? 0, /// ? )10, -- oft 0, represenle la temperature du ikm.' intervalle A 'Instant / el M a Rant la diffusivite. Pour M = 2 nous obtenons la formic de Schmidt, qui donne in temperature du /I'm" intervalle a "'instant / L comme moyenne de In temperature A l'instant I des intervalles con tights. - 17 ? R.70 II a ele remarque (^) (plc in maim& lepond mieux aux exigences de in realite si nous posons que la temperature du intervalle l'instant I + esi proportionnelle a In difference moyenne de tempe- rature entre Pinstant initial et 'Instant final de l'intervalle .1/, au lieu d'?e uniquement proportionnelle a 1.1 difference initiale de tempe- rature entre inter \ :tiles contigus Nous ()Mellow, par consequent II) OIL I), 0/ I I') _ _ . 11 ?1 On a en outre observe qu'il petit etre opportun d'adopter des \ aleurs de M variables, de maniere a rendre in formic plus aisee a adapter aux variations de temperature et de diffusk Re qui Sc presentent dans in realite. L'application it in presente etude a ete faite pour In cote 1788,00 en subdivisant l'epaisseur de 19,2o en six intervalles .1, de 3,9.0 m chacun, et en posant 7./.0 h. Trois valeurs differentes de M ont ete adoptees, suivant les trois valeurs de r. obtenues pour celle cote par in recherche directe, ci precisement pour les deux premiers intervalles, r. = 3 pour les deux portions centrales et 2 pour les deux dernieres portions. En vue de l'execution des eaten's, on a tentt comple pour tons les mois examines des temperatures 00 el 0- aux extremites de l'intervalle, tirees des diagramtnes du T.; et du T,o, ainsi que des temperatures de chaque portion, sur le plan median, pour Les resultats sont donnes par le Tableau 2. Alt1 r 1/41 -2 j 80 5? ; ;4) ; ;5 ; 5o ; ;.6o '447-, 1481' 44 >4) 5 5) 5 OS i?7" 75 i? '5 1,11 ) 7,00 ,.0) ki 1,38 6,31 8,20 9 50 9)8') 9,07 7,11 MATTAHOLO. La Irasmissione del calore stile grandi dighe (En El, No. 5, 195 '1). I) 95 1.,5 j,so 7 ti .lo 1).78 13 It. 7,7; ; 1-) Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.70 -- IS ? 6. NIErttom. rri.s ro\.--11oNs INY1 1 1:. Cei tt? methode tie 1.1 eote 1-,-$S, en vue de permettre la comparaison i,ntre sc,-1 e: :elui de la methode des differences fillies. Nous nous M-11.11-1), from er la temperature it In fin du huitieme rnois anpoInt .1 It1.,(1 En adopt ant sur la base des temperatures du T10 et T7 on a obtenu. an point examine. la temprature de 60,ott contre les 50,70 ,,btenus par la methode des differences fink's. Ill.-- CONCLUSIONS ET OBSERVATIONS. Les conclusions que nous poll\ ons tirer des resultats ()Menus par les differents procedes pelt\ ent s'enoncer comme suit : a. la valeur % = 3 cal m. h. 0C adoptee pour lc coefficient de conduc- tibilite thermique du beton permet d'obtenir des temperatures dont l'accord avec les donnees ('observation s'avere satisfaisant en cc qui regarde l'amplitude des oscillations comme en cc qui concerne les dephasages. Cela est surtout valable pour les epaisseurs moindres du barrage; b. it proximite du parement amont, on constate une augmentation du coefficient allant de 3 a 5; celle augmentation est plus sensible aux cotes inferieures, toujours en eau, et diminue aux cotes les plus elevees. Cette constatation, nous l'avons deja dii, suggererait l'hypothese d'un accroissement de conduction dft a 'Impregnation Wean du reservoir dans la zone comprise entre le parement amont et la ligne des drains; c. la formule de la propagation de In chaleur i Lravers les corps d'epaisseur interprele bien lc phenomene thermique pour les points proches des parements et a travers les epaisseurs plus consi- derobles; ii est par contre opportun, pour les autres points, de considerer la formule de la propagation dans l'epaisseur finie, en limilant even- tuellement l'epaisseur examinee aux portions comprises entre les thermo- metres intericurs. Les deux formules en question soul rapides a appliquer et permettent, an moyen de quelques tentatives, d'identifier la valeur du coefficient de conductibilite, Landis que la recherche directe effectuee en compa- rant les amplitudes et les deplacements des palms de thermometres exige une trop longue elaboration; d. les procedes de calcul bases sur la methode des differences Ilnies et des fonctions d'influence soni egalement tres laborieux; us offrent Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 19 R.70 neamnoins mange de sill\ re Pa iipas et en chaque point les varia- tions thermiques a\ cc (les result:Us sullisamment appropries; e. les methodes graphiques, conseillables surtout pour les epaisseurs limitees, ont le merite de In rapidite du resultat et fournissent, entre certaines Hittites souvent suflisantes, une rapide image du compor- lenient thermique du barrage. IV. IWSULTATS OBTENCS POUR D'AUTRES BARRAGES. Nous exposons ci-apres, par comparaison, les valeurs du coefficient de conductibilite thermique obtenues pour d'autres barrages; pour celui de Cignana, on a trouve tine valeur de S- cd ii h Au barrage de Sottosella, en representant les temperatures sous forme de fonction sinusoIdale, on a ()Menu ),00, Landis qtt'en adoplant la methode amerieaine des pourcentages des composants du gachage, le resultal a ele ),s. Les observations effecluees sur lc barrage de Pies e di Cadore out donne tine mo)enne = 2,64, Landis que la valeur ()Menne no laboratoire a Re de % 3,)o. Pour le barrage de Forte Buso, recemment construit (9), les premiers resultats, bases sur l'examen des courbes d'epuisement, an cours do developpement de In chaleur d'hydratation, out donne tune valeur de comprise entre 1,'t et ),4. Pour les barrages de In Dixence et de Mau \ oisin ('"), on a trouve respectivement les difitisk lies sui \ antes : , I a=i itDi tii2 h. auxquelles correspondent des valeurs de p. I (al to It = I. et En general, les autettrs allemamls estiment que le coefficient ). est inferieur a 2. us donnent, dans tine de leurs communications, une valeur de %. egale a 1,7 i ("). Pour le barrage de Kninicky, la valeur de ). a Re trouvee egale a 9,1C,, :dors que pour le barrage de Vranov on a eu %. ? 1,2 it one profondeur de Sm au-dcssous de la surface du beton, cc qui a eft'. egalement constale pour le barrage de Bull Run. (') :\1ATTAnoLo. Inform) at pritm risullati delle misure mu temperatura in un grande diga in ealecslru::a (IA Tertnolcenica, No. 7, 1951) (19 Scluveizerische Bauzeitung. 1,03, (") Beton und Staldbelanbau, \o 10, ig51, 1). 2?6 ? 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.70 90 Le tableau suivant recapitule les resultats connus ii co jour : Bat rage Cignana... Sottosella. . I ere Cadore. Forte Bust). Dixence... 31auvotsin . l.noticky. \I1II0 V.. Bull lion.. Alorasco... TAitt.Eat t. REsumt. Locilieteat lIe contlactilaltte thertnique (eartn , 3 11 est question dans eel article de la recherche du coefficient de conduc- tibiae clans le beton du barrage-poids de Alorasco (Alpes italiennes), pourvu crun equipment thermometrique. On a employe plusieurs procedes de calcul parmi les plus count's, dont on a souligno les caracteristiques et. compare les resultats. La premiere pantie de l'etude expose tine =Abode indirecte, c'est- it-dire pose, a priori, line valeur du coefficient et verifie qtte cette valeur permet dc retrouver des oscillations assez proches de celles qu'on avait relevees is l'aide des thermometres. Cette analyse a fait ressortir la valeur la plus probable du coefficient. On a ensuite procede a tine recherche directe du coefficient en partant des donnees crobservation et Von a obtenu tine confirmation des resul- Lats precedents. On a ainsi pu constater que la valeur de = 3 cal/m. 11.0C donne tine bonne concordance avec les donnees d'observation aussi hien pour l'amplitude des oscillations thermiques que pour les dephasages, et cela surtout pour les parties les moms epaisses. proximile du parement is l'amont et clans la partie inferieure du barrage toujours submerge on a constate une augmentation de la valeur de de 3 jusqu'n 5 cal /m.h.?C. Ce fait pourrait suggerer l'hypothese clue la plus forte conductibilite s'expliquerait par in presence de l'eatt d'infiltration dans la region comprise entre le parement is l'amont et le plan des drainages. R.70 SUMMARY. This paper deals with the research of the conductivity coefficient of concrete in the Nlorasco concrete-gravity dam (Italian Alps), where a thermometric:11 equipment is pro\ ided. Several calculation methods among the best-known ones were employed, developing their individual characteristics and then com- paring the results. First, an indirect method is described : namely, the coefficient value was assumed a priori and checked until the oscillations thus obtained were sufficiently close to those revealed by thermometers. This ana- lysis issued the most reliable value of the coefficient. Further on, a direct research of the coefficient was carried out star- ling from the instrument readings. which gave a confirmation of the previous results. It was thus possible to ascertain that the value of 3 cal/m. h.?C represents a good approximation to the observed data, with regards to oscillation width as well as to phase-angle, chiefly for the less thick sections Near the upstream facing and in the lower portion of the dam which is permanently submerged, the value of was found to increase from 3 up to 5 cal /m. h.?C. This fact suggests the hypothesis that this greater conductivity may be explained by the presence of seepage water in the space between the upstream facing and the drainage plan. Extrait du Sixieme Congres des Growls Barrages. New York, 1958. ? Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? ? COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de lo Conference Mondiale de l'Energie R.71 QUESTION N? 21 SERVICE CONSTRUCTION SIXIEME CONGRES AMENAGEMENTS HYDROELECTRIOUES DES GRANDS BARRAGES DU GROUPE EDISON-MILAN NEW YORK, 1958 (ITALIE) PREUVE Reproduction interdite LES CONTFtAINTES THERMIQUES DANS LE BARRAGE DE MORASCO (*). sl U\ 1(.1: 1.0 \ S 1 !WC! ION A.NIEN \ (;ENIENTS 111'1)110E1.1C riltQc ES ? 1)1 (.1101TE EDISON-M11. \N (1). La connaissance de la repartition des temperatures dans le massif d'un barrage - - question qui a fait l'objet de nombreuses etudes ? serait sterile, quoique interessante, Si elle ne nous amenaiL pas h une valuation des efforts thermiques. On salt que In deformation (Fun \ ohmic elementaire derivant d'une variation de temperature par rapport ? nit dial considere comme exempt de tension se compose de deux parties : Pune, de nature thermique, consiste en une dilatation uniforme dans tonics les directions; l'autre, de nature elastique, est produile par les efforts thermiques. Pour In determination des deformations elastiques qui s'ajoutent aux deformations imprimees on admet generalement la possibilite de satisfaire a l'hypothese de Navier sur la conservation des sections planes. La ligne de deformation to tale est dorm& par la droite de compen- (*) The thermal stresses in the Marasco dam (L) Cc rapport a ete redige par lc Service Construction Amenagements Hydro- electriques du Groupe Edison, dirige par M. Claudio Marcella Ingenieur-Conseil, avec la participation particuliere dc M. Silvio Spagnolctli, Chef de la Section Observation des Barrages, Ingenieur Civil. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release . 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.71 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? 1 ? :-? - 3 -- R.71 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.71 ? 6 ? Tutu I I. ContratnteA thermiques (bum le plan de lats. 'l'herm(9l .treses an the base plane 10. '2 34 35, 19-1 9 1' 151 17 a. 12 14 16 1 7 9 11 13 15 1 6 8 13 12 14 5 7 9 II 13 t 4 6 8 13 I2i 1 3 5 7 91 11' I 21 431 6 5 7 8 10 1 1 11 2 3 -1 01 1 51 11 71 -9 -7 ' 51 3 - 1' 1 ?1G - 8 - 6 ? 4 ? 2 1 II I 1 -,, - 9 ' 7 ' - 5 - 3 - 1 1 -12 -10 2 1 -13 -11' ? 9' - 7, 5 - 3 -14 12 -10 8 - 6 4 -15 -13 _131 91 _ 7 5 -16 -ILI -12 -10I, - a - 6 I -17 15 -t) ? -11 9 7 I-18 ?I6 -IL , -12 -10 - 8 i 11 11 1 19 17 '15 ?70 18 161 .14 12 to Ja. Janvier, F, Fevrier; Mr, Mars; A, Avril; Ma, Mai; .1n, Juin, .11, Juillet, A. Aoal; S. Seplembre, 0, (Make: N. Novembre, 1). 1M?embre FT --- s , , 1? 1 , . 1 1 _ . ---',? 'IL 1 1 1 i . 1 ? ' 1 I , 1 1 1 ---1 ? ' TT ? 1 Ii, ? 1 . . , 1 1 ! ? ? . . i i 1 : + . , , ? I I ' 1 ' I 1 I?I ?' I . 1 I I I I Ai , I I ?1___I l Adifill.(11011113,?,?-Mil --i- X ,... _ .. , ? III G 1 1 1 I I I I ? I ._ _. I I _ in 146 A Mr ii ? 7 ? TAU! II (suite!). Ja, January; 17,February; Mr, March; A, April; Ma, May; In, June; Kg/cm 2 to 2 0 2 6 9 -10 .11, July; A, August; S. September; 0, October; N, November; I), December. R.71 12 11 10 9 5 14 13 12 11 10 9 9 7 6 17 16 15 14 13 12 It 10 98 20 19 18 17 16 15 14 13 112 22 21 70 19 18 17 16 15 II 7i0j 1 )4 11 1 I 7 9 111,4111.44?MIUMFWATMI ir ? 1111.11kNORIII- 12 . 0 MI ....??,4 "...411111114111111111ply EMISIVAIr E. 6 4 - 1 I + 2 4u?i?.- I 1 I 4--i 1 96-3 9 12 -13 t4 ?15 '16 -17 so ? 10 II ?12 13 -14 15 -to 2 7 - ? 9 '10 '11 'Il 11 - 4 s - 7 -q -tn I N .'i 0 - 2 ? 3 4 i 1 11121? III I ' iii IIP -, '0 8 S if A 5 0 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.71 _ 8 _ sation du diagramme des temperatures et la surface mixtiligne qui en resulte represente le diagramme des efforts theriniques. II s'agit maintenant d'etablir pour un barrage quel est raii tiler- mique initial sans tensions. Cet ?t devrait correspondre celtii tin beton a In fin de sa prise. Mais le developpement de la elialeur d'hydratation et sa diverse dissi- pation dans les zones centrales et dans les zones laterales altere tene- ment le tableau thermique nalurel qu'on lie parvient pas a definir avec certitude retat initial exempt de tensions interieures. Par suite de cette difficult, revaluation des efforts thermiques est entache.e d'incertiludes. En cc qui concerne le barrage de Morasco, on a pris convention- nellement comme ?t thermique (le reference, sans efforts, rant deter- mine par la temperature moyenne annuelle aux environs de laquelle oscille In temperature de chaque therinomelre. Pour chaque mois (le l'annee, on a deduit les differences entre les temperatures moyennes mensuelles el celles de reference el l'on a ensuiLe trace les courbes des isodifferenqes. Les etas thermiques relatifs sont representes par la Table I. On a ensuile obtenti les diagrammes des temperatures sur lc plan de base pour chaque mois (le l'annee et trace pour chactin la droile de compensation. Les ordonnees des diagrammes compenses multipliees par le coeffi- cient de dilatation ( = 0,00001) et par le module d'elasticitd E du beton (E = 14o 000 kg/cm2) expriment les efforts thermiques stir le plan de base. La Table II indique les diagrammes des contraintes susdites aux differents mois de rannee. Les contraintes maxima se produisent aux mois de janvier et et prennent la valeur de 8,5 kg/cm2 sur parement aval el de 3 kg/cm2 au centre du massif. Dans le cas-limite des temperatures de janvier prises comme refe- rence, les differences thermiques maxima soft entre ces tempe- ratures et celles du mois d'aofit. En compensant le diagramme de ces differences, on obtient sur le parement aval une contrainte de 8,9 x 140 000 x 0,00001 = - 12,5 kg/cm2 el dans le massif du barrage une contrainte de 2,9 x i4o 000 x 0,0000 i - 1,o6 kg/cm2. Ces valeurs sont toutefois extremes et fres improbables. Les contraintes ainsi obtenues soul celles qui agissent sur le plan vertical. Pour le calcul des contraintes principales, toutefois, ii faut connaltre les contraintes horizontales et les contraintes de cisaillement. Pour le calcul de ces contraintes, on applique la th?ic sur les efforts thermiques des barrages-poids, due A M. Arredi (2). Parini les elats thermiques consideres par celle theorie, cella qui se rapproche le plus des etas consideres ci-dessus est represente par (2) F. Anaran, Le sollecilazioni indotte da variazioni di temperatura mile Wylie a gravila (Giornale del Geld? Civile, Alum q febbraio-marzo) _ 9 _ R.71 In figure i? de rexemple V (fig. 1): il est similaire a celui du mois d'aotit. En assitnilant le barrage de Moraseo A un triangle dont lc sommet serail ft in de In base (ouverture de 380, fruit. amont. 10 V), la court- - 2,1? \ \ \\ \ \ \ \ -\ \ \ \ \ \ \ \ \ \ \ \ \ \ \ \ \ \ -7\ \ \ \ \ se \ \ \ \ \ \ \ \ \ \ Fig thennique audit': par rredi herinal conditions studied try .1 rredi. guration (les isodifferences thermiques du mois d'aoaL est assez semblable celle qui est representee par in figure ei exprimee par In fonclion ci-apres : / =./.( 1?,? vos ? 2 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.71 - 10 ? ob I represente In difference de temperature; - 141 I oil' ? = . Les tensions 7 .7., et - paralleles et normales an rayon vecteur 39' .13 4* 00797 1. tvi NaIeurs ahsolues. t NI) \ alcurs ntodulaires. 1) 1(1111 turales 11VCC charge thermique et hydroslatique t2) Strut In rules avec la settle charge hydroslatique. (3) calcul \rretli-Stnilh. t.")) I.alcul I I. M. tut Essais sur tootl&le Declassified in Pa - Sanitized Copy Approved for Release ? 21 R.78 13. Des releves structuraux examines dans hi premiere pantie de eet Le note ont at"! utiliqs, pour in comparaison aNee les releves analy- liques et exp6riment aux, les observations mitts an plot central XIV ci atiX deux plots lati,ritu? I V el X l\ relatit es et Ia p6riode juin I pendani laquelle, cli pi-lama du bassin N'ide, on a cu tm rankle slockage compla de facon que les dathicements mesures pour la pt.'riatle pen cat are consalers, avec des bonnes approxi- mations, comme dus a In settle charge hydrosl?lique. A partir fo juin to ti jusqu'au I jail\ ier la")) le bassi,' est pratiquemcni rcstiiL t' loujours avec un stockage maximum, les (Iplaceinents inesures A la lin de la paiode, a Icor tour, peuvent trO consiar65, avec unc bonne approximation, slits it la eharrr hydrostatique a A /a charge !her- augur, inOtie si la construction n'attit pas encore arriv& A sa tempe- rature minima, cc qui se produira settlement A pen pros vers la moitie iitt mois de mars. Les courbes de deflexion structurales out (As ! daerminees avec les mesures aux 'mantles, pour les plots lat6raux, no tenant pas compte des (Wplacements de la base de in construction par rapport an rocher de fondat ion qui, par coat rt., ant pa arc determines en utilisant aussi les mesures de collimation pour le seal plot. central. Puisque les bases de in construction par rapport an rocher de fonda- Hon tie se (ram cut elleethement pas toujours A la meme cote, comme on avail. fait pothese dans les reeberehes analyliques ci experi- mentales, au d'interpolations ordinaires on a rapporte.les diverses valeurs (absolues ott modulaires), compris ou mains les (16'placements des bases, it la cote con entionnelle 6 /7,io. Les valcurs structurales, absolues et modulaires sofa rappork"!es, a\ cc les ?aleurs analytiques el expaimentales dans les prospectus I a, I b, I c et dans les diagrammes des figures 5 a, 8 b et 8 r. 1-1. Les valeurs absolues des divers thiplacements relatifs au plot XIV indiquent tine correspondance plus que satisfaisantc entre les courbes 1.1 GI Ni) 017 TIII IiGflE Sb ET Sr Comparison between the results of analytical and structural research on the lateral (docks I V and XXIX. l) Absolute values (NI) Itelative values (1) .slructural with thermal and hydrostatic load. (2) .struetural with hydrostatic load only. (3) rredi-Stnith analytical method. (5) Trail load MAW. (6) ,flodel tests. 50-Yr 2014/04/1.4 r-,1 A in ? - Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDp81-01043R003200120001-8 R.78 - 92 ? experimentales et les courbes structurales completes (charge thermique et charge hydrostatique) jusqu'A environ In cote 675, otant donne qu'au deli cette cote ii y a des deplacqments plus importants pour les valeurs structurales. Les valeurs absolues des deplacements A In base de In construction apparaissent assez concordants aussi. Les tiepin-- cements analytiques, A leur Lour, restillent moms importants que les structuraux, surtout pour les plus petites valeurs des di:placements de la base. Si l'on fait abstraction des deplacements de in base, on remarque, dans l'ensemble, une discrete concordance entre les diverses evaluations analytiques, experimentales ct structurales (exception faite pour la seule charge hydrostatique). Parini les divers resultats ceux qui sont ()Menus avec la Trial Load apparaissent, surtout dans la zone centrale, superieurs aux resultats structuraux et aux resullals experimentaux : us soui done representatifs d'un systeme de calcul plus prudent que les affixes. En rapport aux valeurs modulaires, en prenant en consideration le deplacement A la base, au-desAms de in cote GGo on a line concor- dance satisfaisante entre les valeurs structurales eL experimentales; par contre, les valeurs analytiques s'en detachent en moms ci parmi celles-ei, la methode de Ike parait la plus favorable. Au-dessus de la cote 6Go les valeurs experimentales sont infericures aux valeurs structurales (tout en gardant le mettle (leveloppement), tandis que les valeurs analytiques donnent des resultats qui s'en ecartent plus; parmi ces dernieres les plus favorables apparaissent celles qui sont tirees de la T. L. M. et de la mothode Arredi-Smith. Les valeurs de In seule charge hydrostatique se detacheitt, comme precedemment, des affixes. Dans les valeurs modulaires, sans les deplacements A in base, jusqu'il In cote 66o on a une concordance pratique entre les valeurs analy- tiques, experimentales et structurales; au-dessus de cette cote celte concordance se maintient pour les resullats analytiques et. les structu- raux (charge hydrostatique scule) qui occupcnt une position inter- mediaire entre les resullats experimentaux et les resullats structuraux convicts. Les comparaisons analogues pour le plot. IV et le plot XXIX, pour les valeurs structurales sont limitees aux comparaisons sans les deplacements de la base et apparaissent, dans leur ensemble, sails- faisantes, etant donne qu'on pent repeter les observations dejA VLICS pour le plot central. On remarque, toutefois, une meillcure adherence entre les resultats structuraux et ceux de in T. L. M.; enfin, in presque parfaite concordance des resultats de in inethode Arredi-Smith avec les cssais structuraux pour in seule charge hydrostatique est tres significative. 15. Si l'on pease aux differences, plusieurs fois rappelees, entre les presuppositions A propos des releves analytiques et experimentaux et les releves structuraux, ii nous parait que les comparaisons dont nous avons parte peuvent bleu tranquilliser l'ingenieur charge du projet sur le fondement des moyens de recherche quc, avec le calcul et les essais sur les modeles, il a A sa disposition. Alin de mellre mieux en ? 23 ? R.78 evidence call: conclusion, dans les tliagrammes de In figure 9, en admet- lant comme base les valeurs des daplaceinents structuraux this aux charges thermiques et hydrostatiques, sans les deplacements A la base, sont rapportes en pourcenlage les ecarls des correspondantes valeurs analytiques et experimentales. Ces &arts, dans l'ensemble, soul bien modestes et us alteignent des valeurs d'une certaine importance settle- ment pour le plot XXIX qui, differemmeni des affixes ne se Lrom e IV 680? 1105 .0 .5 0 680 1 1?, 1 1 660 660 % 1 % 640- 640 % 6275 t 6275, 1 2 5 XIV 05 '0 .5 6800 660: 640 6275 15 Fig. 9. llapports entre les resultats des recherches th(!oriques et structurales. (I) (2) (3) ( (5) (6) Structurales avec charge thermique et hydrostatique. Structurales avec la settle charge hydrostatique. Calcul Arredi-Smith Calcul Tiilkc-Danusso-Oberti Calcul 'I'. L. M. Essais sur modi4c. Ratios of the results of analytical and structural research. Unitary values. (1) Structural with thermal awl hydrostatic load. (2) Structural with hydrostatic load only. (3) itrredi-Smith analytiml method (4) Thlke-Danasso-Oberti analytical method. (5) Trial load method. (6) Model tests. pas directement en contact avec le rocher, mais avec le tampon qui barre In partie In plus profonde de la \ranee, oil sans doute s'est cree une zone de discontinuite et asymetrie. Les recherches exposees dans celte note out mis en evidence, entre autres, le fail que malgre existe une entente initiate entre les operateurs analytiques et experimentaux, les exigences parliculieres des respectives techniques portent it formuler des resultats qui ne g Declassified in Part - SanitizedC py Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 R.78 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ____ 94 _? se rapporlenl pas toujours aux meines points caracteristiques, qui A leur tour ne coincident pas avec les points oil, A cause des necessile:: cons- truelives dominantes, soul installs les apparel's de mesure. A la suite de ceIa on a des extrapolations et des interpolations qui tie facilitod pas les comparaisons dont l'importance demander:tit la recherche d'une plus inihne cL generale coordination. It m'est agreable de rappeler et de remercier ici 1'1?genieur H. Rossi- Leidi et M. E. Piancastelli du Bureau d'laudes de in S. A. I). E. pour leur collaboration efficace A In redaction de celle note. RESUME. Les deplacements releves t l'aide de divers apparel's dans le barrage de Pieve di Cadore (deplacements structuraux) soul compares avec les deplacemenls obtentis par les calculs (deplacements analyliques) par les calculs (deplacements analytiques) ei avec les deplacements tires des essais sur modeles (deplacements experimentaux). Ces types de comparaison soul naturellement soulais i plusieurs reserves, elant donne que in construction se trouve pratiquement dans des conditions hien diverses, do points de Vt/C milieu et charge, des conditions qui out ele prises comme base pour les calculs et pour les essais stir modele. l'oulefois les resultals ()Menus paraisseni satis- faisants el aples A confirmer la confiance dans les moyens de recherches theoriques adoptees. SUMMARY. The displacements recorded by various instruments in the NM: di Cadore dam (structural displacements) are compared with those obtained from the calculation (analytical displacements) and from in.odel tests (experimental displacements). These kinds of comparison are clearly subject to some reservations, in that the structure in reality exists in a quite different situation, both as regards external conditions and load, from that assumed as the basis of the calculation and model ',este. Nevertheless the results oblaines appear to be satisfactory and confirm our faith in the theore- tical studies adopted. Extrait du Sixieme Congres des Crawls Barrages. New York, 1958. 152903-58 Paris. ? Imp. GAUTHIEH-VILLARS, 55, quai des Grands-Auguslins Imprime en France. Declassified in Part - Sanitized C py Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de lo Conference Mondiale de l'Energie SIXIEME CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R.79 QUESTION N? 21 C. MARCELL? (ITALIE) tPREUVE Reproduction interdite ELABORATION DE RELEVES EXPERIMENTAUX ET APPLICATION DE METHODES DE CALCUL CONCERNANT DEUX BARRAGES?VOUTE CLAUDIO AIMICELLO, Ingenieur-Conseil, Directeur du Service Construction, Amenagements hydroelectriques du Groupe Edison, Milan. Nous avons dejfi mentionne, lors de In presentation de quatre Memoires concernant de nouveaux procddes et. appareillages de mesure des deformations des grands barrages, l'importance decisive de l'aus- cultation de ccs ouvrages aux fins du progres de la technique s'y rapportant. Bien entendu, l'elaboration et l'interpretation des donnees rassem- bides constitue In conclusion indispensable et fondamentale de l'activite de mestire. Les trois Memoires : R. 67 Analyse des deplaeements de la cle de ('arc de couronnement du barrage de Santa Giustina, releves pendant les six premieres annees d'observation; _ 50-Yr 2014/04/14 C.1A-Pflpszi Declassified in Part- Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.79 ? 2 -- R. 68. Lc cornportement du barrage de Santa Giustina pendant les cing premieres annees d'observation, compare avec les resullats de quelques cakuls de verification; R. 69. Le barrage d'Isolato pendant tine vidange Male et un remplissage de son reservoir. exposent justement les resultats dc l'elaboration des donnecs recueillies sur deux barrages-vonle etudies et construits sous noire direction par le Service Construction Amenagements Hydrodlectriques du Groupe Edison de Milan, cL precisement des barrages de Santa Giustina et d'Isolato. Le barrage de Santa Giustina, realise de 19'16 it 1950, est du type A simple courburc; avec ses 152,50 in de hauteur, il a ele, pendant des annees, le plus haul d'Europe. Le barrage d'Isolato, cons- truit en 1951-1952 est de hauteur moindre (37 in); ii constitue !lean- moms un exemple typique de barrage-voifte mince A double courbure. A l'instar de tous les barrages etudies par nos soins, ces deux struc- tures out ? l'objet, depuis leur construction, d'une serie systematique cle mesures thermometriques, extensometriques, geodesiques. Les deux Memoires sur le barrage de Santa Giustina elaborent justement les resultats des mesurcs effectuees jusqu'en 1957. Le premier Momoire comprend essentiellement tine elaboration stalistique destinee A mettre en evidence les caracteristiques des depla- cements A in chi de l'arc en critic, tels gulls out ete reveles par plus de six annees de mesurcs quotidiennes de collimation. Le deuxieme Memoire est tin extrait de l'ensemble des travaux executes en vue de comparer, dans leur application systematique au barrage de Santa Giustina, quatre methodes pour le calcul des barrages-voille et d'appre- cier les resultats de ccs melhodes en regard de ccux des releves effectues au cours de cinq annees d'observalions sur le barrage. Le troisieme Memoire concerne enfin le barrage d'Isolato; il donne le resume des recherches theoriques eL experimentales consacrees A cet ouvrage A l'occa.sion d'une vidange totale suivie de remplissage du reservoir, au printemps de 1957. Ccs operations, necessitees par les reparations it ellectuer A la vidange de fond, oat permis d'etudier lc barrage sous l'action de variations de retenue exceptionnellement rapidcs et dlevees. Par l'execution de ces travaux, nous avons voulu contribuer A l'etude des barrages-voilte; cette elude nous semble devoir constitucr l'un des problemes les plus interessants du genie civil moderne, non settle- ment en consideration des incertitudes de la determination des carac- teristiques statiques de la structure et de l'identification des causes susceptibles d'agir sur cette dcrniere, mais aussi par suite des difficulLes d'ordre mathematique de la question envisage. Nous tenons it remercier M. Formica, A qui nous avons conflo la tache d'effectuer les minutieuses recherches dont les resultats soft partiellement presentes dans les rapports qui vont suivre; il a eflectue, de concert avec ss collaborateurs, un labeur dont seuls les competents --- 3 ? R.79 pourvus d'une longue experience en matiere de barrages peuvent apprecier exactement la valeur, malgre le secours apporte par l'usage systetnatique de deux machines A calculer electroniques. Nous voudrions esp6rer que ces premiers resultats du labeur que nous avons fail entreprendre resultals qui seront suivis de plusieurs autres ? pourront etre de quelque utilite it bus les techniciens qui se consacrent it la construction des barrages. Extrait du Six fettle Congres des Grands Barrages. New York, 1958. Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-A Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 PARIS. ? 1MPRIMERIE GAUTHIER-VILLARS Qual des Grands-Augustins, 55. 152903-58 1 ( COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondale de l'Energie SIXIEME CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R.80 QUESTION N? 21 S. FERRY ET G. WILLM (FRANCE) PREUVE Reproduction interdite BARRAGE DE LA GIROTTE. ETUDE DES MOUVEMENTS DU VERROU ROCHEUX SUPPORTANT L'OUVRAGE (*). S. FERRY et G. W1LLM, Imprime en France. Electricit6 de France, Service de la Production Hydraulique. I. ? INTRODUCTION. Le barrage de La Girotte (photographic, fig. z et plan, fig. 2) se (Wye- loppe sur un verrou glaciaire limitant en partie le lac naturel situd A plus de i7oo in d'alLitude; sa longueur est d'environ 5oo m; ii est conslitud par la juxtaposition de 18 vonles appuyees sur des piles dcarldes de 21 in, et dont la plus haute mesure 3o in hors sol. Suivant les rapports geologiques (I), le verrou lui-meme est essen- tiellement forme de schistes cristallins metamorphiques mins et durs, Innis coupes par de nombreuses fissures; ces schistes Sc prolongent vers In rive droite par une zone de gra quartziteux triasiques assez laminds Femplacement de l'ancien deversoir nalurel du lac et, vers rextre- mile rive droite, A partir de la pile 4 (2), plongent sous les schistes ci (*) La Girolle Dam. ? Observation of the movements of the rock seal supporting 11w structure. (1) MM. Gignoux et Morel, 30 octobre 1934; M. Roubaull, 8 decembre 1943. (2) Numerotage partant de la rive droite comme indique stir la figure 2. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 calcaires du Has avec interposition de cargneules et calcaires dolomi- tiques. L'ensemble de cc terrain, raffermi et colmate an cours des epoques geologiques oil le Inc est reste L niveau constant, est sounds, depuis 1923, a l'effet des mouvements de vidange et de remplissage tivenient assez lilehe. Ce dispositif comporte actuellement. essentiel- lenient : Un pendule sur la pile 7 suivi d'un deuxieme pendule sur in pile 2 et des mesures lopographiques dont le principe a die expose. par M. Mermin, Ingdnieur topographe Li relectricile de France, dans une Communication presentee au Symposium ti Rilem sur l'observation Fig 1. Barrage de La Girotte. La Girotte Dam amplifies a partir de 1948 par la surelevalion due au barrage. Apres quatre remplissages anterieurs normaux, on a consiale, en 195i, en fin de remplissage, un accroissement brusque des fuites drainees au pied de l'ouvrage. Ces fuiLes ont itC ramenees a leur valeur anterieure par des travaux appropries. Cet incident a conduit a resserrer un dispositif d'auscultation primi- Fig 2. Barrage de La Girotte Plan de situation. La GiroIle Dam Map showing position. des ouvrages a Lisbonne, en 1953; nous le rappelons brievement ci-apres : Le site du lac amt. du type vallee suspendue, ii etait impossible d'implanter Li l'aval du verrou des points de stationnement permettant des isdes d'iniersection sur la face aval et le pied du barrage. Seuls les mouvements de la crete pouvaient done etre observes, a partjr de reperes situes dans le prolongement du barrage ou Li l'amont. Les conditions locales CtanL propices, on a adople le procede des mesures par relevemenl, susceptible d'assurer in precision in plus grande. Sur chacune des rives out ele scelles deux reperes, Li proximite et a peu pres au niveau du barrage; ces reperes consideres conune fixes, soul vises depuis quatre points bien dank du couronnement. Les Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 1,0 R.80 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ?.1 ? angles mesures en chacun de ces points permettent. de determiner les segments eapables correspondants, soit quatre segments dont deux sont independants, et dont on ne retient que les moms sensibles, c'est-A-dire les plus pr?s. On y rattache les contreforts voisins par mesures angulaires, leurs distances et ant connues. Comme on le voit, les mesures en planimetrie interessent uniquemen le couronnement du barrage. Cependant, les deux pendules des piles 2 et 7 permettent de reporter A leur pied, c'est-A-dire au terrain lui-meme, les &placements releves en crete. Ces mesures planimetriques out ete completees par des inesures altimetriques. Des reperes de nivellement out ete scelles sur les contre- forts au couronnement et au pied du barrage, la reference fixe etant situee sur la rive gauche. Entin, ii faut citer pour memoire des clinometres dont les socks ont eta installes exterieurement an pied de In majorite des piles; ces mesures se sont revelees excessivement tributaires des conditions locales, et il ne serait possible d'en tenir compte que dans le cas de mouvements beaucoup plus amples que ceux constates jusqu'A main- tenant. 11. ? 112SULTATS. Les figures 3 et 4 donnent respectivement les deformations du barrage dans un plan horizontal et en altimelrie. Pour ne pas surcharger les graphiques, nous n'avons porte, par rapport A l'operation origine, fin mai 1954, que les operations 17 donnant le &placement maximum vers l'aval en octobre 1956, et 20, donnant le minimum de &pla- cement au printemps 1957. Pour les deformations en altimetrie, nous avons donne, par rapport A la mettle origine, les operations 4 du IS novembre 1954, et 16 du 16 aofit. 1956, qui presenlent rune et l'autre, des valeurs extremes. Les mesures intermediaires constituent un faisceau de courbes inclus entre ces extremes et presentant des allures tout A fait analogues. Sur ces deux graphiques, on pea faire les conslatations suivantes : 10 L'amplitude maxima obserree en planimetrie entre les mesures 0 du printemps 1954 et 17 de l'autonme 1956, depasse t 5 mm A hauteur de la pile 9. L'analyse de l'enseinble des resultats non representes stir la figure 3 montre, du reste, que cc mouvement est grossierement saisonnier et reversible. Toutefois, la mesure 0 se singularise par rapport aux suivantes, car on n'est ensuite jamais revenu h celte position extreme. Cela petit etre -relie, soit a une campagne d'injections pendant Pete 1954 ? dont un des effets aurait ete de repousser le barrage de quelques millimetres vers l'aval; soit m une vidange exceptionnellement poussee debut 1954. On \Terra plus loin qu'une analyse plus approfondie con fume cette singularite. 5 R.80 N?0 rzo 5 i I i I t 4 -1--? 1 1 '10 , I ---4----r I I 6 c 10 11 12 15 1 .L. 2 3 I 4 5 6 I 13 14 15 16 A val 1 ?1 m m 20 N?17 I 7 Deplacements Mesure no 0 no 17 110 20 Fig. 3. I3arrage de La Giratte. horizonlaux amont-uval au : 31 mai 1954; cote du : oclobre 1956; : t3 mai 1957; sommet des piles. plan tl'eau, 1645; 1749; I 67o. La Girotte Dam. Horizontal displacement from upstream to downstream Measurement No. 0 : 31 May 3951; Reservoir No. 17 ? 24 October 1956; . No. 20 : 13 May 1937; at tops of piers. at El, 1645; 1749; 1670. 11 12 13 14 15 16 17 RG RN RN ?.. . - I 1 , 011100r 0 Haut 2 0 2 I 1 ' I 'Pll , I-1-4 Sas 4 Fig. 4 Barrage de La Girotte. Deplacements verticaux des reperes situes au pied des piles. Mesure no 0 : 31 mai 1954; cote du plan d'eau, 1645; no 4 : novembre 1954; ? 1746: no 16 ? 16 0011t 1956; 0 ? 1730. La Girolle Dam. Vertical displacement of benchmarks at foot of piers. Measurenient No. 0 : 31 May 1954; Reservoir at El., 1645: No. 4 : ES November t954; ? n 1746. No. 16 . 16 August 1956; n 1730. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.80 _ 6 ? O L'amplitude maxima observee en altimetrie est de l'ordre de mm vers la rive droite. Ui aussi, les mouvements sont grossierement saison- niers. Le fait que les reperes de nivellement sont exclusivement rive gauche entraine evidemment que les mouvements soient plus faibles de ce c?t& Cependant, des considerations geologiques justiflent 1.1*,?po- these suivant laquelle la rive gauche serail effecti\ ement plus stable dans l'absolu, II existe une similitude tres 'tette de mouvements quand on passe d'une pile a une autre, c'est pourquoi les conclusions qu'on petit tirer de l'analyse d'une seule des piles soul qualitativement applicables aux autres. On a choisi ici de faire porter cette analyse plus particulierement sur la pile 7, parce que, comme on le volt stir In figure 3, cette pile est l'une de celles qui accusent les mouvements les plus amities et que, par ailleurs, en raison de la presence d'un pendule, elle offre le maximum de renseignements. La figure 5 donne, en function du temps, et pour les trois annees 1954, 1955 et 1956, les grandeurs suivantes : mouvements de la retenue, deplacements releves au sommet de la pile 7, deplacements au pied de cette meme pile (c'est-a-dire apres deduction des mom c- ments releves au pendule) et nivelletnent A son pied. Nous parlerons immediatement, pour ne plus y revenir, des MOON e- ments en altimetrie : leur aspect cyclique est evident, mais us ne paraissent lies de facon etroite ni a la saison, ni an remplissage Le maximum en est effectivement mesure, mais l'allure des courbes montre qu'on n'en connait pas le minimum. (Les operations topogra- phiques ne peuvent etre faites au cur de niver en raison de Fennel- gement.) On ignore done l'amplitude exacte de cc mouvement vertical, vraisemblablement a peu pres double de ramplitude observee. Quant aux mouvements en planimelrie, on observera que les depla- cements au pied representent sensiblement les 4?4 des deplacements en crete. Par ailleurs, us paraissent lies au cycle de remplissage, les maxima des deplacements apparaissant avec un retard de l'ordre de trois semaines sur les epoques des positions extremes du plan (rem!. Les trois graphiques des figures 6 a 8 permettent de preciser (Tile question. Sur la figure 6, on a reporte les mouvements releves an pendule en fonction des mouvements horizontaux en crele. On volt apparaitre une correlation qui confirme le rapport moyen des amplitudes : 1/i pour LEGENDE OF TIIE FIGURE 5 - La Girotte Dam. . Displacement of pier 7 as a function of time (195i-1555-195w. (A) Movement of water level. (B) Horizontal displacement from upstream to downstream at lop of pier. (C) Horizontal displacement from upstream to downstream at loot of pier (D) Vertical displacements at foot of pier. 7 1750m ? 1700 1650 '+ -- 156 ?0 .0.-4 0- - ,( 195 15 mmi vol 10 5 ? Amont ?7-10 IS ?wolf 10 ,70 / ? 19.?- t Iti \o / T it- / ? 025_4 mon 125_6 1955e 1?.4-, I ? /17 ?L_-.1 ? \ J.251 2 mm. 1956 j Haut ? 1 1954 SS 0 fibs 1 IMARSIAVRILI MAI IJUIN IJUIL. AOUT SE P-111 OCT.INOV.1 DEC. Fig. 5. R.80 Barrage de La Girotte. Deplacemenls de la pile 7 en fonction du temps (annees )954-1955-1956). (A) Mouvement du plan Wean. (B) Deplacements horizontaux amont-aval au sommet de la pile. (C) Deplacements horizontaux amont-aval an pied de la pile. (D) Deplacements verticaux au pied de la pile. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.80 ? 8 ? le basculement de la pile, 3, 4 pour la translation du terrain. Cela implique que le flechissement propre a la pile sur sa fondation est dqmportance secondaire vis-a-vis du deplacement du verrou rocheux. Sur la figure 7. on a reporte les mouvements horizontaux au pied de l'ouvrage en fonction de la cote du plan d'eau. On constate egalement que le verrou parait sensible a des charges d'eau assez faibles. Fig. Barrage de La Girotte. Deplacements amont-aval de la pile 7. Gomparaison entre deplacement total au sommet (abscisses) et basculement de la pile mesure au pendule (ordonnees). La Girotte Dam Displacement from upstream to downstream of pier 7. Comparison between total displacement at the lop (abscissae) and deviation of the pier measured with pendulum (ordinates) La forme cyclique du phenomene est rinse en evidence avec une hysteresis bien apparente, mais on ne connalt entierement que In branche montante du cycle, correspondant A la periode d'ete; la partie corres- pondant A l'hiver n'a Pu etre mesuree. Le retard des deformations par rapport A la position d'equilibre du verrou pour la cote simultande du plan d'eau peut etre considere, A chaque instant, comme proportionnel au deplacement entraind par la variation du plan d'eau pendant les 20 jours precedant l'instant consider& Le graphique de la figure 8 a ete etabli en corrigeant les ? 9 ? R.80 deplacements mesures du retard ainsi calcule. Les deformations appa- raissent alors comme entierement reversibles depuis la mesure no 3 (debut octobre 1951). l'ar contre, le graphique souligne la position particuliere, signalee plus haut, des mesures de l'ele ig54. 15mm Aval t 9+ 1954 ?---11 +--- ?+ 1955 0- - -0 1956 10 5 )9p / / 1' ? op550 Barrage de La (sirolle. Di:placement anionl-aval du verrou au pied de la du plan d'eau. (Deplacement deduit des mesures au pendule La Girotte Dam. Displacement from upstream to downs trewn of rock function of the reservoir level. The displacement topographical and pendulum measurements. pile 7 en fonction de la cote topographiques et des rnesures seal at bottom of pier 7, as a tons calculated on the basis of Enfin, sur la figure g, on volt, d'une part un profit du barrage et du verrou suivant In pile 7, et, d'autre part, a une echelle tres amplifiee dans le sens horizontal, les positions et orientations de la pile, l'origine ( Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 CIA-RDP81 01043R0017nni9nnni 11 Cif B. SO etant prise arbitrairetnent a la position 0. Li galement, On n'a port que les deux defortnees 20 et 17 pour ne pas compliquer le graphique; les autres defortnees se placent entre 20 et 17, el en accord avec cc qui a ete dit plus haut, leur prolongement semble concourir approxi- Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 - 10 ? 15mm. Aval a 1954 ? 1955 o 1956 ? 1957 10 9 8+?3 170 0 ? 1e 4 016 19 5 --0 12 013 0 0.1650 014 20 X 5 015 10 ?1 1700 RN 1750 Deplacement arnont-aval an pied de la pile 7 apri.s correction de l'etlet ditli!re en fonction de la cote du plan d'eau. La Girotte Dam. Displacement from upstream to downstream at foot of pier 7 after correction of delayed action of variations of water level. mativement vers une zone du verrou situee i tine profondeur de io a too m. Nous soulignerons alibi, la difference du comporlement des terrains entre la rive droite (piles 00 a 4) et la rive gauche avec une zone de transition a hauteur des piles 5 et 6. Celle difference de comportement - 11 ? R.80 qui apparail au simple examen de la figure 3, pourrait etre rapprochee des differences contatees dans In morphologic des terrains. 20 30 40 50m. RN: 1753,50 _ 10 AVAL 20mm. N?0 N?20N?17 1750 7 -i700 .? Barrage de La Girotte. D6placements amont-aval de In pile 7 diqluits des mesures topographiques et des mesures au pendule. (A) llepere topographique et suspension du pendule. (B) Table de lecture du pendule. (C) Galerie (le prise Wean. La Girotte Dam. Displacement from upstream to downstream of pier 7, calculated on heists of topographical and pendaltun measurements. (A) Topographical be.nchmark and suspension of pendulum. ( B) Scale for reading pendulum. (C) Intake gallery. 1 ? CONCLUSIONS. L'observalion topographique du barrage de La Girotte a montre, tine fois de plus, que la deformabilite du rocher elait relativement. imporlanle. Au centre du verrou, l'amplitude des mouvements horizon- laux est de l'ordre du centimetre; Vamplitude des mouvements veal- caux est sans doule voisine de la moitie de cc chiffre. Ces mouvements sout reversibles mais non parfailement elasliques. Les deplacements horizontaux suivent en effet les variations de la retenue avec un retard de l'ordre de trois semaines, mais le decalage est bien plus grand pour les mouvements verticaux, qui ole sont vrai- Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50 Yr 2014/04/14 : - P - _ ( 1 - ? R.80 Declassified in Pad- Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? l - semblablenient pas lies A la position (In plan d'eim. II s'agit done d'un phenomene complexe dialcile A (luckier. On a poise et In possibilitd d'un gonflement par imbibition du terrain : d'une part. imbibition (le la paroi ainont du verrou lors de In niontde du plan Wean, d'oii le bascu- lenient progressif et retarde vers l'aval A cc moment ; d'autre part, imbibition du sommet du verrou an printemps lors de la fusion de la neige puis des pluies de printenips (Veld, d'ob le deplacement vertical constale A cette ?que. Wine Si ces explications, purement hypothdliques, sont valables, une partie du deplacemeni reste vraisemblablement due a l'effet direct de la charge d'eau, eventuellement retardee par un frottement interne des roches, de caractere visqueux. Nous n'avons pas trouve de procedd (le calcul suffisamment digne de conflance pour evaluer l'amplitude des deplacements A attendre de Vella de la charge d'eau pour un module d'elasticite donne. Nous examinons la possibilitd. d'une etude even- tuelle sur modele. RESUME. ;Le Inc naturel de La Girotte, exploite depuis 192 sur une hauteur Lie so in. a ete sureleve en 19;8 par un barrage a voiltes multiples haut le 3o in et long de 5oo in, implante sur le verrou rocheux d'origine glaciah4 qui forme la paroi Nord du lac. Quelques incidents ont conduit outre l'execution de travaux confor- tatifs. au resserrement du dispositif d'auscultation en vue de detecter et d'analyser les mouvements non seulement de Fouvrage, mais aussi du verrou lui-metne. Le rapport expose. pour les annees 1954 A 1956, les resultats et analyse des nomllreuses mesures topographiques et par pendules. ???? Les.. mouventents du verrou ont une amplitude importante : le tt?aximum. de l'ordre du centimetre. est observe pour la composante hortzontale au milieu de la longueur du verrou: la composante verticale tst environ deux lois moindre. Par contre. le barrage lui-meme flechit cieu sur ses fondations. Ces tnouvements sont reversibles. mats non parfaitement elastiques : les deplacements hortzontaux suivent les variations de la retenue. mais aLec un retard Lie 1 ordre tie trois semaines: les ntouvements verticaux ut.? paraissent pas hes a la position du plan d'eau. On est done en presence (run phenornene complexe. dans lequel une part pourrait etre attribuee A un gontlement par intbibition du terrain ipar les eaux de ruis.sellement et par les eaux de la retenue) et une autre part. A l'effet direct de la charge d'eau eventuellement retarde par un frottement interne des roches. SUMMARY. The natural lake of La Gtr0tte has been in operation since IV?. ) as a reservoir at El. zso. In 194S. it was raised by constructing a io in Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? ? 13 ? R.80 high and 50o in long multiple arch dam, set out on the glacial rock seal which forms the North wall of the lake. A few incidents lead to developing over and above the strengthening work proper, the auscultation devices, so as to detect and determine both the movements of the structure and those of the rock seal itself. The report gives an account of the results obtained and analyses the numerous topographical and pendulum measurements carried from 1951 to 1956. The movements of the rock seal were considerably extensive : the maximum, about a centimeter, is noted for the horizontal component in the center of the length of the rock seal; the vertical component is about half as long. The dam itself however moves but little on its foundations. These movements are reversible but not perfectly elastic : horizontal displacement follows the variations of the reservoir level, but with about three weeks' delay; the vertical movements do not appear to be connected with the position of the water level. The phonomenon is thus complex and can be attributed partly to swelling of the ground by soaking through the agencies of runoff and the water of the reservoir, and partly to the direct thrust of the load of water, possibly delayed by internal friction of the rock. Extrail titt Sixieme Congres des Grands Barrages. New York, 1958. 5 - r 14/04/14 : ?? Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondiale de l'Energie SIXIEIVIE CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R.81 QUESTION N? 20 H. CHAMAYOU (FRANCE) EPREUVE Reproduction Interdtte LA SURELEVATION DU BARRAGE DE L'OULE DANS LES PYRENEES CENTRALES (*). II. CI IANIAYOU, Chef du Sen ice de 1.1.?:nergie elearique i Ia S N. C. F. ISTORIQUE. En vue d'electrifier quelques voles ferrees existantes et d'aulres en projel, la loi du 17 juillet i9o8 conceclail h ta Compagnie des Chemins de fer du Midi relablissement el l'exploitalion (rune usine hydro- eleetrique. Celle usine fut celle d'Eget, dans la vallee d'Aure, mise en service h la fin de la guerre 191 1-1918. Le reservoir qui devait, eoncurremmenl d'ailleurs avec d'aulres derivations agricoles, alimenler eelle usine, rune des premieres haules chutes realisees en France, ne fut cree qu'apres la guerre, de 1918 h 1924, par In construction du barrage de l'Oule, ouvrage Ciabli i l'aval d'un marais, vestige (run ancien lac, sur des schisles de bonne qualile. II s'agissail, Wen entendu, d'un barrage-poids en maconnerie, comme In plupart des ouvrages de la meme ("Toque. La fiche ci-jointe donne les caraclerisliques essenlielles de eel ouvrage Ives classique dont il convient, cependant, de souligner : - (Atilt entierement conslruit au morlier de chnenl arlificiel; (*) Heightening of the Dille Darn, Central Pyren4;es mountains, France Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81 01043R0017nni9nnni Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? presentait un masque (1 tain:11611e constitue, suecessivement vers l'amont, par un enduit gunite arme, tine couche d'asphalle el un parement en moellons; l'etancheite ()Menne tuit remarquable. En 1940, la S. N. C. F. envisagea l'augmentation de In capacite reservoir de l'Oule, perfuse par le volume des apports du bassin versant. nat urel. Les difficultes nees de In guerre, In necessite d'affecter A d'autres travaux d'equipement, les credits dont disposait Itt S. N. C. F. ont consiclerablement retarcle la mise au point du projet et l'execution des travaux qui lie commeneerent, avec l'ampleur desirable, qu'en 1917. Un remplissage convenable, au-dessus de ces voilLes, permetlait de consumer un socle servant de base a In surelevalion proprement. dile. L'ensemble, pour etre stable, devait etre complete par un systeme de tirants (7en principe, par travee de 20 in) ancres sur 15 a ../s) in dc Tironts Sul-elevation DISPOSITIONS TECI-IN IQUES. Vocite Sock, de reprise Les etudes preliminaires avaient about i, en 191), A decider de porter Ii reserve de 6,-; A 16,t; millions de metres cubes. cc qui revenail passer pour la retenue normale de in cote 1798,90 a in cote IS ili,5o; la surelevalion de 17010 in qui en resultail representail S S % de In hauteur initiate au-dessus des fondations. L'eLude du projel de surelevation a Me faite en liaison avec le bureau d'etudes Andre Coyne et Jean Bellier. Trois solutions furent envisages : a. SURELEVATION PAR APAISSISSEMENT DU PROPIL P1Ii I: %MONT. Techniquement, c'etait (Tile qui eAt pose le moins de probleines'. Mais son execution presentait tine diffictille et tine sujetion impor- lantes : ? la difficulte de s'affranehir des debits de crue taut que l'engrais- sement n'aurait pas alleint la cote deversoir existant (ii aurait fallu, soil creer tine derivation provisoire, soil percer dans le barrage existant tine galerie de vi(Iange); ? la sujetion de se pH\ er totalement ou partiellement du jeu du reservoir pendant les travaux, d'ob tine mauvaise exploitation des ressources hydrattliques et tine pate importanle de production a tin moment oil l'augmentation des besoins du pays interdisait de Sc priver volontairement cl'une part, Si minime soil-elle, de ,son potentiel ener- getique. h. SuntLitvATION rAn covrnEFoirrs ET TIRANTS. Le croquis ci-apres en donne le principe : Des contreforls espaces de 20 iii d'axe en axe, de 8 in d'epaisseur et de 4111 de largeur (dimensions approximatives) etaient adosses an parement aval existant. us etaient relies, en tete, par tine serie de Pern lisso Contrefort Tirants Surelevation \Tonle Fig. 1. Cables. = Heightening = Arch Remplissage Concrete filling. Contrefort = Buttress. Sock de reprise Plinth of construction joint. profondeur dans le rocher de fondation et tendus, chacun a i000 environ, depuis lc nouveau couronnemenl. Celle technique de stabilisation par charges naives avail ele d? mise en pratique avant. Ia guerre 1939-1915 el elle (Hail ici d'aulant plus seduisanle qu'elle permettait tine reduction importanle clu volume de beton a mettre en ceuvre. Par contre, la difficulte consistait a executer depuis le couronnement du barrage existant, pour la mise en place des Brants, des forages R. SI. nor! ifiPri in PartSanitized Coov Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 CIA-RDP81-01043R003200120001-8 I. R.81 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 4 de 3o A 70 m de profondeur et de Lou min de diametre, ces forages etant inclines au meme fruit que le parement amont (1.0 %) et devant etre executes sans deviation notable. L'obligation de disposer, pour le chantier de forage, du couron- nement existant, constituait en outre, une gene assez serieuse pour Forganisation generale du chantier. Enfin, au cours des amides 194i-i9i5, oA cette solution fut envi- sage, il etait pratiquement impossible de se procurer le materiel neces- saire A sa realisation. On dut done l'abandonner. C. SURLLEVATION PAH EPAISSISSEMENT DU P1101:1 I. PA li L'AVAL. Bien moms aleatoire etait la solution qui consistait A epaissir le profit du barrage existant vers l'aval. Certes, le volume de beton A mettre en ceuvre etait important (87 Ooo ins), mais on pouvait se contenter d'un beton A faible dosage en ciment: le probleme de son approvisionnement n'en etait pas complique; ii lie restait que celui de In production d'agregats en quantite sullisante. NIP.THODE DE CALCUL. Bien entendu, cette solution a aussi ele choisie en raison de ses avantages en matiere d'exploitation du reservoir existant. II devait en resulter, pour le calcul de l'ouvrage, une particularite interessante : II fallait, en are, admettre que le beton d'epaississement pouvait etre mis en place quel que soit, entre ses anciennes limites, le niveau de la retenue. Par mesure de simplification, et aussi parce que cette hypothese correspondait aux conditions les plus defavorables de travail de l'ensemble, on a suppose que le plan d'eau serait maintenu A son niveau ancien maximum (1799,5o) pendant tout le temps de la mise en place du nouveau beton. En designant alors symboliquement par I, II, III el IV, les etas de contraintes correspondant aux quatre schemas ci-contre, Petal final F potwait etre ecrit, avec les symboles adoptes . (F)= Ill) -I- (IV). les contraintes finales &oant la somme des contraintes correspondant A chaque Mat envisage, scion l'addition symbolique ci-dessus. On avail., en effet, chronologiquement : 10 surelevation de l'ouvrage, l'ancien barrage etanl plein, cc qui donne Vella (I) -I- (II); o vidange de la retenue ancienne, cc qui donne l'etat : ( I ? (Ill) ?5- 30 rernplissage de In nouvelle retenue, cc qui donne, CU fill : f I f II ( III )-4.- (IV). c'ect (Fl. 1799. So Barrage ancien plein Barrage sureileve vide (aclion cM //eau) (action du poids) 1817. So Barrage sure' let4 h., 1799,50 (action de Peati) I. Barrage II. Barrage III. Barrage IV. Barrage Barrage sure"IeW plein (action de l'eau) Fig. 2. ancien, plein (action de real)) sureleve, vide (action du poids). sureleve ii 799,5o (action de l'eau). sur6leve picin (action de l'eati). I. Old dam, reservoir full (action of water). II Heightened dam, reservoir empty (action of gravity). III. Heightened dam Water level : 1799 5o (action of water) IV heightened dam, reservoir lull (action of water). R.81. Les calculs conduits par les methodes de In resistance des inateriaux. avec, pour les cisaillements, l'hypothese d'une repartition parabolique, ont fait. apparaItre l'existence d'une discontinuite dans les contraintes entre les points de l'ancien ouvrage infthiment voisins de son parement aval et ceux voisins de cc meme parement, mais situes dans le nouveau massif, le graphique indignant que le nouveau massif travaillail clans des conditions plus favorables que rancien barrage. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 0, Declassified in Part- Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.81 ?6- 11 en resultail des efforts de liaison entre l'ancien el le nouveau massif en lout point de la surface du parement rival et, notamment, un cisaillement dont la valeur maximum etait de 2,5 kg/cm2. D'autre part, au pied du parement amont, la compression, barrage 0 44411* 2 verins de i507; Fig. 3 Deux verb's de 15.2 t Two 150 I jacks plein, que 3,15 kg/cm.2 pour une charge hydrostalique de 5 kg/cm2. La condition de Maurice Levy n'etait done plus satisfaile qu'aux 3/5e. Cependant, les contrainles de compression les plus importantes restaient inferieures a 12 kg/cm2, done bien modestes au regard de la resistance du maloriau mis en ceuvre taut dans le barrage existant que dans le nouveau massif. Celle question du cisaillement de contact a cependant paru assez -- 7 ? R.81. preoccupante pour qu'on inslitutat une serie d'experiences sur l'adhe- rence beton-rocher; ces experiences, menees par le S. T. G. B. (I), oat montre que l'adherence entre le beton nouveau et le parement de 'unctions de granit, serail suMsante pour s'opposer a cette contrainte en toute securite. Ces essais out consist A appliquer un effort dans le plan du contact d'une plaque de beton et (rune paroi rocheuse sensiblement plane mais presentant, bien entendu, des asperites (voir schema ci-contre). Ces plaques de beton maient les dimensions suivantes : longueur, 2,00: largeur, ',cm; epaisseur, o, O. L'effort elan demand( a deux verins de i5o t, places comme l'indique In figure ? et montes sur In mettle pompe ? us exergaient ainsi le meme effort. La surface de contact mesurait 1,25 de haul el 1,00 de large. On a trouve clue In contrainte, capable de vaincre l'adherence du beton au rocher, variait de 4 A i? kg.cml-', In dispersion s'expliquant par la diver- site de nature des parois de contact. Neamnoins, ces contraintes etaient toutes tres superieures a celles determinees par le calcul pour le barrage. Neamnoins, le Service du ContrOle a estime qu'il convenait de reduire cet effort en Militant le Di \ eau de l'eau dans la retenue pendant Ic betonnage. II va sans dire que mise ainsi a Vabri de toute surprise, l'execution ne devait rencontrer, sur le plan technique, aucune difficulte importante. QUELQUES RENSE IGNEMENTS SUR L'EXE'CUT ION. ff,TANCHEITE. Le rocher de fondation a ele traite par forages et injections de maniere ii constituer un voile etanche dans le prolongement du parafouille amont du barrage existant. Le masque de cc barrage a subi, sans modification, l'epreuve de la surpression qui lui a ele imposee (i8 in d'eau) La surelevation lie comporte pas de masque : on s'est contente de doser le beton a 3oo kg de ciment par metre cube sur 3 m d'epaisseur. BiLTON DE :1IASSE. La composition definitive du beton mis en place a ate la suivante . Sable ko-5 nun ) 11 1300 (wavier I 20-j5 mrn )111 370 (743-1 )o min I 353 ennent ( kg ? 1;5 Eau (1). I 5o (,) Service technique des Grands Barrages alors a Mauriac. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-0104nPnn19nn1onnni Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.81 ? 8 ? CADENCE DE DET0NN1GE. Le betonnage a ete realise en. trois campagnes et les volumes mis en place out ete les suivants : . 10 'am III' 19 tit . 'too .? 000 ToTtl . 000 III En definitive, les caracteristiques du nouvel ouvrage son. celles qui figurent. page 9. CONCLUSION. La surelevation du barrage de l'Oule tette qu'elle a CLC roalisee lie se recommancle done pas par uhe grande hardiesse technique. Les conditions economiques et les circonslances du moment out toutes, conune nous rayons dit, incline a la prudence. On ne saurait le regretter. En cas de difficultes paralechniques passageres ou permanentes, il nous a parti sage d'ajourner une solution plus elegante et, en prin- cipe, moms onereuse. BARILtI.F. DE L OULE. Caraeldrtstiques techniques. Barrage avant la surdldvation. Altitude de la retenue maximum (in) . Surface de la retenue au niveau maximum (ha). Capacitt utilisable de la retenue (ms).. ..... . Hauteur maximum au-dessus du point le plus bas des fondations (m) . Hauteur de la crete du barrage au-dessus de la crke du dd?ersoir (m ? ? ? ? Ilautcur maximum au-dessus du thalweg (In). . Largeur maximum au niveau des fondations (m). Petite des parements amont et aval par rapport a la verticale ? Pavement amont ( 120 a% % Largeur an couronneinent (m 1,2o Longueur ,? (int. .... 228 NI:act-tau constitutif du corps du barrage.. Maconnerie de moclIons ItourGs au ciment am- ficiel Moellons tdtuds Masque d'ditinclidad dpin- gld an massif comprenant un enduit gunitd armd, one couche d'asphalte, un vet Clement de moellon, '12000 798,90 13 6 7oo 000 33 1 25, lo \Nal :\ wont Constitution des parements Volume du corps du barrage ! in- ? 9 ? DE I. On E Caraett;ristiques techntques Barrage 'gores ?curdlevation. Altit tide de la retenue ma?iinum (m). . m 816,'n, Surface de la retenue an III% eau maximum that Capacitd utilisable de la retenue 600 000 Hauteur maximum au-dessus du point le plus bas des fondation. (in). Hauteur maximum au-dessus du thalweg, in ?? de In crke du barrage au-dessus de la crdte do ddversoir tin) . Largeur maximum au ni?ean des fondations I int Pente des pavements at rapport a la ?erticale Parement ainont("? .. ail % La igen r atm con ronnement tin ; 3,6o Longueur . 23 Mattiriau constitutif du corps du barrage amen Maconnerie de moellons de .1trd1d?ation. Beton could sur le parentent aNal et sur la crke de l'ancien barrage \t al 136ton surdosd ft Ion kg sui- une epaisseur ino enne de 2,5o in I Arnow Masque d'dtanclidite olurne du corps du barrage ! in' . 1.1.9 000 dont 87 000 de maconnerie: nouvelle- 5i 12 16 .R . 81 Constitution des pavements RESUME. HISTORIQUE. Le barrage de l'Oule a Cttl. construil par la Compagnie des Chemins de fer du Midi de 1918 a 1921 pour alimenter l'usine d'Eget, dans In \rade d'Aure, mise en service en 1918. Il d'un barrage-poids en maconnerie. II ful conslruit en mortier de ciment artificiel, son masque d'elancheile comportait, de l'aval vers l'amont, un enduit gunite, une couche d'asphalte el un parement. en moellons. En 19'1'?, la S. N. C. 1:. (With( de porter la reserve de 6,7 i 16,6 millions de metres cubes en surelevant l'ouvrage de 17.60 m (retenue normale passant de In cote m 798,qo it la cote 1816.5o). 1.-F.TUDES. Deux solutions furent. ecartees : a l'epaississement du profil pour l'amont, qui aurad gene l'explot- tation ; Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.81 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? 10 ? b. l'utilisation de contreforts et Brants : methode econoinique mais delicate : forages inclines et exigeant un materiel introuvable en temps de guerre. La solution retenue fut l'epaississement par l'aval. Les calculs et les experiences fillies par le Service des Grands Barrages montrerent que les conditions de travail etaient acceptables et nolain- ment que l'adherence A In surface de contact de Vanden et du nouveau massif &nit suffisante pour s'opposer aux contraintes calculees. EXECUTION. La phase active des travaux s'etendit de 1948 A 195o : 87 000 M3 de baton furent executes avec un beton t faible dosage : 175 kg de eiment par metre cube. 13;TANCHEITE. Le rocher de fondation fut traile par forages et injections de maniere constiluer un voile etanche dans le prolongement du parafouille amont du barrage exislant. La surelevation ne comporte pas de masque special : on s'est contente de (loser, dans la zone amont, le beton l 3oo kg de ciment par metre cube sur 3 m d'epaisseur. CONCLUSION. Depuis la remise en service de l'ouvrage, cc travail n'a donne lieu A aucune remarque defavorable. SUMMARY. BACKGROUND. The Oule Dam was built by the Compagnie des Chemins de Ter du Midi (French Southern Railway Company) for bringing water to the Aure valley for the Eget power house which was set in operation in 1918. IL was a masonry gravity-dam. It was built in standard cement mortar. The watertight facing on the upstream face was composed firstly of a layer of gunite and secondly of a layer of asphalt, with a masonry face with stones. In 1942, the Societe Nationale des Chemins de fer Francais (French State Railways) decided to raise the capacity from 6.7 to 16.6 million ra3 by heightening the dam by 17.6o in The normal water level was thus raised from El. 1798.90 to El 1816 5o. DESIGN. Two solutions were rejected : a. thickening the profile of the upstream face, a thing which would have interfered with the operation of the reservoir, 11 R.81. b. utilizing buttresses and cables, an economical but delicate method requiring sloping drill-holes and equipment unprocurable in war time. The solution retained was that of thickening the downstream face. The long experience of the Department of Large Dams and their calculations showed that the working conditions were acceptable and specialty that the bond at the surface of contact between the old struc- ture and the new was adequate for resisting the calculated stresses. Es EcenoN. The active phase of the work extended from 1918 Lill 195o : 87 000 in3 of concrete with low cement content : 17; kg cement per cubic meter, were placed. WATERTIGHTNESS. The bed rock was treated by drilling and grouting, so as to establish a watertight blanket in the extension of the upstream cut-off of the existing dam. The heightening required no special facing : the cement content was simply increased to too kg of cement per cubic meter on the upstream face, for of thickness of 3 meters. CONCLUSION. Since the (lain was set in service after heightening, the work has given rise to no unfavorable remarks. Extrait du Mxieme Congas des Grands Barrages. New York, 1958 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R00370019nnn1 R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 PARIS. ? IMPRIMERIE GAUTHIER-VILLARS Quai des Grands-Augustins, 55. 152903-58 Impritne en France. 2 COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondiale de l'Energie SIXIEME CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R.82 QUESTION N? 22 PLICHON ET WEINGAERTNER (FRANCE) EPREUVE Reproduction interdlte RAPPORT SUR LE COMPACTAGE DES MARNES. DURES DE SAINT?ESTEVE (STAMPIEN) (*). J N. PLIGHON, Directeur adjoint de la Region d'Equipement hydraulique Alpes III, de l'Electricite dc France et P. WEINGAERTNER, GM de l'Amenagement de Saint-Esleve-Janson, Region d'Equipement hydraulique Alpes de l'Cleetrieile de France. 1. GENERALIT8S. L'equipement hydrodlectrique de la Basse-Durance consiste dans la realisation de cinq chutes en serie, equipees pour un debit de 250 m3/s entre la cote 256 eL la cote o. La chute de Jouques, la premiere depuis l'amont, sera mise en service en 1959; les travaux de la suivante, celle de Saint-Esteve-Janson, sont commences et lour achevement prevu pour 1962. Cale chute comporte au total pres de 3o km d'un canal d'une section moyenne de 26o m2 au niveau des berges. (*) Report on compaction of slam plan hard marls and clays at Saint-Estevc (France). Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.82 Cue partie des travaux de terrassement doit etre executee dans des alluvions, mais la plus grande partie doll se trouver dans des terrains du Stampien. Les premieres reconnaissances oat monlre que ces terrains presentaient des caracteristiques tres parliculieres rendant difficiles leur extraction, leur compactage dans les remblais des digues du canal, et leur protection par le revelement. Dans ces conditions, il a ete decide d'executer un troncon d'essai, de 500 m de longueur, A la vraie dimension du canal, pour examiner la meilleure facon de resoudre ces trois problemes. Par la suite, nous n'examinerons que le probleme de In mise en remblai compacte qui revei une certaine importance puisqu'au total, 1 250 000 m3 de terrains du Stampien doivent etre utilises A la consti- tution des digues. 2. CARACT2RISTIQUES DES TERRAINS DU STAINIPIEN DE SAINT-ESTPNE. 2.1. GP.oLont.E. Le Stampien (ou Rup ellen) apparlient A l'Oligocene. On peut distinguer Lrois niveaux dans eel elage, mais le canal de Saint-Esteve ne renconlrera que les terrains correspondant aux niveaux inferieurs et moyens, dont les caracteres soft d'ailleurs voisins. Ce soil" des formations delritiques comprenant des conglomerats greseux, des gres plus on moms grossiers, des argiles greseuses, des marnes et des calcaires marneux. Ces roches Sc presentent sous forme lenticulaire, l'epaisseur des lentilles etant tres variables. Si les gres et les poudingues ne presentent pas de caracteres particuliers, ii n'en va pas de meme des marnes el argiles el c'esl sur celles-ci qu'ont speeialement porte les etudes. 2.2. IDENTIFICATION DES MAIINES ET AIIGILES DU STAMPIEN. Au point de vue de la realisation des Lravaux la distinction entre argiles et marnes ne presente que peu d'interel : aussi nous avons, d'une maniere generale, appele ces terrains ? marnes a. II s'agit, en realite, d'une gamine passant d'une facon continue de l'argile A In marne eL au calcaire marneux. Ce soft des terrains compacts, relativement solides qui ne peuvent etre attaques par des engins Leis que pelles et scrapers, des qu'une couclie alter& de quelques decimetres a ele enlevee. Leur couleur yule du blanc an rouge en passant par le jaune el le marron. II est possible toulefois de reporter ces terrains en deux classes : Marnes superieures jaundtres et grisatres. ? Elles sont assez sableuses, contiennent 10 A 3o % d'argile el go A ?0 de carbonate el de quartz; leur densito vatic de 1,6 it 2. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ?3 R.82 Marnes inferieures rougeatres. ? Un pen moins frequenles que les precedentes, cues solul assez fortement colloIdales, contiennent de 5o A 8o % d'argile et de 5o A 20 % de carbonate et de quartz; leur densite \mile de 2 ii2,3. 11 y a lieu de noter que les carbonates qu'elles renferment contiennent de in magnesie, et que ceci explique lc gonllement d'echantillons lie comporlant pas d'argile fortement gonllante. 25_ 20_ 0 10 6,5 16.5 19.5 16.5 1.-1 13 3.5 15 1,6 1,17 1,8 1,9 ZO 21 2,2 2,3 17 20$ 81 2,4 tY 215 36 .515 46 45 50 55 6011 Fig. Diagramme de frequence des resultats d'essais d'identification sur Stampien par rapport it W, teneur en eau; y, densite seche; L. L., limile de liquidite. Diagram of frequency of results of identification tests on Slam pian, as a function of W, water content; y, dry density; L. L., liquidity limit. 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 2 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.82 ?4 Les autres caracteristiques des marnes de Saint-Esteve soot Is suivantes : Teneur naturelle en eau ? de a ,,, "o. moyenne 12 Limite de liquidite : de .w a o pour les jaunalres, de to a 51 pour les rougeatres: Indice de plasticite : IP - 0.79 ( L L. -- 1); 116sislance a l'ecrasement bur echantillon intact : de kg/cm2, en moyenne de 15 a w kg cull. Nnaralion Proctor : le plus souvent sukrieure 170 lig/cm2; Poids sp6cilique : de '0., h1,go (fly. 1). 3. COMPORTEMENT EN PRESENCE DE L'EAl" GU DES AGENTS ATNIOSPHERIQUES. 3.1. L'immersion d'un ftliantillon de St ampien dans l'eau provoque une rapide (16sagr6gation du mat triaIt . les clumtillons fonces sonL completemenl d6lil6s en no temps qui pent varier de quelques minutes a S h. Les khantillons gris et janniltres soul lres fissur6s en un ou deux jours (fig. ). 3.2. D'aulre part, l'essai cedonnArique donne flue pression de gonlle- inent qui poll alleindre des valeurs assez importanies (care 2 et 8 kg/cm2). Celle pression de gonflemenl disparail tres rapidement pour une tres faible variation de volume (augmentation de l'indice des vides de 5 a 10 3.3. Les marnes extrailes el mises en d6po1 s'allixenl. sous l'influence des agents almospheriques en donnant, un maleriau de frag- mentation variee au bout d'un temps compris entre trois semaines et trois mois suivant les conditions ma6orologiques el la nature des malciriaux (fig. 3). CAPTION OF FIGURE 2 ( CO/iiint/Cd (1) Dark brown Slam plan before immersion. (5) (6) after i h immersion. 24 11 (7) 48 it (8) Red Slam plan before immer.sion. (9) after 5 11111 immersion. 4 R.82 8 6 Fig. 2. (1) Stampien gris blanehAtre avant mise A l'eau. (2) immerge depuis 2411. ? immerge depuis 4S 11 marron (once avant mise S l'eau. immerge depuis i h. '18h h avant rinse A ? l'eau immerge depuis 5 11111 (1) (2) (3) 0 rouge Whitish grey Stampian before immersion after 24 h immersion 481s Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part- Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 4. NECESSITE DE PROCIMER A DES ESSAIS SYSTnNIATIQUES. Rappelons quo les travaux du canal de Saint-Esteve necessitent l'extraction do millions de mares cubes de Slampien el in mise en remblais compacts pour In constitution de digues homogenes do ?Aio 000 ma des manes materiaux. L'utilisation de mataiaux de remplacement aurail souleve de grandes dilliculles et aurait cerlainement conduit A des &Tenses tres supe- riettres. Dans ces conditions il a d'abord ele procede A des essais classiques de laboraloire qui oat permis d'esperer qu'une solution economique de compaelage pourrait are trouvee, si le fractionnement ()Menu sur le chantier (tail salisfaisant. L'ne deuxieme aape a done consisle a examiner sur le chantier d'essai, si une extrapolation des r6sullals de laboraloire Ctait valable en vraie grandeur. 5. RESULTATS D'ESSAIS EN LABORA1'0IRE. Ces essais oat porte sur in determination des courbes Proctor et sur des mesures l'appareil a contrainles triaxiales. Les essais Proctor en laboratoire out ad faits sur materiaux correc- lement fractionnes. us ont. conduit A des lemurs en eau optimum comprises entre 12 eL 16 % et A des compaciles optima entre 1,70 et 1,90 (densiles seches). Ces resultais oblenus au Proctor normal correspondent A des teneurs on eau legerement superieures A In teneur en place et a des dentiles souvent plus faibles quo la densile en place. La diflieulle. residait dans le fractionnement. Les essais triaxiaux oft ad des essais non consolides rapides et consolides rapides, tont sur le maleriau intact quo sur materiaux compaclos. Les essais non consolides rapides donnent des resistances au cisail- lement tres elevees : inlacts : de 1 A 6 kg/cm; consolides : de o,5 a 2,3 kg/cm2. Ces resullats sont tres disperses en raison de l'heterogenate des materiaux. Les essais consolides rapides out. die faits apres consolidation sous lres faible charge (5o, 100 el 200 g/cm2) pour connaltre le compor- tment du maleriau en presence d'eau sous faible charge. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50 Yr 2014/04/14: - P Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.82 La resistance au eisadlement apres consolidation : SOUS 5o g1'cm3 est toujours superieure a 3 t/m2; 100 21)0 6 Avec le mat eriau compacte, ces chiffres deviennent respectivement : 2,3 et 1/1112. Ces chiffres font ressortir une augmentation tres rapide de in resis- tance au cisaillement avec la charge, due A In lois a l'angle de froltement interne et A l'augmentation de In cohesion. D'apres ces essais de laboratoire, le Stampien doit conserver des caracteristiques mecaniques satisfaisantes a tres faible distance du talus. Ceci a ete verifle dans des fouilles de reconnaissance ouverles durant plusieurs mois, et, ulterieurement, dans les essais en vraie grandeur. 6. ESSAIS EN VRA1E GRANDEUR. Ces essais out ete effectues sur plus de too 000 m3 de terrains du Stampien, et out porte sur les points suivants : 6.1. Fragmentation des materiaux jusqu'a obtention d'une granu- lometrie satisfaisante. 6.2. Choix des engins et methode de compactage. 6. I. FRAGMENTATION DES MATERIAL'S:. 6. i. i. FRAGMENTATION PAR VIEILLISSEMENT NATUREL. Ainsi qu'il a ete indique ci-dessus, l'exposilion prolongee aux agents atmospheriques determine une fragmentation naturelle. II s'est rovele que cette fragmentation etait suflisante pour obtenir on bon compac- tage: elle necessite la mise en stock des deblais pendant un temps assez long (1 A 3 mois), la reprise de ces deblais el icor mise en place : ceci conduit a une operation supplementaire et it une complication tres grande du programme de terrassement. Les rosultats de cette fragmentation naturelle sont indiques dans le graphique ei-joint I). 6. I . 2. FRAGMENTATION PAR VIEILLISSEMENT ARTIFICIEL. Les inconvenienls pour la conduile du chantier resultant de l'appli- cation de la melhode ci-dessus ont conduit ii chercher a accelorer le vieillissement et a supprimer le passage en depOt. Deux processus out 6E6 essayes ? 9 ? R.82 6.1.2.1. Arrosage el remaniement successil du materiau depose a son emplacement delinitil. Ce processus a conduit a un La fragmentation n6cessaire ne s'oblenait finalement qu'avec une grande depense d'engins. 100 90 (1) \ *N. . N? \ \ \ 0 --- - \ \:- \ _ _\ . _ \ \ \ A \ \ --\ \ \ \ \ \ .- - ? - - - --- - --- - ) _ D D 0 _ ? - -- 5 -- ? wrs el, .e tn 3 2 200 150 100 Fig. 4. Fragmentation par vieillissement nalurel ou artificiel Granulomelrie Stampien delite apres A 3 mois d'exposition it l'air et simple r6galage. (2) Granulometrie Stampien humidifle en place apres soufilage (Extrail. 15 jours apres, regale, deux passages de P M. 90, 10 passages de H. T 20 en posi- tion no 2.) Courbe grannlometrique de comparaison d'un Stampien non defile, non humidifle en place, apres regalage Fragmentation through natural or artificial ageing (1) Grading of fragmentated Stampian after 2-3 months' weathering and simple spreading. (2) Grading of placed and watered Stampian after extraction by explosives. (With- drawn 15 days later, spread, two passes of P. M.90 roller, 10 passes of B. T 20 in position No. 2.) Comparative grading curve of non fragmentated, non watered Stampian not watered when dumped alter spreading. The ordinates give the percentages of materials passing through the screens. (3) (3) Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release B.82 -- 10 6. 1.2.2. Arrosage des materiaux en place, apres soufflage a l'explosif el avant extraction. Celle methode s'est revelee particulierenient interessante; l'extraction se trouve facilitee, les materiaux tant relativement petits et Sc frag- mentant incitement au chargement. Ensuite, deux on trois passages du rouleau P. M. 90 permellent d'oblenir le fraclionnement desire. Les (pantiles d'eatt necessaircs sont de l'ordre de to % en poids; les materiaux absorbent plus eflicacement l'eau lorsqu'ils soul en foliate que lorsqu'ils sont repandus a\ ant compactage: on ()Mimi ainsi dime- Lenient in teneur en can de roptimum Proctor et de rayon tres homogene. Le delai, qui ne presente plus (rinconvenient pour In conduite des travaux, parail &Noir etre superieur it 8 jours. Les resultats sont indiques dans le graphique de la figure 4. 6.1.3. FRAGMENTATION MECANIQUE. 6.1.3.1. Fragnzentation par engin classigue de chantier : en place : 6.1.3. I .1. Scraper. Valable seulement dans les parties les plus lendres; 6. t .3. Rooter. Pas de resultat satisfaisant; les dents arrachent de grandes dalles ou passent toujours clans les mettles saignees; 6. t .3.1.3. Rock-rake. Faible debit. Blocs de 50 it 100 mm; sur materiaux deposes a remplaccmcnt de fini(if : 6.1.3.1 4. Bulldozer. Bonne fragmentation par ripage alternatif des chenilles avec engin lourd (genre D 8, D 9), mais grande fatigue du materiel: 6. i .3. 1. 5. Charrues it clisques, it socs, etc.; 11 faut un nombre considerable de passages avant fragmentation satisfaisante; 6.1.3. t .6 Cylindre lisse. Provoque le compactage d'une crofite super- ficielle, sans fragmentation suflisante dans in plus grande partie de la couehe; 6 1.3.1.7. Rouleau pieds de mouton (P. M. 90). La granulometrie obtenue West pas entierement satis- faisante car la fragmentation des blocs s'arrete lorsque leur dimension est inferieure a celle de l'intervalle entre deux pieds. Les resultats sont indiques dans le graphique de la figure 5. 6.1.3.2. Fragmentation par engin de concassage. 6. t .3.2. 1. Broyeur fixe. It semble qu'un boa resultat pourra etre obtenu soil avec un broyeur machoires, soil al, ec un eoneasseur it cylindre dento (voir courbe 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDp81-01043R003200120001-8 ? 11 ? R.82 granulometrique, fig. 6). (:elle inelhode presente plusieurs incon- venients : installation lourde, reprise des materiaux, necessite (Poperer stir des materiaux relativement sees. 8. t .3,2.2. Broyeur mobile : sur les inaleriaux deposes avant compac- tage. Des essais out ete effectues avec un appareil prototype (Dome- nighetti, Milan) : ii comportait un rotor it marteaux arlicules, monte sur chariot. La fragmentation est obtenue par deplacement de l'engin sur tine couche de maleriattx de 3o it 4o cm. 100 90 80 1.5 a 70 L' r) 60 t. 6 50 40 a. j C 30 10 20 10 (2) 0 200 150 100 80 60 50 40 30 20 1615 10 Fig. 5. rouleau pied de mouton P. M. 90 Fragmentation au (I) Granulometrie (2) (3) (4) (5) 5 3 2 ...Tres simple regalage au bulldozer. 6 passages du P. M. 90. 12 IS 24 Crushing by P. M. 90 SheepI oot roller. (1) Grading curve after simple spreading by bulldo:er. (2) - . 6 passes of a P. M. 90 roller. (3) ' * . 12 (4) " 0 ( 8 . (5) " 0 0 24 The ordinates give the percentages of materials passing through the screens. 111 Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 R.82 Declassified in Part - Sanitized Co .y Ap roved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ---12 - Les resultats sont satisfaisantes (vnir courbe, fig. 6). La fragmen- tation est tres homogene et s'opere metne it in leneur en eau de l'optimum Proctor. 11 reste a savoir Si des engins de cc type sont suseeptibles de travailler de facon economique. 100 90 SC ta o 70 0- 4. 60 4.2 00 -o 411 g c .10 20 ?9. t - --'--.N. .4J. -.._ --N. ? ? \ \ . \ \ t- \ 'N. 1 \ \ \ \ ?1 x x \ ? \ \, \gl \ \\I . \ , , -.-.---.. 2C0 150 !CC 5.0 SO !NI xo 20 1E15 10 mat Fig. h 5 3 2 Comparamn des fragmentations obtenues apres les engin, meeanique uiN.-ant : ,I) Granulometrie apres regalage au bulldozer ,2) l passages de P M. 90 obtenue au broyeur tixe a machotres (11 mobile Womenialetti) 13 ? R.82 permettent pas de conclure, sinon pour indtquer que les meillcurs resultats out et6 obtenus aNec des explosifs brisants et que les disposi- tions du plan de tir out one grosse influence sur in fragmentation obtenue. 6. .,. C1101X DES EN(, 1'.' I 1 Mi.:MODE DL .OMP k C tAGL. 6 I. on I I.ISSI. (1 t Gel engin pro\ oque un compactage tres superticiel et In eouche ainsi compactee est tres feuilletee 6. 9. ROULEA PNLUS ; et 7 kg cm2). Grade tres superlicielle et aucun compaclage interne. U. ; PlEDS DI: mot. Fos:. 6.2.3. 1. Rouleau it CI kgiciii2). II faut jusqu'it o passages pour obtenir in densit6 seche voulue. 6. J .3 .2. Tournewd R. T. 20 (6, 16 et f a kg cni2). A 6 kg/cm2 : Mettle resultat que le eylindre lisse. A 16 kg/cm2 : Compactage tres satisfaisant apres to a 1.2 passages (environ 75 it 90 tin'tn3). A ,j2kgion2 : Labourage de in couche ft eompacter : Les pieds penal-ea jusqu'it In couche precedente et remanient continuellement le terrain sans apporter auctute consolidation, mettle apres un tres grand qombre de passages. Rouleau P. M. 90 (55 a 1 10 kg, cm2). Resultals idenliques an R. T. 20 it 42 kg/cm2. Provoque, en plus, tine desorganisation de in couche precedente deja compactee (voir Tableau 1). T?IILL.Al I Mode de fraetionnement. Rouleau tied diarrne sur niat6laux ompartsor cettre-,r, crushing results otttatned with following equipment. fraicliement extralt- It) Gratir-ta tz.rue after spreadtng 121 2 passes of P M 90 sheepfoot rolb'r 13t "tamed pith fixed law crusher. t-1.1 Dontentghelti mobile crusher 6 i .3. Fragment. ?:. nar it l'explostl. Darts In ptupart des La, a est n6:essaire de proeeder t un soutllage du terrain pour perniettre son extraction. 11 est done interessant (Fen profiter pour amator r Li fragmentation taccaeration du vieassetnent artificiel et ameItorat oti trax ail des etrins1. Les essais actuels ne It T. :20 (Position -2) P. ;NI ll() U a 8 pas,aget. sur maternal\ fraichement es trai ts P. 90 I ti pas...-aget sur matvriaux (01(9.111 P NI. 00 I , paages zur tuat6aatt? 6 1'2'211 Densite Nombre seche de i"? proctor passages normal). t 75? 85 Si? 88 .)? Jo $6? 90 101?IOU 1 o 1-) to 100-10 j 102-101 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R00320012nnn1 R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.82 - 14 ? 6.2.4. ENGINS VIBRANTS. Non encore essays sur le chantier : U ne semble pas que cc type d'engins puisse dormer satisfaction. En resume, ii semble que relight A utiliser devra avoir des caracte- ristiques concluisant A des pressions specificities de l'ordre de 15 A 20 kg/cm2 pour des surfaces de pieds assez grandcs (15 % de la surface totale), de facon A dispenser une energie de compactage important? pour un nombre reduit de passages. La forme des picds serait it etudier pour eviler un arrachement du terrain lors de la remontee du pied. A rioter egalement qu'apres compactage avec un engin de cc type, le passage d'un rouleau exercant une pression de 5o kg/cm2 lie provoque plus qu'un tres faible poinconnement. 6.2.5. METIIODE DE COMPACTA GE. Les differentes operations se succedent dans l'ordre suivant : 6.2.5. t. Le materlau, convenablement fragmente (cc qui don etre verifie par un contrdle granulometrique du fractionnement), est repandu en couches de 3o cm d'epaisseur. 6.2.5.2. La teneur en eau dolt, si possible, etre alors tres voisine de l'optimum (12 A 16 %), car l'humidification sur place par arrosages eL hersages successifs ne permet qu'une repar- tition tres heterogene de l'addition (Feat' eL la dessiccation demandc un temps assez considerable. En cas de pluic ii y a lieu d'arreter tout travail de compactage. Une bonne precaution consisterait a mettre A l'abri de l'eau les couches en cours de travail, par la constitution d'un couvercle imper- meable rapidement obtenu par le passage d'un cylindre A pneus. 6.2.5.3. Passage des engins de compactage jusqu'it obtention de la densite seche voulue, verifiee syslematiquement. 6.2.5.4. Scaritit'..ation tres superficielle (quelques centimetres) avant depot d'une nouvelle couche. 6.2. 6. IMPORTANCE DE LA GRANULOMETRIE DE F11AG3IENT kTION AVANT COMPACTAGE. Le resultat du compactage des mantes de Saint-Esteve ne pent etre controle par la settle valeur de- la densite seche en place. Celle-ci pent arriver A des valeurs tres convenables sans que, pour autant, le mate- riau soil homogene : Si la granulometrie est par trop riche en gros elements, il subsiste it l'interieur de ceux-ci, ott entre ccux-ci, des cavites qui peuvent permettre des circulations :ii y a en somme, densito apparente egale. concentration des vides: d'oit possibilite de circulation de l'eau. - 15 ? R.82 It taut done rechercher it la lois une granulometrie de fragmentation inferieure it certaines Hittites et une (tensile seche voisinc de celle du Proctor normal. 7. CONCLUSIONS Les essais entrepris moatrent quit est possible d'obtenir, avec les argiles et !names (lures du Stampien de Saint-Esteve, des remblais homogenes parfaitement compactes. Les resultats paraissent main- tenant au point, il semble encore possible d'apporter des perfection- nements aux -engins, pour ameliorer les rendements industriels. 11 est bon Winsfster sur le fait que la qualite satisfaisante des compac- tages ne petit ri.sulter que d'une etroile collaboration 'entre Maitre d'oeuvre et Entrepreneur, el qu'A tons les stades un contrOle rigoureux dolt suivre le travail des engins. R?UM? : Le canal de Saint-Esteve necessite le compactage de plus (fun million de metres cubes de mantes et argiles (lures du Stampien. Des essais oat ete entrepris en laboratoire et aussi en vraie grandeur. lis out montre qu'il etait possible d'obtenir un compactage salisfaisant lorsque les mat eriattx etaient fragmentes. Celle fragmentation se produiL naturellement par exposition aux intemperies : des methodes out ete mists an point qui permettent de In realiser dans des conditions novitiates de ehanLier. Avec les methodes habit uelles et l'emploi d'un rouleau pied de mouton, de caraeteristiques voisines de celles du compacteur utilise pendant les essais, on obtient des densites satisfaisantes au prix d'une depense d'energie de compactage acceptable. Dans la conchae du chantier le fractionnement des materiaux devra etre contrOle soigneusement. SUMMARY. The Saint-Esteve canal required the compaction of more than a million cubic meters of stampian marls and hard clays. Tests were carried out both in laboratory and full-scale conditions. They showed that satisfactory compaction can be obtained if the materials are fragmented. Such fragmentation results naturally from exposure to weathering, but methods for realising it in ordinary field conditions have been worked out. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.82 -- 16 -- Willi standard methods, using a sheepfoot roller whose characte- ristics are close to those of the tamping roller used during the tests, satisfactory densities are obtained for an acceptable outlay on compac- tion energy. The crushing of the materials will have to be carefully checked on the job. Extrait du Sisieme Congres des Grands Barrages. New York, 1958. 152903-58 Paris. ? Imp. GAIJTHIER-VILLARS, 55, quai des Grands-Augustins. Imprime en France. COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondiale de Itnergie SIXIENIE CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R.83 QUESTION N? 21 M. ROCHA, J. LAGINHA SERAFIM A. F. DA SILVEIRA ET M. Q. GUERREIRO . (PORTUGAL) EPREUVE Reproduction interdite OBSERVATION OF CONCRETE DAMS. RESULTS OBTAINED IN CABRIL DAM (*). IANUEL ROCHA, Acting Director, Laboratorio Nacional de Engenharia Civil, Lisboa, Portugal, J. LAGINIIA SERAFIM, Research Engineer, Head of Dams Studies Section A. F. DA SILVEIRA, Assistant Research Engineer, and M. Q. GUERREIRO, Assistant Research Engineer. 1. INTRODUCTION. The study of the problems of observation of dams was initiated in Portugal when, in 1946, the construction of the large darns of the National Electrification Plan was started. In this task the various (*) Observations des barrages en beton. Resultats obtenus sur le barrage du Cabril. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R00370019nnn1 R R.83 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 _ bodies responsible for the construction and sa1el3 of these structures and the owners of the dams collaborated with the LaboratOH() Nacional de Engenharia Civil (L. N. E. C.). Their personnel and teams of the L. N. E. C. place the instruments and take the readings regularly. Other teams, in the Laborator3, test the materials of the dams, make the computation of the measurements and the interpretation of the results. In such computation I. B. M. punched card machines arc now being used; their utilization greatly improved the speed and the scope of the analysis of data. AU the work is planned well before starting the construction of the dam. In the observation plan the measurements to be made. methods and equipment to be adopted with details of their charac- teristics and exact positions, procedures for mounting, reading program, details of connections and terminal boards, reading stations, concrete sampling, tests to be carried out in the laboratory, details of the compu- tations of data for the interpretation of the results, etc., are all indicated. The planning of the measurements is made taking into consideration the .results of model tests and of the studies of the foundations, and also the specific problems the in estigation of which is considered of intdrest at the time. It must be stressed here that the obser\ awns minute not only enabled a large progress in the design of the large Portuguese dams of double curvature type El], [2] but also greatly increased the confidence in their safety especially during their first loadings during which very frequent readings of the instrumentation are made. On the other hand man3 important phenomena which occur in the dams have been understood or are being investigated. Among them can be mentioned defor- mations and settlements of the foundations, \ alley displacements, joint movements in double curvature dams, temperature e\ olution during construction owing to the different materials and methods of cons- truction used, temperature distribution and heat conduction after the darn is put into service, influence of the sun radiation and the exposure of the darn on its thermic conditions, distribution of stresses and strains along the thickness, influence of open joints and of other singularities on the field of stress in the dam, variations of strains and stresses with time, stresses near the surface of the dam due to various phenomena (temperature, capillary forces, etc.), e\ olution of the moisture content of concrete and of pore water pressures, distribution of uplift pressures in the foundations, etc. Furthermore only the obser\ ation of the dams makes it possible to judge the value of the methods of anal3sis used in the design, either model testing or analytical methods. The comparison of results obtained in models and in the prolot3pe has already shown the reliability of the experimental method of designing concrete dams. Finally it is pointed out that the knowledge obtained from the obser- vation is being more and more used in tlw ?instructions subsequently undertaken. It is important to note that if the obser \ at ion of a dam is undertaken ? R. 83 only for the purpose of controlling the safety it is not necessary to measure the same quantities as when it is undertaken for the study of its behaviour. For the control of safety, the observation of the displacements and of some strains in the most stressed points have been considered enough. Now it is being considered advisable, in order to decrease the cost of the observation and to increase its reliability, to take observations in a few points, to make more and more careful observations and to duplicate the instruments. Also emphasis has been placed in the comparison of the results obtained by different methods (stress meters and strain meters; geodetic, slide target and pendulums, etc.). So far it has been very difficult to take full advantage of the results of the observation, as methods of interpretation capable of showing the effects of each one of the parameters that influence the behaviour of a dam have not. been devised. A method for that inter- pretation developped at the L. N. E. C. is presented in another re- port to this Congress [3]. In this paper a short discussion of the methods of observation used is made and the typical results obtained as well as the most interesting analysis of such results are presented for the case of Cabril dam. Results of the observation of other dams and their interpretation are referred to in other reports [3], [4]. A table of the nine Portuguese concrete darns now being observed and the instruments placed in them is given in the Appendix. 2. TECHNIQUES AND INSTRUMENTS USED IN THE OBSERVATION OF CONCRETE DAMS [5]. a. The measurement of external loadings is essential in the obser- vation of dams, especially for the interpretation of the results. Thus the hydrostatic pressure in the reservoir or in the tail water, the air temperature at. the site, the reservoir water temperature at various depths and solar radiation (through measurements of temperatures at the faces of the dams) must be determined continuously if possible. All these measurements are not. difficult. to take. In seismic regions the determination of earthquake effects and in cold regions the measurements of ice loads must be made. b. The measurement of horizontal displacements of the points in the dam and its foundation in relation to points in the ground is being made by two methods : the geodetic method and the slide target method. The first, as applied now in Portugal [6], is a very accurate one (errors smaller than o.5 mm are obtained) and, owing to the close agreement between the results obtained for points of the crown of the dams by the two methods, the second one is now generally used only for checking purposes. c. The vertical components of the displacements are measured in the crest. of the dams and along the access roads, but sometimes, as in the R. S3. Declassified in Part- Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA RDP81 oio41Rnrmnni9nnni Declassified in Part- Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.83 case of Cabril dam, they are measured in the galleries and along the socket in the lower part of the structure. Such measurements are made by precision leveling [7] with which errors of less than 0.2 min are obtained. The measurement of horizontal and vertical displacements is made very frequently during the first loading of the dams but after that they are generally made two or three limes a year. d. Measurement of the relative displacements of points within the dam are being made using pendulums [8] and clinometers. Using improved optical coordinometers both the tangential and radial displacements are determined with a very good accuracy, taking readings of the pendulum wire from one single position of the coordinometer. In France [9] types of recording pendulums have been used which seem to give very good results. The determination of the relative displacements by means of compu- tations from clinometer readings are not being much used in Portugal, as difficulties were found in the use of such instruments [5]. All the measurements of these instruments are taken fortnightly but it is now considered of great interest to make a continuous record. e. The measurement of strains is one of the major concerns in the observation of the Portuguese dams [10]. The attempts made to measure them at the faces demonstrated that satisfactory results cannot be obtained from common gauges. Perhaps gauges with large base lengths used in galleries could give dependable information. As a result, at present, all strain measurements are made with apparatus placed inside the concrete [11]. The apparatus already used in Portugal consists of vibrating wire strain meters (Telemac, L. N. E. C. and Galileu) and electric resistance strain meters (Carlson). The analysis of the behaviour of the various types made it possible to define the adequate characteristics for long term observations of strains [10]. The arrangement of the meters in the dams has been subject to a constant improvement. At present it is preferred to place redundant meters at each point even though less points are observed. In the meters near and parallel to the faces there are 6 meters per group and in the interior 9 meters. Besides, a no-stress strain meter is placed near each group. IL enables the measurement, of concrete volume changes which are independent of the stresses in the concrete. ii is to be stressed that the placing techniques, the types of cables, the terminal boards and other details, which have been successively improved, have a fundamental bearing on the quality of the results. The strain meters arc read according to an established program which demands very frequent measurements Lill the concrete has reached the maximum temperature after which fortnightly readings are taken. This interval was considered to be the maximum for reliable results. However, as now the influence of variations in external condi- tions occurring in the i5 days period has been observed, it seems very ? 5 ? R.83 advissble to have more frequent readings. For very thin dams, where daily effects are important, only continuous records can give the necessary picture of the variation of strains. So the use of recording instruments is being considered for reading the strain meters. The calculation of length changes, the corrections for the consistency of the readings of the various meters of one group, the corrections for the volume changes and the Poisson's ratio and the computation of stresses from strains are being made using I. B. M. punched card machines, as by hand the total work to be done would require too large a number of people. The stresses are computed from the strains either assuming that the concrete is elastic when the time interval is short and the concrete of the dam is already some years age, or assuming the visco-elastic behaviour when the concrete is young. The compu- tations using this assumption are made according to methods deve- loped by the U. S. Bureau of Reclamation and enable the stresses in the concrete to be determined from the beginning of the construction. For such computation creep tests are being carried out either on concrete samples in mass cured state for room temperature and for tempe- rature up to 500 C, or on concrete samples immersed in water. /. Direct measurement of stresses is of the greatest importance. So, one of the main goals in the observation of structures must be the development of reliable instruments and methods for such measu- rements. As a matter of fact the computation of stresses from observed strains is laborious and requires the knowledge of the mechanical properties of the concrete. Such properties besides being very complex generally show important variations from point to point, and also change with temperature and other conditions of the concrete. Two types of apparatus are used in the observation of Portuguese dams. The first, developed in the L. N. E. C., consists of a long steel cylinder having a deformability about 1/3 of that of the concrete which is embeded when the latter is laid. The measurement of the stress in the cylinder is made through a vibrating wire located inside it. The variations of Young's modulus of dmerete due to age and creep are not considered to alter the stress in the cylinder [12]. The experience obtained with this instrument is not. yet sufficient to be conclusive. Another instrument used lately is the Carlson stress meter [13]. Results recently obtained [14] show that this type of instrument when properly placed can measure the existing normal stress with good accuracy. The relief of stresses through drilling bore holes at the faces of the dams is being regarded as a method for the direct determination of stresses in some particular cases. The method has already been used in Portugal with success for the determination of internal stresses in rocks. g. Great emphasis is placed on the measurements of temperatures inside the dams. An accurate measurement of temperature at various points of a dam is indispensable, as most of the readings and pheno- mena occurring in the dams depend on the temperatures. Besides, Declassified in Part- Sanitized Cop Approved for Release ? 50 Yr 2014/04/14: - P ? ? 2 cm Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release R.83 the temperature measurements make it possible to control the cons- truction program and to choose the best moment for grouting the joints. In the first Portuguese dams observed, electrical resistance thermo- meters were used but now thermoelectric couples are preferred [15]. Carlson type instruments also allow good measurements of tempe- rature to be made simultaneously with other readings. h. Measurements of pore water pressures in the concrete are being made with Carlson type meters 116]. The slow penetration of the reservoir water in the concrete pores has not yet made it possible to reach a conclusion about such instruments. Only very small pore pressures are now beginning to be noticed in the observed dams. i. Uplift pressures in the foundations are being observed in Cabril dam with manometers connected to tubes fixed into holes in the foundation. f. Attemps to measure the moisture variation in the concrete are being made by using two copper plates placed io cm apart inside the concrete The resistance to an alternating current between the conductors is related to the variations of moisture of the cencrete. Another identical piece of apparatus is hermetically sealed inside a metallic case after filling the latter with concrete. This is considered as a reference instru- ment. From the measurements made no conclusion can yet be drawn. k. The measurement of joint openings [17] in the dams is important not only to control the joint grouting but also for the interpretation of the results of observation. Instruments can be used inside or on the surface, either in the faces of the dam or in galleries. The first are vibrating type (Gallleu) or electric resistance (Carlson) gauges. On the surface inserts are fixed on both sides of the joints and readings are taken with mechanical dial gauges. By placing three inserts in each point not only the opening but also the sliding of the adjacent blocks can be measured. The readings of all the instruments placed inside the concrete are being made fortnightly but the need is recognised for more frequent or even continuous readings. 1. The existence of a laboratory where tests can be made, in accordance with the needs of the observation, is considered essential. Such tests include the calibrating of the instruments, determination of thermal and mechanical properties of the concrete, etc. 3. CABRIL DAM. The Cabril Darn is a double curvature concrete arch darn, about 135 m high, 292 m crest length in the arch, 16o in upstream maximum radius, 19 m maximum thickness at the base, 4.5 in minimum thickness at the crest and a total volume of 34o 000 m3 of concrete (fig. I). The dam foundations are hard sound granite of a very homogeneous Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? 7 ? R.83 formation. Around the foundation a socket was made not separated by any joint from the arch itself. This socket allows a better distri- bution of the stresses in the foundation and gives symmetry to the arch. Also, the socket decreases the influence of the variations of deformability of the foundation from point to point. The observation of this dam is being carried out by the Laboratorio Nacional de Engenharia Civil in collaboration with Hidro-Eldctrica do Zezere and Comissao de Fiscalizagno das Obras dos Grandes-Apro- veitamentos Hidro-Eldetricos. It was built between June 1952 and 297.30 2901 270 250 230 210 190 Fig. i. Plan, downstream elevation and central section of Cabril Darn. Plan, elevation aval el profit central du barrage de Cabril. December 1953. Its characteristics have already been given in several reports [1], [2]. During the construction of the dam z 75 Carlson electric strain meters, 67 thermoelectric couples, 5o Carlson joint meters and 6 humidity meters were placed inside the concrete and apparatus for measuring uplift in the foundation were placed at t4 points. After construction dial gauge inserts were placed in 127 points of the face and horizontal and drainage galleries, and 20 clinometer bases, 6 coordinometer bases and 2 pendulums were placed on the symmetrical blocks DE and RS. Figure 2 shows the location of all the apparatus. In order to measure the horizontal displacements at points of the downstream face of the darn, sighting marks were placed at those points and an adequate triangulation was set up. Vertical displa- cements of the crest, of the base of the dam and of the ground down- stream are also being measured by precision leveling. 50-Yr 2014/04/14 C;IA_RnDszi Declassified in Part - Sanitized Co .y Ap roved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.83 7 r, , 41N. 4 4 r 04 4 I 4 4 4 4 \t?. 1 O44 4 1 ,44 Z 4 4 4 Z :4- 4 44 - _!44 4 4 14 4 44 4 -144 4 4- Y- 2 0 ? 2 P ? ? 8 0 ?-? r. ? ? 03 G) CV 0 X 0 1.0 2 2 04 Cl " co 0 G 0.1 oo CO .0 to 9 R. 83 4. SOME RESULTS OF' IllE OBSERVATION OF CABRIL DAM. a. QUANTITATIVE INTERPRETATION OF SOME OF THE MEASURED DISPLA- CEMENTS. Since the first loading of the dam until December 1956, displacements were measured by the geodetic method on 23 different dates. The dam has displayed a perfectly symmetric behaviour, not only as regards the displacements measured but also, on the whole, for other obser- vations. This is due, after all, to the symmetry of the shape and of the foundations. On the other hand such results also show the great accuracy achieved in the use of the geodetic method. From the measured displacements it was possible to draw diagrams of the radial components of the displacements of the crown of the arches at elevations 294.75, 250 and 21 0 (fig. 3). It was not possible to obtain diagrams of the displacements from February 1955 to April 1956 because few observations were made during this period. In order to obtain full and accurate information about the variables that influence these displacements the method of interpretation des- cribed in another paper [3] was applied. All the data necessary for this were accordingly prepared and, in a first approach, it was consi- dered that the measured displacements were due to the variations of the hydrostatic pressure and of thermal conditions of the dam. The thermal conditions of the dam were defined at every moment through the knowledge of six parameters : the mean temperatures 4, 4 and 13 of the arches at elevations 290, 250 and 210 and the gradients cci, 0:2 and 23 of the equivalent linear diagrams of the temperatures along the thickness of the arches. Such parameters were thus determined in as many dales as necessary to define their diagrams continuous in time (fig. 3). Whenever possible, care was Laken to choose the dates in which the quantities to be inter- preted had been observed, with a view to obtaining as accurate data as possible for establishing the interpretating equations. Based on those data sixteen equations concerning eight different levels (fig. 3) of the reservoir water were established for the displa- cements of each one of the three arches (294.75, 250 and 210). Each equation is of the type = h j-- a111 (1.21?. ((-1 :? ()la s+ h2/2-1- where : displacement; (h), displacement due to the hydrostatic pressure; a? a2, a3, coefficients of influence of the mean temperatures 4, 4, 13 and b? b2, b3, coefficients of influence of the gradients cci, et2, cc3. A comparative analysis of the various equations showed that they Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R00320019nnn1 R Declassified in Part- Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 I : :? . i z 1- E t-- I., E ; ?-? 1,-- ,.. i where 7 states the effect of the groutings on the displacements. ?11? R.83 were not compatible, and also that the grouting of the joints, carried out in October 1954, had changed the positions of the points observed in the downstream face of the dam. The quantitative interpretation of the displacements was then carried out by introducing another unknown y in the expressions of the displacements in dales after dale /, = 5:th (1111+ (121,-t- b 21 b2 It must lie noted that, for the displacements of the crown of the _ . l' _. 4 . .; z . f. f. 1-:=7: T.;: - --=. .: 4Z arches al elevations 250 and 2 lo, the effects of the gradients on the ! f,' 7 z... i lii LI LI -.200 $100 Other construction procedures such as thickness of lift and the time interval between casting of successive lifts (exposure time) influence the amount of heal. dissipated which in turn determines the magnitude of the temperature changes. The thickness of lifts can be rigidly controlled and the exposure time between lifts can be controlled within limits subject to the practical limitations imposed by such things as stream diversion and construction plant capacity. However, when concrete is being placed at initial temperatures of 50 F or less during periods of high ambient temperature, lift thickness has little influence R. 93. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.93 on maximum concrete temperatures, and lift thickness limits ma be dictated by construction plant capacities and capabilities, and the problem of placing at the sloping downstream face of a dam. Temperature changes can be and are influenced I.); the use of arti- ficial devices. One of the first such temperature control means used NN as artificial for forced) cooling wherein a coolant was circulated through pipes embedded in the concrete. This method has been prominently utilized by the Bureau of Reclamation and to a less extent by the Tennessee Valle. Authorit T. V. A.), but only limited use has been made by the Corps of Engineers. In its earliest application the method was used primarily for the purpose of cooling a dain to its final stable temperature so that joints could be grouted. Later the idea was extended, notably by T V. A at Fontana Dam 171 to include as a primary objective the control of temperature rise. A second control dei cc extensively utilized is refrigeration, either in conjunction with forced cooling as prex iously described, or in cooling one or more of the ingredients of the concrete mix so as to lower the placing temperature, thus reducing the maximum temperature and the drop in temperature from maximum to final conditions. In a number of instances where refrigeration has been a primar control measure it has been supplemented by forced cooling in critical zones within the structure. Another artificial device which can influence temperature changes is insulation. It has been used in the protection of freshly placed concrete against freezing for many years but only within relatively recent years has insulation been utilized extensivel as a temperature control device in prevention of cracking. Its primary application is in protection of surfaces which would other w ise be subjected to sharp and severe drops in temperature Thermal properties of the concrete also influence both the magnitude and rate of heat loss and temperature changes, however, the thermal properties of the concrete for all intents and purposes are not subject to control. They are largely determined 1) the thermal properties of the aggregates and the aggregates used in a structure are largely fixed by availability of suitable materials and economic considerations. In any event the range in thermal properties encountered in practice do not materially influence the control of temperatures except in extreme cases. FUNDAMENTAL CAUSE OF TEMPERATURE CRACKING. The fundamental cause of temperature cracking is restraint. Two prominent restraint situations are common in mass concrete dams. One of these results when differences in temperature occur in a dam. The particular situation which causes cracking occurs when exposed portions of a dam are severely cooled when subjected to low ambient temperatures N1 bile the adjacent interior portions are at relatively ? 7 ? R.93 high temperatures. The warm interior concrete restrains the cool exterior concrete from contracting freely and when tensile stress in excess of tensile strength develops, a crack occurs. The other prominent, restraint situation occurs when concrete is cast on a relatively rigid rock foundation or on relatively rigid old concrete which has cooled. As the temperature of concrete rises it is restrained from freely expanding by the rock or old concrete and Lends to develop compressive stresses. Measurements of structural behavior of mass concrete dams [6] have indicated however that very little compressive stress develops as a result of the initial rise in tempe- rature because of low modulus of elasticity and the relatively large amount of creep which occurs. So a relatively minor decline in tempe- rature relieves the small compressive stress and all further declines in temperature against the restraining influence of the foundation sets up tensile stresses. It is of interest to speculate that there is a distinct possibility that cracks first caused on bulkhead faces by restraint due to sharp diffe- rences in temperature between interior and exterior portions of a mono- lith may be extended entirely aim a monolith by subsequent effects of foundation restraint. Conversely a considerable drop in tempe- rature can occur, over an extended period of time (a matter of years), against foundation restraint without causing a crack [3]. CONTROL OF TEMPERATURE CRACKING-BASIC OBJECTIVES. Simply stated, the basic objectives in control of temperatures to eliminate or minimize cracking are : a. Keep the general cycle of temperature change in the structure as small as practicable. b. Keep the differences in temperature which prevail at any given time in the structure as small as practicable. In the light of the discussion of restraint and the circumstances which cause cracks to develop it can be seen that the first objective is of primary importance in the base of a dam where foundation restraint is effective. Assuming that foundation restraint is as much as 5o 13? up to a height above the foundation equal to 15 13/0 [7] of the base width then about 3o % of the total concrete in a gravity dam of typical section not divided by longitudinal joints is subject to potential deve- lopment of appreciable tensile stress as the temperature of the concrete declines from maximum to final stable. To keep this decline small the temperature rise due to cement hydration must be small and the placing temperature low. Under a given set of circumstances these are not difficult to accomplish in cold weather; in warm or hot weather they both become somewhat more of a problem. The degree to which the second objective can be accomplished depends Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R00320o12onni_R Declassified in Part - Sanitized Co .y Ap roved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.93 ? ? a great deal on construction programming, climatic conditions and the utilization of artificial treatments to modify the changes which would otherwise occur as a result of climatic influences. The second objective is more difficult to plan for and accomplish than the first and in recent experience it is believed that cracks have occurred more as a result of failure to effectively cope with this problem than from the influence of foundation restraint. HISTORY OF DEVELOPMENTS. The history of developments in control of temperatures and conse- quently control of cracking due to temperature changes in mass concrete dams is somewhat obscure prior to 19 io. There may be evidence, however, in the limited available information [1] on two dams of note (Arrowrock and Elephant Butte) built by Bureau of Reclamation between 1912 and 1916 to indicate that the temperature problem in mass concrete dams was given some consideration. In both of these dams a so-called sand-cement was used. As a result the actual amount of portland cement per yard of interior concrete in each dam was only slightly more than two bags (2) (i SS pounds). Otherwise, however, there is no evidence that any other measures were taken specifically to control temperatures. These two dams are believed exceptional for this period and for the most. part it appears that no specific attention was given to control of temperatures. During this period the dams constructed were relatively small. Arrowrock and Elephant Butte at 349 and 290 ft. heights respectively, were exceptions. Beginning about 1930 interest in the temperature control problem was intensified by the work done in connection with design and cons- truction of Boulder Dam. Much of this work centered on investi- gations aimed at development of portland cements having favorable characteristics for use in mass concrete. About this time low-heat cement was used in Morris Dam (Pine Canyon [4]) in California. This was the first known use of a special cement in a mass concrete dam in this country, although it is known that limited use of a blend of slag and portland cements had been made prior to this time in some rela- tively small damns. Use of these blends, however, was solely for economic reasons. The cement investigations for Boulder Dam and sbsequent cement investigations influenced to a very great degree the development of two types of portland cement having characteristics which make them particularly suitable for use in mass concrete. These are commonly called moderate heat and low heat cement respectively and in current United States specifications for portland cement are identified as types II and IV. Concurrent with the interest in development of special cements for mass concrete interest was generated and much progress made on (2) One bag contains 9i pounds of cement.. ?0-- R.93 development of analytical methods of predicting temperature changes in mass concrete [41. Here again the work of the Bureau of Reclamation n Boulder Dam played an important part in the interest in the problem? and progress made. Consequently, a great deal of work on analysis of temperature changes and the influence of various factors on tempe- rature changes in mass concrete was undertaken; and the magnitude of the problem and the rational possibilities of solution of the problem were brought into better focus. Interest was also generated in measuring temperatures in structures as a means of adding to the knowledge of temperature changes which occur and for purposes of comparing the actual with the predicted temperature. Along with all of the developments there has always been a need for analytical means of predicting what stresses will occur in a dam due to temperature effects. In 1938, Carlson [5] said " For design purposes it would be desirable to have a method of predicting the stresses that would be likely to occur in a structure due to temperature effects as well as to load. Although a considerable amount of progress is being made in this direction, the time has not yet arrived for the presentation of a rigid method of predicting thermal stresses. Such stresses are affected by so many factors that even if all the necessary information were available, the thorough analysis of stresses would be too involved to be practical ". Unfortunately, the situation has not materially changed since these statements were made. There are still not available any practical analytical methods for estimating stresses in a dam clue to temperature effects. Analytical methods of predicting the temperature changes which will occur in a dam also have definite limitations because of the multiplicity of variables involved and because data on concrete and cement properties needed for analy- tical studies cannot usually be precisely established. In spite of deficiencies and limitations inherent in the available analytical methods for predicting temperature changes and tempe- rature stresses a great deal of the progress which has been made in solving temperature control problems has been the direct result of such studies. Nevertheless, it is a fact that in the final analysis the methods which have been developed for control of temperatures are largely empirical in origin and reflect to a great degree engineering judgement based on observation and analysis of field experiences. The practical aspects of what can be economically justified have also influenced the history of developments in temperature control. Progress has there- fore been largely evolutionary wherein new concepts have been adopted slowly and with considerable caution and nearly always as a result of direct experience rather than as a result of analytical studies. EVOLUTION OF CORPS OF ENGINEERS PRACTICES. The control procedures which are now in use by the Corps of Engi- neers are the result of the type of evolutionary development referred Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R00320m7onn1 R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.93 ? 10 -- to above. During the period 1933-19;o the Corps constructed among other works five relatively large mass concrete dams. They ranged in height from 13o ft. for John Martin Dam to 235 ft. for Conchas Dam; and in volume of concrete involved from 337 000 cu. yds for Mahoning Creek Dam to 1 100 000 CU. yds for Tygart Dam. In general the temperature control procedures consisted only of use of moderate heat portland cement (about the equivalent of present day type II), limiting lift thicknesses to 5 ft. with a required minimum time between casting of successive lifts of either 3 days or 3 days and the use of the lowest cement factor then practicable, about 1.5 bags (329 pounds) per cubic yard, for interior concrete. These practices were not materially different front those followed by T. V. A. and others during this same period for dams of compa- rable size. Also the experience with respect to frequency of occur- rence, size and extent of cracking was about parallel to that of T. V. A. and others. In essence frequent, extensive and sometimes rather large cracks occurred on bulkhead faces and tops of lifts exposed for extended periods during fall and \sinter months. Also both generally vertical and generally horizontal cracking on upstream and downstream faces was frequent and extensive. The extent to which foundation restraint, contributed to the start or extension of cracks on bulkhead faces in these dams is not determinable but it is estimated that the average temperature drop in the concrete in the first few lifts above foundation rock placed in summer in these structures may have ranged from So to Goo F which must be characterized as unfavorable even though the decline took place over periods of several years. The experiences during this period indicated that the control procedures utilized were not very effective in eliminating or minimizing cracking. In the period 194o to 1946 (World War II) only work of urgent priority on projects contributing to the defense effort was undertaken. Following 'World War II work on design and construction of dams was immediately accelerated and since that time the Corps of Engineers has completed in addition to other navigation and flood protection works, eighteen major mass concrete dams ranging in height from about 145 It. for John H. Kerr Dam to lo and 46o ft. respectively for Pine Flat and Detroit dams. A total of nearly 18 million cu. yds of concrete was placed in the IS dams ranging from about 3oo 000 CU. yds, in Narrows Dam to 2 1So 000 cu. yds in Pine Flat Dam. The volume of concrete in each of 6 of the 18 dams is more than 1 000 000 cu. vds. In the light of previous experience and with the program described above in prospect it naturally followed that the problem of control of temperature to eliminate or at least minimize cracking was given major consideration in planning for these dams. Soon after the resumption of work in the immediate post World War II period the use of entrained air in all Corps of Engineers concrete was instituted. As an immediate result it was possible to effect substantial reductions in the'amount of cement used with a consequent major benefit to control of temperatures. The full potential of entrained air in reducing the ?11? R.93 amount of cement required however was not realized initially in a number of instances because aggregates, particularly fine aggregates, were not as well or uniformly graded as they should have been. The next important step therefore in improving on methods of tempe- rature control procedures was to develop improved grading and unifor- mity of grading requirements for line aggregate. This was essential to uniform and sustained use of the lowest practical cement factors in interior concrete where from experience it had been amply demon- strated that lean mass concrete mixes are extremely sensitive to varia- tions in amount and grading of tine aggregate, and is also important in uniform control of air content which is an absolute necessity if required workability is to be maintained in very lean mass concrete. The combined benefits from use of entrained air and fine aggregate of proper and uniform grading have made it possible to reduce cement factors for interior concrete by more than 9s %. Prior to use of entrained air and fine aggregate having optimum grading characte- ristics for lean mass concrete, cement factors for concrete made with manufactured coarse and fine aggregate averaged about 3.5 bags/cu. yd, and for concrete made with natural and fine aggregate cement factors generally averaged about 3.25 bags/cu. yd. Currently the cement factor for interior concrete made with all manufactered aggregate is 2.5 bags/yd or slightly less; and for all natural aggregate the cement factor is usually 2.25 bags/cu. yd. Carlson 151 has stated, " The effect of lower cement content on temperature rise is similar to that of substi- tuting a lower-heat cement. Both heat of hydration and heat loss in mass concrete are almost exactly proportional to cement content under ordinary conditions. Therefore, a given percentage reduction in cement content will produce nearly the same percentage reduction in temperature rise ". It is evident therefore that to achieve a reduction of a 5 % in cement content is a major benefit to the control of tempera- tures in mass concrete dams. In terms of temperature rise for concrete made with average Type II portland cement and having average thermal properties a reduction in cement from 3.5 to 2.5 bags/cu. yd means a reduction in adiabatic temperature rise of about 120 F at 25 days. In seeking further means of controlling temperatures in mass concrete dams the idea of precooling the ingredients to lower the placing tempe- rature was investigated and improved on as experience with the method was gained. The first known uses of this idea were by the T. V. A. at Hiwassee Dam [8] in 1938, and by Bureau of Reclamation at Friant Dam 191 in 194o. At Hiwassee the placing temperature in the summer months was reduced from about 78? F to about 720 F by use of refri- gerated mixing water. At Friant Dam refrigerated mixing water containing slush ice reduced the placing temperature of the concrete to 70? F in summer. In neither of these cases was there enough reduction in placing temperature to have been of major benefit as a temperature control measure. In the development stages of use of precooling by the Corps of Engineers there were uncertainties as to cost and there was no expe- Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 B.93 11'1841 lilt IlitoImo ? 12 -- ? = - R.93 rience in cooling the ingredients in the mix except water. Consequently the limits initially established in specifications as the maximum allo- wable placing temperature were influenced materially by what was considered the practical limits to which precooling could be accom- plished. Typical of the requirements initially was the maximum allowable placing temperature of 61? F set for Bull Shoals Dam started in 1918 and the 69? F maximum set for John II. Kerr (Buggs Island) which was started in m (table 1). It soon became evident that precooling to temperatures well beim% those initially specified would be entirely practical by using refrigerated mixing water and ice; and by cooling the aggregates. Economical methods for cooling aggregates were soon developed and it became feasible for subsequent dams to reduce placing temperatures to 100 F and below during periods of high ambient temperature in the summer months. / ;I cal /11(1% 0 te tp i? 11/ I I ('.s. 1.-ilisidtvil 11?Irtiwiartirt? 1 NIcall drop flung I 11111e - ;1 1 1:.1.1:CU:I: 311 IC 1 1 1. 1:1 \i. ell:11 .1 111(.111.1;1111111.1;11 11 II;%i1. 11:111 1111;1111 -111m i 1. I' 1 t .111111.- 11 11111e- ;4:11114' 1 ; 1 11.1 111, 1 ed ; .. 1 i i 1 i 1 1 o t 1, 1 t a 1 i i re kit. milli'. cottrIrtroti 11'0.1.4 t. , , i 17 i. I ^ F). " t?F ; . mr-tru. tv.1 I% I osssiiet, ,b, . NIN:.11.111.(11.:(ii t:'.i 11128-.193-2 i i 78 I.' i 1 )7t i ; 7; It)..- Ill:, t 8 i ti i i t l'ill. "14 -, 19.11-11111; 1 1 SS 1 ; 1 ';$ WI lily, assee (di. 1938- Will 1 \ k 78 i i i '18 )1 Ftwl :ilia (,) i91:-19ii 1 I --t8 17 ii G ir l), Detroit . . 7 19:i.; i 8 i -iii i Pine Flat . 111A-19:i 1 -III 01, VI 'Fable Itiiels . 1 iil l'itgilieer, i 19:V.I-11.1:i7 i 1 1,) qr) iisi. .i.,- i " ) Data nut as.iilabli? 1.-tuiliatt? limn atiibirlit air temperatiiii? in that lot .1111)' ibi Information how 1$ h ii lire i ill th$ Ir-i at Ow vitt' itl dub papt?r i ?? i Itcferelier I. i a i Itefervilec I I. Iteferi.iire 11. The ability to regulate temperature changes in a mass concrete dam by controlling placing temperatures in the range of 5 to 500 F the year round ranks as a major improvement equal in importance to the benefits derived from reducing cement factors by the combined use of entrained air and properly graded fine aggregate. 'Whereas in summer, placing temperatures formerly ranged from 75 to 85? F and maximum interior temperatures reached ito to 1250 F and higher, with placing temperatures reduced to about 50 F maximum temperatures rarely Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.93 ? 14 ? exceed 9501F. Mean annual temperatures usually are in the range of 55 to Goo F which means that average drop in temperature from maximum to final stable is reduced from the range 5o to 700 F to the range 35 to ,Ioo F. The combined influence of the use of entrained air, properly graded sand and precooling is best demonstrated by a compa- rison of experiences on some earlier projects with the experiende on some recent. projects (Table 2). The most recently adopted temperature control measure is the use of 60 50 tA- 40 30 1"ceilumf piostIc No insulation Cr) 205 TAB LE ROCK 4 3 2 DEPTH ( FEET) 6 50 U. 40 30 20 5 4 3 2 DEPTH ( FEET) .., . i" .,I I hberboord t?. I ., 1 . No insmot,on CHIEF JOSEPH Fig. 3. Effeci of insulation on concrete temperatures near bulkhead face during winter exposure. Influence de l'isolation sin' hi temperature du beton pres des laces monolithique.s, au corms de Niftier. Cellular plastic = Plastique cello Ia ire. Fiberboard = Carlon-fibre. No insulation = Sans isolation 13ulkhead face = Cote monolithique. Depth (feet) = Prolondeur (pieds). insulation Lo protect surfaces which for reasons of construction expe- diency would otherwise be exposed to very low ambient temperatures during winter months. High bulkhead faces on monoliths adjacent to monoliths left low for stream diversion are one of the prominent situations where the use of insulation is essential if the occurrence of cracks is to be avoided. The tops of lifts in monoliths where regular casting is interrupted for construction reasons during winter months is another situation where insulation is utilized. The influence of insulation on temperature is illustrated in figure 3. ? 15 ? PRESENT PRACTICE SUMMARIZED. R.93 The present practice of the Corps of Engineers for control of tempe- ratures to eliminate or minimize cracking in mass concrete dams may be summarized as follows : a. Conent type. pc 14 portland ; or a blend of type 11 port- land and either natural or slag cement; or type 11 portland and a suitable pozzolan; or 1.pe I. S. M. II. portland blast-furnace slag cement is utilized. The applicable limits on heat of hydration of type II portion(' cement and t pe I. S. M. 11. portion(' blast-furnace slag cement apply. b. Cement Content. Lowest practicable cement factors are utilized. Cement Factors of )to ".10 bags 'Cu yd are usual for interior concrete; higher cement factors (about I.o bags/cu. yd) are used in the outer 5 to 8 ft. at the upstream and downstream faces. c. Placing leniperature. - Maximum allowable placing temperature is fixed at 5o0 F. d. Insulation. ? Surfaces to be exposed for long periods (usually I 5 days or longer) during winter are required to be protected by indulation. e. Construction Procedures. -- Lift thicknesses of 5 or 7.5 ft. are utilized. A maximum allowable exposurelime (usually 19 to I 5 dayse is set rather than a minimum exposure. This is designed to insur) that casting of successive layers (or lifts) in a monolith will proceed at a regular and uninterrupted rate. Difference in height between adjacent monoliths is limited to three lifts (15 or 22.5 ft. as the case may be) except where greater differences are necessary as a construction expedient. f. Related Factors. ? Three important factors contribute materially 10 the overall control program by making it possible to utilize the extremely low cement factors in the interior concrete. They are : a. properly and uniformly graded aggregate, particularly fine aggregate: b. entrained air and c. use of heavy duty internal vibrators to compact or consolidate the concrete. COMPARISON WITH OTHER PROCEDURES. Fundamentally all approaches to the control of temperatures include practices which are more or less basic to the problem. These include the use of lowest practical cement factors, the use of cement of favo- rable heat generating characteristics and the regulation of construction procedures. In the use of refrigeration, however there is a matter Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.93 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? 16 ? of fundamental difference between the practice of the Corps of Engineers and that of some other agencies. In the Corps' practice the major use of refrigeration is largely limited to lowering the original (or placing) temperature of the concrete as a means of significantly reducing the maximum temperature experienced in a structure. Other agencies, notably the Bureau of Reclamation and to a limited extent the T. V. A., have utilized refrigeration to remove heat from the structure by forced or artificial cooling. Because of this fundamental difference in utili- zation of refrigeration it is of interest to asses the advantages and disadvantages of the two methods. The principal advantages of precooling are ease and positiveness of field application and control and low cost. The greatest disadvantage of precooling is that regulation of the temperature cycle is limited to control over the maximum temperature attained The advantages of forced cooling (at least theoretically) are its flexibility of application and its control over the entire temperature cycle. The latter when fully effective would obviously be of parti- cular value in regulating interior temperatures so that the large diffe- rences in temperature between interior and exposed portions of a dam are avoided. The principal disadvantages of forced cooling are its complicated and difficult application and control under field conditions and its high cost. EXPERIENCE ON RECENT PROJECTS. The 18 dams constructed by the Corps of .Engineers since World War II are widely dispersed geographically and climatically throughout the United Slates. Eight of these from which measured temperatures are available represent reasonably well the group with regard to control procedures and experience. Table 1 summarizes the specified control procedures and the actual experience on these jobs in achieving the controls intended. The influence of the use of low cement factors (interior concrete) and the use of low placing temperatures is reflected in the relatively low maximum temperatures which occurred in these structures. Also it will be noted that as a result of early experience with precooling it became evident that it would be practical to specify and achieve very low placing temperatures (5430 F and lower) in the warmest summer months. Thus whereas in the four projects started first the maximum allowable placing temperature ranged from 62 to 700 F, the maximum allowable placing temperature on the other four was set at 5o0F. Typical maximum temperatures in three recently constructed dams along with similar information from five earlier dams are summarized in Table 2. The influence of control procedures involving use of low cement factors, cement of favorable heal. generating characteristics, and low placing temperatures is obvious. -- 17 - R.93 Bulkhead surfaces and tops of lifts exposed during construction Lo extremely !cm ambient temperatures are cry likely to crack. Such cracks may extend themselves rather than close as cooling and appli- cation of load occur. Figure ; illustrates how the temperatures at and near a bulkheadt face are influenced by low ambient temperatures and the beneficial effect of insulation. The surface temperature for 80 70 6 (62) ? ? ? (751 cBulkhead '" Face -12) 40. Monolith I Join( ! 025; IzI (781 ( \s1 ?051? ?(2)? to 5 1,E PTH (rEET) Fig. I. Temperature gradient. near monolith joint. Gradients de temperature aupres d'un joint stir one pantie monolithique Monolith joint Joint stir pantie monolithique. Bulkhead face (Aitel monolithique Depth (feel) Prolondeur (pieds) Curve numbers in ( ) are ages of concrete in days. Monolith on left. pla- ced 28 September 1(01. monolith on right of joint placed 3o November III', I. Les nonthres entre parentheses sur les courbes indiquent rage du beton en fours La pantie monolithique de. gauche dah: do 0; septembre 195i ci celle de (freak du 3o novembre the insulated conditions is about .)oo F higher than for the exposed condition and the temperature gradient is much less severe. The difference between the temperature conditions with and without the benefit of insulation can evidently be the difference between starling a crack and preventing a crack The benefits to be derived from limiting the difference in height between adjacent monoliths so that exposure of bulkhead faces is Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.93 ? 18 ? kept to a minimum, particularly during periods when low ambient temperature may occur, are self-evident. Figure illustrates tempe- rature conditions which develop while a bulkhead face is exposed and after ii is covered by the adjacent monolith. In this ease the adverse temperature differentials which existed adjacent to the bulkhead face after the 62-day exposure (admittedly an abnormally long period) were soon corrected by the effect of the covering concrete. The test of a procedure for control of temperature for the purpose of preventing or at least minimizing cracking is the amount., frequency and severity of cracking which occurs. Experience in constructing 18 dams using the control measures described has demonstrated that largely these measures are effective in minimizing cracking and pre- venting the occurrence of structurally dangerous cracking. In some instances almost total elimination of cracking has been achieved; in at least one case the number of cracks which occurred indicated the procedures were not as effectively applied as would have been desirable. In the latter case sonic of the cracking which occurred on bulkhead faces would have been prevented if these faces had been insulated. In no case however is there any evidence that the cracking which did occur is structurally significant. In summary it may be said that cracking in some of the eight repre- sentative structures has been almost completely eliminated. Most of the cracks which have occurred are best described as hairline, of very limited extent and of essentially superficial depth. On one of these dams (John H. Kerr, formerly called Buggs Island) not a single crack of even hairline width was observed on any bulkhead. No cracks of any kind have occurred in any of the galleries of this dam. The absence of cracking in this dam is phenomenal considering the diversion scheme used (fig. 1). Success in eliminating cracking in the other dams listed has not been quite equal to the experience cited for John H. Kerr. However, on the two highest dams constructed since 1945 (Pine Mat and Detroit) the experience was good. At Detroit no vertical cracks were observed on any exposed bulkhead. In this connection it is worth noting (fig. 2) that with one minor exception all monoliths in the dam were brought up uniformly and progress was regulated to keep the differences in height between adjacent monoliths at a minimum. Consequently, the time of exposure of bulkhead faces was a practical minimum. In the one exception a single monolith?on the left abutment was constructed to a heigt of about 40 ft. as a construction expedient. The bulkhead faces of this monolith were insulated and stood through one winter season without cracking. The only other cracking evident at Detroit are two minor horizontal cracks on the downstream face; and some very minor cracks in the adits and galleries. No cracks of structural significance occurred at Detroit Dam. Experience at Pine Flat in minimizing cracking was not quite as good as at Detroit though excellent in comparison to earlier e.kperience as typified by the Norris Dam [10] experience. AL Pine Flat Dam - 19 ? R.93 some vertical cracks, mostk hairline to 0.01 inches in width, were observed on several bulkhead faces following an unusually cold period, but there has been no significant cracking noted on the upstream and downstream faces of the structure. The only current evidences of cracking is some leakage in the intake monoliths and a few minor cracks in galleries and ad its. Here again, considering the magnitude of the structure, the relativel small number, size and extent of the cracks which occurred is gratif3ing idence of the effectiveness of the controls utilized. It should be noted that the use of insulation was not a general practice when Pine Flat was constructed and the cracking on bulkheads described probabl would have been avoided if these had been pro- tected by insulation. No cracking of structural significance has occurred at Pine Flat. Not all of the experience in control of cracks has been as successful as at John II. Kerr, Pine Flat and Detroit Dams. One exception is at Chief Joseph Dam, where vertical cracking occurred on eleven bul- khead faces and horizontal and vertical cracks have developed on the upstream and downstream faces in )0 of the ,7 monoliths. Even though occurrence of cracking was more frequent and the cracks were more extensive than in other dams built by the Corps of Engineers during this period, no cracking has occurred which is structurally dangerous. CONCLUSIONS. On the basis of these experiences the following conclusions seems j usti tied : a. It is both possible and practical to prevent structurally signi- ficant temperature cracking in mass concrete dams. b. The temperature control practices utilized by the Corps of Engi- neers have been notably effective in preventing structurally signi- ficant cracking. c. The problems ill\ oh ed in eliminating or minimizing temperature cracking are extremel3 complex and up to now do not lend themselves to precise solution. Consequently effective control practices have been largely arrived at empirically. ACKNOWLEDGMENTS. The assistance of James A. Rhodes in the preparation of this paper is gratefully acknowledged. REFERENCES. 1. E. B. BURWELL Jr and R. I-1. NESBITT, The XX Borehole Camera (..11ming Engineering, August 1954, p. 8o5-8o8). Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.93 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? 20 ? 2. R. F. BLANES, H. S. MliussNEn and C. RAWHAUSER, Cracking in Mass Concrete (Journal of the American Concrete Institute, vol. 9, No. 4, March-April 1938, p. 477-495). 3. C. RAWIIAUSER, Cracking and Temperature Control ol Mass Concrete (Journal of the American Concrete Institute, vol. 16, No. 4, February 1945, p. 3o5-346). 4. J. L. SAVAGE, Special Cements for Mass Concrete (Bureau of Recla- mation publication prepared for consideration of Second Congress of the International Commission on Large Dams World Power Conference, 1936). 5. ROY W. CARLSON, Temperatures and Stresses in Mass Concrete- (Journal of the American Concrete Institute, vol. 34, No. 4, March- April 1938, p. 497-515). 6. Tennessee Valley Authority, Technical Monograph No. 53, Measu rements of the Structural Behavior of Norris Dam, November 19 II. 7. T. V. A., Technical Monograph No. 12, The Fontana Project, August 195o. 8. 0. LAURGARRD, Crack Prevention Program, Iliwassee Dam (American Society of Civil Engineers, Proceedings, vol. 67, March 190, p. 327-349). 9. C. T. DOUGLASS, Concrete Mixing Plant for Pliant Dam (Civil Engineering, April 1942). 10. T. V. A., Technical Report No 1, The Norris Project, 1939. 11. T. V. A., Technical Monograph No. 67, Measurements of Structural Behavior of Norris and Hiwassee Dams, August 195o. 12. T. V. A., Technical Monograph No. 69, Measurements of Structural Behavior at Fontana Dam, June 1953. SUMMARY. The vexing problem of temperature cracking in mass concrete dams has been given intensive study over a long period. Analytical studies, and measurement of temperatures in a number of dams have provided an understanding of the nature and complexity of the problem. The problem arises out of situations involving temperature changes wherein restraint causes tensile stresses to develop which exceed the tensile strength of the concrete. The heat generated during the selling of the cement has an important bearing on the magnitude of the problem. Climatic conditions, and construction procedures also play an important part in the problem. The solution to the problem reduces to the matter of control of the magnitude of the changes and differences in temperature which occur. A number of devices have been developed over the years and used in various combinations. Fundamentally these include : a. Use of cement or cementing materials of favorable (low) heat generating characteristics; b. Use of the minimum amount of cement or cementing material commensurate with the placability, strength, permability and durability requirements of a dam; R.93 c. Regulation of construction procedures to avoid or minimize situations conducive to cracking and to control temperature changes; d. Artificial treatments such as pre and post cooling, and insulation. The Corps of Engineers has developed and is using temperature control procedures encompassing these features. Through use of properly and uniformly graded aggregates (particularly fine aggregates), and the use of entrained air, it has been possible to reduce cement factors for " interior " concrete to as low as 2 1/4 to 2 1/2 bags (212 to 235 pounds) per cubic 3ard. Type II portland cement or Type II in a blend with either natural or slag cement or a suitable pozzolan are used. An outstanding feature of the Corps' control procedure is the utiliza- tion of precooling to reduce the temperature of the concrete to 500 F or below when placed thus materially reducing the maximum tempe- rature of the concrete due to heat generation. Another feature of the procedure is the use of insulation to protect surfaces which would otherwise be subject to very low ambient temperatures during cold weather. Cracking in dams constructed since 19 i5 has been materially reduced in comparison to that which occurred in dams built prior to that time. Structurally significant cracking has been avoided ill all recently constructed dams. In some dams, notably John I-I. Kerr and Detroit, cracking was almost totally eliminated. Experience has indicated these control procedures to be practical economical and effectiNe. RESUME. Depuis longtemps, on a etudie attentivement lc probleme Lres discutd de la temperature de fissuration des barrages de beton massif. Des etudes analytiques et des mcsures de temperature sur certains barrages out mis en lumiere la nature et la complexite de la question. Ce pro- blame resulte de situations qu'entrainent les changements de tempe- rature mettant en jeu des contraintes de traction qui depassent la resistance du beton. La chaleur engendree pendant la prise du ciment est etroitement Hee i l'importance du probleme. Les conditions clima- tiques et les procedes dc construction jouent un role important. La solution du probleme reside dans le contrOle de l'amplitude des variations et des differences de temperature qui se produisent. Un certain nombre de dispositions (lilt ete mises au point et sout employees suivant diverses combinaisons : a. Emploi de ciments ou de melanges de ciments presentant des caractoristiques favorables de degagement (foible) de chaleur; b. Emploi de la quantite minimum de ciment ou de melange de ciments compatible avec les exigences de mise en cettvre, de resistance, de permeabilite et de durabilite du barrage; Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release . 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.93 ? 22 ? c. Reglementation des procedes de construction pour eviter ou attenuer les conditions qui contribuent a in fissuration et pour reduire les changements de temperature; d. Traitements artificiels, tel que le refroidissement prealable et ulterieur et egalement isolation. Le Genie de l'Armee a developpe et a employe le controle de In tempe- rature par des procedes faisant intervenir les dispositions ci-dessus. Grace a l'emploi d'agrogats de composition granulometrique convenable et uniforme (particuli6rement agregats fins) et du procecle d'adration, il est possible de diminuer in quantite de ciment jusqu'a 2,25 ou 2,5o sacs (212 on 235 livres) par yard cube. On emploie le ciment portland, Type II, on le Type II en m?nge avec un chnent naturel, un ciment de laitier ou une pouzzolane convenable. Une caracteristique notable du proc? de contrOle du Genie est l'utilisation du refroidissement prealable pour reduire les temperatures du beton a 5o0 F ou moms a in mise en ceuvre; ainsi in temperature maximum du beton resultant du degagement de chaleur est notablement reduite. Une autre caracteristique du procede est l'emploi de l'isolatione pour proteger les surfaces qui seraient exposees aux temperatures ambiantes tres basses pendant les temps froids. On a beaucoup reduit la fissuration des barrages construits depuis 1945 par rapport A cc qui se produisait dans les barrages construits ante- rieurement. On a dyne Louth fissuration prejudiciable dans tous les barrages de construction recente. Dans certains barrages, John I-I. Kerr et Detroit, la fissuration a ete. eliminee presque totalement. L'experience a montre que ces procedes de controle sonL pratiques, economiques et efficaces. Extrait Cu Sixienze Congres des Crawls Barrages. New York, 1958. 1 1 1 PAR IS. ? IMPRIMERIE GAUTHIER-VILLARS Quai des Grands-Augustins, 55. 152903-58 Imprime en France. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondiale de l'Energie SIXIENIE CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R.94 QUESTION N? 22 W. E. COLLINS AND F. J. DAVIS (U.S .A.) EPREUVE Reproduction interdite CONSTRUCTION CONTROL OP HIGH EARTH DAMS (*). W. E COLLINS and F J. DAVIS, Supervisory Civil Engineers, U. S. Bureau of Reclamation. INTRODUCTION. The problem of design and construction of earth dams has often been stated broadly as follows : For a given site, including the foun- dation and borrow materials, there must be constructed the most economical section which will satisfy the purpose of the structure and which will be stable under all the internal and external forces which may be brought to bear on The structure. A satisfactory solution to this problem requires adequate investigation to determine site condi- tions and types and quantities of available materials; consideration of all the project planning data which determine the function of the structure; consideration of multitudes of design details which play a part in satisfactory fulfillment of the structure's function; and a knowledge, not only of what materials and foundation conditions exist but knowledge of the behavior of altered or treated embankment and foundations material. Control of these alterations and treatment must be maintained to insure a structure which will fulfill the function for (*) Le contrtile de la construction des grands barrages en terre Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.94 2 ? which it was designed and which meets all of the design criteria. To accomplish this purpose, control must be carefully planned; limits of engineering properties for acceptable embankment materials must be determined; specifications must be carefully written so that inspection forces can be sure that a satisfactory end product will result; and cons- tant inspection and laboratory testing are required throughout cons- truction. Construction control may be defined as the procedures used by the Construction Engineer to insure that the design, as presented in the plans and specifications is fulfilled. These procedures may be divided into two types as follows : Those in which requirements are definite and can be Tneasured by laboratory tests; and those which are indefinite and require interpretation, judgment and construction experience. For this paper, discussion of construction control is limited to control of earth embankment and foundation preparation. The total control thus involves much more than making routine moisture-density tests of compacted embankment. Section I of the paper deals with the portion of control associated with the laboratory testing of placement conditions of the embankment and discusses these elements for an actual Bureau. of Reclamation project. For the example, control limits will be set and earthwork control tests will be analyzed to show periodic results as well as an analysis showing the overall placement conditions for the entire embankment. Section II of the paper discusses the other aspects of satisfactory control which includes foundation preparation and borrow area opera- tion. Those elements not controlled by laboratory testing are discussed, inspection responsibilities are noted, and specifications aids to control are pointed out. I. ? PLACEMENT CONTROL OF EMBANKMENT. The water barrier for the impervious core of a large rolled earthfill dam must satisfy five important criteria, all of which must be subjected to rigid control in order to satisfy design requirements. These important elements under control are : 1. The material must be formed into a homogeneous mass free from any potential paths of percolation through the zones or along the contacts with the abutments or concrete structures. 2. The soil mass must be sufficiently impervious to preclude excessive water loss through the dam. 3. The material must not consolidate excessively under its own weight. 4. The soil must develop and maintain its maximum practicable shearing strength. 5. The material must not soften or consolidate excessively on satu- ration by the reservoir. ?3? R.94 All of the above requirements are subjeci to rigid inspection and control, are interdependent, and are related to compaction methods, resulting dry unit weight, and moisture control. Inspectors must be alert to construction' methods and procedures at all times and parti- cularly those which would result in a nonhomogeneous fill from any standpoint. It might be possible to have a fill that approaches homo- geneity, as indicated by moisture and density tests, yet have strati- fication, lack of bond between layers of embankment material or with foundation contacts, pockets or lenses of material substantially different from the remainder of the zone. For Item 1, control is largely a matter of visual inspection. Item 2 is considered in selecting the borrow areas. However, many borrow areas require selection or materials either by depth of cut or in areal extent within the area to insure satisfactory results in this respect; but even in homogeneous material, uniform moisture-density placement conditions are essential. The third criterion is essentially a matter of securing adequate densities. Under Item 4, there is not only a requirement for good density, but a basis for an upper placement moisture limit; and Item 5 is the basis for a lower limit. For Items 2, 3 and 5, the maximum practicable compaction is indicated, but in order to satisfy Item 1 and particularly Item 4, maximum density must sometimes be sacrificed to some degree. Early earth dam practice was to use 98 ?,/, of the maximum density obtained by a standard laboratory method of compaction as the minimum requirement for embankment density, allowable moisture content being the range that would result in at least that density. Today, the very high earth fill dams being constructed make it necessary to study continuously the moisture-density relationship. For the proper moisture range, the upper limit depends on the construction pore pressures that may be developed because of heavy loading and also on the practical consideration of not getting the fill too wet for economical operation of the equipment. The lower limit is dependent on obtaining an embankment that will not subside and crack when saturated by the reservoir. It has been found that, for some materials ? notably those high in clay content ? there is a very narrow range of allowable moisture limits by these standards so that very diligent and precise control is mandatory. The theories concerning the deter- mination of the upper and lower placement moisture limits have been well documented [1], 121, 131 (9. The upper limit is based on a study of the laboratory consolidation data, the magnitude of pore pressure potential of the material under loading, and the resulting effect on stability of the structure during the construction stage. The lower limit may also be studied by laboratory tests and is based on obtaining a fill in which no appreciable subsidence will occur when the material becomes saturated from the reservoir. The design of the dam is predi- (1) For numbered references, see Bibliography. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.94 _ 4 _ cated, usually, on laboratory strength factors determined for material remolded to the laboratory maximum dry density at optimum water content. Much has been written concerning methods and procedures for obtaining field control consistent with these design factors of moisture- density relationship. The Bureau of Reclamation has a standard procedure wherein provisions of its Earth Manual are combined with more or less standard specifications provisions. The new rapid method of compaction control should be noted as an important step in improving the quality of control of the placement moisture-density relationship 141. Construction control of pervious zones should be pointed toward securing in the fill desirable properties of : 1. homogeneity: 2. permeabi- lity: 3. filter characteristics; 4. consolidation; 5. shear strength. Homogeneity is important in order to insure reasonable distribution of the inevitable seepage from the impervious zone throughout the length of the dam. Concentration of seepage water into a few channels may induce dangerous piping even in gravel. Pervious zones should be at least 10 times more permeable than the interior impervious zones, and usually are very much more pervious than the minimum requi- rement. This is necessary in order that the line of seepage for the steady state is appreciably lowered at the contact between the impervious and pervious zones. Preferably the permeability of a pervious zone should be large enough to eliminate the possibility of developing cons- truction pore pressures in this zone. The filter characteristics, for gra- dation, should be such as to serve as a mechanical filter to prevent the fines of the impervious zone from moving out with seeping water. In the pervious zone of an earth dam where large volumes and dimensions are used, fixed gradation requirements consistent with filter theory are rarely specified. However, for thin layers of filter material, such as a blanket beneath the riprap and filters around drains and structures, certain gradation requirements will be specified and should be rigidly adhered to. Control of the first three elements for pervious zones is largely a matter of visual inspection and direction to the contractor by the field inspectors. The requirement for low consolidation and high shearing strength can be obtained by proper compaction. Both laboratory and field observations show that a freedraining material is compacted efficiently by thorough wetting followed by vibration. Laboratory tests show a definite relationship between relative density and angle of internal friction and indicate that a relative density of 70 % for well-graded sand containing a small amount of gravel results in a tg (I) of just over 0.7. While the curve of relative density versus angle of internal friction varies with the gradation of the material, in most cases the o.7 tgil) value will be reached, or exceeded at 7o % relative density. Since this value of 0.7 is ordinarily relied on in design for cohesionless material, our minimum compaction requi- rement has been arbitrarily placed at this figure. Experience with coarser graded material has shown that relative density of only 3o to 4o % may be obtained when rigid control of water and compacting ?5? R.94 requirements is relaxed. Thus, instead of the o.7 tggl, expected, a value of only o.5 or less may be obtained. Since the pervious zone must not only be inherently stable itself but is heavily relied on to stabilize the impervious zone, it is readily apparent why compaction requirements are specified for these materials. Pervious zones also include rock fill and riprap portions of the dam embankment. The same criteria of perviousness, filter characteristics, and shear strength desired for sand and gravel zones apply to these materials. Hand placing or special compaction is not necessary to obtain satisfactory shear strength in rockfill and riprap zones. Riprap must also have physical attributes of soundness, durability, high specific gravity, and resistance to abrasion, and should be well graded. Since extensive deposits of uniformly high quality rock are likely to be remote from the dam site, every effort is made to specify the most suitable material from nearby sources consistent with design requirements and overall costs. Placement control for rock fill and riprap portions of an embankment is largely a problem of selection of the most acces- sible satisfactory material from the specified sources, considering both gradation and quality. In the case of riprap the placing method, although not specified, should be pointed toward achieving a well- keyed blanket of rock having a definitely rough surface with no large unfilled void spaces. Since earth dam design is based on the concept of modifying the design to fit the material rather than specifying materials to fit a design, it is easy to see why the designer must be informed of the technical records of control of the earthwork placement in order to insure that his designs are adequate. In the Bureau of Reclamation, the designer is so informed by submission of periodic embankment construction reports from each project during the working season. Each report is carefully analyzed for the quality of control obtained during the preceding period and is constantly compared to the design assumptions. An analysis is made following procedures developed by Davis for quality control of earth embankments [5]. The following portion of the paper illustrates this close relationship between design and construction by citing an actual example of the earthwork control obtained at Glendo Dam, a typical Bureau of Recla- mation project. The dam is located on the North Platte River about 1-1/2 miles southeast of the village of Glendo, Platte Country, Wyoming. The dam is a zoned compacted embakment having a maximum height above the streambed of about m 7o ft. Three small dikes across saddles in the south rim of the reservoir have similar zoning. The dikes have a maximum height above the original ground surface of 75 ft. The main dam embankment contains approxi- mately To 5o,o0o cu. yds of impervious material and 1,320,000 cu. yds of sand and gravel. The dikes contain about ;70,000 cu. yds of imper- vious and ;67,0oo cu yds of sand and gravel materials. The principal borrow area for the main darn embankment is located in the reservoir area. The area consists essentially of two types of material, namely : Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.94 t; Sandy, silty clay to a depth of 15 it. overlying up to iS ft. of sand and gravel. The primary factor controlling the embankment zoning was that excavation of impervious material would uncover enough pervious material to provide a balanced fill. Studies indicated that the overall cost of placed embankment would be approximately the same for the impervious material as for the sand and gravel. Consequently, the dam was zoned to include about. 5o ?,10 of each type of material. This resulted in core slops of 1-1/.1 to 1. The embankment was also designed to include a miscellaneous Zone 3 embankment for the purpose of utilizing considerable quantities of spillway excavation in such a manner that this zone had no effect on structure stability. Laboratory tests were made on representative borrow samples of impervious material for all of the usual standard properties and for one-dimensional consolidation. Stability of the embankment was investigated using these test results combined with comparative strength values of similar soils. The analysis showed adequate construction stage stability with the impervious material placed at an average condi- tion of standard laboratory maximum dry density and optimum water content. Limiting moisture tests to determine the lower placement moisture limit were not made. Such a limit is normally about 2.5 to 3 % dry of optimum. From past experience, considering the borrow conditions prevailing at the site, it was estimated that placement moisture could be controlled to a distribution having a standard deviation of not more than 1.7. Thus, with average placement at optimum water content, a significant portion (about two-thirds) of the Zone 1 embankment could be expected to be placed between limits of 1.7 % dry, and 1.7 % wet of the optimum condition. However, such a distribution could be moved to the dry side without exceeding the lower limit by setting limits of approximately 2.7 % dry to 0.7 % wet for 68 % of the material. In normal Bureau of Reclamation practice, the field compaction curve for most materials can be shown statistically to be slightly above the laboratory standard curve. Thus, average field dry density should at least be approximately equal to the laboratory maximum dry density. Ninety-eight percent of this laboratory maximum is usually taken as a lower limit. A significant portion of material should not be placed at densities less than this limit. Figure i is a summary of the moisture-density control achieved for the Zone 1 impervious embankment. During the months of April, May and June 1956, heavy rains resulted in placement moisture distri- bution somewhat wetter than anticipated. However, the small amount. of material placed during these 3 months (approximately 2.6 % of the total) was placed mainly in the cutoff trench on the right abutment, and thus was not considered detrimental to stability. Such placement was noted, however, and definite steps were taken to obtain drier material in order to shift the moisture distribution to the dry side. Excerpts from the August Report state : " Zone 1 materials were excavated from the dam borrow area by a 5-1/2 cu yd dragline and ?7? R.94 by 23 cu. yd motor scrapers. ...Lhe average dragline cut is about 12 ft. The motor scrapers excavated on a 5 to i slope through about S ft. of Zone 1 overlay. ...Material as received from the borrow area was near optimum moisture and rarely needed additional moisture. Usually, iL was necessary to aerate the lifts with a disc to lower the moisture content slightly. " Noting the totals at the bottom of figure 1, nnd also the curve of total material in figure 2, it is observed that only 3.9 % and 11.2 % GLEN00 CAM PERIOD OF REPCRT Cu YDS PLACED NO OF TESTS AVE LAS. OPT MOISTURE % Ere DRY WT. AVE, FILL MOISTURE % 0 y DRY yrr AVE MAX. LAB DRY DENSITY PCF AVE FILL DRY DEnsiTy PCF PERCENTAGE OF TESTS BEYOND LIMITS WETTER WW1 ORE + 076. DR:ER THAN OPT - 2 T% L ESS IRAN MAX LAB GEN MINUS 2 PAU' A131311,56 5 400 1 3 :6 13 ,6 7 07'1 0521 383 I 7 7 7 7 MAT? 56 12,200 I I 19 3 19 9 1041 102 8 54 50 13 7 JuNE- 56 10.500 10 18 6 o8 9 '058 0721 300 0 0 AUG 56 213E000 106 17 o Ill 107.8 107 8 17 9 0 13 7 SEPT 56 279.000 159 169 167 103 3 HA 5 13 2 25 120 OCT -56 2Io 360 '3' 169 164 0363 1Q99 130 46 34 SEC. 56 20000 ?4 P39 ta g tog 9 0361 0 14 3 35 MAR ? 57 68,520 38 i55 140 110 7 III 2 0 0 27 APR - 57 75,800 33 ISO ,5 4 1137 :II 3 12 8 0 10.2 889 57 77,700 38 162 .6 o H09 8 110 I 21 1 0 5 2 JUNE- 57 192,000 110 :67 tE: 0 'COB 109 0 85 68 97 Jul T - 57 54,500 39 15 6 15 . .1 2 110 6 10 3 26 203 TOTAL YARDAGE 1,074,980 716 tE. 8 164 '082 109 0 11 2 39 9 2 Fig. 1. Summary of impervious earthwork control Resume du controle des lures impermeables. exceed the preestablished desirable limits. From figure 2, the actual standard deviation can be estimated at approximately ? 0.9. Such a narrow range of control can probably be attributed to preconditioning of the borrow area to near optimum condition. The preconditioning worked well in this 8 to 12 ft. strata of silty clay, with pervious material beneath it. Curves for 37 power-tamped tests and 128 tests of dike embankment are also shown in figure 2.. Control of these impervious materials compare favorably with that for the main embakment. The percentage of tests at dry densities less than 98 % of maximum laboratory dry density are shown in figure i for periodic results and in figure 3 for the total material. The curve for the power-tamped tests 4 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.94 PERCENTAGE LESS THAN 100 90 BO 70 60 50 40 30 20 IC IOC 9 8 7 50 40 .,0 2C to r PRE E5T48L.SHED T I- 1 DES RABLE Lik.TS Cr : ? 7 -- -1 .- - r :', - - ._ -?-?---. . I 1 ,716 rEsts IL- i 1 1 1 ii 1 j II ii .. 1 ' 1 1 , I ! 2'r I i i . ' 1 1 1 i I I I I I I I . T--.--i- ! I i ' ' -nri! ..? ICItKE - ,28 TES S . 7 ? I I I 1 ' I P0469 TAMPED 377(515 It I1 I IIll I I II I I I , I d i 1 I I --RECORD PERG - SETTLEMENT! TESTS- 55 TESTS , I L, I I I # , , . . , I 0 1 1 1 Li 2 1 I 1 , I I 1 1 -3-27 -2 % BELOW 0 .07. ? 2 % ABOVE VARIATION OF FILL MOISTURE CONTENT FROM LAB OPT Fig. 2. Moisture control Glendo dam and dike. Confrole de l'hunddite. Barrage el digue de Glendo. 9 - - R.94 3 should be noted in figure 1 since specifications require compaction for this material equal to the rolled fill. Although the resulting densities are not quite as good as rolled fill when compared to laboratory maximum, there is still an insignificant amount below the 98 ?,0' criterion. The variation in curves of dike and embankment tests may be attributed 30 z to slightly wetter placement of the dike material (fig. 2). Two tamping rollers were used for compacting the dam and dike 40 impervious material. Although the rollers have differently shaped tamping feet, they were essentially equivalent in compactive effort as shown in the following data : 0 20 X 50 60 z 70 e 80 .3,00 i 1 1 I I 1 I 1 I ,,,,MENT I ! I I I , DIRE ,I28 TESTS-- - h I I I I 98 PERCENT OF MAX LAB DRYill 3' I 1 I DENSITY IS 2 I TO 2 2 POUNDS?II I I BELOW MAXIMUM I ' ; , i 1 1 1 I-- 1 !,, I ' I 1 I ' I' mAiN EMI3ANK I I , I i 716 TESTS H I I I I 21I ' I I I I 1 t i I POWER TAPAPED 1?__ 1-1 37 TESTS - I. - -I I' I . WE r_il I I 1 I 1 111; I , I I . ..I,i I -1+ II /d' I I ! 1111 I I 611 I il Ili I , t I I I i -6 -4 LBS BELOW -2 +2 L8S ABOVE VARIATION OF FILL DRY UNIT WEIGHT FROM MAX LAB UNIT WEIGHT +4 Fig. 3. Dry unit weight control. Glenda darn and dike. Contrede du poids sec unilaire. Barrage el digue de Wend?. 10 20 II aternl,ment 1-0110-1 1/,1111 (,/, nth) Stun. \timber of IIrIIIIII I, Length of ilrums 7 , in 7 , in . Diumeter a drums I outside I. 1111 III foil III TN Ile of feet ',quart. Bound Total number feet per drum I i i I Dimensions (II 1)0t111111 01 feel t I ? 1)% 3 in. i in dm \ rea of bottom It feet 7 -) s 1 I. 7.0i) stI III Length of feet . o I 1 in II I 8 m. krea of feet o in from drum. u. 18 .1. In 8.(o, sq. in. .. 8 ., 8.1 ) .. 7 .(0, .? 1)rtini area per tamping. fool . 4'1.3 .. 1Ii? ; II Distain e between adjacent feel I I 10. 1., in .. drums I , Ill. I i 10 \V?elgll of roller (emPIN ' m 1011 lb ,1 I'm lb Ballast material used sand and 55 atm. Saud :Ind 55 :tier \\ eight of roller ( as used I. io 7'ili lb c8Iii I lb " (Imiled 115 IIII al area of 30 z all feet . 1 1.1eimers... lb sq? in i.tii lb sii in Front and rear .- Front and rear 40 w T?pe of frame . I l Oscillat in2seillating .i. 50 t.,,, . Pre-sure release %al% e - ?. 1 VS 60 6 re? The complete analysis of the impervious earthwork control consisted 70 of statistical derivations of the roller curve for both the main dam and the dike embankments. The curves were derived as described by 80 J. W. llilf in 19 5 I NI. The resulting curves arc shown in figures I and 5. 90 In addition to the routine field density tests performed to control placement moisture and density, I 5 percolation-settlement tests were 100 +6 Laken in the Zone 1 impen ions portion of the main embankment, and i o shailar tests were taken m the impervious zones of the dike embankments. These tests arc taken to provide a record of the per- meability of the material and also to provide data for a continuous check on the validity of preestablished moisture limits. The settlement readings under equivalent fill load taken before and after saturation of the sample provide a check on the lower moisture limit. Other data NW- Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.94 ? 10 ? provide a means of estimating the potential pore pressure for each Particular sample. A few statistics for the record permeability tests are cited here as a matter of interest_ One test resulted in a percolation rate of I. l ft:yr, +6 L7. 4.1 0 *4 a 118 +2 4"- 2 9 2'4 0 B o 00 2 '-A. -4 -6 --- STATISTICAL AVERAGE ROLLER CURVE I NO 4 MATERiAL I , 1 . 90% CONFIDENCE L_ ----- r---_,-_ _1 LIMITS _- . 1 STATISTICAL AVERAGE - 90% CONFIDENCE LIMITS 1 LABORATORY CURVE -3 ?2 -1 0 +1 +2 +3 +4 VARIATION OF FILL WATER CONTENT FROM LAB OPTIMUM PER CENT DRY WEIGHT NOTE DATA BASED ON MINUS NO 4 FRACTION OF SOIL NEGLIGIBLE PLUS NO 4 VARIATION OF FILL WATER CONTENT FROM LAS. OPTIMUM (PER CENT DRY WEIGHT) NO OF TESTS roTAL 901 VARIATION OF LAB DRY DENSITY AT FILL WATER CONTENT FROM MAX LAB DRY DENSITY (LBS /FT 3( VARIATION OF LAS DRY DENSITY AT FILL WATER CONTENT FROM FILL DRY DENSITY (LBS /FT 3) RANGE 1 m1D RANGE n I STANDARD I SKEW AVERAGE : ...._ ; ' NESS DEVIATION 4 1 Cr I SK STANDARD I SKEW- AVERAGE ?.1 DEVIATION! NESS x a 1 SK -2.7 TO -I 7 1 -2 2 9 -I 44 TO 34 ' 013 *088 -0 88?039 1 146 I 023 16 70 -06 -I I 30 -075 C 009 028 -072 092 3061 1 194 +002 -05 TO +0 5 i 0 27 030001 0 I 0 -006 3038 1 18 -0061 +0 6 TO +I 6 1+i I 24 -0 72 10 08 I 024 : -0 71 -063 ?049 1 1 38 , -0 06 THE! ENTRY INDICATES 90 PER CENT CONFIDENCE LIMITS Fig. 4. Glendo dam. Statistical relation between roller curve and laboratory compaction curve. Barrage de Glenda. Relation stalistique entre la murk de cotnpaelagc cui rouleau et la courbe de compacile du laborataire. 56 1/2 % of the tests resulted in rates of less than 0.05; 78 % resulted in rates of less than 0.10 and 91 % had rates less than 0.2 ft/yr. In figure 2 it may be noted that the placement. moisture distribution for the samples tested in the percolation-settlement test approximates the distribution of moisture in placed embankment. Thus, sampling at approximate 30,000 cu. yd intervals may be assumed to be repre- sentative of the embankments Since no record tests were made at. ? 11 ? R.94 water contents drier than 2.2 % below the optimum conditions, very little if any additional settlement after saturation should occur. This conclusion is verified 1* an analysis of the data for the 55 record tests. +6 -6 -4 -3 ?2 0 VARIATION OF FILL WATER CONTENT FROM LAB OPTimum? PER GENT DRY WEIGHT NOTE DATA BASED ON MINUS NO 4 FRACTION OF SOIL NEGLIGIBLE PLUS NO 4 I I -.VAT esT.EAL ? i -NO I AVERAGE ROLLER 4 MATERIAL) I CURVE ...."... ".... 1 j___ 4190: 00) FIDENCE LIMITS e? ..? . 90% libite... CONFIDENCE LIMITS ....' ? ..- ....' -STATIST CAL AVERAGE LABORATORY CURVE % 1 _ VARIATION OF FILL WATER CONTENT FROM LAB OPTIMUM (PER CENT DRY WEIGHT) NO or TESTS (*Oat. 6561 VARIATION OF LAS DRY DENSITY AT FILL WATER CONTENT FROM MAX LAB DRY DENSITY (LEIS / F T 3) VARIATION OF LAS DRY DENSITY AT FILL WATER CONTENT FROM FILL DRY DENSITY (LBS /FT') R ANGE p.c;zr ,. STANDARD SKEW- AVER"', I DEVIATION NESS I I a SK NDA STARD ' SKEW- AVERAGE DEVIATION NESS 7 I a 54 ?18 TO .2.8 1 -3 3 18 -316 2 0 751 181 1 .022 -2 94 1 0841 198 -070 -27 TO -I 7 -22 53 -234? 042 L 82 1 -0 44 -079 2. 0 05r 743 1 -096 -302 :O i, 226 -0651 46 70-06 1 -I 1 206 -123 ?O231 197 -034 -05 10.0.51 0 248 010001 0 1 0 -039?019 1 179 *044 +0 6 TO +1 6 +i 1 _110 _ IS 6 -0672 0 07i 043 1-027 -195 1025 0541 -074 -0 77 3028 , 174 -0 18 1.1 7 TO +2.7 422 +2 8-10+3 8 +33 -128 30 891 189 1-0.14 -30530971108 1 +046 -0 38 32 281 253 , +0 46 THE!. ENTRY INDICATES 90 PER CENT CONFIDENCE Lt MI Fig. 5. Glendo dikes. Statistical relation between roller curve and laboratory compaction curve. Digues de Wendy. Relation statistique entre to courbe des rauleaus et la enurbe compaeite en labaraloire Only 2 tests showed as much as 0.9 of 1 % of additional settlement. Such small effects may be due to minor defects in testing technique and are of no consequence. Analysis of the estimated potential pore pressure based on test data result in a wide variation of values. It is quite likely that these wide Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.94 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 variations are due partially to inconsistencies of measuring volume change in the percolation apparatus. Nevertheless, assuming repre- sentative sampling and accepting the Lest results at face value, it was found that approximately 66 % of the tests indicated less than 20 uplift pressure and about 87 '34'3 of the tests would develop less than 554'0' uplift. Shear strength and consolidation tests were not made on the Zone 2 pervious materials. Comparing the gradations of this material with materials previously tested, however, indicated that a relative density of 7o % would assure a coefficient of friction of at least 0.7. A total of 57 field density tests were Laken in this material averaging about 97 % relative density. In the early stages of construction a considerable number of tests of the Zone 2 material obtained from required exca- vation and initial borrow area excavation showed relative densities greater than too %. That is, compaction in the field was more effective than standard laboratory procedure. This material contained consi- derable silty fines and such results are not uncommon for the type of material. It is also possible that difficulty in preventing squeezing or caving of the 1111 density hole was encountered due to the silty fines and introduced some error in volume determinations. However, accepting the Lest results at face value, excellent density results were obtained in this material. ? FOUNDATION PREPARATION AND BORROW AREA OPERATIONS. We have discussed the controls necessary for the embankment material. Definite procedures and tests have been devised to insure that adequate embankment is being constructed. However, for the preparation of the dam foundation to receive the embankment, no such techniques are available to the construction personnel respon- sible for the execution of the designs and specifications. The designer determines the foundation treatment that is necessary based on his interpretation of the geologic reports and logs of the test holes. Our present exploration procedure has definite shortcomings in that design must be based on samples which represent a small part of the foundation. It often happens that the appearance of a drill core or sack sample obtained from test pits do not truly represent actual conditions and the impressions gained from observation of full scale foundation excavation is entirely different from observation of samples obtained in an exploration program. It is necessary that the cons- truction engineer be familiar with the design criteria so that he may exercice the necessary construction control to satisfy the design and specifications requirements. In most instances the designs and speci- fications can only cover the general provisions for the preparation of the foundations. In contract work, the design and specifications must be broad to cover 13 ? R.94 the numerous unforeseen conditions that generally develop. Consi- derable experience and judgment is necessary to insure adequate foun- dation preparation and still not exceed the design requirements. While the designer dictates the overall requirements, the construction engineer must, at times and in cooperation with the designer, make minor revisions to adjust the design to fit conditions as the construction work pro- gresses. The construction engineer should assure himself that the controls that he establishes will result in a foundation that meets but does not exceed the design requirements. He should also assure himself that the excavation m ill materially improve the foundation and that the cost can be justified when compared to the benefits gained. Ile should keep in mind the purpose of the foundation excavation; that is, whether he is trying to improve the stability or trying to reduce the permeability. In some foundations the geologic conditions are well defined so that the limits of the foundation preparation are easily established. In these cases, the control consists of requiring that all material above bedrock or an easily recognized strata shall be removed. The most difficult controls to establish are for deeply weathered or fractured foundations. It mna he economically infeasible to remove all weathered or fractured material in which case the amount of exca- vation should be commensurate to the improvement in the foundation. A practical approach in some instances may be to remove all material that can be exca tiled by scraper-type excavating equipment. In other cases it may be desirable to remove all material which has an in-place density less than a predetermined amount. Loess soils in the west central United States having an in-place dry density of less than So to 35 pounds/cu ft. will consolidate excessively on saturation and should be removed or saturated before the, embankment is placed. In some foundations, the density of the embankment material may be used as a basis of selecting minimum density requirement for the foundation. Considerable saving can be made by using as much material exca- vated from the foundation as possible. In many cases miscellaneous zones are Km ided in the design of the dam to accommodate as much dam foundation and structure excavation as possible. As the material that can be used in this zone may be different from the other embank- ment material the construction engineer must be familiar with the designers' concept for the material in this zone. Because of the wide variety of material excavated from a foundation, the construction engineer must decide whether materials are to be used or wasted. Materials which are saturated or are a mixture of fine-grained soil and large boulders are the most difficult to use without processing. The contracting officer should ha N e a thorough knowledge of the materials to be excaNated so that lie can utilize these materials to the best advantage consistent with design principles. The design or specifications require that the impervious embankment be placed in the dry. Of course, it is infeasible to interpret the word Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.94 ? 14 ? " dry " literally. In excavatingJe. I Ow the water table unwatering equipment is generally ineffective in removing water at the contact of bedrock and the overlying sands and gravels. Sometimes seeps or springs appear in foundation rock that cannot be effectively grouted. In other cases the amount of seepage into the excavation may not be sufficiently large to warrant the cost of an unwatering system. Gene- rally, any seepage into the excavation is conducted to a sump through ditches or tile drain where it is pumped out. The drains are grouted with clay or cement grout after sufficient embankment is placed to eliminate the seepage problem. After the rough excavation for the foundation has been completed the construction engineer must determine the degree of cleanup of the foundation contact to receive the embankment. Special care should be taken under the impervious zone of the embankment to insure that the contact is not a potential path of leakage. The amount of cleanup will depend on the type of foundation material. For foundations of earth, little or no cleanup is required other than to insure that the embankment is placed on undisturbed material. Foundations of hard rock are cleaned by hand of all loose material. Sometimes water or air jets are used to remove loose material from rock pockets. In soft rock foundations care should be taken insure that excavation equipment does not injure the foundation. For example, the treads of a tractor may disturb the rock surface so that the contact consists of loose rock fragments. The initial layer of embankment material should be thicker than normal to insure that the teeth of the tamping roller do not disturb the rock foundation. One of the complex aspects of construction control may be involved in directing operations in the borrow areas. The location and extent of all borrow pits within a given borrow area, the depth of stripping required, and the total depth of cut are all elements of control. An important aid in controlling the location and extent of borrow pits, including depths of cut, is provided by adequate preconstruction investigation. However, such investigation cannot be sufficiently concentrated to permit establishing definite lines and grades for the excavation. Location and extent of the pits within the area may depend on costs of clearing and stripping operations as well as on selection of suitable materials. The degree of suitability may have to be weighed against other factors in order to determine proper pits and practicable, yet satisfactory, depth of cut. In excavation in borrow areas, a small amount of organic material, including some root growth, can be tolerated, especially if intermixed with organic-free material. The depth of stripping sould not be deter- mined entirely by the black color of the soil, which usually indicates organic material, but should be determined after a careful evaluation of the amount of organic material which can satisfactorily be included and mixed with organic-free material. For very large borrow areas, a reduction in stripping depth of only a few inches may result in very substantial savings. -13---- R.94 Many borrow areas contain \ iir. tug amounts of stratification. In sonic cases, superior design can lw accomplished and is based on compo- siting material for particular depths. Other borrow areas may contain several types of materials, and depth of cut may be controlled on the basis of differentiating between these arious t> pes and maintaining the cuts to produce satisfactorik the separate materials fulfilling design requirements. Moisture distribution is a third factor to consider in directing depth of cut. For unstrati tied materials, shallow cuts may be permitted and, in fact, in* sometimes be required in order to control moisture content. Quantities of water to be aided, methods of adding moisture, and length or duration of preirrigation of borrow materials are all factors in maintaining control in borrow areas. As an aid ill this phase of control, preconstruction studies, and both past and current experience aided by laboratory tests are valuable. Adequate preplanning and comprehensk e analysis of exploratory data are readily recognized from the above discussion as important steps in obtaining satisfactory earthwork control. 13IBLIOGRAPHY. 1. J. W. !tax, Estimating Construction Pore Pressures in Rolled Earth Dams (Second Conference on Soil Mechanics and Foundation Engineering, Rotterdam, 19;8). W. G. Hourz, The determination of Limits for the Control of Placement 3loisture in High Rolled Earth Dams (A. S. T. 31. Annual Meeting, June i9 t8). 3. W. W. DAmis and J. W. HILL:, Implications of Pore Pressure in Design and Construction of Rolled Earth Dams (Fourth Congress on Large Dams, New Delhi, 1951). 4. Jack W. Him:, A Rapid Method of Construction Control for Embank- ments of Cohesive Soil (Joint Conference A. S. T. 31. D-18 and Sociedad Mexicana de Mecanica de Suelos, Mexico City, Decem- ber 1957). 5. F. J. 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Section I of the paper deals with the portion of control associated with the laboratory testing of placement conditions of the embankment and discusses these elements for a Bureau of Reclamation project. Section II discusses other aspects of control which include foundation and excavation of material for embankment. REsumt. Dans cc rapport, le Contrtile de la construction est diMini comme ensemble des procedes utilises par l'Ingenieur du Barrage pour assurer que le projet a ete execute en accord avec les plans et les specifications. Ces procedes se divisent en deux groupes : l'un oh les exigences sont dallies et peuvent etre mesurees par les essais en laboratoire, et l'autre oh cues soul indefinies et exigent lute interpretation, un jugement et une connaissance de la construction. La premiere pantie de cc rapport traite de la pude du contrOle Ede aux essais en laboratoire, y compris les conditions de placement du remblai, et discute ccs points pour un projet du Bureau of Reclamation. La deuxieme pantie discute des autres aspects du contrOle qui comprend la preparation des fondations ct l'excavation des materiaux pour le remblai. Extrait du Sisienic Congres des Grands Barrages. New York, 1958. 152903-58 Paris. ? Imp. GAUTHIER-VILLARS, 55, quai des Grands-Augustins. Imprime en France. COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondiale de l'Energie SIXIEME CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R.95 QUESTION N? 22 P. T BENNETT (U. S. A.) EPREUVE Reproduction interdite MATERIALS AND COMPACTION METHODS MISSOURI BASIN DAMS (*). P. T. BENNETT, Chief, Geology, Soils and Materials Branch, U. S. Army Engineer Division, Missouri River. INTRODUCTION. During the past 10 years, more than two hundred million cubic yards of materials have been placed in earth dams built or now under construction by the Corps of Engineers in the Missouri River basin. Of this total yardage, about 7o % has come from the excavation required for spillways, structures, approach and discharge channels, and abutment treatment. Some of the materials from the required excavation have been soils, such as glacial till from the spillway area at Fort Randall Dam, and from the left abutment at Oahe Dam, which are excellent materials for rolled earth fill construction. The compaction and moisture control of these soils have been handled in accordance with the customary practices of the Corps of Engineers. Excavations for structures has also produced large quantities of materials of types which have not commonly been used in earth clam (*) Maleriaus ci Inelhodes de compaclage pour les barrages du bass iii du Missouri Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50 -Yr 2014/04 : - DP - ormn R.95 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 9 -- construction, such as interbedded shale anti limestone at Tuttle Creek Darn, chalk at Fort Handal' and Ga c ins Point Dams, a soft shale at Oahe Dam, and uncemented siltstones and mudstones at Garrison Darn. The embankments have been especially designed to make use of these materials, which otherwise would have been wasted at consi- derable cost. Likewise, the conventional methods of embankment construction have been modified in greater or lesser degree, as required by the characteristics of the various materials. Test embankments, constructed during design of the dams, served the dual purpose of furnishing design data on the physical characteristics of there-compacted materials, and initial development of compaction methods to be specified. Selected examples of the use of materials from structure excavation are discussed in this paper with emphasis on materials and methods difiering from those most commonly used in earth dam construction. Prewetting of earth fill material for Oahe Dam is also described, as an example of the economic importance of this method at projects where a high production rate is mandatory for earthwork. COMPACTION OF FORT UNION MATERIAL AT GARRISON DAM. The Garrison project, located on the Missouri River near Bismarck, North Dakota, is a multiple purpose reservoir which will store 23 million acre feet of water. The dam is a rolled earth fill embankment 210 ft. high, about 12 000 ft. in length, with a volume of 67 million cubic yards. With very minor exceptions, structure excavations and their appur- tenant channels constituted the sources for embankment materials. The structures are founded on a deposit of tertiary age called the Fort Union formation. A few localized lenses and strata of the Fort Union are cemented and have the characteristics of rock. The formation is interspersed with numerous beds of lignite, which made up approxi- mately 13 (3,,, of the formation which was excavated. With these exceptions, the beds of the Fort Union are uncemented, and might be considered as intermediate in character between highly cohesive soil and soft, weak rock. Considered as soil, the Fort Union formation varies from fat clay (CR) to fine sand (Si). The formation is quite thin bedded, and the entire range from clay to fine sand may be repre- sented in only a few inches. Because of mixing during excavation and fill construction, an average sample of the embankment could be classified as medium clay. However the fill is actually made up of chunks of Fort Union, each of which retains the character of one of the parent materials. In its original condition, the Fort Union is highly cohesive, having unconfined compressive strength ranging as high as 3o tons sq. ft., with half the tests showing strength of tons sq. ft. or greater. As would be expected of a heterogenuous deposit, the in-place density Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ?3? R.95 and moisture content of the Fort Union is rather variable. Figure shows the normal range of moisture and density, the cross hatched area on the chart representing the middle two-thirds of the range, with extremes omitted. Fort Union materials were placed primarily in the impervious and random zones of the embankment, although some of the fine silty sand phases were used in a semi-pervious zone. The heavy and medium Fort. Union clays, because of their cohesive character, required 1111 placement procedures differing somewhat from conventional compaction methods. As excavated and placed on the fill, Fort Union was quite chunky. If excavated by shovels, the tougher materials when initially dumped on the fill contained chunks up to one or two cubic yards in size. If excavated by Euclid loader, individual pieces of several cubic feet were not unsudual, while scraper excavation resulted in relatively cry small chunks. A special roller with wedge-shaped teeth was used for the initial breaking up of the large chunks. Between passes of the spike-tooth roller, the material was smoothed with a dozer, continuing until the maximum size of the individual pieces was reduced to eight inches. Final smoothing of the eight to nine inch layers was accom- plished with a blade grader prior to rolling. Breaking up of the chunky Fort Union results in a mixture composed of small relatively undisturbed pieces, in the gravel size range, and pulverized material having more nearly the characteristics of a soil. If the fine material has dried out in the process of excavating, hauling and spreading, it is impossible to knit the mixture together by rolling. It was found necessary to add water until the pulverized fines and the surfaces of the chunks appeared to be quite wet. With this moisture condition, compaction with a heavy tamper roller resulted in a solid mass of Fort Union chunks, the voids between them being well filled with the pulverized material. It was found that the water added to obtain optimum workability under the rollers was very nearly the same as the amount lost during excavation and spreading on the fill; the moisture content of the embankment was therefore very nearly the same as the natural moisture of the undisturbed Fort Union. In the first three earthwork contracts, the specifications permitted lifts 9 inches in depth, and required mo passes of tamping rollers executing a foot pressure of 610 psi on tamping feet of 5 to 7 sq. inches. The rollers had a weight of approximately 3 5oo pounds per linear foot of drum. In general, the tamping feet sank into the surface of the fill and even after the tenth pass left a loose mulch of material 6 to 8 inches in depth. The chunky material behaved somewhat like a gravel under the rollers, rather than like a cohesive soil. Although a 9 inch lift was permissible, contractors found that a thickness of 8 inches was more workable. Experience in the first three contracts indicated that the last two of the ten specified passes were contributing very little to the density, and the specification for the last two earthwork contracts required only eight roller passes on 8 inch lifts. IL is not practicable to reproduce, in laboratory compaction tests, R. 93. 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 3 Declassified in Part- Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.95 _ 4 _ the gradation of chunk sizes produced on the fill by the construction equipment. It is also highly improbable that the distribution of moisture content between relatively undisturbed pieces of Fort Union and pulverized matrix materials would be similar in field and labo- ratory compacted specimens. As a consequence, laboratory compaction 90 12 14 16 18 20 22 MOISTURE CONTENT, PERCENT TENEUR EN EAU, POURCENT Moisture content and dry density of Fort Union materials. (A) Original conditions. (13) After compaction in the field. (C) After Proctor compaction tests. Teneur en can el dens ild seche des materiaux Fort Union. (A) Conditions a l'origine (13) Apra compactage chantier. (C) Apres les essais de compactage Proctor. ?5? R.95 moisture content, and that the maximum densities at laboratory optimum are generally about equal to the in place density of the parent material. Also shown on figure i is the range of moisture and density obtained in the embankment. As compared with the material in place, the moisture content is practically unchanged, while the density is approximately 5 lb cu. It. lower. Since much of the fill material consists of pieces of the parent material retaining approximatey the in-place density, it is evident that the dry weight of the recompacted matrix of pulverized material is greatly reduced from the original density. The embankment densities do not compare unfavorably with the laboratory densities, but it is doubted that there is a valid basis for comparison, since the laboratory materials were pulverized to a degree that would be wholly impracticable as a field operation. Construction control of the moisture content was largely by visual inspection of the workability of the fill. The criterion for density control was based indirectly on shear tests, which indicated that the design shearing strength would be obtained at densities 8o to 85 % of those obtained with the modified Proctor test. The field objectives were to obtain an average density of 87 %, with a minimum of 82 corresponding to about 94 and 89 % of the standard Proctor density. Field control testing consisted in taking a density sample for about each 4 000 cu. yds of material placed in the impervious and random zones. While a moisture determination was being made on a portion of the sample for record purposes, the material was recompacted at fill moisture content for a comparison between wet density as placed and wet density as recompacted. Provided the moisture content is in the normal range, the minimum dry density criterion is satisfied when the wet weight of the fill is within i o pounds of the wet weight determined by recompaction. This method of density control, called the " one-point modified Proctor test ", provides a very rapid and effective check on compaction, and is especially suitable for use when proper moisture control can be assured by visual observations. tests were made primarily for comparative purposes, and not to esta- blish a criterion for moisture or density of the fill. Figure 1 shows the range of the moisture-density relation obtained by standard Proctor compaction procedures on Fort Union Materials broken up to pass the No. 4 sieve prior to compaction. It will be noted that in general the laboratory optimum is one or two percent drier than the natural USE OF CHALK AT FORT RANDALL AND GAVIN POINT DAMS. AL Fort Randall Dam, excavation for the the spillway, outlet works, and power structures produced sufficient glacial overburden materials to construct the earth fill. In addition, these structures required the excavation of twenty million cubic yards of chalk. Niobrara chalk is a marine deposit which occurs widely over the great plains area, from Texas to Canada. It is exposed in the bluffs of the Missouri River in southern South Dakota and is the principal bedrock encountered in structure excavations at the sites of Gavins Point, Fort Randall, and Big Bend dams. The formation is a lead Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81 01043ROM nni9nnni P Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.95 ? 6 ? (Fray arffillaceous chalk or chalky shale. Its dry weight varies from So to ii 5 lb Cu. ft., and its normal moisture content from ./o to Si 00. The average compressive strength of the unweathered chalk is about i 000 psi. A part of the chalk was placed as a dumped fill to form a berm at the downstream toe of the dam, adding to its stability. The remainder was placed on the upstream slope, forming a berm with slopes of on 15 within the normal range of reservoir levels. At these levels the chalk berm has a thickness of 5o ft. or more and serves in lieu of rock riprap hich otherwise would have been necessary. Although chalk was not used for compacted 1111 at Fort Randall, a test embankment was built in anticipation of its use as a major component of the embankment for Gavin Point Dam, which was in the planning stage while Fort Randall was under construction. On the basis of these tests, the Gavins Point embankment was designed to use all of the 5 million cubic yards of chalk excavated for the spillway and powerhouse structures. The dam is 71 ft. high and 7 000 ft. long, having a volume of seven million cubic yards. It consists of a central impervious rolled fill core, flanked upstream and downstream by compacted chalk sections having slopes of i on 3 and i on 2.5 respec- tively. An impervious upstream blanket underlies the upstream chalk section, and extends beyond the upstream toe to a line Goo ft. upstream from centerline. Overlying the upstream slope is a massive protective berm of uncompacted chalk with slopes of i on 15 at normal pool levels. As at Fort Randall, the massive chalk section protects the upstream slope in lieu of hard rock riprap. Much of the chalk at Gavins Point was highly weathered, and could be excavated by shovel or dragline without blasting. Moisture control and compaction procedures for the weathered chalk were essentially the same as for soil. Firm, unweathered chalk was blasted before excavation, using about 0.9 pounds of lo % dynamite per cubic yard. The firm chalk spread in 12 inch lifts was broken down on the fill by four passes of a spike-tooth roller weighing 5o 000 pounds, equipped with teeth 10 i 2 inches in length. Compaction was obtained either by six passes of a heavy tamping roller or by three passes of a 5o tons rubber tired roller, at the option of the contractor. Both methods were used, and gave comparable results. The contractors generally preferred the rubber tired roller because of the fewer number of passes required. Some of the drier chalk gave better results when water was added to moisten the fines. The water, when required, was added during spike-tooth rolling, with lesser amounts during final compaction. The rolled chalk fill had an average dry weight. of 88 Ib'cu. ft. and a moisture content of 28 %. Check tests on samples from the fill showed the angle of internal friction to vary between 25 and 110 as compared with the design value of 260.5. 7 SHALE AND ROCK FILL AT TUTTLE CREEK DAM. R.95 The Tuttle Creek Reservoir on the Big Blue River is a key project in the flood control plan for the Kansas River basin, providing storage for 9 200 000 acre feet of water. The dam, located near Manhattan, Kansas, is an earth fill structure 15o ft. high, about G 7oo ft_ long, with a volume of approximately 20 000 000 cu. yds. A chute spillway in the left abutment required the excavation of S 000 000 cu. yds of shale and limestone of Permian age. Figure 2 is a columnar section of the beds involved in the spillway excavation, showing in condensed form some of the physical properties of the rock. The Cottonwood limestone is sufficiently sound for use as riprap, and the Neva limestone is suitable for rock fill. The shale members are generally calcareous, varying considerably within a single bed, even to the extent of becoming limestone. Upon exposure and drying, the shales slake rapidly and ultimately weather to clay. They are not, however, of the very soft and uncemented type of shales or claystone which can be handled as a soil in dam construction. Figure 3 is a typical section of the embankment, as designed to utilize the rock from spillway excavation. The main mass of shale and rock fill is placed upstream of the impervious central core. In this zone, permeability of the fill is not a controlling factor, and the design takes into account the possibility that the initially pervious shale and lime- stone fill may become relatively impervious by slow weathering of the shale. The Neva limestone, from the massive bed at the bottom of the spillway cut, is to be placed as a rock fill Lopping out of the upstream shell. Downstream from the core, the shale and limestone in excess of upstream shell requirements is placed as the upper part of a random section. The Cottonwood limestone member is used as riprap on the upstream slope of the dam, and also as a protective cover for the downstream slope. Between the riprap and the shale-limestone fill is a layer approximately 10 ft. thick composed of large rocks raked out of the shale-limestone fill. Specifications for placement of shale and limestone fill in the first earthwork contract required the material to be spread in inch layers, dumping the finer materials near the core and the coarser materials upstream, insofar as practicable. Stones in excess of 2 3 of the lift thickness were to be raked upstream to the io ft. rock fill previously mentioned. The right to modify the design of the rock rake was reserved. During the spreading and raking operations, breaking up the shale chunks, by not less than two passes of a spike-toothed roller, was required. A roller fully ballasted to 20 000 pounds, with chisel pointed teeth seven inches in length, was specified, with provisions for changing the size or type, if considered advisable. The final operation was compaction of the layers with three passes of a 5o Lon rubber tired roller. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.95 8 A b., 00* .4.. 225 //5 74 Mr EASLY CREEK arawrimmis pm SHALE 22 2' 460 /29 9.1 Ill:EfIllUEMWEEll 126 80 aMIDDLEBURG 85 36.0 LIMESTONE MO rn, HOOSER 121 9.0 .0.141:4-141 - SHALE /318 /38 46 'Wol 9.3' ? 1802 137 7 0 ' I 1610 125 7.0 r 1EISS A . LIMESTONE 359 120 1/4 NIIP 9 5' 182/ /48 48 ??44 /349 1.16 6.3 STEARNS /27 11.1 I N SHALE II 8' /59 10.5 ES 488 132 8.5 MORRILL 8.350 162 20 WiMa LIMESTONE WrairrainCE (3 5) WSW OAS FLORENA SHALE 11113231111,1111111 76' 1427 131 87 EE COTTONWOOD LIMESTONE 2080 134 7 9 4260 /47 4 / 6 9' V.* 142/ 121 /6.7 2335 150 40 e.4.4 2373 /43 53 rip ??? /la 73 ESKRIDGE SHALE 1/75 136 7.0 25 4' 1908 /45 6.0 'IV?1 /440 140 5.8 rEtawrrinerm 919 133 79 862 135 84 14 0 1.33 I 150 4.9 I I NEVA r x xi LIMESTONE /020 /35 10.3 I I 17 8' /353 137 8.0 XX '2 950 /49 5.5 Fig. ? . Thickness and character of rock excavated from Tuttle Creek Spillway. (A) Name and thickness of beds. (B) Compressive strength in p s. I. (C) Dry density in lbs/cu ft (D) Moisture content. Epaisseur el caractere des rochers extra its du deversoir de Tuttle Creek (A) Nom el epaisseur des conches. (13) Resistance a to compression en Hares par ponce c?rre. (C) Densite siThe en (lyres par pied cube. (1)) Teneur en eau ? 9 --- R.95 The specifications also required the concurrent construction of test fills, within the embankment section, to obtain information on the effectiveness of variations from the specified methods of placement, manipulation, and compaction. In addition to the procedures pre- viously mentioned, specifications for the test fill provided for compaction with sheepsfoot rollers, loaded earth moving equipment, and tractor compaction. Ponding of water between two of the shale and limestone fills was also required, as a field test of permeability. - 777T7cr, --7:7T/T7N 0 TI Fig. 3. Typical Cross Section. Tuttle Creek Dam. (A) Impervious core. Upstream Blanket. (C) Upstream shale and limestone fill. (D) Pervious zone (V.) Random .one. (F) Upstream rock zone. (0) Rock facing. (13) Rock fill zone (J) Downstream shale and limestone till. Coupe lypigne, barrage de Tuttle Creek. (A) *Vogul! impermeable. (I3) Tapis mord (G) Remblai amont d'ar(Jilc schistense el calcaire. (I)) Zone permeable. (E) Zone de permeabilite variable. (1:) Zone amont en enrochements. (0) Perre en enrochements. (11) Zone en enrochements. (.1) Rembfai aval d'argile schisteuse ci calcium. Following is a description of the principal items of equipment used on the shale and limestone sections of the test fills and main embankment, wills comments on their performance : a. The spike-tooth roller was a modified tamping roller, pulled by a D-S tractor. The teeth projected 9 inches from the drum, with end surfaces ; 2 by 1 2 inch oriented with the long dimension normal to the drum. When ballasted to 20 000 pounds the roller was ineffective, and was re-ballasted with sand and water to 35 000 pounds. On weathered shale from the Easly Creek formation, its performance was Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA RDP81 01043Rnn-onni9nnni R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.95 ? 10 ? satisfactory. On the unweathered shales, the roller tended to ride over the harder chunks, concentrating the load on a few teeth and breaking them from the drum. It appeared that flexure of the i2 inch shell of the drum was contributing to the trouble, and the roller was re-built with i-inch plate in the drum. The reconstructed roller was satisfactory, although teeth were still occasionally broken from the drum. The roller was not as effective in breaking up very large pieces of Lough shale as the grousers on the tractor treads. b. The rubber tired roller had a rigid steel frame, with body capable of ballasting to So tons. The four tires were mounted in pairs, each pair free to move about a longitudinal axis. As used, the roller was ballasted to 4o tons, and was pulled by a D-S tractor. Performance was very satisfactory on a relatively smooth surface, but on very rough surfaces the roller tended to overturn and the wheels to bind on each other and against the tire wells. Certain sizes of rock and shale tended to wedge between the wheels, with undue wear on the equipment. On extremely rough rock layers, the roller could not be used at all. c. The sheepsfoot roller was a Go inch double drum unit, with tamping feet projecting 7 inches and having an area of seven square inches, The roller was ballasted to a foot pressure of 58o psi. This roller was. of course, satisfactory on soil and badly weathered shale placed in thin lifts. On lifts containing large pieces of shale, the roller rode over the hard chunks and gave very poor compaction. d. The rock rakes were mounted on D-6 tractors. They were 12.5 ft. wide, with teeth projecting 16 inches below the lower cross bar. Each rake weighed approximately 4 000 pounds. Initially, both rakes were equipped with ten teeth spaced at 13 inches. It was found that the close spaced teeth acted as a dozer blade, pushing relatively small pieces of rock and large amounts of fine material ahead of the rake. Four teeth were removed from one of the rakes, leaving six at approxi- mately 26 inch centers. When operated with a slight up and down motion, the modified rake screened out most of the large pieces and moved them to the upstream rock fill zone, while the rake with closer spaced teeth was used to remove rock missed by the first operation. e. For traffic compaction, an S cu. yd dump truck was used, loaded to an estimated gross weight?of 4o 000 pounds. The truck produced densities about equal to those obtained with a rubber tired roller, but required approximately three times as much time to process an area with equal coverage. f. A D-6 tractor, weighing about 23 000 pounds, used primarily for motive power, proved to be too light to break the shale and limestone. g. A D-8 tractor, weighing about 46 000 pounds, was used for motive power and also for tractor compaction. It proved to be quite effective for breaking up large pieces of shale, but was too slow and too light to compete with the rubber tired roller for compaction. Eight test embankments were constructed using materials from the spillway. Separate tests for weathered and unweathered material ? 11 ? R.95 were made with the Florena, Stearns, and Eskridge shales. Weathered and unweathered shales were combined in the tests with 1-looser shale, and all of the Easly Creek formation was weathered. The limestone bed of the Stearns shale was excluded from the test embankments, but was used in the main embankment. Massive, unweathered shale was first encountered in the Hooser formation. Blast holes were spaced on eight foot centers in rows six feet. apart. Initially, each hole was loaded with five pounds of lo % dynamite, and shot with a So ms delay between rows. This loading produced too many large blocks, and the charge was later changed to six pounds of dynamite in the first row of holes, and 5.5 pounds in the remaining three rows. This loading produced better breakage, with the maximum block size being about 3 by 2 ft. The first layers of the Flooser shale fill were spread in 1 '2 inch layers with a dozer, followed by raking with the close spaced rock rake. These operations left many large pieces of shale embedded in the lift, making it difficult to travel with the equipment. Much better removal of the large pieces was obtained when a rake with wide-spaced teeth was used to spread from the dump pile, followed by the close spaced rake. This procedure also exposed the large chunks to attack by the tractor treads, and thereby improved breakage. The spike tooth roller was ineffective on the large pieces of unweathered shale. The final lifts, after increasing the blasting charge, were spread by rock rakes and compacted, without prior use of the spike tooth roller. Rake operation was Go ma for an area of approximately to 000 sq. ft. Compaction of 18 inch lifts with 3 passes of the rubber tired roller gave an average dry density of 112 p01.111dS cu. ft., N?hile 1 passes on I 2 inch lifts increased the density only to 115 pounds. Typical gradation of the compacted fill was 20 % coarser than 3-inch, Go % coarser than 3 1 inch, and 8o % retained on the Number 1 sieve. The unweathered Morena shale, like the 1-looser, was difficult to break down on the fill. It was drilled on a diamond pattern at 8 ft. centers, and loaded with 8.5 pounds of dynamite per hole. Good breakage was obtained with the exception of some large blocks from the middle of the member. These blocks could not be broken down with the spike-tooth roller, even when subjected to as many as 3o passes. By turning a D-S tractor with the treads in contact with large blocks, they could be broken by the grousers. This and the large pieces were raked to the upstream rockfill zone. The Morena shale was placed in 1 9, 18 and 21 inch lifts compacted respectively with 2, 3 and 4 passes of the rubber tired roller. Dry density of the fill ranged from iii to 116 lb/cu. ft. and showed no consistent variation with layer thickness and number of passes. The average gradation of the compacted fill was 9 0 ?if? coarser than 3-inch, 45 (),) coarser than 3/1 inch, and So ?,;? coarser than the No. 4 sieve. The weathered portion of the Morena shale was excavated without blasting, and required no raking out of oversize or spiketooth rolling. It was compacted by the rubber tired roller in 12 inch lifts. Two Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ?.1 R.95 ? 19 ? passes of the roller yielded dry densities of about i o5 lb. a ft. and lit th or no additional density was obtained by ; passes. Test fills with other shales, weathered and unweathered, gave results similar to those previously described. In general, the weathered shale could be placed with little or no raking out of oversize or spike-toolli rolling. Experience with the unweathered shales showed the necessit for varying the blasting in the various members to achieve salisfactoo breakage, and that proper blasting could substantially reduce the subsequent work on the embankment. Analysis of the tests showed that placement of the shale in layers less than laces thick was econo- mically undesirable, since the time required for manipulation and compaction of thinner layers was as much as required for thicker lifts. The tests also indicated 18 inches as the upper limit of thickness which could be processed with the equipment used, without leaving large blocks of shale and large voids in the lift. Specifications for the second stage of embankment construction were revised only in minor details as a result of experience with the Lest fills and main embankment in the first contract. The procedures now is use are very similar to those described for the test embankment. Except for the outer zones formed by raking out oversize pieces, the fill is well graded, dense, and free from large voids. Tests on samples Laken from the fill show its shearing strength to be equal to or greater than design requirements. PRE-WETTING OF BORROW PITS AT OAHE DAM. Construction of embankment for the Oahe project on the Missouri River has been in progress since the summner of i950. Earthwork has been divided into six separate major contracts, sheduled to coordi- nate with the major contracts for outlet works tunnels, stilling basin, power tunnels, and powerhouse. A seventh major earthwork contract will be required to complete the embankment, which will have a total volume of 78 million cubic yards. The dam is 9io ft. high, and is constructed on foundations which require flat embankment slopes for stability. The central portion consists of conventional rolled earth fill. Upstream and downstream, flat berms constructed of semi-compacted shale provide stability and make use of the large volumes of shale excavated to accommodate the structures. Material for the rolled earth fill, obtained from required excavations and borrow pits, consists of sands, clayey sands, silts and clays. The project is located in a semi-arid area with an annual rainfal of 16 inces, and the upland soils are consequently drier than optimum for compaction. The moisture deficiency varies with soil type, but is about. I 2 % on the average. Experience during the first construction season showed that addition of moisture on the fill and the extra pro- cessing of the fill to obtain uniform moisture distribution resulted in 13 --- R.95 relatively high costs to the contractor. During the next construction season, the contractor elected to pre-wet WI materials in the excavation area, and the method has been followed 1) all subsequent contractors at Oahe. Initially, the borrow areas were terraced and ponded for a period of three to six weeks, depending on the pe of material and the depth of penetration desired. After pointing, the area was allowed to " cure " for two to four weeks, resulting in a fairly uniform distribution Of moisture content. In later operations, under the first contract, the pre-welting was accomplished by a sprinkler system because of rough terrain. All subsequent contract ors ha \ e used the spinkler system in preference to pointing, Men when the terrain is relatk ely flat. In general, the prime earthwork contractors have sub-let the pre-welling to firms experienced in use of sprinkler irrigation systems. As a specific example of pre-wetting operations at Oahe Dam, figures are cited below for a left abutment area excavated in the fourth earthwork contract. The material was a glacial deposit ranging from compact glacial fill to sand. The grass covered surface had an in fil- tration rate estimated at 0. to inches of water per hour. To supply water at this rate, sprinklers m it hi a capacity of s gallons per minute were spaced on a ho ft. grid. The moisture deficiency was esti- mated at i ()? of the dr \ weight of the soil, which averaged approxi- mately 85 pounds cu. ft. The amount of water to be applied would be approximately ; ; inches at 100 0,, efficiency, which was increased to 55 inches, corresponding to so ('? efficiency due to runoff and evapo- ration losses. At the sprinkler application rale, o.3) inches Ii, approxi- mately se \ en da s of continuous irrigation would be required for the a\ erage 'So rt. depth. As in the case of pre-wetting by ponding, a curing period follows sprinkler application to permit the moisture to percolate throughout the entire area and to attain a uniform distribution. At Oahe, the minimum curing Hine was approximately :to days, and a much longer curing period was often used. Payment for water for compaction is made at the same unit price for either method of application. When pre-welting is used, the runoff from the area is measured and deducted from the amount applied. Experience at Oahe has led to the following conclusions : a. The excavation areas can be pre-wet to the desired depth and moisture content by control of the time and rate of sprinkler irrigation. b. Sprinkler application is preferable to the ponding method, in that it is applicable to any type of terrain and is more easily controllable. c. Best results are obtained by irrigation before removal of grass and vegetation. The pores of a bare soil surface trend to become sealed off, retarding the infiltration rate d. Better results are obtained with fine grained soils by intermittent application of water, gi\ ing it time to penetrate without excessive runoff. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.95 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 - 14 - e. Use of raw river water causes damage to pumps and plugs the sprinkler heads. Use of clear water largely eliminates these troubles. While the end product is yen nearl the same. NN hether the water is added on the fill or in the borrow areas, pre-wetting of fill materials at Oahe Dam has proved to be decidedl advantageous as a construction procedure Under the specifications, the contractor had the option of using so-ton rubber-tired rollers on laers i inches thick before compaction, or using hem .x sheepsfoot rollers on S-inch layers. If the soil is deficient in moisture content, it is ver difficult, if not impossible, to add water to a 12-inch layer and process the lift to secure uniform moisture distribution It would be necessarx to process a 1 2-inch lift in two separate layers before compaction, thus losing a substantial part of the advantage of rubber-tired rollers. Of even greater economic importance is the nearl complete elimination of moisture processing as a fill operation. In io St, a field comparison of handling pre-wetted material versus addition of moisture on the fill was made at Oahe Dam during a period when use of a non-irrigated excavation area was tempo- rank Data on plant and personnel requirements, production and costs, are shown below for fill operations with and without moisture processing prior to compaction . /lbw/ 1iii/er- with scantier ,th tractor. . Water t nick- Spike tooth rollers with Patrol Hubber-tired roller with tractor I 1. tIi yerators Foreman Production rate c lirr. I hrect costs cubic i?ard i Si ? . Ill-i III drid.?(I ',II 1111 Moi,ture add, d Ill liorro?? art a The final difference in costs would be slightly less than indicated, since the figures do not include the cost or pre-wetting operations in the excavation area. The moisture deficiency at the time of comparison was V; % which is less than the average deficiency at Oahe. The cost differential, due to moisture processing on the fill would, under average conditions, be greater than the six cent per yard differential shown above. Using only the fill processing equipment norinalIx on the job, the 13 R.95 rate of production would lw rut approximately in half if the earth fill material were not pre-wetted in the borrow area. If the normal rate of construction were to be maintained w it h material, it w ould require approximately twice the amount of till processing plant now in use. IL is questionable whether the increased amount of plant could actually be operated ellicientl on the till. CONCLUSIONS. Experience of the Corps of Engineers has shown that very satis- factory earth dams lw built without a great degree of selectivity as to the materials used outside the imper\ ions zone. The use of material from structure at ions is extremely important economi- cally, especiall when chute spillwms of high capacity are cul through high terrain in the abutments bile such materials cannot in some cases be processed to the (lensit and shear strength obtainable with carefully selected soils, the design of the embankment can be adapted to the physical characteristics of the mailable materials. For the most part standard lalmratori tests cannot be used as a guide either for the design or construction control when soft rocks are used for compacted embankments. Initially, test embankments have been used to develop appropriate construction procedures, using standard earth moving and processing equipment with only minor modifications. These procedures ha x e heen refined on the basis of full scale construction experience, and ha\ e produced embankments meeting the technical requirements at a minimum cost. BIBLIOGRAPHY. Embankment Soil Characteristics (U.S. Army Engineer District, Garrison, June 195t). raffle Creek Dam and Reservoir (Design Memorandum No. 4, U. S. Army Engineer District, Kansas City, April i9 5). K. J. Sucninot?E (Claussen-Olsen-llenner, Inc), Report on Pre-Welling of Excavation t reas for Staye I I Earthwork Contract by Sprinkler Irrigation. SUMMARY. Construction of earth dam projects on the Missouri River has as a rule involved the excavation of very large quantities of soft rock from the sites of spillwms and other hydraulic structures. In some cases, as al Garrison, Fort. Randall, and Gm ins Point. Dams, the quantity of material from such excavation has equalled the volume of the embank- ment. The dams have been especially designed to use materials from the required excax at ion, C\ en though some of these materials are quite Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.95 ? 16 ? different from the types of soils normally used for rolled filled cons- truction. Selected examples of the use of soft rocks in dam construction are presented. At Garrison Dam, siltstones and claystones from the Fort Union were compacted with very little departure from conventional rolled fill construction methods. Niobrara chalk was used in large masses at Fort Randall and Gavins Point on the upstream slopes, replacing conventional rock protection. Chalk was also recompacted as an integral part of the fill for Gavins Point. AL the Tuttle Creek Dam, Lest embankments were used to develop construction procedures for the successful use of shale and limestone in a compacted fill comprising about one-fourth of the total volume of the dam. AL the Oahe project, conventional rolled earth fill is used for the principal part of the embankment, and shale from structure excavations is used only on stabilizing berms upstream and downstream. The addition of water on the earth fill at Oahe was a lime consuming opera- tion which prevented utilization of excavation equipment at full capacity. This difficulty was avoided by advance pre-wetting of the borrow materials by sprinkler irrigation methods. These examples arc typical of the experience which has led to the conclusion that the soft rock formations which occur at most dam sites on the Missouri River can be used to great economic advantage without sacrificing any technical requirements for earth dam construction. RESUME. En general, la construction des barrages en terre sur la riviere Missouri a entrain d l'extraction d'un cubage tres important de rocher faible, necessaire pour l'execution des deversoirs et des mitres ouvrages hydrau- liques. Aux barrages de Garrison, Fort Randall, et Gavins Point, le cubage de Idles extractions tut dgal au cube total du remblai. On a projete des massifs tenant compte tout specialement de l'emploi de ces materiaux, quoiqu'ils eussent, dans certains cas, des caracteris- tiques tres differentes des sols qu'on emploie d'ordinaire pour l'execution des compactages par roulage. On donne quelques exemples de la mise en place des roches faibles. Au barrage de Garrison, le compactage des limons et des argiles indurees du gisement de Fort Union fut accompli avec pcu de modification des methodes ordinaires. Aux barrages Fort Randall et Gavins Point, des masses importantes de 'names de Niobrara ont remplace le perrd de protection conventionnel sur la face amont. On a aussi employe des marries compactees dans les echelles du remblai a Gavins Point. On a fait des essais de compactage au chantier du barrage de Tuttle Creek pour determiner les procedes satisfaisants pour la mise en place et le compactage des argiles schisteuses et des calcaires utilises dans un remblai compacte comprenant le quart du volume total du barrage. -- 17 -- R.95 Au barrage Oahe les sols compactes par les methodes ordinaires forment In partie principale remblai. Une argile schisteuse s'emploie seulement dans les remblais de stabilite amont et aval. L'humidification des sots sur le massif principal etait tine operation qui ralentissait la marche de la mise en place, et qui empechait Futilisation maximum du materiel d'extraction et de transport. On a evite cette difficulte en arrosant les materiaux a la zone d'emprunt quelques semaines avant leur extraction. Ces exemples sout des experiences typiques qui nous oat amene a la conclusion qu'on petit employer avec un grand avantage economique, les rochers faibles qui se trouvent aux sites des barrages du Missouri, sans pour cela sacrifier aucune des necessites techniques requises dans la construction des barrages en Lerre. Extrait du Sisieme Congres des Grain's Barrages. New York, 1958. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part- Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ' E COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de lo Conference MondIale de l'Energie SIXIEN1E CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R.96 QUESTION N? 22 W. J. TURNBULL AND W. G. SHOCKLEY (U. S. A.) PREUVE Reproduction interdite COMPACTION OF EARTH DAMS IN THE CORPS OF ENGINEERS, U. S. ARMY (*). W. J. TURNBULL, Chief, Soils Division, U. 'S. Army Engineer Waterways Experiment Station, Vicksburg, Miss. and W. G. SHOCKLEY, Chief, Embankment and Foundation Branch, Soils Division, U. S. Army Engineer Waterways Experiment Station, Vicksburg, Miss. INTRODUCTION. In the Corps of Engineers, U. S. Army, earth dams are designed and constructed to comply with the usual criteria of safety against over- topping, slope or foundation failure, and excessive seepage, and tO minimize maintenance requirements. Considerable latitude is permitted individual Engineer District offices in achieving these objectives, with only general guidance as to design and construction procedures in the form of engineering manuals [2], [3], [4], (i) and guide specifications [1] plus review by higher echelons to assure conformance with sound engi- (*) Compaelage des barrages en lerre conslruils par le Corps of Engineers, U. S Army (') Numbers in parentheses refer to Bibliography Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-A Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.96 ? 2 ? neering practice. Thus, it may be said that there is no rigid conformity in design and construction of earth dams throughout the Corps of Engineers. Rather, each individual project is treated on its own merits with solutions adapted to Ill particular problems as they arise. Never- theless there is general conformance to sound engineering practices. Most of the design and construction control requirements mentioned in this paper are Laken from the guide specifications and engineering manuals; however, certain of the views expressed reflect the expe- rience of the authors and do not necessarily conform to Corps-wide practices. The aim of construction control of earth dams is to achieve the desired end products visualized in an adequately designed structure. This is accomplished principally by controlling the moisture and density of the embankment soils within acceptable limits, with the tacit assump- tion that the materials so placed will have engineering properties (e. g., strength and settlement characteristics) similar to or better than those obtained from laboratory tests used in design. Engineering properties of the soils as placed are checked during construction to insure the validity of this assumption, as will be developed later. The goal of proper placement of materials is to insure stable slopes and foundations, control seepage, avoid excessive settlement, and minimize differential settlements. With respect to the latter item, large differential settle- ments of the embankment and-or foundation could cause detrimental cracking of the impervious section of the embankment if the soils are placed too dry. Therefore, it is desirable to place these materials either at or slightly wet of the optimum moisture content. CONSTRUCTION SPECIFICATIONS. Specifications [1] for earth dam construction are usually of the " perfor- mance " type in which the type of equipment and number of passes, moisture control, and lift thickness are delineated. In general, either sheepsfoot or heavy rubber-tired rollers are used for soil compaction. Usually, sheepsfoot rollers have feel ranging from 5 to m sq. in. in size and unit fool pressures in the range of 250 psi to Goo psi (measured with one row of feet in contact with the ground). It is desirable to adjust these values for a given soil type, in order to achieve efficient compaction [5], [9]. Rubber-tired rollers should be heavy, with wheel loads in the range of m 8 000 to 2 5 000 lb and tire pressures in the order of So to moo psi [1]. The number of passes a piece of compaction equipment shall make to achieve the desired density of compacted fill is set forth in specifi- cations, with provision for extra payment of roller time in the event additional passes are necessary. Experience has indicated that about four coverages of a rubber-tired roller or six passes of a sheepsfoot roller are about the minimum that can achieve a density approximating the standard A. A. S. H. 0. density in fine-grained soils. It is well ?3? R.96 known that after a certain number of passes of a given weight of roller the increase in density per pass becomes relatively small. Therefore, the engineer must exercise judgment in selecting the best combination of number of passes and roller weight to pro ;v.c.e the most efficient compaction on a specific job. Careful visual observation and checking by laboratory test at the beginning of a job will indicate any need for adjustments in weight and-or passes of the roller. Impervious soils are generally placed in layers that compact to G in. when sheepsfoot rollers are used and to i2 in. when rubber-tired rollers are used, although these values may be varied to suit particular condi- tions. Care should be exercised in field control sampling, especially on thicker lifts, to insure that the densities obtained represent average conditions in the lift. Specification requirements for moisture control usually set a range of moisture contents below and above the optimum value within which Placement of embankment soils is to be controlled. Actual placement moisture content ranges are established based upon design tests and practical 'considerations as described below. The specifications for compaction discussed in the preceding para- graphs often can be established readily by the engineer if he is familiar with the soil types being used for construction. In cases of doubt, field Lest sections built either prior to construction or incorporated as part of the initial embankment compaction operations are used to determine proper equipment weights, number of passes, lift thicknesses, and moisture controls [4]. DESIGN CONSIDERATIONS. The selection of soil placement moisture contents and densities during the design phases of an earth dam is based on several consider- ations. First, the authors believe that even under favorable conditions a range of placement moisture contents of six percentage points, with about three-quarters of the values falling within a four percentage point range, is about the best control that can be expected in the field. Next., it is desired that the average placement moisture content should be slightly wet of optimum, in order to insure the construction of a plastic core section. Finally, the maximum placement moisture content that should be allowed is that which will permit the compaction equipment to operate satisfactorily and achieve the desired results. Using these factors as guides and based on laboratory identification and compaction tests, placement moisture content ranges are selected for the principal soil materials to be used in constructing the embankment.. The next step in design is to perform shear strength tests on typical soils compacted over a range of moisture contents and densities encom- passing anticipated placement values. In general, a complete repre- sentation of shearing strengths is established on typical soils; these Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-A Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.96 SHEAR STRENGTH IN TONS PER SQ FT SHEAR STRENGTH IN TONS PER SQ FT 3. 3. 2. 2. 0. o.-.._ ......., , , ---..,.... DESIGN--.\\ ?:\ I UNCONSOLIDATED - UNDRAINED TRIAXIAL TESTS , I +5 DRY OF STD OPT WET OF STD OPT WATER CONTENT 3.5 3.0 25 2.0 1.5 7 -- DESIGN ? 1 ) // // cre r- , --c I >c to-pouces. Mother 1 : 2,25 fabrique avec ciment alcalin (1,20 % Na. 0, o,o4 K. 0) et sable verre pyrex concasse. Les pouzzolanes remplacent 20 % du poids dtz ciment. Eprouvelles seellees humides et conservees a 1000 F. 14 20 Fig. 5. Drying shrinkage and autogeneous length change of 4- by 4- by 3o inch bars. 3.6 sacks of cementing material, So % type Il cement and 20 % calcined shale, by weight. 3 sacks of cementing material, type II porlland cement. 3 sacks of cementing material, 7o ?,;) type II cement and 3o % fly ash, by weight. 3 GI sacks of cementing material, 76.9 % type II cement and 23.1 % pumicite, by weight. Length change, millionths. Age, days (log scale). Autogeneous length change of continuously sealed bars at. 73 4?F. Drying shrinkage at So % relative humidity and 73.4? F after 90 days initial fog curing. Note : Cementing material expressed in sacks per cubic yard of concrete. sack = 94 pounds. Retrail an sechage el changement de longizeur auto gene des eprouveltes 4- x 4- x 3o ponces. (A) et (D) 3,6 sacs de materiaux cimentaires, So % ciment type II et 20 % d'argile schisteuse calcinee. (B) et (F) 3 sacs de materiaux cimentaires, ciment portland type II. (C) et. (E) 3 sacs de materiatzx cimentaires, 7o % de ciment type II el 3o % de cendres volantes. (G) 3,64 sacs de materiaux cimentaires, 76,9 % de ciment type II et 23,1 % de pumicite. (H) Changement de longueur au millionieme. (I) Age, fours (Cc/idle logarithmigue). (A), (B) at. (C) Clzangemetzt de longuetzr auto gene des eprouvelles conservies de !aeon continue et 73,4? F. (D), (E), (F) et (G) Retrait au sechage ii So % d'lzumidite relative et 73,4? F apres 90 fours de conservation initiate dans le brouillard. Note : Les materiaux cimentaires en sacs par yard cube de beton i sac ---- 94 livres. (A) and (B) and (C) and (A), (B) and (D), (E), (F) and (D) (F) (E) (G) (H) (I) (C) (G) Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.97 ?8- 4. Concrete containing pozzolan is more impermeable than similar concrete of equal cement content but containing no pozzolan. The beneficial effect of fly ash on permeability rates is shown in figure 3. Other types of pozzolan would be expected to behave in a similar manner but of different degree, depending on the material used. Watertightness is of particular importance in reducing uplift pressures in a darn. 5. The use of pozzolan is i of 2 recognized methods (the other is through the use of low alkali cement) of controlling the potentially disruptive expansion which results from the reaction between certain types of mineral aggregates (cherts, opal, etc.) and the alkalies in cement. Figure 4 shows the effectiveness of various types of pozzolan in reducing reactive expansion. 6. The incorporation of pozzolan in concrete usually improves the workability over that which would be obtained in similar concrete containing portland cement only. This is particularly true where fly ash, which has previously been described as glassy in texture and spherical in shape, is used. Also, in the case of fly ash, the water requirement of the concrete is reduced. With natural pozzolans, the reverse is true. It should be pointed out that a direct relationship exists between water requirement and drying shrinkage; the greater the amount of water required, the greater the drying shrinkage. Figur 5 shows the effect of pozzolans on drying shrinkage and also on autogencous volume change of continuously sealed specimens. 7. Under field curing conditions, the use of pozzolans usually reduces the resistance of the concrete to freezing and thawing action. However, under prolonged moist curing, most pozzolans have a beneficial effect on the durability of concrete containing pozzolan when compared with the durability of similar concrete containing portland cement only. In mass construction, the interior concrete is, of course, not affected by freezing and thawing, and the above benefits would be realized by the exterior concrete only. POZZOLANS IN BUREAU OF RECLAMATION CONCRETE. A pozzolan has been used in portland cement concrete for 13 Bureau of Reclamation dams since 1911 when siliceous materials were inter- ground with portland cement for the construction of Arrowrock and Elephant Butte Dams. These 13 dams, Table 1, include concrete dams, concrete works appurtenant to earth dams, and tunnel linings. Figures 6 through 9 are photographs of four concrete dams in which pozzolans were used. Experience has greatly increased our knowledge of pozzolans, and the quality of the materials we now use is superior to that used in earlier structures. The pozzolans used in Bureau of Reclamation construction have ranged from the relatively inactive siliceous material used in Arrowrock Dam in 1911 to the highly active pozzolans required by present day specifications. 9 R.97 SPECIFICATIONS. Bureau of Reclamation general " Specifications for Pozzolan ", December 15, 1956, state that : "... Pozzolan, when tested in accordance with methods designated by the Bureau of Reclamation ('), shall meet the following require- ments for chemical composition, physical properties, and reactivity : Pozzolan other Chemical composition, than fly ash. Silicion dioxide ( Si O., ) plus aluminium oxide (A1203) plus ferric oxide ( Fe2 03), not less than ( ";, ) 70.0 Fly ash. 75.0 Magnesium oxide (Alg 0), not more than ( % 5.0 5.0 Sulfur trioxide (S01), not more than ( 1;;; ).... 1.0 4.0 Loss on ignition, not more than ( %) 10.0 5.0 Moisture content, not more than ( ) 3.0 3.0 Pozzolan other Physical properties. than fly ash. Fly ash. Fineness : Specific surface, square centimeters per gram (Air Permeability Fineness method of test), not less than 3 000 Material retained on 321-mesh sieve, per cent, not more than. 12 12 Compressive strength : With portland cement, percent of control, 28 days, not less than 85 With lime, 7 days, minimum psi i 000 Soo Change of drying shrinkage of mortar bars, not more tban ( ) 0.03 0.03 Water requirement, not more than ( ). 5 103 Amount of air-entraining admixture in con- crete, ratio to control, not more than 9..0 2.0 The specific gravity of individual samples shall not vary more than 3 % from the average established by the to preceding samples or by all preceding samples if the number is less than Pozzolan other Reactivity, than fly ash. Reduction of expansive reaction at 14 (las, not less than i "? ) . ............. Fly ash. Note. ? The reactivity limitation will generally be used only when the pozzolan is to be used primarily to prevent objectionable alkali- aggregate reaction. Preliminary tests and approval and inspection. The pozzolan to be used in the work shall have been preliminary tested and approved and inspected in accordance with requirements contained in the specific construction specifications concerned. " (1) Bureau of Reclamation " Specifications for Pozzolan " and " Methods of Test for Pozzolan " may be obtained from the Assistant Commissioner and Chief Engineer, Bureau of Reclamation, Denver Federal Center, Denver, Colo- rado, United States of America. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA RDP81 01041Rnm9nni9nnni Q Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.97 ? 10 ? ? 11 ? been or will be used. Bureau of recta/nations dams in wind 1":"7?1"1" ha" Name State [talc ionipicted 116;10 It Quantities 1101 cubic ants . unit t!ards of oncrete In strip lure structure. Portland roma T!Pr pounds porroliall Poroara iu )a 161 ill Arrow rock Idaho 1915 63:t 969 635969 Ii ron utt granite 269 IT! Laliontan . . c,ada 191.1 162 "33 loll 70 519 Silievous silt ISS I ?s Elephant Butte .. New 1916 301 629 au 629 500 Put% erizeil 191; Mexico N:11111.40111, 252 :o Friant . California 1912 319 2 133 1,110 21:1:, two 301 I 376 Altus. . Oklahoma 101:i 110 70 170 7.0 300 Pendell? 256 Davis ... . Arizona- ( alifornia 19511 200 1 337 300 361 613 I alcined shale 265 Hungry Ilorse .. Montana I953 30 3 068 200 3 008 200 rIv ash 188 90 28'2 SO 1 ompresalts R.97 streitoh. 11.0s 010 1 510 lid I??1 Lost of crinen11116 materials ($). )1,1! of structure. Concrete art+ gravity Earth . two concrete spillways Condition of structure 1920. IN enthered downstream surface refaced in 1037 1 oncrete structurally sound and watertight spillway containing sand-content '' badly weathered. Spillwa con raining portland 50 s. )ear 6-inch cubes I 210 I 510 I 810 2 090 Portland cement 2.36 per bbl fob I datn site Porrolan Gll por 1,1,1 (cost of sand-cement " in- eluding cost of cons- trneting and opera- 1 lig grinding plant) 8- by 8-inch es lindors 330 8711 1 120 2 30 per blil fob dam site 6- by 12-incli cylinders 2 150 020 3 070 2661) .1 010 a 000 3 500 ? - 22(0 3 310 3 810 3 800 3 130 61(11) 8.20 per ton fob dam silo 13 12 per ton fob dam site 19.06 per ton fob dant site 2 680 5 100 3 270 ,) 21 63 per ton 3 970 "th 11000 rob railhead 1.6:1 per Itlil (cost of " sand-cement " in- cluding cost of cons- tructing and opera- ting grinding plant) 2.51 per ton fob dam site (material did not require grinding) cumuli!, only is in relati, el, good condi- tion oncrete gravity Concrete gravit hood There is some crack- ing in minor portions of the structure where neither putnicite nor low alkali eement ,vas used N.:61 per ton fob dam I oncrete gravity site (material did not masonry face require grinding) I i per too fob dam site 18.00 per ton fob railhead Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP8I Earth concrete spillway and powerplant Concrete arch Very good Very good Soffie minor pattern cracks duo to surface shrinkage in the hot, arid climate N cry good Some surface popouts due to 3 'A, w cantered limestone in aggregate -t R . 97 Name. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 State. ? 12 ? Date ompleted ? 13 ? T.U11.F. I (following). Bureau of reclanuaion dams in wreh Quantities total cubic )ards obi, luck of eon. rete Height II. in ft structure. structure. Idea Anne. . .. . t.alifornia 1953 102 323 353 1 443 Cachuma ... ... . California 1933 273 6 695 272 3:. 023 Canyon Ferry.... . Montana 1954 225 i 1 i 000 515 000 Trenton.. ... Nebraska 1933 144 7 737 000 80 000 Monticello . California 1037 301 323 000 325 000 Palisades . Idaho 1938 270 13 571 000 147 000 Twitchell . . California Linder construction 241 5 833 000 23 363 Glen Lanyon Arizona Under construction 700 3 063 000 5 063 000 Flaming liorge . Utah Under construction '192 930 000 930 000 Yellowtail Montana Not started 520 1 730 000 I 730 000 (estimate) (estimate) ? Portland cement 11.//olatt T) pe (pounds/ ? pound, pouotan en. 'U ,I1 Calcined shale Calcined shale Fly ash 470 05 376 141 1 573 119 noo 102 178 252 79 Calcine 424 152 d , t silicon-clay 33i 112 Lalcined 214 70 100 diatomaceous 1' 230 clay Fly ash Calcined shale 350 303 219 438 282 Fly ash (') 1,7 Ito 106 0 0 03 ? / Used In laborator) Investigation Material to be used In nostril, lion Is not known r 1 Control data obtained at the project laboratory for all dams es. eut Trenton and Yellowtail which are representea pozzolans have been or will be used. R .97 otupresstre ?trentil.. Psi 90 da, 3 830 3)180 3 330 4 260 [I 3.640 5 570 372)1 4730 2i6I0 300)) 4.380 3 330 1 330 3 090 3 350 3 530 3 210 :1600 3 330 4 650 3 500 4 300 770 3 430 2 800 3 600 '116)) 740 01 Lost attuning materials (s) T)pu of strueture. Earth concrete spillway Earth, concrete spillway Concrete gravity Earth , concrete spillway Concrete arch Earth, concrete spillway Earth; concrete spillway Condition structure 1958. Very good .1 1.1 scar Portland cement 3121) 5 ? 17.72 per ton ? fob dam site 4630 22.20 per ton 5 900 I fad) railhead 5480 I Portland-pozzolan 400 cement, 18.60 per ton fob dam site ? I? 21 -8 per tout, ..._ I furnishing and handling 22.22 per ton fob railltaol 23.27 per ton . furnishing and handling Porolat. 16.0758 per tint fiat dam site 12.88 per ton fob railhead 75 ^,; portland cement clinker and 23 % pozzolan interground at cement mill 21 30 per toil, furni- shing and handling 11.90 per ton fob railhead 23 no per ton, fund- siting and handling Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release Concrete arch 3 850 I 860 5 0:10 3 660 5 760 3 760 I) Iletter laburaloo Invest1;ntIons. 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.97 ? 14 ? These specifications are general and are adapted to fit the needs of a particular job where pozzolan is specified. Before a pozzolan is accepted for use by the Bureau, it must also demonstrate satisfactory perfor- mance in concrete. Four of the dams in Table 1 are discussed here to point out some of the considerations involved in the use of pozzolan in dam construction and some of the results obtained on these structures. Arrowrock Dam (fig. 6), was constructed on the Boise River in Idaho Fig. G. Arrowrock dam, 1911- 915. Barrage de Arrowrock. during the period 1911 to 1915. A " sand-cement " obtained by inter- grinding 45 parts by weight of granite (obtained from excavations for the spillway) with 55 parts by weight of portland cement clinker was used as the cementing material. Use of the " sand-cement " was dictated in large part by the cost of portland cement delivered to the (lain site. The " sand-cement " was manufactured al the site of Arrowrock Dam at a cost of $ 1.63 per barrel, including the cost of constructing and operating the crushing and grinding plant. This compared with a cost of $ 2.36 per barrel for portland cement delivered to the dam site. By present standards, this ground granite had very little pozzolanic activity. Subsequent investigations have also shcm n that the optimum ?15? R.97 proportion of pozzolan in a 'portland cement-pozzolan mixture lies the range of io to 35 % by weight of cement. plus pozzolan depending upon the type of cement and pozzolan employed and not the 45 % used. This is emphasized by the fact that, at Arrowrock Dam, the combination of a low cement content and the severe climate of this area resulted in considerable weathering of the surface concrete which necessitated, in 1937, the refacing of the downstream face. In 1930, 15 yrs after completion, twenty-five 4-3/4-inch-diameter cores drilled Fig. 7. Friant dam, 1940-1942. Barrage de Friant. from a gallery in the interior of the dam had an average compressive strength of i 590 psi. However, despite the surface weathering, the interior concrete has given more than 10 years' service without indi- cation of serious structural distress. The galleries are comparatively dry and there is very little leakage through this dam. Friant Dam (fig. 7) on the San Joaquin River in California was built during the period 1910-19;2. A naturally line-grained pumicite found in the reservoir area was excavated from an open piL and without further processing was batched separately at the mixer as part of the cementing material. The pumiciLe occurred as an unconsolidated, fairly dry material Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Co .y Ap roved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.97 ? 16 ? of such natural fineness that 98 % would .pass a No. 325 sieve and no grinding was required. This material, like most natural pozzolans, increased the drying shrinkage of the concrete; however, it did not appreciably increase the water requirement. The following principal mass concrete mixes were employed at Friant Dam : Pozzolan replace- ment, Cement percent Water plus by plus pozzolan weight pozzolan, content, of ratio (lb, portland by /cu yd). cement. weight. 376 o o.56 361 20 o.58 353 23 0.59 Compressive strength, psi. Type of test ( ? ). ISO days. I yr. 6'x 1..).? Soo 5 loo 5 320 cyl lab test 18" x 36' I wo I owl cyl lab test 22 diacore 3 23o 3 o7o 3 75o 5 63o 3 Goo from test block 6"x 12 1 270 1 510 I 63o cyl lab test 18"x 36? 367o 3 900 cyl lab test 22? dincore 1 260 1 58o I 270 1 280 1 58o from test block I 270 1115o 5 o30 cyl lab test 18?x 36" 3 5io 3 97o cyl lab test, 22'1 diacore 1 o7o 1 310 1 110 1 010 1 37o from test block Age r. Syr. 10 yr. ( ? ) The 22-inch-diameter cores were drilled from large test blocks cast at the dam site. The 6- by 12-inch and 18- by 36-inch cylinders were prepared in the Denver laboratories from identical materials and mixes used in the test blocks at Friant Dant. The laboratory tests show that pumicite replacements of 20 to 25 % by weight of portland cement reduced the compressive strength of the concrete about To to 15 % at ages from iSo days to 2 years, as judged by 6- by 12-inch fog-cured cylinders. The reduction was not as great when judged by IS- by 36-inch cylinders. The compressive strengths of the 29-inch-diameter cores Laken from the test blocks show that 20 to 25 % pumicite replacement reduced 1 1 - 17 -- R.97 the strength approximately proportional to the percentage of pumicite used. However, the entire reduction cannot be attributed to the effect of the pumicite, as the total weight of cementitious material per cubic yard was also reduced and the water-to-cement plus pozzolan ratio by weight was increased. Actually, the pumicite pro- duced from So to 7513,', as much strength as the same weight of portland cement in concretes containing 90 to 25 % replacement with the maximum effect in the leaner mixes. The strength of the pumicite concrete, although about mo to 15 % less than that predicted by laboratory tests, is more than adequate as shown by the 22-i nch- d iame Ler cores for 2:5 % replacement. These cores attained a strength of .1.070 psat 6 months' age and maintained a fairly constant strengln between oio and 370 psi from 6 months' through mo years' age. The principal contributions of the pumicite to Friant Dam concrete were a considerable savings in the cost of the cementing material, improved workability, greater impermeability, and reduction of alkali- aggregate expansion. The adiabatic temperature rise of concrete containing 20 to 95 % pumicite replacement was reduced about 5?F at 3 and 7 days' age. However, the temperature rise at 28 days' age was the same (56? F) as the temperature rise of comparable concrete containing only Type 1V portland cement. After 16 years in service, Friant Dam generally is in good condition. There is some cracking of minor portions of the structure in which neither a low alkali cement nor pumicite was used. Alkali-aggregate expansion is suspected since the aggregate has been found to be reactive. Fortunately, these areas are not large since pumicite was used in most of the concrete placed in the dam. The effectiveness of Friant pumicite and three other types of pozzolans in reducing reactive expansion is shown in figure 1. Davis Dam (fig. 8), was built during the period 1947-1950. It is on the Colorado River between Hoover and Parker Dams. Although Davis Dam is an earth fill structure, the spillway and powerhouse struc- tures contain some 565 omi cu. yds of concrete. Because the only available aggregates were potentially reactive, a low alkali cement and a pozzolan were specified. Twenty percent of a calcined shale by weight of total cementing material was found to be the optimum replacement with respect to strength and reduction of reactive expansion. The effectiveness of this pozzolan in controlling reactive expansion is shown in figure 4. In addition to contributing to the control of alkali-aggregate expan- sion, Davis Dam pozzolan reduced heat generation, improved worka- bility, reduced permeability, and reduced the cost of the cementing material. The concrete generally is in very good condition 7 years after completion of construction. The only visible defect is some pattern cracking of the type characteristic of the surface shrinkage of mass concrete, which frequently occurs in a hot, arid climate, such as Declassified in Part - Sanitized Co.y Ap?roved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R00320m7onn1 R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 that at Davis Dam. These cracks formed within a short time after placing and have not increased in magnitude over a period of several years. Hungry Horse Dam (jig. 9) was constructed on the South Fork of the Flathead River near Kalispell in northwestern Montana, during the period 1948 to 1953. The economy and improved characteristics of the concrete for mass construction which had been demonstrated at Friant and Davis Dams naturally suggested the use of a ponolan in this structure. ? 19 ? R.97 than a year ahead of schedule, can be attributed to the improved worka- bility and placeability of the concrete resulting from the use of fly ash pozzolan and air entrainment. A brief discussion of this pozzolan, in general, and as it relates to Hungry Horse concrete will be of interest here. Fly ash, frequently referred to as an artificial pozzolan, is a very fine flue dust precipitated from flue gases at the stacks of powerplants burning pulverized coal. Electrical precipitation is usually necessary to collect ily ash of suitable fineness. In many areas of this country, ?.: Fig. S. Davis dam, 1947- g5o. Barrage de Davis. Since the Bureau's first use of a fly ash in some repair work in 1942, this type of pozzolan had been under investigation for possible use in concrete for other structures. Our work and that of others demon- strated by laboratory investigations that fly ashes having certain characteristics are of considerable value when used in concrete to replace a part of the portland cement. Accordingly, in 1948, the specifications called for fly ash, or any equal pozzolan, to be used in the concrete for Hungry Horse Dam. Requiring some 3 oS6 000 cu. yds of concrete, Hungry Horse is the largest dam containing pozzolan constructed by the Bureau of Recla- mation. A large share in the record completion of construction, more Fig. g. Hungry Horse dam, 194S-1952. Barrage de Hungry horse. restrictions on air pollution have forced power producers to collect the dust. Until the discovery of its pozzolanic properties, it was a waste product having little or no value. Because of the increasing problem of disposal, much research has been devoted to fly ashes by groups concerned with their disposal in addition to the work done by concrete users seeking to improve the quality of concrete. In concrete, fly ash owes its pozzolanic properties to the chemical reaction of the silica glass, of which it is largely composed, with the free lime released by hydration of the portland cement, to form a stable cementing compound. The spherical shape of a large percentage of the glass particles contri- Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81 01043R0017nni9nnni Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.97 ? 20 ? butes to the improved workability and reduced water requirement of fly ash concretes in much the same manner as ball bearings work. The reduced water requirement of concrete containing high quality fly ashes usually results in reduced drying shrinkage and autogeneous volume change of the concrete. The following tabulation gives three measures of the compressive strengths of the interior mass concrete in Hungry Horse Dam : Type of specimen (?). Av of to-inch-dia- meter cores drilled from concrete pla- ced in 1919, 1950, 195t and i952. Water- cement plus Port- pozzolan land Fly ratio cement ash by (lb. ( lb. 28 weight. /en.yd). /eu.yd). days Compress0 e strength, psi. Age Core. 90 180 days. days. I yr 0.55 189 89 ? 3660 3 98o 1oo Field control cylinders. 6- by 12-inch fog- cured cylinders... o.56 187 90 268o 1100 Laboratory investigations. t8- by 36-inch sealed cured cylinders .. ( o.53 6- by 12-inch fog- n cured cylinders... / 197 282 72.0 5 270 J6)0 85 2 130 2000 3 110 i o50 160 o 336o 3 720 3 87o i o3o1'o 197 85 2 670 260 282 0 4 , 120 5 3oo 810 5 33o 5 856 5 56o 5 86o 6 030 ( ? ) The cores were drilled from concrete blocks in the dam. Locations were determined during construction. Field control cylinders were obtained on the job during construction. Laboratory investigations were earned out in the Engineering Laboratories prior to construction. These data show that the compressive strength of 18- by 36-inch sealed cured cylinders is comparable to the strength of io-inch-diameter cores at ages of 6 months, I year, and 2 years. The laboratory investi- gations and field control tests gave similar strength results in 6- by 12-inch fog-cured cylinders. Core data comparing strength of concretes with and without fly ash are not available. However, the laboratory investigations show that for 3o % fly ash replacement by weight of total cementing material, the compressive strength, as judged by by 36-inch sealed cylinders was appreciably reduced at 28 and go days' age but was increased about 5 to 10 % at 2 years' age above comparable concrete containing only portland cement. ? 21 ? R.97 The use of fly ash in the concrete for Hungry Horse Dam appre- ciably reduced the cost of the cementing material, resulting in a savings of some 675 000. Fly ash also improved impermeability, reduced water requirement, reduced drying shrinkage, and increased the strength of the concrete at later ages. Although the aggregate was not found to be reactive, the effectiveness of lly ash in reducing reactive expansion is shown ill figure 4. A condition of popouts and spoiling of surface concrete which started the first winter after placing has been traced to badly weathered lime- stone fragments, which constitute about 3 '3/0 of the aggregate. This condition has diminished each year since it. first occurred and appears to have ceased. Fopouts and spoiling arc most prevalent in a few areas, notably parapets, curbs, sidewalks, etc. No fly ash was used in this concrete. However, this condition also occurred in concrete containing fly ash. In Bureau structures, concretes containing pozzolan have compared favorably with those containing only portland cement. One exception to this statement is one of the twin spillways at Lahontan Dam. This structure used a " sand-cement " containing siliceous material of little pozzolanic value and is badly deteriorated from weathering. The good service records, some dating back to 19 to, of many dams and other structures containing pozzolan have led us to make a practice of considering pozzolans for Bureau structures where economic conside- rations and required properties of the concrete justify their use. BIBLIOGRAPHY. 1. 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DEXIIEINIER, Concrete in Reclamation Construction (Journal of the American Concrete Institute, vol. 50, April 1954). 40. Waller H. PRICE and William A. CORDON, Development of High Quality Concrete of Low Cement Content for Large Dams Built by the Bureau of Reelamation (Question 19, Fifth Congress on Large Dams, Paris, 1955). 41. Standard Definition of Pozzolan (A. S. T. M. Designation : C 219-55). 49. Edwin R. CHUBBUCK, A Study of the Effect of SO, in Fly Ash and Suitable Limits for SO3 in Fly Ash, Semi-Final Report (Kansas Slate College, January 1956). 43. Albert G. TIMMS and William E. CRIED, Use of Fly Ash in Concrete (Physical Research Branch, Bureau of Public Roads, April 1956). 44. Developing Fly Ash Outlets (Purchasing and Stores Committee of the Edison Electric Institute, May 1956). 45. Walter I-I. PRICE, Fly Ash in Heavy Construction (Bureau of Recla- mation, Concrete Laboratory Report No. C-828.2, July 31, 1956). 46. Fly Ash for Use as a Construction Material (B. C. R. 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Data on 13 dams, including the cost of porlland cement and pozzolan are tabulated. The paper is illustrated by nine figures. RESUME. Cc rapport resume l'histoire de l'utilisation des pouzzolanes clans les barrages en beton construits par le Bureau of Reclamation. Les diets des pouzzolanes sur la stabilite chimique, resistance a la compression, relevation de la temperature, gonflement reactif, somme de In plasticile et de la cohesion, les besoins en eau, le reLrait sec, le changement de volume autogene, et la resistance des Mons an gel et an (lege], sont. discutes. Qualre grands barrages consLruits entre 1911-1953 sont discutes en detail du point de vue de l'utilisation des pouzzolancs dans ces cons- tructions. Des renseignements concernant 13 barrages, y compris le prix du ciment portland et de pouzzolane sont disposes en tableau. Ce rapport est illustre de neuf figures. Extrait du Sixieme Congres des Grands Barrages. New York, 1958. 152903-58 Paris. ? Imp. GAUTHIER-VILLARS, 55, quai des Grands-Augustins. Imprime en France. COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mond(ale de l'Energie SIXIEME CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R.98 QUESTION N? 23 W. LERCH (U. S. A.) EPREUVE RA:production interdite THE USE OF AIR?ENTRAINING ADMIXTURES IN CONCRETE IN LARGE DAMS IN THE UNITED STATES (*). WILLIAM LERCH, Head. Performance Tests Group. Portland Cement Association, Chicago, Illinois. Laboratory studies of air-entraining admixtures and air-entrained concrete were initiated in the United States about 1937. These early studies were directed primarily toward providing concrete for use in pavements that would have improved resistance to freezing and thawing and resistance to the surface scaling that results from the application of salts (sodium chloride and calcium chloride) for the removal of snow and ice. A number of experimental road projects were constructed using air-entrained concrete during the years 1938 to 1942. Several different air-entraining agents were used in these laboratory tests and experimental road projects. The results obtained clearly demonstrated the superior resistance to freezing and thawing and resistance to surface scaling of the air-entrained concrete [1], [2], [3], [4] ('). The use of air- (*) L'ulilisalion d'agenls enlralneurs d'air dans le beton des grands barrages de Etals-Unis. (1) Numbers in parentheses refer to the list of references appended to this paper. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.98 entrained concrete in pavements and structures has increased rapidly since 194 2. As the properties of air-entrained concrete became established by laboratory tests and field experience, it became apparent that such concrete had many advantages for use in large dams. The first use of an air-entraining admixture in a large dam in the United States to produce purposeful air-entrained concrete of controlled air content, was in Blue Stone Dam. West Virginia. constructed in i916 to 1917 by the U. S. Corps of Engineers. It is probable that some damns cons- tructed prior to that time did contain a limited quantity of uninten- tionally entrained air. The air was incorporated in the concrete, unknowingly at the time, through the use of portland cements containing oil or grease leaking from the finish grinding mill or through the use of admixtures that were incorporated in the concrete mixtures as water- reducing agents. Laboratory tests and field experience have clearly demonstrated that air-entrained concrete has many technical and economical advan- tages for use in mass concrete. The use of air-entraining admixtures in concrete for large dams has increased rapidly since 1916 and such admixtures have been used in all large concrete dams constructed in the United States in recent years. The performance of air-entrained concrete has fully justified its use. The use of air-entraining admixtures improves the workability of concrete and has made it possible to place concrete of lower cement content in the construction of large dams. The resultant use of lower cement contents decreases the temperature rise within the mass. It has brought about changes in the type of cement used and in construction procedures. AIR-ENTRAINING ADMIXTURES. Air-entraining .z.ldmi_ixtures are materials that incorporate small, discrete, stable air bubbles in the concrete during mixing. They are used in very small quantities. usually less than o.o) "? by weight of the cement. There are a large number of materials that can be used as air-entrqi-iincr admixtures_ They include the following general types of materials : I. Natural wood resins. such as rosin; 2. Animal or vegetable fats and oils, such as tallow. tish oil, and their fatty acids, such as stearic and oleic acid: 3. Vas wetting agents such as alkali salts, of sulfated and sulfo- nated organic c,:srapounds: 4. Water-s,.Iltible soaps of resin acids and animal and \ egetnblv fatty The air-entrli7inc- adraIxtares used in the United States are those meeting the reruLrements of the specidcatious of the American Society ? 3 ? R.98 for Testing Materials 131. Some materials that entrain air would not produce concrete meeting the requirements of that specification. Air-entraining cements are available in most areas of the United Stales and such cements are used extensively in the construction of pavements and structures. Air-entraining admixtures are generally used, in preference to air-entraining cements, to produce air-entrained concrete for large dams. The use of air-entraining admixtures provides the best means of controlling the air content for the kind of concrete that is used in large dams. WORKABILITY, BLEED ING AND SEGREGATION. Entrained air greatly improves the workability of the concrete, and decreases bleeding and segregation. Because of the improved workability it is possible and 'desirable to reduce the sand content of a mix in a quantity approximately equal to the volume of entrained atr. Entrained air provides a means of designing workable concrete mixtures of lower water-cement ratio and lower cement content than can be obtained when using the same materials withoul the entrained air. The reduction in cement content provides a definite economical advantage in the construction of large concrete dams. STRENGTH. The strength of air-entrained concrete (at a constant air content) is principally dependent on the water-cement ratio. Thus an air-entrained concrete mixture can be designed to provide any desired strength in a manner similar to non-air-entrained. For concretes having the same cement content, air-entrainment tends to reduce the strength for rich mixtures. With lean mixtures, such as those used in large concrete damns (1 sacks/cu. yd. or less), air-entrainment is accompanied by rela- tively larger reductions in water requirement. and for these mixtures the strengths will not be reduced, they may even be increased, by the use of air-entrainment.. RESISTANCE TO ABRASION. Compressive strength is the most important factor controlling the resistance of concrete to abrasion; the resistance increases as the compres- sive strength increases. The air content of the concrete influences its resistance to abrasion only insofar as IL affects the compressive strength. In other words, air-entrained concretes are as resistant to abrasion as plain concretes provided they are designed for equal strength [6]. B. OS. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.98 _ 4 _ RESISTANCE TO FREEZING AND THAW4ING. Concrete dams are often constructed at high elevations or in northern climates where they are exposed to severe weather conditions and numerous cycles of freezing and thawing. Previous experience has shown that the durability of non-air-entrained concrete dams, parti- cularly thin dams such as multiple arches and Ambursen type, can be seriously affected by freezing and thawing [7], [8], [9], [10]. Laboratory tests and field exposure studies have shown that a high resistance to freezing and thawing cannot be obtained through the selection of cement composition or fineness or by cement content or slump of non-air-entrained concrete having water-cement ratios encoun- tered in present-day practice. I-Egh resistance to freezing and thawing , can be obtained with air-entrained concrete. Extensive studies conducted in the Research Laboratories of the Portland Cement Associa- tion confirm these points [11]. The cements used in one of these studies were made at five different plants from clinker which in composition represented two of American Society for Testing Materials Type I and one each of Types IL III and IV cements. At each plant three grinds were made from the same batch of clinker-coarse, medium and fine. By proper blending of these grinds, cements having fmenesses of i 400. i ,ac, and 2 200 sq. cm/g, turbidimeter method, were obtained for tesL These non-air-entraining cements were used in the preparation of concretes having cement contents of 1,5 1/2 and 7 sk.lcu. yd. The net water-cement ratio of the concretes ranged from a low of to a high of S.S gal. sk. The Type II cements of each fineness were used also with varying additions of an air-entraining admixture to obtain air-entrained concretes. Specimens prepared from these concretes were subjected to freezing and thawing tests in the laboratory. The specimens were cured in a 'moist atmosphere for 2S days and then soaked in water for three days prior to freezing and thus were parti- cularly vulnerable to damage from the freezing of water in the pores. The cr....--ve in figure i is based on data from these freezing and thawing test& It shows that all of the non-air-entrained concretes had low freezing and thawing regardless of composition or fineness cf tht- cements or cement content or water-cement ratio of the concretes. They all attained an expansion of o. jo O in I 10 cycles, or less, of freezing and thawi.rir:. On the other hand, as the air content of the concrete was parposely increased by the use of an air-entraining admixture. the resistance to freezing and thawing likewise increased. The concretes havine air contents of 3.o to tl.o r`o had not expanded 0.10 even alter i 2 5o cycles of freezing and t ham ing. These results clearly demonstrate that the air content of the concrete is of far more signi- ficance with regard to frost resistance than the fineness or composition of the cement. Cements of different composition and fineness were used also on experimental pavement projects [3].[4]. A high resistance ? 5 ? R.98 to freezing and thawing was not attained with any of the cements in non-air-entrained concrete. It was attained only by the use of air- entrainment. In another series of tests, 27 different cements were used in the prepa- ration of box-type specimens 3o inches square, cast in place and filled 1400 1300 1200 1100 Vta Li ,C3. 1000 900 s?. ? t- Boo 700 -ta C3-1% 4, 2, 5005 0 0 111 300 ? 200 400 100 0 0 2 3 4 5 Air content - Per cent Teneur en air pour cent Fig. Relative effect of cement composition and fineness and of entrained air on resistance to freezing and thawing. Elia Mali! de la constitution et de in finesse du ciment et de Pair entraine sur in resistance an gel el degel. ---- s- . V 3. -a ? 1 I 1 1 ,-!..,.c:, Wcz ,...-, mar, - tr, 0 .... tr3 ..., CS 1.3 t0 ,i) CZi ,:l 0- -0. Designation N^ on - - Entrained . Sans agents aerateurs o Air-Entrained o Avec agents adrateurs 6 7 with sand and water. Six different mixes and two combinations of aggregates were used in the construction of the boxes [12]. The benefit of air-entrained concrete in resisting severe weathering is clearly shown by the performance of these boxes at the Portland Cement Association Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-A Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.98 ? 6 ---- Naperville, Illinois Test Plot. Figure 2 illustrates the relative perfor- mance of boxes made with a Type II cement and an air-entraining cement made from the same clinker. Many similar comparisons are available on the test plot. Without exception, the boxes made with Fig. Views of boxes from the long-Lime studs of cement performance in concrete after 16 years' outdoor exposure at Illinois Test Plot. Cement content : 6 sacks/en yd., slump, i 1/1 in , vibrated, aggregates, Spring- ville, New York sand, and Plainfield, Illinois gravel. In the concrete in these boxes a sand of doubtful quality was used. Aspects des blocs-echantillons pour l'enak a longue duree du comportement du ciment en beton apres avoir ele exposes pendant ,6 ans sans abril a Illinois Test Plot. Teneur en ciment : 6 sacs par annee cubique; aflaissement (slump), 112 police; vibres; provenance des agregals, Springville, N. V sable; Plainfield, fit. gravier. Un sable de qualite doutense a OW utilise dans ces echantillons. (a) Air-entrained concrete. Beton contenant ile Pair entraine. (h) Non-air-entrained concrete 13elon sans air entraine air-entrained concrete are in excellent condition after 16 years of severe weathering. Many of the boxes made with non-air-entrained concrete are showing advance stages of deterioration. PERMEABILITY AND PORE PRESSURE. The permeability of ell-designed mass concretes, eN en with mixes as lean as 2 sacks of cement per cubic yard, is so low as to indicate that equilibrium pore pressures are not likely to be achieved in a moderate number of decades, if ever. The effect of entrained air is found not only to reduce the permeability of concrete but also to delay the pene- ? ? R.98 tration of water into a dam by a factor of several times, by virtue of the water capacity of the air voids [13]. OPTIMUM AIR CONTENT. The optimum air content of the concrete is considered Lo be that minimum air content beyond which further increases in air result in only a marginal further improvement in resistance to freezing and thawing. This air content is optimum in the sense that it is, in general, a balance point between increase in durability and reduction in strength and reduction in unit weight. Laboratory tests have shown that the optimum air content of concrete can be expressed as the air content of the mortar fraction or as the air content of the entire mix. The tests have shown that an air content of 9 i % of the mortar fraction of the mix (material passing the No. 4 sieve) is the optimum air content for concrete regardless of cement content or maximum size of the aggregate [141. When the optimum air content is expressed as the air content of the entire mix the required air content will vary depending on the maximum size aggregate as shown in Table 1 [151. T,tatti I. Optimum air content of concretes containing different maximum size aggregates. Recommended. Maxmautn sue average total of aggregate air content ( ( "0 ). . . 6 ') 33 ;.. CONTROL OF AIR CONTENT. When air-entraining admixtures are used, it is very necessary to control the air content of the concrete within narrow limits to maintain uniform workability, strength and durability. Test for air content of the concrete should be made for control purposes during construction. The quantity of air-entraining admixture to be used should be adjusted, up or down, as required by results of the tests for air content of the concrete. ? The pressure method of test [16] is the most suitable method for deter- mining the air content of freshly-mixed concrete for large dams. Pres- Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.98 ? 8 ? sure units having a capacity of 9.8 Cu. ft. of concrete have been used to determine the air content of concrete containing 6-in, maximum size aggregates. Such large units are cumbersome to operate. It is the usual practice to wet-screen the concrete through a i 1/2- or 3-in. sieve before testing when using concretes containing aggregate having a nominal maximum size of 3 in. or larger and then make the test in a smaller pressure unit. The wet-screening should be carried out with the minimum practicable disturbance of the mortar, no attempt being made to brush or wipe adhering mortar from the sieved-out cobbles [17]. TEMPERATURE RISE. The use of air-entraining admixtures does not have any significant effect on the heat of hydration of portland cement per se. However, the use of air-entraining admixtures makes it possible to produce workable concrete with lower cement contents and the use of lower cement contents results in a smaller temperature rise within the mass. Figure 3 shows the relative effect of cement type and cement content on the temperature rise of concrete cured under adiabatic conditions. The temperature rise of the concrete was calculated from heat of hydra- tion data using an average value obtained from tests of six moderate heat of hydration (Type II) portland cements and four low-heat of hydration (Type IV) cements [18]. The neat cement pastes used for the heat of hydration tests were stored under conditions to simulate mass curing. Following this procedure the specimens were stored at 7o F. for one day and at 100 F. until the time of Lest or for an additional 27 days. Those used for tests at ages of 90 and 365 days were again stored at 7o F. after the 28th day. The heats of hydration were determined by the heat of solution method. The temperature rise of the concrete was calculated by assuming a water-cement ratio of o.5 by weight nd using 0.20 as the specific heat of the cement and aggregate. The data shown in figure 3 indicate that both the type of cement used and the cement content of the concrete have a significant effect on the temperature rise. Comparing concretes of the same cement content (i sacks/cu. yd.) the temperature rise is less for Type IV cement than it is for Type II cement. However, for concretes having a cement content of 3 sacks/cu. yd. or less, the temperature rise when using Type II cement is substantially less than that for the concrete having a cement content of 4 sacks/cu. yd. of Type IV cement. The use of a minimum cement content is one of the most positive and effective means of controlling temperatures in mass concrete. CEMENT CONTENT AND CONSTRUCTION PRACTICES. The thermal stresses and cracks in massive concrete, that are caused by temperature rise and subsequent fall within the mass, are well 1 ? 9 ? R.98 known. The temperature rise is caused by the heat of hydration of the cement. An extensive investigation of cements for use in large dams was undertaken prior to the construction of Hoover Dam [191. ee LZ.1 z60 tzot L-2120 a. '73 t.3 IL yd 'Vee If . r pe lat) 4 5 Cu sk / cu yci Type r e 2 sk/ cu yd Type It 2 sacs par yard cubrque Type!! 7 28 90 Age in Oays - Log Scale Age en jours - Echelle Fig. 3. 355 Relative effect of cement t pc and cement content on the temperature rise of concrete cured under adiabatic condition. Eflet rebuilt du type de eirnent ci de to lemur en ciment sur l'accroissement de to temperature du beton conserve dans des conditions adiabaliques Relative heat of h dration of type II and type IV Portland cements, average data. Neat cement pastes mass cured. Heat of solution data. Chaleur d'hydratation relative du amen( Portland (liedl et type IV. Moyentres des resultats Pelle do ciment pure, eonservee en masse Valcurs de to ehalcur de solution. A go at tes1 (da Heal of laplrolion (Cal haleur d'hydratalion (cal e.) 1-iproulea rage d. (jour.d. 3 7 ? Tn). II 57.9 70.2 Type IN 47.5 )5.5 2 8 . So.1 68.9 90.. Si. 2 7t.s 365... 90.8 79 i Calculated from heat of hydration data for moderate heat of hydration (type II) portland cement, and low heat of hydration (I.pe IV) portland cement Calcul base sur In chaleur d'hydratation du dawn( Portland a to ehaleur d'hydratation moderee (type II) el du amen( Portland a ehaleur d'hydratation basse (type I V). These studies led to the development and production of low-heat (Type IV) portland cement for use in large dams. The first use of low-heat cement in the United States was in Morris Dam (originally Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.98 ? 10 ? Pine Canyon), California, constructed in 1932-1933 by the Pasadena Water Department. A number of large dams was then constructed using low-heat cement, notably Hoover Dam, Shasta Dam and part of Grand Coulee. Concretes having a cement content of about 4 sacks cu.yd were used in the construction. Even with the use of low-heat cemeni the amount of heat generated by the cement was so great that the embedded pipe method of cooling was used to keep the temperature rise in the mass at safe levels. The use of air-entraining admixtures has contributed to the use of concretes of lower cement content. In that part of Blue Stone Dam that was constructed using an air-entraining admixture, a cement content of 3 sacks/cu. yd. was used. In later construction, concretes of even lower cement contents have been used for the interior mass. Even with air-entrained concrete, cement contents of about sacks/cu.yd. are normally used for the exposed surface. In the construction of Pine Flat Darn, the use of an air-entraining admixture made it possible Lu use a cement content of 9 1/4 sacks/cu. yd. and for some part of the construction a cement content as low as 2 sacks/cu. yd. was used. To obtain these low cement contents IL is necessary, also, to use a low sand factor and to maintain uniformly well-graded aggregates. With the low cement contents that can be obtained with air-entraining admixtures, the heat of hydration of the cement becomes of less signi- ficance (fig. 3), and precooling becomes feasible in place of cooling by embedded pipes in large structures. The use of low-heat (Type IV) portland cement has been discontinued in the United Slates and mode- rate heat of hydration (Type II) cement is being used. The tempe- rature rise in the mass is usually considered to be withln safe limits without the use of embedded cooling coils if the concrete is precooled prior to placement. For precooled concrete, lift heights greater than the usual 5 ft. become feasible because cooling from exposed surfaces between lifts is of little consequence to iubsequent temperatures. Lift height of 7 1/2 ft. were used on Table Rock Dam, Missouri, cons- tructed by the U. S. Corps of Engineers, 1955 to 1958, with air-entrained concrete precooled to a maximum placement temperature of 5o F. The higher early strength of the Type II cement has a further advantage with respect to removal of forms when using concretes of very low cement content. The use of air-entraining admixtures provides considerable econo- mical advantage in the construction of large concrete dams through the use of lower cement contents and accompanying changes in cons- truction practices. REFERENCES. 1. H. F. GONNERMAN, Tests of Concretes Containing Air-Entraining Portland Cements or Air-Entraining Materials Added to Batch at Mixer (Proceedings, Amer. Concrete Inst., vol. 40, 1944,1). 4). ? 11 ? R.98 2. Charles E. WeEnrEi., Laboratory Studies of Concrete Containing Air-Entraining Admixtures (Proceedings, Amer. Concrete Inst vol. 42, 1916, p. 301). :3. F. 11. JAC.ICSON and I. L. 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KLIEGER, Studies of the Effect of Entrained Air on the Strength and Durability of Concretes Made with Various Maximum Sizes of Aggregates (Proceedings, Highway Research Board, vol. 31, 195), P. 177)- 15. Recommended Practice for Selecting Proportions for Concrete (A. C. I. (I13-5-1) (Proceedings, Amer. Concrete Inst., vol. 51, 1951-19)5, P. 19). 16. Standard Method of Test for Air Content of Freshly-Mixed Concrete by the Pressure Method (Amer. Soc. Testing Mat., 1955, Book of Standards, Part 3, p. 1987). 17. Method of Test for Air Content of Freshly-Mixed Concrete, (C. R. D.-C 41-52) (Handbook for Concrete and Cement, Waterways Experiment Station, Corps of Engineers, U. S. Army). 18. William LERCH and C. L. FORD, Long-Time Study of Cement Per- formance in Concrete, Chapter 3, Chemical and Physical Tests of the Cements (Proceedings, Amer. Concrete Inst., vol. 4=1, 1918i P. 745)- 19. Raymond E. DAvis, R. W. CARLSON, G. E. TROXELL and J. W. ftiELLEy, Cement Investigations for Boulder Dam with the Results utothe19,31.gi po/ :1)8n5e) Year (Proceedings, Amer. Concrete Inst., vol.N 30, Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.98 ? 12 ? SUMMARY. Laboratory studies of air-entraining admixtures and air-entrained concrete were initiated in the United States about 1937. As the pro- perties of air-entrained concrete became established, it was apparent that such concrete had many technical and economical advantages for use in large dams. The first use of an air-entraining admixture in a large dam in the United Slates, to produce purposeful air-entrained concrete of controlled air content, was in 19 f6. The use of air-entraining admixtures has increased rapidly since that time and such admixtures have been used in all large concrete dams constructed in the United Stales in recent years. The performance of air-entrained concrete has fully justified its use. The use of air-entraining admixtures improves the workability of concrete and has made it possible to place concretes of lower cement content in the construction of large dams. The resul- tant use of lower cement contents decreases the temperature rise within the mass and has likewise brought about some change in the type of cement used in the construction of large dams in the United Stales. The paper discusses the technical and economical aspects of the use of air-entraining admixtures in large concrete dams. RESUME. Des cssais en laboratoire ayant pour but de determiner les proprietes et le r6le des agents dispersifs A entrainment d'air et du baton A rair occlus oat ete effectues aux Etats-Unis depuis 1937. Lorsque les pro- prietes des betons ars furent d6finies, il devint evident que cc beton presentait beaucoup d'avantages pour son emploi dans les grands barrages. L'addition des agents adrateurs fut utilisee pour la premiere lois aux Etats-Unis en 1946, lors de la construction d'un grand barrage an de produire un beton ayant une teneur d'air entraine bien controlde. L'emploi des m?nges adrateurs s'est augmente depuis cette date et ces produits sont utilises dans tous les grands barrages executes recem- meat aux E. Lats-Unis. Le comportement du beton avec addition d'agents entraineurs d'air a justifle son emploi. L'utilisation de ces agents adrateurs conduit A une amelioration de la maniabilite (workability) du beton, et a rendu possible l'emploi de beton de mettre A plus faible teneur en ciment pour la construction de grands barrages. Il resulte de l'emploi de betons A faibles teneur en ciment un abaissement de la temperature A rinterieur du massif et cela a conduit A des modifications dans les types de ciments employes dans la construction des grands barrages aux Etats-Unis. La presente communication est une analyse des aspects techniques et economiques de remploi des agents aerateurs dans les grands barrages en beton. Extrail Sixieme Congres des Grands Barrages New York, 1958. 152903-58 Paris ? Imp. GAI."1-1-1IF:13-VILLA1S, 55, (Tura des Grands-Augustins. Imprime en France. .-1 COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de to Conference Mondiale de l'Energie SIXIEME CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R.99 QUESTION N? 23 R. M. BERTHIER (FRANCE) tPREUVE Reproduction interdito LE ROLE NEFASTE DE LA CHAUX LIBRE DANS LE GEL DES BETONS (*). B. M. BERTHIER, Directeur du Centre crlaudes Scientifiques el techniques de Grenoble, Conseil Scientifique du Gouvernement General de l'Algerie. L'etude systematique du gel des Mons esi le seul moyen cridentifier les facteurs physiques eL Lechnologiques responsables des destructions de betons par le gel. Un des facteurs les plus importants est in chaux hydratee qui se trouve A retat libre el en proportions ices imporlafiles dans le ciment Portland apres sa prise el son durcissement. D'aulres facteurs Lechnologiques sont en realite sous la dependance du facleur chaux. Par exemple, les sables fins sont utiles parce qu'ils dispersent les concentrations locales de chaux libre, et les matieres pouzzolaniques sont utiles egalement parce qu'elles fixent plus on moms complelement caste chaux L'objet du present rapport est de decrire des experiences qui mettent en evidence revolution de la chaux libre dans le processus general du gel. (*) Free lime : a deleterious agent in the freezing of concrete. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 " R.99 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 DESCRIPTION DES ESSAIS DE GEL. Nous precisons d'abord le processus des essais. Les eprouvettes de beton sont des cubes de 7 cm, et les epron ettes de mortter ou de pate pure des eprouvettes cubiques de cm ou prisma- tiques de 4 \4\'15 cm. L'appareil frigorifique a un laboratoire d'environ o,5 mu, en forme de tunnel. Dans le fond du tunnel, an ventilateur engendre une circu- lation constante d'air froid. Les eprouvettes sont placees dans an panier, sur des planches d'acier de facon a former des files paralleles ft la direction du vent froid, l'extre- mite de chaque file etant protegee du choc direct de l'air froid par une plaque d'acier. A chaque cycle, les eprouvettes sont permutees autant que possible pour homogeneiser les conditions du gel. Le vent froid circule aisement entre les files. Ces conditions ont ete reperees par l'etude des indications de tres petits couples scelles au centre de cubes d'epreuve. Le degel se fait en immergeant les planches avec les eprouvettes qu'elles portent dans de l'eau saturee de chaux. Cette eau est contenue dans une cuve munie, dans le fond, d'un echangeur metallique parcouru par l'eau tiede ayant servi 5 refroidir le compresseur de la machine frigorifique. Une grille horizontale separe Fechangeur des eprouvettes afin de separer les boues et debris. Une lente convection naturelle ramene la temperature du bain a environ 200 au debut de chaque operation de &gel, et comme on place toujours le meme poids d'eprouvettes dans le barn, on obtient des conditions toujours identiques. Les eprouvettes degelees sont egouttees avant le nouveau gel. L'etude des couples scelles a permis de fixer les temps de gel et de &gel. On fait normalement 4 cycles pendant les $ a loh de presence du personnel. une installation semi-automatique permettra. bientot. de faire io cycles par 24 h. Les eprouvettes sont soumises aux cycles de gel nitres tine periode initiale de durcissement en chambre humide i i izo fixee a Fun des chiffres. 1, 2, 4 et 19 semaines. C'est ainsi que toutes les eprouvettes citecs dans ce rapport ont ete mises au gel a une semaine &Age. Avant mise au gel, les eprouvettes sont rectifiees suivant deux faces paralleles, cc qui est indispensable pour avoir ensuite des mesures mecaniques precises et des observations nettes sur la structure L,Telee. Les essais mecaniques consistent en epreuves de compression, avec ou sans releve de courbe de charge pour fixer la limite elastique et le module, et epreuves de traction par notre precede bien comm (,). On pent, a la rigueur, faire ces deux epreuves stir la meme eprouvette. Les mesures de dilatations. positives on negatives. se font, soit sur (I) Publication technique 43 du Centre d'r.tudes et de 'Recherches de I Inclu?- trie des Liants hyclrauliques. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? ?3--R.99 les eprouvettes rectifiees au moyen de palpeurs a plateaux, soiL stir e.prouvettes prismatiques portant des plots scenes en acier suivant tine technique eonnue. Une elasse speciale de mesures el d'eludes concerne la resistivile electrique, l'impedance ultrasonique, et, d'autre part, l'auscultation sonique pendant les cycles donne des renseignements interessants. Les mesures inecaniques ne seront pas reprises dans le present rapport et feront l'objet de publications separdes. Lc present rapport est unique- meal destine a analyser le processus physique du gel. Quand on suit les epreuves precedemment decrites avec attention, on s'apergoit rapidement qu'elles sont faussees par des elTets secon- daires du gel. C'est ainsi que les faces rectifides des eprouvettes cubiques cessent rapidement d'?e planes, le mortier du beton lendant, en general, faire saillic stir les picrres, et tine distorsion de la structure se mani- festant egalement.. Ces distorsions peuvent passer inapercues si on observe les eprouvettes apres les epreuves mecaniques. Les mesures de dilatations sont faussees pour les mettles raisons. Ii s'ensuit qu'un programme de gel et d'epreuves mecaniques qu'on fail executer administrativement et dont on se borne ft depouiller les resultals n'apporte que des idees bien imparfaites sur le sujel. Aussi avons-nous consacre beaucoup de soins A observer, dans le detail, l'evolution des eprouvelles. Ceci necessite tine bonne organi- sation de photographic, macro et micro, afin de garder trace de ces observations, et nous avons choisi, dans 'tare fonds, quelques bonnes photos pour illuslrer noire rapport. Lc premier phenomene observable stir eprouvettes de beton de ciment Portland est l'apparition, apres quelques cycles de gel, d'un rescau de fines lignes blanches sur les faces rectifides ou non. Sur les faces non rectifiees, cc reseau se dessine sur une surface amorphe, mais sur les faces rectifiees, cc reseau coincide avec le contour des pierces coupees par In rectification et tend A souligner le contour des elements pierreux, gros ou petits. Ces lineaments deviennent de plus en plus visibles mesure de Favancement du gel, l'observation microscopique et In microchimie montrent qu'il s'agil de chaux pure, plus ou moms carbo- nat.& bien entendu. On rend ces lineaments plus visibles en faisant le beton avec des pierres noires at surLout avec du ciment noir. Pour obtenir la pate noire, il nous a suffl de meler au ciment tine petite propor- tion de poudre de schistes bitumineux d'Autun. Celle poudre est faiblement pouzzolanique el ne modifie en rien les caracleristiques mecaniques des eprouvettes, mais elle est tres colorante. Ces lineaments de chaux sont visibles stir la plupart de nos photo- graphics, par exemple : Figures 1 at 2 : faces reclifiees; Figure 4 : faces non rectifiees el oil les pierces Wont pas ete mises A nu. 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R00320012011111 R R. 99. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.99 --. 4 ? ?..J. La (lecke indique la direction de la luinierc pour tons les elieli6s. The arrow shows the direction of the light on all the photographs. Fig. i. Fig. 2. Fig 3. Fig. A ft ? 5 ? R.99 Sur les faces rectifies de la figure 3, on voit aussi apparaitre ces lignes dans les fissures de pierres, fissures qui passaient absolument inapercues A la rectification initiale. Ces lineaments sont en relief, cc qui est inis en evidence par des photos prises en lumierc frisantc; voir en particulier les figures i eL 5, cc dernier relatif A de la pilte pure de ciment. D'ailleurs ces lignes en relief sont visibles stir tons les parements d'ouvrages, et dans des conditions ou il est exclu qu'elles puissent etre dues A des filtrations A travers le beton, mais les figures formes par les Fig. 5. Fig. 6. filtrations forcees ressemblent tin pen A ces lignes, dies sont plus loca- Hsi:es et plus grossiixes. Des lignes du nulme genre el probablement dues aussi au gel sont visibles sur des pierres de maconneries anciennes avec joints A In chaux. Toulefois, on pea les observer aussi parfois sur des pierres qui out Pu subir le gel Innis qui n'avaient pu etre impregnees de chaux, et cc sont probablement alors des migrations de calcite scion tin processus du meme genre mais beaucoup plus lent. Une autre observation fondamentale est la distorsion des faces planes sous Vent du gel. D'une part, la pate de mortier enrobant les plus gros elements tend A faire saillie sur ccs elements, et, d'autrc part, les plans de coupe de ces pierres cessent d'?e coplanaires, comme sur un dallage ancien dont les elements se doversent avec le temps. On lc voit tres hien sur In photo 6 qui est d'ailleurs Un cas presque monstrueux, mais pas tellement exceptionnel. 11 faut prendre garde que route photo de cc Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part- Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.99 ? 6 ? genre pent. etre d'interpretation ambigue si In direction de in lumiere West pas bien precisee. Pour eviter toute erreur on a depose sur reprou- vette une petite bille dont rombre portee materialise In direction de In lumiere et ron volt bien que les pierres soul en creux et In pate en relief. Dans la plupart de nos photos, les resultats sont bien les memes. It arrive (fig. 1) que certaines pierres soient en leger relief, cela est frequent quand cc sont des cailloux mules siliceux, pen adherents, el qui se dechaussent facilement apres in rectification. Sur In photo on volt tres bien l'alveole d'un caillou dechausse, avec des cailloux en creux et d'autres nettement deverses. Cette observation du gonllement. du mortier montre bien que le gel du beton n'est pas distinct du gel du ciment. Nous y reviendrons. Un autre fait caracteristique est que les lineaments de ces dessins de chaux coincident toujours avec des fissures ouvertes par le gel. Pour le moment it n'est pas question de declarer que les lignes sont In consequence des fissures, oil rinverse, mais seulement qu'il y a toujours concordance. Meme Si Fon ne voit pas de fissures stir tine face avant les essais mecaniques, ii y a toujours des fissures ou des cassures plus oil moths visibles apres repreuve. Cela se volt stir les figures 7 (avant ecrasement) eL (apres ecrasement). On volt hien stir in figure 8 les fines lignes de chaux qui sont restees adherentes stir le bord d'une pierre et qui se prolongent sur in surface dechaussee. Cela se volt bien aussi sur les photos 9 et 10. Apres tine separation menagee des elements par une epreuve mecanique conduite avec precautions, on trouve des figures du meme genre en pleine structure, mais surtout au voisinage immediat de la surface, pour pen qu'on se donne In peine d'enlever quelques pierres avec precaution. La photo ii montre retat d'un beton apres /1 cycles; on volt encore pen de chose, mais on volt dans des alveoles dechaussees des lignes de chaux stir le ciment noir. La photo 12 montre retat du meme beton apres is cycles. La photo 13 montre, en agrandissement, quelques details d'alveoles de cailloux expulses par le gel et dans lesquels On oil tres Wen les fissures picnics de chaux. L'eprouvette 866, visible stir la photo 1,, est reprise en agrandis- sement sur in photo 13 bis qui montre quelques details interessants. Les photos ci-dessus ne sont qu'une lres petite partie de notrc materiel experimental, et, par ailleurs, tout un ensemble d'aulres experiences concordent avec celles-la, experiences qui out etC enumerees an debut de cc rapport. En particulier, nous auctions et mesurons directement radherence de pierres de nature variee sun le ciment an cours du gel, et revolution de la desagregalion liant par la mesure de in vitesse d'hydrolyse. Toute cette experimentation, si elle n'est pas encore presen- table, permet d? de se faire un tableau assez net des phenomenes fres complexes du gel et du role joue par chacun des facleurs identifies. Nous allons essayer de montrer le rOle de in chaux qui est certainement Un facteur important. A ? 7 ? R.99 Cette hisloire commence des le malaxage du chnent. Si Fon moule tine eprouvette en pale pure, celle pale posse& tine certaine structure legerement feuilIclee, analogue a celle (rune pate d'argile et in chaux Fig. S. Fig. 9 Fig. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.99 ? s ? libre tend a former des segregations dans les lits de feuilletage. Des les premiers cycles de gel, cc feuilletage se dilate, et devient presque immediatement visible A in surface scion des lignes analogues celles de la figure 5. lais, en meme temps, raction du gel tend i produire Fig. un autre systeme de feuilletage par plans paralleles i la surface et qui, en general, coincide assez mal avec le precedent (fig. 5). Ce qu'on observe participe de ces deux causes et le moyen le plus simple de les Fig. 13 discriminer consiste A Sc servir des conditions de symetrie en modifiant les positions dans le frigorifique des eprouveltes moulees dans une position conslante. If est certain dans bons les cas que la migration de la chaux accom- 9 ____ R.99 pagne in dilatation du system de fissures. Tonle lacune initiale est remplie par de reau saturee de chaux, el, comme in chaux est plus soluble a froid, la concentration augmente pendant le refroidissetnent aux depens de la paroi adjacente. Au degel, la fissure est remplie d'une solution sursaturee qui diffuse vers l'exterieur en formant vers la sortie de la fissure des depots plus ou moms carbonates. Cela c'est le pheno- mime global. Le detail est plus complique, et Von peut robserver dans tine solution emprisonnee entre deux feuilles de verre. Au moment du gel, il se produit d'abord un melange de glace pure et Wean sursaturee Fig. 13 Ns. oil la chaux cristallise en pantie, mais, comme 11 s'agit de fissures ouvertes l'expansion de la glace pure expulse, du fond vers la surface Hine, un pen d'eau saturee el de chaux en microcristaux. Ce mecanisme fonda- mental continue A jouer taut qu'il y a de In chaux direclement soluble, el ensuile par hydrolyse. Le resultat le plus general esi que les parois des fissures soul. Lapissees de chaux, et comme celLe chaux n'a aucune cohesion mocanique, la fissuration, si legere soil-elle, esi definitivement consolidde en taut que system de surfaces de moindre resistance. Ainsi le gel de la pilte pure aboutit. A la diaclase de reprouvelle en lamelles, ces lamelles etant souvent subdivisees presque indefiniment en sens divers, el eel eta ressemble beaucoup A celui des pierres homo- genes fragmenlees par le gel, et, A une autre echelle, A cclui de banes sedimenlaires forLement diaciases. Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-A Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.99 ? 10 ? Des qu'on ajoute A In pate pure des charges minerales plus ou moms inertes, les apparences globales changent completement et cela a pu faire croire que lc gel du beton otait tin processus entierement distinct du gel du ciment. C'est, en realite, toujours le meme processus, ii n'y a que la repartition des fissures qui soil modiflee. Une simple addition de sable fin (Mina la structure feuilletee initiate de In pate. Si l'on examine les photos i et 15 representant, en vue directe et en agrandissement, Un prisme gele de mortier normal, on volt stir la paroi non encore detruite tine reticulation en lignes saillantes de chaux a la dimension des grains avec des fissures paralleles aux parements, et un examen au microscope montre que les grains de sable dechausses sont enrobes de chaux. Si l'on observe une surface rectifide, on voit, Li tine &Ilene plus petite, les figures en reseau qu'on a vues stir les photos de Mons gelds (1 et 2 par exemple). Dans les mortiers et bacons, le role de in chaux interstitielle est exactement le meme que dans les feuillets de la pate pure. L'eau adherant par capillarite stir les grains est le siege des phenomenes de concen- tration et d'extrusion de la chaux du ciment, et cette chaux cletruit detinitivement l'adherence, en sorte que, finalement, le mortier s'effrite grain A grain. On distingue facilement le facies d'un bon mortier geld et d'un mortier !sop aqueux non gele, bien qu'ils presentent le meme defaut total de resistance : un mortier trop mouille West cerles pas resistant, mais il pent encore supporter un pe?u In dessiccation, sauf quelques fissures. Au contraire, le bon mot-tier expanse par le gel Sc resout litteralement en sable par la dessiccation A cause de la chaux interstitielle. 11 y a cependant interet Li subdiviser la pale de ciment pour diminuer sa gelivile par des sables contenant line fraction notable de grains tres fins autour de o,o5 ? 0,25 eL 0,1 ? o,5, dans la mesure oa fon prend toutes dispositions pour ne pas accroitre de cc fait in proportion d'eau de malaxage ou coefficient de mouillage. Celle derniere restriction est, fondamentale. L'inlluence de la forme des grains de sable et de leur nature minera- logique est a l'etude. II est difficile d'isoler ces facteurs car its s'enche- vetrent, en cc qui concerne le gel, avec cfautres facteurs comme le coefficient de mouillage, la desaeration des pates, la rugosite des grains, la definition cristallographique des surfaces, etc. Si d'ailleurs on detinit finalement le meilleur sable au regard de chacun de ces facLeurs, ii sera certainement impossible de trouver un sable qui soil lc meilleur Li tons les points de vue, et Fon aboutira Li un compromis. Par exemple, un sable a grains rugueux et anguleux scrait peut-etre le meilleur pour la division de In 'Ate, mais exigera beaucoup plus d'eau et donnera un beton reche. Alors, suivant les conditions de mise en place eL les engins utilises et dans un chantier determine, cc sable donnera petiL-etre nil resultat neLLement plus mauvais qu'un sable a grains ronds, de moins bonne adherence, mais plus facile a mettre en place en bonnes conditions. Mais la connaissance des conditions theoriquement les meilleures aura au moms l'avantage d'eclairer les discussions sans issue qui opposent - 11 ? R.99 souvent les tecliniciens el de legitimer des specifications qui soient, dans chaque ens, pratiquement les meilleures tout en etant theori- quement niparfaites. Fig. Fig. 15 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Si maintenant on passe A l'observation beton, le meme processus Sc produit d'une facon macroscopique ainsi qu'on l'a vu stir les photo- graphics, 11 y a toujours concordance entre les ddpots interstitiels de chaux, les fissures du gel, celles-ci pouvant ne Sc revdler qu'au moment des belons non gelds. Cue dpreuve m?ge, comme sur in photo 17, montre le divorce entre les pierres et le mortier par suite de manque d'adhdrence, le mortier Sc desagregeant ensuite pour la mem raison. Les pierres siliceuses mules Sc clitchaussent beaucoup plus specimen- de Fdpreuve in6eanique. La aussi les fissures de gel tendent a former des surfaces paralleles aux parements, mais l'observation cc point lairement comme on le voiL sur les photos iS eL 19, et stir les photos 90 et 21. L'observation attentive des formes el du facies de la dislocation de vue devient plus incertaine parce que les dprouvettes ne sont plus assez grandes vis-a-vis des gros 616ments du ballast. 11 !but noter aussi que dans les Mons discontinus lc mortier geld garde son facies propre dans le bdton geld (photos if') et 17). Quand on fail les dpreuves mdca- niques, on observe des formes de clislocalion asset differentes de cellos est tres importante, elle permeL de voir Si le mortier esi plus ou mins altdre, ou si l'adherence des gros 616ments est pliant en cause. Un deuxieme compartiment de nos travaux concerne la recherche des moyens proles a diminuer la gelivitd des ciments el des bdtons. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 A vrai dire, nous :worts engage ces travaux ii y a hien longtemps, nos travaux recents stir le role de In chaux, brievement relates ci-dessus, ont simplement confirme et eclaire tine pantie des resultats acquis. Les quelques experiences recentes que nous allons relater maintenant expansion rapide par le gel. I.a composition type est : gravillons routes 5/i 5, sable leucate 0, I' 3 "0 I'm"; ciment. 51.1 lig/m"; eau 0 preciser dans chaque serie. out iiC choisies 0 titre demonstratif et pour servir de conclusion au present rapport, mais cites out CAC, dans leur principe, tirdes de flare fonds de recherches anterieures. P HEM 1 LIU'. SERI E. Les eprouvettes 852 0 858 soul destines 0 montrer l'intluence des additions de laitier stir In gelivite. Elles soul loutes Niles avec du Cl' ? faiblement alumineux ?, plus des additions a preciser, E,IC - 10 0?, et non colon', en noir. - L'eprouvette 855 n'a rem rien de plus. ? Les eprouvettes 852 et 858 contienneni .25 ?,? de hillier pun Flange/Palm:II 4000 13laine (par rapport au eiment total). - L'eprouvette 857 contient 10 00 de tallier. - L'erpouvette 856 contient 71 ?0 de laitier. - Les eprouvelles 858, 857, 856, contenant du tallier, renferment en plus 0? de chlorure de sodium --;- o, I 00 de Iluosilicate de sonde. Les eing 01'011%1qt-es soul de 7 jours + iA cycles de gel. L'eprouvette 855 est presque disloquee eL on In retire des eprem es. L'eprouvette 852 est epaufree el un peu fissuree, les autres sont en bon etat. A 3o cycles, l'eprom elle 852 est disloquee el retiree des epreuves. La photo 23 montre les survivantes ft 8o cycles. L'eprouveite 858 A 25 ?,0' de laitier est disloquee, les deux autres liennent encore el seront enlieremeni disloquees \ ers 100 cycles. montrees sur la photo .21. a l'Age .N1111. 1 111::: t,010.0?1110Ns Nous attirons Fattention stir le fait que, pour ccs experiences, on a cherche A accelerer et amplifier les etTets visibles du gel en vue de l'obser- \ration directe et de la photographic. Les betons out CAC mis au gel des 7 jours (rage, cc qui est severe. Ces betons contiennent trop dc mortier et sont fortement doses, tonics conditions favorisant une Nous faisons immediatement les remarques suivantes, qui sont bien cntendu corroborees par tine experimentation beaucoup plus vaste que ccs quelques demonstrations : L'addition du tallier de bonne qualite ft finesse de mouture tres elevee augmente considerablement la resistance an gel, ft condition Loutefois d'ajouter des additions salines. La composition d'additions choisie pour ccs experiences esl celle qui a fait ses preuves depuis plusieurs annees dans les travaux publics en Algerie. On petit d'ailleurs faire mieux encore. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.99 ? 16 ? Les migrations de chaux se voient d'autant. Maier est plus elevee, parce que le Miller est chaux. Celle fixation depend dans tine large mais (Tile question est hors du sujet. moms que la dose de capable de fixer cette mesure des additions, 17 - R.99 Cheque 'miner? a ete trait e de deux facons differentes. ? Les eprouvettes marquees A de 862 A 867 out ad collides et conservees normalement en ehanihre humide avant le gel. ? Les eprouveltes marqudes AP ou A 5 de 862 A 867 out dtd charges immedialement apri!s leur coulee et jusqu'A fin de prise (rune contrainte de 100 g/ein2 realise par un plateau charge de poids. Les photos suivantes sont prises : Sli0 SO) 856 S57 858 852 855 857 856 Fig 23. DEUXT 61 E. SAME. Les eprouvelles 861 A 867 soul, destinees A montrer 'Influence des additions salines, (rune part, ei de la contrainte, d'aulre part. Elles sont loutes bites avec le meme CP de base que les precedentes, mais le eiment a 6E6 color e en noir par du sehiste d'Autun, le rapport E/C a eV, reduit A io ? Les eprouvetles 861 Wont recu aucune addition. ? Les eprouvettes 862, 861, 865, out rep, en plus des additions salines, A savoir : % de Cl Na pour 864, o, 1 % de fluosilicale de sonde pour 865; % de CI Na et 0,1 ?,',? de Iluosilicate de sonde pour 862. ? Les eprouvelles 866 et 867 contiennent, en plus du CP de base, 25 % de hillier et l'eprouvette 867 contient en plus i % de CI Na. st.1 Utt EU liES COMPOSITIoNs. = jo "? 86-2 861. S65. 866. 867. 862 k 5 861 k 5. 865 Ui 866 A 5. S67 A 5. X ( tiou contramt lEpromettes / con/vaunt . "? Na 11,1 ^.; Fl nimrlaccifiPci in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 En definitive, le classement de merite s'obtient conime suit : Nombre de cycles Ile gel.... .. '2.:. :co. :11,. Is. W. 7N lot 151) Eprouvettes de 1;1 prentii..re stlrie.... N:i-) ? ( 8:41 8:18 ?( 8:i7 / I Slil / 81iii Slili P 1 ' Sli:i P ) slit / 8G-2 Slit I' 1 - 867 i I 8114 P / 8117 P t 8G:i Eprouvettes /le la deuxiiane 811.2 1 5 NM 1 5 N115 Niili 1 NG; Ces tableaux con firment les enseignements suivants d'une longue experimentation portant, en general, stir des belons de composition plus normale el nmins jeunes. I.es specifications differentes qui ont ete appliquees aux eprouvettes ci-dessus, Si elles etaient appliquees A des beLons normaux, (limner:dent exactement le mneme classement relatif, mais les durees absolues d'endurance seraient considerablement. augmenlees. 10 Dans tons les cas, le rapport E'C est tin facleur important. 90 Une addition de laitier sent ainaore pen la gelivile. 30 Les additions salines soot indispensables Una pour les CP qtie pour Ies eiments mixtes. 861 865 Fig. 20. so; SG2 A 5 862 SGI A 5 Fig. 2.7. i? Les eiments mixtes, faits de CP additionne an moment de l'emploi de lailier moult' A part A grande finesse, soft beaucoup plus resistants tulle les CP, surtout A partir de )1 n? de lailier, la proportion optima elant an voisinage de io ??, mais sous condition d'additions salines. 50 Les betons contraints des leur coulee soul plus resistants que les belons non charges. Go Dans bons les ens, les migrations de chaux Sc manifestent quand les alterations deviennent importantes. Dans les CP, avec ou sans additions, les manifestations de In chaux sont. A peu pres les mnemes Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R . 99 ? 90 ? pour un meme degre d'alteration, ces alterations pouvant, suivant le traitement, apparaltre plus ou moms lard. Dans les ciments mixtes, la chaux est d'autant moms visible clue In proportion de miller est plus grande, (Indies clue soient les alterations. A partir de 5o % de killer, on ne volt plus les lignes de chaux A 1'f-ell nu. Pour terminer, nous dcvons avertir que les additions salines utiles augmentent un pen le retrait intrinseque de tons les ciments. Alais lc retrait intrinseque est la manifestation primaire de l'energie de cohesion et les meilleurs ciments sont ceux qui out le plus de retrait. 11 appar- tient aux praticiens de s'en accommoder cL d'en fatenuer les eficts par des moyens simples, comme Font fait dcpuis longtemps les fondcurs de metaux on les mouleurs de resines thermodurcissablcs. RESUME. La chaux libre provenanto des reactions hydrauliques des ciments apparait dans les fissures el microfissures des betons soumis au gel. Ces segregations de chaux detruisent definitivement la cohesion du beton et sont un facteur important de la destruction par le gel. La fixation de la chaux par des matieres pouzzolaniques et, en parti- culler, par le laitier fait disparaitre ces segregations et diminuc la Les additions de sables fins, les additions salines et la misc en contrainte du beton gement on retardent le processus de segregation et diminuent aussi la gelivite. SUMMARY. The free lime resulting from the hydraulic reactions of cement makes its appearance in the cracks and microscopic fissures of concrete subjected to freezing. The ensuing segregation by lime results in destroying completely the cohesion of the concrete and constitutes an important factor in its disintegration through frost. Fixing the lime with the aid of pozzolanic materials and specially with slag puts an end to segregation and reduces the liability to cracking through freezing. Admixtures of fine sand and salt and stressing of the concrete hamper or delay the segregation process and also reduce the liability to cracking through freezing. Extrail Sixieme Congres des (;rands Barrages. New York, 1958. 152903-58 Paris ? Imp. GAL THIEH-VILLABS, 55, quai des Grands-Augustins. Imprime en France. v COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondiale de l'Energie SIXIEME CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R. 100 QUESTION N? 22 J. SALVA (ALGERIE) EPREUVE Reproduction interdite METHODES DE COMPACTAGE ET TENEUR EN EAU DES MATERIAUX UTILISES POUR LA CONSTRUCTION DE LA DIGUE EN TERRE DU SARNO (4') J EA N SALVA, Ingenieur des Ponts et Gimussees, Direction de l'Hydraulique et de l'Equipement rural, Oran (Algerie). Le barrage du Sarno a did mis en can en 1952. Plusieurs articles out ele publies stir cet ouvrage, et le problemc de la mesure des tassements de la digue a fail l'objet du Rapport no 46 lors du 5o Congres des Grands Barrages. Nous nous proposons, dans le present rapport, de parler plus specia- lenient de l'execution du remblai corroye. Alais avant d'aborder cc sujet, 11 nous parait indispensable de rappeler, enquelques mots, l'utilite de l'ouvrage, la geologic du site, et les caracteristiques generales de l'amenagement realise. (*) Compaction methods and moisture content for materials used in the construc- tion of the sarno earth dam. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 `.0 _ irJ TilIt. L:T.- ' 1.-rf...111.117,_- e?-?c 1_ _ ? "ClISI111.0.at- 1:17 7,11- V. ,r1 f_ - tiiLt. -L.:I/A:HILT:al _ - nar_.-ti?aatetn: tt: ?thy-- -7c ,-.:11autr__Jr_i rat tn. 7.1-arme. 1.-":-. zt ? r77-.-1:21d UCL- al; L- t.. ' cm..3 ? ? ' ; ir II el at, ? ? it t t C " _ 2 'kr: t ? z-,-; ?3? R.100 a. Sous les alluvions recentes, le substratum est constitue par une alternance de mantes compactes et de banes greseux qui appartiennent att tertiaire (oligocene). b. Au cours des temps miocenes (vraisemblablement au tortonien) ce substratum tertiaire est plisse par les mouvements tectoniques qui creent les Monts du Tessala. c. A la suite de eel exhaussement general, une erosion intense sculpte un relief tres accuse, creant ainsi une vallee fossile plus large que la vallee actttelle ci dont la rive droite a ele parfaitement mise en evidence par les sondages de reconnaissance. d. A celte erosion succede une premiere phase de remblaiement. Ce sont d'abord des (IOUs grossiers, contenant des blocs routes de calcaire miocene, puis des elements plus fins, mantes greseuses rougeatres. e. Apres une nouvelle erosion peu importante commence une deuxieme phase de remblaiement qu'on petit placer au quaternaire ;mien Ott lout au moms A la lin du pliocene. Les depOts soul tres grossiers ci toute la region est recouverte par une epaisse couche de poudingues contenant parfois des lentilles marneuses (par exemple en rive droile). f. La vallee acluelle de rotted Sarno a ele creusee dans cello derniere couche de devils. Celle operation s'esl effectuee en trois temps : 10 Erosion de la couche des poudingues qui, dans la partie centrale, a completement disparu; Remblaiement par une couche de 6 A 8 in d'alluvions recentes: o Creusement du lit nand qui entaille ces alluvions de 2 in environ. Cet apercu rapide montre clue les terrains de fondation presentaient tine grande helerogeneite. Sur les rives, les conglomerals constiluaient un excellent terrain de fondation non susceptible de lassement. Dans la panic centrale, ati contraire, tin iassement relativemeni important elait A prevoir. EMIR les couches de conglomerals se terminani en biseau sun les marnes, on pouvait craindre une fissuration el meme un basculement des bees de conglomerat. Lravaillani en console. C'esl pour celle raison qu'il Ctait necessaire de construire tin ouvrage souple, capable de s'adapter aux tassements inegaux des terrains de fondation. La region no comporlant pas de carrieres capables de fournir de la pierre pour un barrage en enrochements, on decida de construire une digue en lerre. 1 2. SCI11:\U GENP.IIAL DE L'AMENAGENIENT REALISE (fig. ..))? 1 ) i. Deviation des eaux pendant les travaux. Pendant la construction, les eaux out ele deviees par tin I;alardeau en terre el une galerie de 6 in de diameLre el de 200 in de long qui traverse la rive droile. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.100 1 2.2. Caractiristiques yeometrtques la d yue principalr. Lonaueur en crete : ito m; Hauteur maximum au-dessus du thalweg : Larzeur en crete : Sm; Lar2eur maximum au niveau des fondations : 15o in (y coinpris le t erre-ple1.1 avalj; Pente du parement amont : J,5 I et 2 I ; Pente du parement aNal : 2 I et 1,5 Volume total des terres mises en place 1a 000 m. . - ? 11 ------- -:---1:Q . r----- `------ --,._ - k=!1:.-, , \\ Plan d ensemble des ouvrages. (1) Canal de fuite. (2) Station de pompace. (3) Galerie de derivation. (4) Deversoir Marguerite. (5) Deversoir eomplementaire. (6) Mur de pied. (71 Batardeau amont. (8) Tour de prise d'eau. General plan of the works. (1) Tail-race. (2) Pumping station (3) Diversion tunnel. (4) Marguerite " spillway. (5) Complementary spillway, (6) Foot wall. (7) Upstream cofferdam. II)) Intake lower. ? 5 ? R.100 1. 1 .3. Evacuation des crues. L'evacuateur principal csl compose de hull gottlottes en beton dis- posees autour d'un pulls central comme les petales d'une marguerite. Ce puts est raccordd Li la galerie de derivation. L'avantage de cc system est d'avoir title capacile d'dvacuation hnportanle pour tine lame d'eau Utile, tout en ayant un encombrement assez reduil (diametre du cercle eirconseril : i2 Sous one lame d'eau de 1,5o in el avec les vannes de fond ouvertes, In capacite d'evacuation est de Soo m3 /s. Pour plus de securite, Un deversoir complementaire a (Re amenage en rive gauche a un petit col qui ne pouvail permettre 'Installa- tion de l'evacuateur principal, car les terrains de fondation soul medioeres. Ce deversoir qui fonclionne seulement pour des debits superieurs Li s permet, avant que l'eau lie passe par-dessus le couronnement de In digtte, l'evacualion de pres de Soo m3/s. La securile de l'ouvrage est done assuree de facon correcte, les plus fortes crues connues etant. 'ii tii /s. 1 . Prise d' eau. Elk s'effectue par lrois robinets (tinges portes par tine lour de prise situee a In tele amont de In galerie de derivation. C'est egalement de cette tour que soul manceuvrees les deux vannes-wagons qui ?bluetit le pert uis de vidange. 1. 2 . 3. Rideau d'elanclzeite. Dans la partie centrale, il est constitue par quatre voiles dont deux descendent jusqu'aux marnes oligoeenes considerees comme horizon et allelic. 11 est complete sur les rives par des voiles dont l'imporlance va en diminuant Li mesure qu'on s'eloigne du thalweg. 2. CONCEPTION GENERALE DE LA DIGLIE (fig. 3). A cause de in nature des lerres disponibles dans la region, qui comporlent une forte proportion de gros elements et peu d'argile, il elan difficile d'execuler on noyau elanche en 'erre corroyee. Le massif en lerre, qui est homogene, sert shnplement de support Li l'organe d'etancheiLd proprement tilt, constitud par un masque bitu- ulinetix sur drain souple. Ce masque est ancre sun un mur de pied en beton qui a egalement sent de ? couverture ? pour l'execution des rideaux d'injection cen- lraux. Remarquons en passant que In presence d'un masque (gauche =oat supprime toules les inquieludes qu'on peut avoir sur in tenue du corroi Li la suite de remplissages et de vidanges successifs de la retenue. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.100 ? ? Le drainage sous rouvrage est assure par l'existence d'une couche de terrains relativement permeables de ;in d'epaisseur. Une galerie parallele au pied aval de la digue et situee sur l'assise de fondation permet l'evacuation de l'eau qui pourrait penetrer acciden- tellement dans le remblai a la suite d'une dechirure du masque et eN ite la mise en charge du o lit drainant nature! dont nous venous de parler. Fig. 3. Profil-type de la digue. (1) Niveau de la retenue normale. (2) lasque etanche. (3) Mur de pied. (4) Rernblai corroye (5) Sable de coneassage. (6) Graviers. (7) Terre-plein revetu. (8) Remblai tout venant. (9) Remblai en alluvions. (10) Rideau d'injection. (11) Lit drainant (12) alerie drainante aval. Typical section ol the dike. Level of normal storage. Watertight lacing. Fool wall Rolled earth embankment. Crushing sand Gravel. Lined platform. Unselected material embankment. Alluvium embankment. Grouting curtain Drainage bed Downstream drainage-level. ?7?Ir R.100 3. fiTUDES PR11LINIINAIRES SUR LES TERRES. Le probleme i resoudre etait relativement simple : Realiser un remblai de 3o in environ de hauteur maximum, sans Ira!) se preoccuper de sa permeabilile. 11 s'agissait done simplement de ehereher le plus pres possible du barrage des lerres aptes, apres compactage, A donner Un corroi A densite elevee, stable, et peu susceptible de tassements importants. 3. 1. Ess kis um i 1.1130111TOUSE. Des analyses granulometriques systemaliques omit ete failes sur les lerres utilisables. Apres elimination des elements de plus de 1 io mm, elles old donne des courbes siluees dans le fuseau represente sur In figure 1. 10 9 8 7 6 5 4 3 2 LAILLOVXGRAVIER a ptaz,ES CRAYL.L SAZILI JAA0.12 5IL7 SILT ARG,LL CLAY 11 r fi i i iii i i I, 1 11 .1 I 1 iii I I I 11 1 ii Ili p" 1 )1 , 1 i i r , 1 1 If, 11 ; Hi: '111 ? 111 111 11 1 ) I , 11 ; I 11 1 1 1 il I , , I, , I, , 1 (--.4? ) , 1 , , , ,ii 11111k, I AI iii . ? , ? ?..,.. IIIL. 1i111/11111111 1 1 1. 1 1 Illi......nI111?1 ) IIIIIIIMIIIZB"'IljltiI?-....7arIIIIIINIIIEIIIIIUIIIIIIIII 11111111111M111111EIN 11 MN ) (I 1 1111111111111111MMIIIIUMML MINIIIMMINIMISIIIMMINAIMEIMIOLUNIMINIIIMemn.--111. iiimuniiiIIIIIElmtaiiii=P_PIIIMI1111i42....."M11110....._ MIllillEIKINIIIIIImum.....-7--1 INIMMS1111111?11111 1-1** I j( i 2 ii 0.5 02 0. WS 0.02 _ 0.01 2u 1 1 isn inn so 20 I - 10 Mismormstsvionsut 5 Fig. 4. Fuseau des courbes granulomelriques utilisees. La courbe 2' est la cow-be 2 modifiee. Composition a minimum de mortier. Grain size accumulation of the curves used. The curve 2' is curve 2, modified. Composition with a minimum of mortar. On volt que nous avions affair? A des granulomelries plulet dis- continues, comporlant essenliellement du gravier el des cailloux, peu (1'61011e:its fins (silt et argile) et encore moins d'elements moyens (sable). Precisons qu'il s'agissait de materiaux mules. La courbe inferieure (2) correspond A des terres avec lesquelles ii :Vest pas possible, apres compaclage, d'obtenir un beton de terre plein ?. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.100 ? 8 2.3fl 95 22 22 2 15 c 2 10 0 2.05 2 00 1 95 1 90 I 1 1 0 trilkan ...km= 111 ITU k 1 1 IMMVAMILIIIIMMIN , lli= \\ ; il fi . _. i 1y -t,, . 's, 1 ,(1 ), A.\ ? + ),./.i . \' 0 III M H 011111 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1.3 14 15 Teneurs en eau et p. 100 Hg. 5 90 80 70 60 40 a- 30 20 :5 10 .2 0 Variations des caracterisliques des terres en fonetion de la teneur en eau (a) Courbe (b) Courbe (c) Courbe id) Courbe (e) Courbe de densite seche (tous elements, mottle de 40 cm). de densite humide (C B. R. Standard). d'indiee portant (C B. R. Standard). de densite seche (C. B. R. Standard) de saturation. (1) Correspondance des teneurs en can (C.13 11.-masse indellnie). Variations of soils characteristics in relation with water content. (a) Curve of dry density (all elements, moulds of jo cm ) (b) Curve of wet density (C B. I? -Standard). (c) Curve of bearing ratio (C. 13 R.-Standard) (d) Curve of dry density (C. B. IL-Standard). (e) Saturation curve (1) Equivalence of water contents (C. 13. B.-buk finite mass). 9 R.100 La Courbe (2') est obtenue en partant des terres correspondanl a (2) el en augmentant In proportion d'elements 0-20 de facon it remplir completement les vides du 20-150. Les terms ne conlenant pas surnsamment d'elemenls fins onl ele utilises pour la confection de la pantie avid de In digue eL du batar- dean avid. Des essais de compactage out ensuite ? entrepris au laboratoire. Etant donnee In phsionotnie particuliere des terres (.3o % (I'elements de moins de 5 111111 pour In courbe moyenne), on a prf?it ressai Proctor qui conduit it ralimination des elements de plus de 5 nun, ressai C. 13. R. (Californian Bearing Ratio) qui est execute sur les elements de moins de .2o nun (52 O? pour la courbe moyenne), c'est- it-dire sun des tares se rapprochanl davantage de In realite. Comme nous le verrons plus loin, cet essai a egalement, ravanlage d'eliminer I equation personnelle de rexperimentalcur. On a pu ainsi (fig. 1) construire In courbe de variation de In densite hectic (essai C B. R. standard) en fonction de in teneur en eau. Des essais de compact age dans des moules de loo mm sun les terres (granulometrie moyenne) out permis de conslruire In courbe (It \ anal ion de la (tensile seche (toils elements) en fonclion de la Lemur en eau, el In correspondance entre les points de cette courbe et ceux de In courbe precedente. On voit que pour les terres comportant tous les elements, la (tensile set he paSSe par un maximum egal a 2,?.)5 pour tine teneur en can 3. ,. Ess US DE COMP \ CT kGE EN VISA IE GB NDEU11. L execution du batardeau de derivation des eaux pendant. les Ira- \ aux a permis de mettre an point les methodes de confection du corroi, et notamment le compactage. Pour (Tile derniere operation, nous disposions des engins suivants : lionleau vibrant a pnens : Poids : variable de 6 it 9; Pression Pression de gnu tinge des pneus : 5,1 kg/cm2; Vibration : appliquee sur ressieu el produile par un moleur de 42 ch. I.requence variant de 7oo it i oo par minute. fiou/cau pieds (le mouton : Longueur : .2,50 in: Diametre : 1,06 in: Poids maximum : t: Longueur d'un pied : 16 cm: Pression sun le sot : 9 j kg, cm2. Ces deux engins etatent du type tracle Les essais de compactage invent d'abord fails sun des couches de 3o cm d'epaisseur, par In suite reduile it 25 cm. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.100 10 Les resultals ()Menus avec le rouleau A pneus furent assez decevants : refTet de compactage etait localise dans In pantie superieure de la couche traitee, laquelle ttait mal Hee A In precedente. Un pulls de controle execute dans le batardeau amont mit. en evidence une texture feuilletee assez peu soultaitable pour un barrage en terre. Les densites humides du corroi etaient faibles, de Pordre de 1,7. La vibration &ail pratiquement sans influence probablement parce qu'elle etait amorlie par les pneus. Et cependant les terres utilises qui presentaient une cohesion faible el qui comportaient beaueoup de galets routes auraient du particulierement hien se preter A cc genre de compact age. Le rouleau pieds de mouton ?, au contraire, permettail d'oblenir nil compactage en profondeur, une bonne liaison entre les difTerent es couches, et line (tensile moycnne plus &levee, variant de ..),1 A 1. Le resultat optimum Mail. ?Menu pour hull passages de rouleau pieds de mouton ?. C'est par cc procede qu'a ete execute Lout le corroi de la digue. -1. LE CHANTIER DE CONFECTION DU CORRO I. II etait prevu crexploiter au scraper les zones oil se trouvaient les terms d'emprunt. Alalheureusement, celles-ci avaient le caractere d'un poudingue en cours de formation, et Pon rencontrait des zones de (Amen- tation plus avancee, dont on lie pouvait prevoir l'emplacement et qui rendirent impossible cette facon de proceder. II fut done necessaire d'ouvrir de veritables carrieres, exploitees par des pelles mecaniques travaillant ? en butte ?, avec recours A l'explosif pour ? soufller ? les parties mieux cimenlees. La lure Ctail chargee sur des tombereaux oil s'efTectuail tin premier triage sommaire des gros elements, pills transportee stir le chantier, regalee il raide de niveleuses qui rassemblaient en cordons les elements trop gros evacuos ensuite par scrapers (fig. 6). L'elimination des elements de plus de I5o inm devait se faire impe- rativement, celte operation etant indispensable pour permettre au rouleau pieds de mouton ? d'agir efkacement. La teneur en eau des Lerres approvisionnees Ctait generalement trop faible, du fait du climat chaud et see de la region. Le complement etait apporte a l'aide de citernes automobiles, puis la couche Ctait. homo- gendisee par hersage avant le compactage final. Le chantier de travail elait divise en Lrois zones (fig. 7) correspondeni respectivement aux operations suivantes : ? approvisionnement des materiaux, regalage, elimination des elements de plus de 15o mm, contrOle de la granutometrie; ? controle de la teneur en eau, arrosage evenluel, hersage; ? compactage par butt passages de rouleau ? pieds de mouton ?. ? 11 ? R.100 Dans les endroits inaccessibles au rouleau (parements, berges, etc.) le compactage Ctait assure par des pilettes pneumatiques. 1-u - ? ?-????? Et. 17. ? .? n?-?? Z.. ? ? atra ??? '??? ? , ? C.? 4 I . ???-0,;?? ? ?S'I'CePT: :??tYt.! ?????!???; ? ,.- . . Fig. 6 Iteglage (les mattriatix et elimination des gros elements. Spreading of materials and elimination of coarse elements. 5. LE CONTRoLE DES OPERATIONS. Un laboratoire de ehantier avail ete installe dans une rouloLle. II pouvait effecluer rapidement les operations suivantes : Conlrole de granalomelrie. -- La granulometrie des terres elait Ire- quemment verifiee dans les zones cremprunto elles-momes. Des correc- tions elaient faites en executant une metric couche par empruni de tures en differents points de la carriere. Une nouvelle verification avail lieu apres regalage des terres. Conlrole de la leneur en eau. ? 11 s'agissait d'effectuer rapidement tine mesure de la teneur en eau pour lie pas ralentir la marche du chantier. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Pour eela on Nista appel aux courbes experimentales etablies tors des etudes preliminaires (fig. 3), el donnant, en fonction de la teneur en eau la variation de ? In clensite humide C. 13. R.; ? l'inclice portant C. 13. R. Rappelons que cet intlice est defini de la facon suivanle : Dans un motile standard on compacte les materiaux de 1110iIIS de 20 111111 (rune facon egalement standard. _ ? pesee moule, d'ob une premiere valeur de In teneur en eau du melange C. B. R. par utilisation de la courbe (b); ? essai de penetration et mesure de l'indice portant C. B. H. une deuxieme valeur de In teneur en eau des elements C. B. R. par utilisation de la courbe (e). On prenait In moyenne des deux resultats, ee qui dommit tin point de la courbe (d) (densite seche C. 13. R.) d'ob, en utilisant la corres- pondance etablie experimentalement entre les courbes (d) et (a), In valeur de In teneur en eau des materiaux approvisionnes sur le chantier. Bien entendu, un recoupetnento etait fait periodiquement en mesurant directement la teneur en eau par dessiccation. L'experience a montre que la concordance etait toujours salisfaisante. Densile sur place. ? Celle mesure etail lane par le procede classique : apres avoir hien aplani une portion de la surface du corroi (quelques decimetres carres), on creusait tin trou dont on recueillaiL soigneu- sement les deblais qui elaient places dans un vase isotherme. Celle Lure email portee au laboratoire et pesee avant et apres dessiccation. D'autre part, le troll creuse dans le corroi etait rempli de sable ou d'huile de vidange, cc qui permeltait de connaltre son volume. De ces mesures, on deduisait In densite humide et la densite seche du corroi en place. Fig. 7. Vue generale du cliantier de compactage. General view of compaction field. La pesee de cc motile donne la densild humide. Puts, on procede A renfoncement d'une quantite donnee (2,5 mm) d'un piston de 20 ein2 de section qui descend A vitesse constante (i cm /mn). Le quotient de In pression sur le piston par 7o (valeur de la meme pression pour un revetement bitumineux type), exprime en pour-cent, represente l'indice portant C. B. R. La mesure de la teneur en eau des materiaux approvisionnes s'eficc- Wait des lors de la facon suivante : ? prelevement de materiaux sur le chantier; ? elimination par Lamisage des elements de plus de 20 111m; ? compactage standard dans un moule C. B. R.; 6. CONSOLIDATION ET PRESS1ON INTERSTITIELLE. Le probleme de la consolidation el des risques d'instabilite du corroi en resultant par suite de l'elevation de in pression interstitielle ne s'est pratiquement pas pose dans le ens de la lignc du Sarno. 11 s'agit en eat d'un ouvrage de faible hauteur, constitue par un corroi relativement permeable qui ne pouvail pas Lasser beaucoup par suite de la presence d'un squelelle pierreux important. De plus, la mise en place du corroi a ete echelonnee sur deux ans. Pour tonics ces raisons, ii Rail A prevoir que in consolidation du remblai se ferait sans ditIleulle au cours de in construction, la mise en charge ?nt progressive, et l'eau interstitielle pouvant eventatellement s'eliminer. Enfin, A cause de In presence du masque d'etancheile amont, les eaux de la retenue ne peuvent s'infiltrer dans le corps de la digue el augmenter la pression interstitielle. Le barrage a ete mis en eau en 1953 et, depuis cette date, se comporte partaitement hien. 7. 11 1SULTATS OBTENUS. La densite humide du corroi mis en place a vane entre 2,1 et 2,25. Nous avons fait des mesures de densite humide du material' en place, dans les zones d'emprunt, cL nous avons trouvd 2,3 environ. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.100 ? 14 --- On petit done dire que le compaclage realise a permis de redouner aux terres A peu pres leur compacito d'origine, cc qui laissait esperer que les tassements seraient reduits. C'esl hien cc qui s'est, produit, puisque trois ans apres sa construc- tion, le lassement maximum elait inferieur A 20 mm dans la partie centrale oit le remblai a 32 in de haul. 8. CONCLUSION. Le barrage du Sarno est le premier ouvrage en terre construit en Afrique du Nord. L'execut ion de cette digue n'a pas pose de problemes notam- ment en cc qui concerne la slabilile au cours de la consolidation, A cause de ? la faible hauteur de l'ouvrage; ? la conception du barrage (elancheite assure par un masque bitumineux amont): ? la nature des terres employees (squelette pierreux comportant une faible teneur en argile, d'oft corroi relativement permeable). Neanmoins, cc chanlier nous a permis de nous familiariser avec une technique qui nous etait totalemenl etrangere et que nous esperons avoir l'oecasion d'appliquer A nouveau pour d'autres barrages. Rtsumt. Le barrage du Sarno est un petit ouvrage situe A 45 km A vol d'oiseau au sud d'Oran et destine a regulariser le cours de l'oued Sarno en vue de Putilisation des eaux pour l'irrigalion. Parce que les terrains de fondation risquaient de Lasser inegalemenl, on a choisi comme type de barrage tine digue en terre. Les terres dont on disposail se pretant mal A l'execuLion d'un noyau etanche, on a decide de faire tine digue homogene, l'elancheiLe etant assuree par un masque bitumineux pose sur drain souple. Les etudes de laboraloire eL les essais de compactage out montre que les terms des environs elaient aples A la confection d'un remblai acceptable malgre leur forte teneur en gros elements (48 d'elements superieurs A 20 mm). La teneur en can opthnum correspondanl A la granulomdrie moyenne elail 5,5 %. Des essais de compaclage de chantier ont ete fails avec tin rouleau vibrant A pneus de 27 1 et des rouleaux u pieds de mouton ? de 6 L. Ils out permis d'etablir que le rouleau A pneus lie donnait pas de resullats salisfaisants (corroi a densite insuMsante et texture feuillelee). Les lravaux out did menes de la facon suivanle : ? reglage des maleriaux en couche de 25 cm environ el elimination des pierres de plus de 1.5o inn; ? 15 ? R.100 ? contrOle de la granulometrie el de la teneur en eau; - - humidification eventuelle et hersage; - compactage par hull passages de rouleau pieds de mouton 9. La (tensile humide du corroi mis en place a varie de 9,1 A 2,25, el le tassemenl propre du remblai dans l'axe du thalweg, a l'endroit oA le remblai a 32 m de haul. elan, inferieur A 20 mm, trois ans apres l'achevement des travaux. Le probleme de In slabilite du corroi en fonction de in pression inter- stitielle lie s'esl pratiquement pas pose A cause : - de In faible hauteur de In digue: de la nature des terres employees qui a permis d'oblenir un corroi relath ement permeable el A tassement. faible; -- de la presence du masque etanche qui supprime les infiltrations A travers le remblai. SUMMARY. The Sarno dam is a little structure located 3 kin in a straight line to the south of Oran, and intended for the regularization of the flow of (wed St-11110 with a view to utilizing its waters for irrigation. Because foundation soils were susceptible of an uneven settling, an earth dam has been chosen. As it was difficult to make a puddled clay core with the available grounds, the execution of a homogeneous dike was decided, water- tightness being assured by a bituminous facing laid on a supple drain. The laboratory and compaction tests have shown that the neigh- bourhood soils were apt to make an acceptable embankment, in spite of their high percentage in coarse elements (IS To of elements bigger than 20 ln111). The optimum water content corresponding to the mean grain size distribution was 5.5 Field compaction tests have been made using a vibrating pneumatic tired roller of 95 metric tons, and sheepsfool rollers of 6 metric ions. Thus we have established that the pneumatic tired roller did not give satisfactory results (puddled earth with an insufficient density and foliated texture). Works have been conducted in following manner : - - spreading of the materials in a layer of about 25 cm and elimi- nation of stones bigger than i So mm; ? control of grain size distribution and water content; ? eventual welling and harrowing: -- compaction with eight passes of sheepsfoot roller. The wet density of the placed puddled earth varied from 2.1 to 9.25, and the settling of the embankment itself in the axis of the thalweg, at the place where the embankment 32 in high, was lower than 90 mm, three years after completion of the works. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.100 ? 16 -- The problem of the stability of the puddled earth in relation with the interstitial pressure had practically not to be resolved because of : ? the reduced height of the dike; ? the nature of soils used which permitted to obtain a puddled earth, relatively permeable and with little settling; ? the presence of the watertight facing which suppresses the infil- trations through the fill. COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondiale de l'En'ergie SIXIEME CONGRES DES GRANDS BARRAGES R. 101 QUESTION N? 20 G. SAFONT ET J. SALVA Extrait du Sixieme Congres des Grands Barrages. New York, 1958. 152903-58 Paris. ? Imp. GAUTHIER-VILLARS, 55, quai des Grands-Augustins. Imprime en France. LI NEW YORK, 1958 (ALGERIE) EPREUVE Reproduct!on interdite NOTE SUR UN PROCEDE DE CONSTRUCTION DE BARRAGES PAR ETAPES SUCCESSIVES (*). GEORGES SAFONT, Ingenieur A. M. et JEAN SALVA, Ingenieur des Pouts et Gliaussees. Le proc? employe pour la construction du barrage du Meffrouch, actuellement en cours, nous paralt susceptible d'?e utilise pour construire des barrages par etapes successives. C'est pourquoi, il nous semble interessant, dans le cadre de la question no 20, d'en exposer les principes essentiels. Avant de decrire en detail les methodes employees, il nous parail indispensable de dire en quelques lignes it quoi sert ceL ouvrage el d'indiquer rapidement les problemes generaux que posait sa construc- tion et la facon dont. on les a resolus. (*) Notes on a building process for llw construction of dams in successive stages. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 _ Usint HYDRIELECRIQUE if tiEGRIER ?3? R.101 1. UTILITri: ET SC1-8MA GEINI8RAL DE L'AMENAGEMENT DE L'OUED MEFFROUCH. La retenue crede par le barrage sur l'Oued Meffrouch, A 4 km A vol d'oiscau au suthest. de Tlemcen est destine A: alimenter en eau potable in ville de Tlemcen; ? apporler un appoint A l'alimenlation en eau potable d'Oran. Celle derniere ville est acluellemcni alimentee A partir du barrage de Beni-Bahdel, A 26 kin au sud-ouest. de Tlemcen. La construction du barrage du Meffrouch permeltra en oulre : ? de recuperer unc pantie des eaux regularisees par Beni-Bahdel pour creer une aire d'irrigation dans in region de Marnia; ? dc facililer l'entrelien de cc dernier ouvragc en rendant possible, le cas &Mani., la vidange de la relenue, la region oranaise &ant alors alimenloc par le Aleffrouch el la nappe de Bredeah (24 km d'Oran). Le schema general dc l'amenagement an voisinage du barrage du Meffrouch est represenle stn in figure 1. Une galerie de 2,1 km de long conduit les eaux jusqu'au plateau de Lalla Sall oA clles soul. fillrees. Une pantie est dirigde sur les reservoirs de Tlemcen. line canalisation d'une dizainc de kilometres de long amene lc resle jusqu'A la conduild amt. des Beni-Bahdel A Oran. 2. ESQUISSE HYDROLOGIQUE ET GEOLOGIQUE. 2, i. CARA CTERISTIQUES DU BASSIN VERSANT : STATION FILTRATION ORAN Fig. t. Schema de l'amenagement. Sketch of project. Superficie : go km2, Precipitations moyennes annuelles : 675 min; annuel moyen : 21 hm3; Cruc centenairc : Soo m3/s. 2.2. ESQUISSE GEOLOGIQUE (fig. 2 CL 3). Au voisinagc de Fcmplacement du barrage, on rencontre les etages geologiques suivants ? le kimmeridgien inlerieur (.%) conslitue par zoo in de dolomies allerees. II affleure an nord d'une grande faille transversale A l'aval de Fouvrage; ? le kimmeridgien moyen (J8) represenle par des 'names compactes aliernant avec des bancs calcaires. L'ensemble qui a une puissance variant entre 5o et Too in afileure A l'aval du barrage an sud de in faille et plongc vers l'amonl de la relenue. Ces terrains peuvenl etre consi- cleres comme etanches; Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.101 -- 1 ? ? le kinuneridyien superieur (.1 ) forint, de &Amides et calcaires fissures presentant dans les couches superficfelles un caractdre kars- tique. On y rencontre des cavernes on des fissures plus flu moins remplies de materiaux detritiques. ?5---- R.101 Ces terrains conliennent une nappe dont l'exuLoire est l'Ain (source en arabe) Meharas, an contact des marno-calcaires du kimmeridgien ino3,ren. La cuvette se presenle comme un grand synclinal allonge du sud- ouest vers le nord-est, coupe par de nombreuses failles est-ouest pro- duites par les mouvements qui oat souleve les Hauls-Plateaux par rapport an Tell. La gran& faille situee a l'aval de l'Ain Meharas a provoque un rebroussement vers le haul. des marno-calcaires. 1,0 , ,00 030 , 5,0 - Fig. 2 Larte geologique du site (1) Alluvions quatenaires. (2) J',..-Calcaires et dolomies (3) 4-Marno-calcaires du kimeridgien moyen. (4) 4-Do1omies du kimmeridgien inferieur (5) Courbes hypsometriques du toit des marno-calcaires (6) Faille sous alluvions. (7) Faille. Geologic map of the site. (1) Quaternary alluvium. (2) .?-Limestoncs and dolomites of upper Kimmeridgian. (3) 4-Calcareous marls of middle Kimmeridgian. (4) 4-Dolomites of lower Kimmeridgian. (5) llypomelric curves ol the lop ol calcareous marls (6) Fault under alluvium (7) Faun. 100 .190m Fig. Coupe geologique suivant l'axe de la galerie. (1) Barrage. (2) Ecran d'injection central. (3) Galerie. (4) Puits captage. Geologic section in the axis of gallery. (1) Dam. (2) Central grouting curtain. (3) Gallery. (4) Catchment well. Le barrage est fonde sur ces calcaires dolomiliques. Le probleme de l'elancheiLd de In cuvette ne se pose qu'au voisinage du barrage. Il sera rdsolu par l'execulion d'un mur parafouille sous l'ouvrage et. de rideaux d'injections (fig. 4). Nous ne parlerons pas dans cc qui suit. des Lravaux d'etanchemenL qui sortent du cadre de cette Note. 3. CI-10IX DE L'EMPLACEMENT DE L'OUVRAGE. SON TYPE. SES CARACT2RISTIQUES GI2NERALES. L'emplacement. (II) (fig. 2) correspond a une longueur en crele minimum pour le barrage mals t un ecran d'elancheito relativement important (20 m de hauteur dans In partie centrale). Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 A mesure qu'on deplace l'ouvrage vers I'm al, sit longucur augmenle mais l'imporlanee du rideau d'etancheite diminue du Nit de la remonlee des marno-caleaires. Line etude economique a montre que les depenses correspondant aux travaux de genie civil etaient preponderantes, et y avail iiittr?t a les reduire le plus possible. ?7--R.101 Toulefois, ii Rail a priori peu indique de placer lc barrage en amoni de l'Ain Meharas, car edie source a un debit qui petit alleindre quelques metres cubes par seconde, cc qui doit correspondre it des conduits d'alimentalion assez imporlants, diMculles supplementaires dans l'execulion des travaux d'etanchement. Pour celle raison, on adopla inilialement l'implantalion (I) dont la forme courbe permet tail de reduire In longueur en crete de l'ouvrage, tout en laissant. l'Ain Meharas dans la cuvette. _ PLAN _ _ COUPE NoRMALE _ 0 10 20 SO m. Fig. I. Plan general de l'ouvrage. (1) cran d'injection lateral rive gauche (2) Ecran d'injection lateral rive drone. (3) Axe de In galerie. (4) Puils d'acces. (5) Pulls de captage. (Les contreforts soli numerotes de l a 18 it partir de In rive droite.) General plan of the construction (1) Lateral grouting curtain, left bank (2) Lateral grouting curtain, right bank. (3) Axis of gallery. (4) Access well (5) Catchment well (The buttresses are numbered from I to IS, starling from right bank.) Fig. Voilte-type. Plan et coupe norniale Typical arch Plan am( normal section Malheureusement la campagne de reconnaissance des terrains montra l'existence, en rive droile, dans les marno-calcaires, de lentilles calcaires fortement orodees, peut-etre en communication avec les dolomies inferieures. Lors de la mise en eau de l'ouvrage, ii risquait de se produire des circulations d'cau entrainant des effondrements des fondations Pour cette raison, on a choisi en definitive la position (II) bien qu'elle oblige it etancher les conduits d'alimentation de la source. CompLe tenu des dimensions du barrage et de l'absence a proximile de materiaux aptes it la construction (rune digue en term, le type d'ouvragc le plus economique s'est revele etre tin barrage it votites multiples en beton faiblement arme. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part- Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.101 ? ? Ses caracteristiques soul les suivanies : Hauteur maximum au-dessus du thalweg : Longueur totale a in cote maximum Nombre de voilles : 17; Largcur des contreforts : 2.5o in; Distance entre axes de contreforts : AC) in; IiIII: Les votes soul dailies par deux clindres de revolution coaxiaux, le cylindre d'extrados a 13 in de rayon. I,es wales out une tipaisscur constante ogale a o,So in (fig. 5). Leur fruit est o,S. L'evacuation des crues se fail par des goulottes placees sur chaeun des a conlreforts, l'ensemble elant capable de (Whiter 720 in3is pour une surelevation du plan d'eau de 42 iii 'Volume de In retenue : 15 hin3: Surface de la retentie : 191 ha. 4. FONDATIONS L'OUVRAGE MUR PARAFOUILLE. L'ouvrage est fonde sur les calcaires dolomitiques du kinundridgien supericur, qui, nous rayons (lit plus haul, out ete le siege d'une erosion interne assez avancee, au moms en cc qui concerne la tranche super- fiddle sur 5 ?o in de profondcur. II s'agit de terrains tout it fait. apLes it supporter in poussee du barrage. Par contre, l'elanchement sous l'ouvrage de in tranche superficielle du terrain posait un probleme &heal. Apres etude approfondie de in question, il est apparu qu'un lrai- tement par injections seraiL une operation plus onereuse et plus alealoire que l'execution d'un parafouille en belon descendant, suivant in qualile des terrains, de 5,00 it 9,00 in de profondeur. On disposera ainsi d'une couverture efficace pour l'exectilion de l'ecran d'etancheile central. Cc parafouille est implante suivant In trace des yokes sur le terrain nature!. II comporle une galeric de visite, executee it l'aide d'elements en beton prefabriques noyes dans le beton. Les pieds des voales soul eneastres dans le beton du parafouille sur i,6o in de hauteur, ceci afin d'assurer une parfaite etancheile it la liaison voales-parafouille. Les fondations des contreforts out 1.,,5o in de large et tine profondeur rnoyenne de 7,00 in. 5. DESCRIPTION DU PROCIDI.:: CONSTRUCTIF, 5. 1. POURQUOI ON A FAIT APPEL LA mifixAniticATioN. Initialement, ii emit !nevi' de realiser l'ouvrage par des procedes classiques : coulage de beton derriere coffrages metalliques. Dans cc cas, le chantier aurail exige tin efiectif important d'ouvriers Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release _ 9 _ R.101 specialises : eoffreurs, ferrailleurs, etc. Celle categoric de personnel est, actuellement diflicile it recruler en Algerie par suite de l'execution de nombreux Lravaux, principalement de bailments. 11 s'agissail done de construire le barrage en faisata le plus possible appel it in main-d'ivuvre non specialisee, et c'esl In raison essentielle qui nous a orientes vers In prefabrication. En effet, si cc procede exige In presence (rune douzaine de bons inecaniciens et ajusteurs pour l'execution des coffrages ou du gabarit mere, par contre, le remplissage des monies, In vibration du beton, la mise en place des elements et leur reglage peuvent etre con fles it de in main-d'ccuvre non specialisee avec un encadrement reduil. Notts verrons plus loin que in prefabrication presente bien d'autres avanlages. 5..,. GENElt AUN. LES MORTIERS COLLOID AUX. Construire un barrage par elements prefabriques pose trois problems essenliels : choisir un mode de decoupage qui permetle d'avoir des elements ladles it realiser, it manutentionner, it mellre en place, avec un nombre de types differents reduil; les mettre en place avec le plus de precision possible; - - les solidariser. Le probleme le plus delicat est le troisieme. C'est stir sa solution qu'est base tout le procede. Dans lc ens particulier qui nous interesse, il sera resolu par utilisation de mortier colloidal. Ceci nous amene it rappeler en quelques mots cc fauL entendre par mortier colloidal, comment on lc prepare, ses proprieles. Un mortier colloidal est un mortier dans lequel les particules de ciment 0111 Cite muses sous forme colloidale. Ceci augmente dans des proportions notables in Iluidite du mortier, donc sa faculte de cheminer dans des canaux etroits. Par ailleurs, le temps de segregation est considerablement augmente el le mortier colloidal West pas miscible it l'eau. La mise en suspension colloidale petit are oblenue par difierentes met hodes : ? brassage tres energique (licences (4 colgrout. ? ou mortier it haute turbulence ?). ? introduction (rune substance chimique (? intrusion aid ? dans in licence ? prepaid ? chauffage. Les mom-tiers colloidaux different aussi par in grosseur maximum des sables : Dans le mortier ? colgrout ? le sable est du 0-4 alors que dans le d prepaid. ?, c'est du 0-2. 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81 01043R003 nn19nnn1 a Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.101 -- 10 -- Bien entendu, la de dimensions preconisees par les personnes qui out. mis an point chaque procede eL gull est possible de modifier sans que la physionomie generale (hi mor tier change beaucoup. Les mortiers colloidaux possedent generalement une pr)priete, tres interessante : us peuvent etre essores, c'est-A-dire debarrasses de l'exces d'eau necessaire ? 'cur fabrication et leur mise en (etivre. Immil==(?MIN" Fig. 6. Mur paratonille (1) 1 ondation (hauteur variable). (2) Galerie de visile. (3) Plan de pose. (4) Bic:wage en baon S pleine fondle. (5) \route. Cut-olf wall. (1) Foundation (variable height) (2) Inspection gallery. (3) Level of laying. (4) Concrete filling in full trench (5) Areh Prenons deux monies melalliques clindriques d'environ lo cm de diamelre sur 20 cm de haul. L'un d'eux posse& sur sa surface lalerale de nombrcuses fentes de i min de large el de quelques centimetres de long ainsi qu'un disposilif permellant son remplissage sous pression. Remplissons le mottle sans fettles de mortier colloidal avec sable 0-4. Remplissons de meme le moule met! fentes, mais en faisani monter la pression, par exemple 5 2 kg ,cm2. Nous conslatons que, par les fentes, de l'eau sort, d'abord chargee de ciment, puis claire. Si nous mainlenons la pression, l'essorage se poursuil pendant tin certain temps, par exemplc une demi-heure. R.10/ Si nous essayons de demouler au bout de 2 Ii, l'eprouvette coulee sans pression dans le moule sans tellies s'effondre, alors que l'aulre a (me consislance suffisanle pour permellre celle operation. Des experiences systemaliques 11-m1-area que : ? l'essorage augment(' tres sensiblement la resistance finale, cc qui n'a rien que de lres normal, puisquc lc rapport.8 augmente; ? au-dela de 2 kg/ein2, une augmentation de pression diminue legerement le temps d'essorage, mais n'influe praliquement pas sur la resistance finale. On peul ainsi proparer le 'maier colloidal avec un exces d'eau, cc ? II /0 INC= Fig. 7, CuviiC d'essorage. Vacuuming cavity. qui puma d'avoir un produil tres Iluide et facile a mearc en place, lout en ayant une resistance finale elevae, puisque l'essorage permet d'eliminer celle eau. 11 semble que le squelelte du mortier forme, an voisinage des fentes d'essorage, un ? aulofillre ?a materiaux classes qui arrele les particules colloidales de ciment. Disons en passant que mite technique est tres feconde appliquee A la fabrication d'elements de forme compliquee. Le squeletle pierreux est mis en place dans des monies puis injecte au mortier colloidal sous une pression d'environ 2 kg/cm2. Les moules peuvent avoir des formes beaucoup plus complexes que s'ils devaient etre remplis de beton classique. us doivent simplement permettre l'essorage, cc qui est facile, et le demoulage. Les elements du squelette peuvent etre bcaucoup plus gros quo pour un beton classique oh les dimensions maxima soft limildes par relict de paroi. Cc procede sera largement utilisC sur lc chanlier du Meffrouch pour la fabrication partielle des elements prefabriques de barrage et des cofirages perdus de la galerie do visite. R. 101.. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA RDP81 01043R0017nni9nnni R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.101 --- 12 ? C'est done au mortier colloidal qu'il sera fail appel pour solittariser les blocs prefabriques qui constituent l'ouvrage. Ce produiL servira t injecter les cavites reservees a eel diet an contact entre les elements. L'experience montre quc l'essorage se fail bien entre les surfaces de contact d'elements prefabriques, a condition que Ia cavite soil terminee comme indique sur in figure 7, de sorle que u auto flare D se forme bien. Signalons enfin que l'adherence du mortier colloidal essore stir un beton d? est excellenle. 5.3. DEFINITION DES ELEMENTS PIIEFA13111QUES. 5.3.1. Generalites. Dans le projet relent' apres mise au concours, in distance entre axes de contreforts Unit d? de 75 in, mais les voilles etaienl dailies par deux cylindres a section horizontale circulairc. Le fruit du parement amont etait o,52, cclui du parement aval o,5o el repaisseur complee horizonlalement variait de 1,00 in a in base a o,6o in en crete. Lorsqu'on a envisage de realiser le barrage par elements prefabriques, on a essaye d'adapter cc procedo au projet dont on disposail. On s'esL contente de donner aux voiles une epaisseur constanle. Ii s'agissail de diviser l'ouvrage en elements ladles it faire et d'un poids inferieur it 7 t, cette derniere condition resultant de la puissance des engins de levage dont on disposail (grue capable de lever 7 t avec une fleche de 15 m). Chaque voAle a done ole decoupee en tranches par des plans horizon- taux distants de 1,20 m, et chaque anneau en neuf morceaux de meme poids (environ 7 L), mais bus differcnts comme forme. Les elements oblenus n'ataieni pas interchangeables eL leurs pare- ments etaient obliques par rapport aux plans de decoupage, cc qui entrainait des difficulles : ? pour la realisation des monies, ? pour le remplissage en Mon; ? pour la manipulalion des elements el leur mise en place. Nous avons done die conduits it choisir in definition des vofites indiquee plus haul. : les parements soul. des cylindres de revolution eoaxiaux el les plans de decoupage des plans de section droile dis- tants de 1,4o in. Chaque annea,u a ete ensuile divise en neuf elemenls idenliques pesant environ 7 t. Les blocs elementaircs sont ainsi bullies par des surfaces orthogonales, cc qui olimine les inconvenients signales plus haul. On a profile de la eirconstance pour augmenler lc fruit des yokes qui passe it o,8. La poussee de l'eau se rapprochani de la verticale, la stabilite de l'ouvrage se trouve augmentee. Ccci est un autre avanlage de la prefabrication, car, dans le procedo elassique, le fruit des voiites est Emile par les sujetions de mise eP place du beton. ? 13 ? R.101 5.3.7. Les elements standard des miles. Les elements standard de voates se trouvent ainsi definis par deux elements de surface cylindrique appartenant it deux cylindres coaxiaux, deux plans de section droile eL deux plans meridicns. En les supposaa poses sur un plan horizontal par leur plan de section droite, leurs dimensions soul les suivantes : hauteur : 1,4o epaisseur : o,8o in; longueur : 3,15 in (comptee suivant. l'extrados). Pour permettre la liaison des blocs h ['aide de mortier colloidal, iI semble qu'on auraiL pu se contenter de menager la cavite minimum permeltant l'essorage (lig. 8). A kNAWILW?i Ail' Alb 0 10 20" MIN= Fig. S. Cavite minimum entre deux blocs. Minimum cavity between to blocks. II n'a pas pant souliailable de proceder ainsi. D'abord du point do vue etancheite, et bien que le produil adhere parfailemenl au beton, ii aurait CIC peu indique de conserver une possi- bilite de cheminement aussi direct care la face amont el la face aval. Mais egalement, au cours du remplissage de la retenue, 11 pourra Sc produire des efforts de cisaillemento suivant des plans dc section drone. Dans l'hypolhese de la figure 8, pour les plans AB el CD, les efforts de cisaillement devraient etre praliquement absorbes soil par in seule adherence du mortier colloidal au beton, soil par la resistance au cisaillement du mortier colloidal, cc qui serail quand meme bien imprudent. Pour ccs deux raisons, il a soluble interessant d'agrandir ces cavites, de sorte qu'on puisse y placer des claveltes en beton profabrique, qui augmentent In longueur du cheminemenl, el parlicipeni it la resis- tance de la voille. Des cavites assez grandes sout d'ailleurs neeessaires pour permettre le ic fin reglage n des blocs lors de In misc en place (possibilite d'intro- duire des verins). Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Rel ? 5 -Yr 2014/04/14: -RDPR1-nina 4 n Declassified in Part- Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.101 PERSPECTIVE_ ? 1-1 ? J _fiLEVATIOn_ Os or COUPE A.5_ _COUPE C.D_ Fig. 9. Detail 'des elements standard de voute Perspective : A. Bloc-voussoir; B. Clavelle verlicale; C. Clavelle horizontale. Plan. E.levation. Coupe. (1) Logement des boulons d'assemblage Patin. (2) Embout prefabrique. (3) Orifices misses par la fixation du bloc central aux colTrages. us serviront l'injection des vides entre blocs et clavettes. (4) Rainures pour logement des cables (5) Injection mortier colloidal. (6) Bloc central. (7) Logement du cone d'ancrage des boulons Pattin. ? 15 ? R.101 Les figures 9 el to montrenl. les formes adoptees en definitive pour les blocs standard de vo0te ainsi que la facon doni ces blocs s'assemblent entre eux et continent Sc placent les clavettes. Fig. Maquette . Assemblage des elements de voiite et des clavettes. Model . Assembling of arch elements and keys. LEGEND OF THE FIGURE 9 Details of standard elements of tlw arch. Perspective ? A. Arch stone block, B. Vertical key; C. Horizontal key. Plan. Elevation. Section. (1) Housing of Pullin assembling bolts. (2) Prefabricated mouthpiece. (3) Holes left by the fixation of central block to the shutlerings They will be used for the grouting of voids between blocks and keys. (4) Slots for housing of cables. (5) Grouting of colloidal mortar. (6) Central block. (7) Housing of anchoring cone of Pallin bolts Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.101 ? 16 -- Nous verrons plus loin, lorsque nous exposerons In realisation de ccs elements et leur assemblage, les raisons qui juslifient les disposi- tions de detail representees stir In figure 9. 5. 3. 3. Les elements standard de contrelorl. On a conserve pour les contreforls le meine sysleme de decoupage a primaire D que pour les voiltes. Fig. i. Details des elements standard des contreforts. (1) Glavette. (2) Bloc-parement. (3) Fcrraillage des joues. (4) Assemblage de blocs (les blocs-parements ont MAI coupes par symetrie). (5) Liaison joue-noyau du bloc-parement. Details of standard elements of buttresses. (1) Key. (2) Facing block. (3) Reinforcement of the flanges. (4) Assembling of blocks (the facing blocks have been cut by a plane of symmetry). (5) Bonding flange-core of facing block un plan de ? 17 ? R.101 Les plans de section droile des voeles distants de 1,10 in deler- mineni thins les contreforls des prismes rectangulaires qu'il s'agiL de decouper de Wile writ que les elements peseta moms de 7 1. On est ainsi arrive i la definition des blocs ei des clavelles indiquee sur in figure En supposant place horizonlalement lc plan de section droite des voilles, les blocs sold composes de deux joues qui formeronl les pare- meals des conlreforls. Elles out evideinment 1,4o in de hauteur, 1,75 in de largeur el 0,20 in d'epaisseur. Elles soft relides ensemble par un prisme de beton a section carree de 0,95 in de ale. don'. les COUPE A.A 4- A- 0 0 -? - VUE EN PLAN PERSPECTIVE (1) (2) (3) (4) Fig. 12 COUPE B.B Elements de raccords voates-conlreforts. Trous pour passage des cables sangles des voales. Trous pour liaison des blocs par boulons Trotts de passage des cables entrcloises de montage Trous de passage des boulons nattin. Elements of the connections arches-buttresses. (1) Clearance holes for the laced cables of arches. (2) Roles for bonding of blocks with bolts (3) Clearance holes of strut cables. (4) Clearance holes of Pant bolts 1 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.101 ? 18 -- faces sont inclines a 450 sur le plan horizontal. Celle disposition permel de n'avoir qu'un type de clavette au lieu de deux. Les blocs pesent 6,6 t, les clavettes environ 6 t. 5.3.4. Les elements specular. Le raccord entre les voates et les contreforts se fait au moyen meats speciaux representes sur la figure 12. us out, eux aussi, 1,40 in de c hauteur P. 5. 4. REALISATION DES PREFABISIQUES. 5.4.i. Elements standard de Pante. Un cintre en tubes a ele fabrique avec In plus grande precision possible. Ses deux faces correspondent respectivement i l'extrados et l'intrados des voiltes. 11 servira a la fois de gabarit de tracage pour les coffrages des elements de voate et de gabarit de pose. C'est cc gabarit qui, avec les imperfections qu'il pourra encore comporter, constituera la veritable definition des votes. Tous les elements d'un anneau d'une ineme voale, y compris les deux elements speciaux de raccord avec les contreforls, seroni conies simultanement, le plan de section droite elant le plan horizontal. Pour eliminer les defauts de fabrication du cintre, on a renonce l'interchangeabilite des elements, qui seront soigneusement, numeroles et mis en place dans la position exacte qu'ils occupaient lors de leur fabrication. Dans le meme esprit, tous les anneaux d'une yoke proviendront de la meme aire de prefabrication (ii y aura six aires theoriquement. identiques). Le courage de l'intrados sera realise en beton (fig. 13). Dans la face a active a de cc courage en beton seront noyes deux fors U soigneuse- meat cintres. us serviront a realiser de facon parfaite par ? troussage la surface du coffrage, qui pourra etre ? rafralchic a le cas echeant par le meme procede. en cours dc fabrication. La cavite basse des elements prefabriques sera egalement coffree grace a un contre-moule en beton. Le courage de l'extrados sera un coffrage metallique en ii morceaux (un par Clement) convenablement raidi par un lreillis en tube. Jusqu'a quelques centimetres de la face superieure, les elements seront realises en beton a l'anneau de 5o mm dose a 300 kg de portland par metre cube. Le beton sera mis en place h l'aide de dumpers circulant sur tine aire betonnee. De la sorte, la segregation sera retinae au minimum. II sera soigneusement pervibre. II ne serait pas possible d'assurer par cc procede un bon remplis- sage de la partie haute. CeIle-ei sera realisee par mise en place a la main d'un squeletle pierreux 3o-5o. Le contre-moule en beton de la partie haute sera alors descendu, boulonne sur les coffrages laleraux. ? 19 --- Fig. 13. Schema de coulage el de decoffrage des (1) Aire de prefabrication. (2) Coffrage extrados mobile (netallique). (3) Coffrage intrados fixe (beton). (4) Coffrage inferieur mobile (beton). (5) Conlre-moule mobile (beton) (6) Beton A l'anneau de So dose ii 3oo kg de ciment. (7) Finilion en beton colloidal (8) Orifice d'injection. (9) 1-1;vents. Scheme of casting and form removal of arch blocks. (1) Prefabrication area. (2) Movable extrados form (steel) (3) Fixed intrados form (concrete). (1) Lower movable form (concrete). (5) Movable back-flap (concrete). (6) Concrete, sieve number 5o, cement factor 3oo kg. (7) Achievement with colloidal concrete. (8) Grout hole. (9) Ventholes. blocs de Tonle. 'R.101 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.101 ? 90 --- Puis, le squelelle sera injecte au morlier colgrout it 2 kg /cut? de pression, l'essorage Sc faisant par les joints entre colTrages. La figure 13 monlre de faron claire commen1 se fera le demoulage . le courage intrados est fixe, le conlre-moule de la pantie basse et le coffrage metallique de l'extrados soul mottles sur un chemin de roil- lement A galas. Grace it des vis genre ? vis ?ii est possible de deplacer successivement le coffrage d'extrados puis l'ensemble element et contre-moule de in parLie basse. Un portique roulant pelmet. ensuite de decoller l'element. du conlre- moule bas el de lc porter stir Faire de slockage. Nous avons laisse de Ole jusqu'ici le probleme du coffrage des cavli.6s siludes entre deux elements adjacents cl'un mettle anneat,It . aurait pu etre resolu par utilisation de colTrages mttalliques. Mais in tole de ces coffrages aurait da avoir au moms 3 mm d'epaisseur, cc qui pour dix joints, aurait conduit it faire des anneaux trop courts au total de o =-- 6t) iiim Bien sat-, on aurait pu compenser ce defaut en allongeant, sur les aires de prefabrication, les coffrages de Go mm, mais alors, on aban- dolman. le principc d'idenlite absolue avec le gabaril ? mere ?. Par ailleurs, les caviles laterales soul plus profoncles que les caviLes superieures el inferieures, car cites doivent recevoir des claveltes perces de trous pour le passage des cables d'assemblage ei livrer passage it un ouvrier qui procedera au reglage des elements. A cause de Ferrel de paroi, ii aurait ele difficile d'oblenir un bon rcmplissage des exlremiles des blocs avec du beton A l'anneau do So MID d'autanl plus qu'elles soul armees pour resister it la pression crinjeclion du mortier colloidal. 'Potties ces difficulles out die resolues en utilisanl commc cofTrages perdus des extrdmites des elements prefabriques en beton (fig. 9). Ces elements scront executes facilement avec du beton it elements fins could dans des moules poses horizontalement. C'est clans ces coffrages d'exlremite que wont menages les Lrous permeLlant l'accro- chage des blocs deux it deux par des boulons paralleles aux genera- trices des \routes. Il aurail ClC difficile de resoudre cc probleme en laissant des tubes en attente dans le cofTrage principal, cc qui auralt s6rieusement complique le 1)i:tonnage. Precisons toulefois qu'un prefabrique contenant les logetnents de quatre boulons sera place au centre du bloc pendant le belonnage. On aura ainsi hull logements de boulon par bloc. Ajoutons quo des chevelus seronl misses en attenle dans ces coffrages perdus d'exlremito pour ameliorer la liaison avec le beton principal. Les prefabriques d'exlremite el le bloc central jouent d'auLres roles importants clans la prefabrication des blocs : ? ils reglent de facon parfaile la distance enLre les coffrages d'extrados et d'intrados des blocs, c'est-a-dire leur epaisseur, ? 21 ? R.101 ? us entretoisent ces coffrages auxquels its soft visses et assurent leur rigidite pendant le belonnage. 5.4.2. Elements standard des contreforts (lig. 1). Les deux joues soul des plaques legerement ferraillees pour resister A in pression d'injection. Elles scrota coulees separement it plaL sur coffrage metallique et on laissera en attente des fers de liaison avec le noyau. Le noyau sera could ensuile, les deux joues formant deux des parois du coffrage, une des faces du noyau elant, horizontale pour faciliter le belonnage. 5. 4 . 3. Elements speciaux (Jig. ir). Les elements de raccord entre voale et conlreforl seront executes en mettle temps que les el6ments de voate et. suivant les fames principes. Les caviles de ces blocs scrota coffrees au moyen de 101es minces en deux parties reliees RUN coffrages exlerieurs par entreloises. Le decoffrage se fern, apres avoir devisse les entreloises, par rappro- chement des levres des LOles an moyen de vis it pas inverses. 5.5. CONSTRUCTION DE COUVRAGE FA.BncQufis. 5.5.1. Transport, misc en place et reglage. Les elements prefabriques, qui, nous rayons vu, pesent au maximum 7 L, seront transporles de l'airc de prefabrication jusqu'au pied de in voate ou du contrefort, auquel its soul destines par des engins speciaux du type ? triqueballe Its scroni repris par tine grue munie de moufles ct de palonniers permettant l'orientalion de l'element et sa pose correcte a endroit voulu. Le gabarit mere dont nous avons pule plus haul servira it in mise en place de Liges melalliques placees suivant des generatrices du cylindre d'intrados el qui serviront de guides pour la pose des blocs (photos 14 et 15). Le ? fin reglage ? se fera au moyen de petits verins it huile introduiLs par des ouvriers dans les logements des clavelles paralleles aux gene- ralrices. PARTIR DES tantENTs PRE- 5.5.2. Tirants et cables d'assemblage. I3ien que le fruit des voales soil tel que les blocs pourraienl rester en equilibre les uns sur les autres sous le soul didt. de leur poids, us scronl lies deux it deux it la pose par des boulons paralleles aux genera- lrices places dans les logements reserves it cot effet. Celle liaison est d'ailleurs indispensable, lors de finjection, pour eviler que les blocs no s'ecarlen1 les uns des autres Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.101 _- Les boulons, du type utilise dans les mines pour le ic boulonnage des terrains (b0111011 Pat tin, photo 16) se ViSSCIli dans des canes inetalliques fendus qui, sous l'effet du serrage, Sc bloquent dans les caviles des blocs, dont les parois, preeisons-le, soul frettees avec des armatures enroulees en hence A spires jointives. us scrota mis en tension au moyen de verins it huile specialentenf Fig. II Etude de la mise en place des blocs de vott te (magnet te au /59. Design of the placing of arch blocks (model drawn to the scale of z to 5). coups et construits pour cet usage. Cc procede est beaucoup plus precis que celui qui consisterait A utiliser des des dynamomdriques. Les tiges des boulons, qui out 18 nun de diametre, seront ten- dues A if I. Comme on dispose de hint cavils pour le logement des boulons, la force de liaison maximum entre deux blocs sera Dans la pantie haute des yokes, oa la pression d'injection sera plus faible, le nombre de boulons sera reduit. D'autre part, deux nappes de cables places dans les rainures m?ges 93 _ R.101 sun l'extrados des blocs jouent le meme rale que les tirants (mainlien de in stabilite pendant fassemblage et !Injection), mais dans un plan per)endiculaire. Les ancrages de ces cables se trouvent soil (tails in. galerie de visite, soil dans les cavites des blocs de raecord voate-contrefort. Les photos u I et 13 qui representent la maquette sur laquelle bus ces problemes out etc etudies donnent tulle assez bonne hide de la fawn don1 se presentera Un chantier d'assemblage de voate. Hg i5 ramie de in lake en place des blocs de wale Onaquette au 1159. Design ol the placing of arch blocks (model drawn to the scale of i to 5). 5. 5. 3. Infections. Les orifices laisses dans les blocs par les fixations de Felemenb pre- fabrique central aux cofirages de parement serviront a finjection du morlier colloidal el au contrOle de celle injection. us component un filetage conique pour fixation des canules (fig. 9). Ces orifices seront ensuile bouches avec des elements males en beton prefabrique proalablement badigeonnes avec de la barbotine de ciment. Les photos 17 el IS montrent l'orifice d'injection, le contre-moule qui a permis de le faire, la canule et le bouchon pour les blocs de la magnetic. L'injection sera faile ft l'air comprime A tine pression de l'ordre Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.101 ? 24 ? de 2,5 kg/cm2. Le controle de cette pression sera fait avec soin A l'aide de manometres frequemment dlalonnes. 5.5.4. Le it sabot s (photos 14 et 15). La pantie In plus delicate des voilles est celle qui correspond A des anneaux incomplets. On a appele cette partie le it sabot D. Fig. 16. Boulon Patti!' (cone ouvert). Pallin boll (open cone). Fig. 17. Orifice crinjection et canule (maquette au /59. Grout hole and grouting tube (model drawn to the scale of i to 5). Sa parfaite realisation est une condition indispensable pour la pose correcte de tous les elements de la voute. Par contre, Si le sabot est bien realise, la poursuite du montage est unc operation quasi meca- nique et ne presentant pas de difficultes. L'execution du sabot s'efTectuera a partir d'un plan de pose horizontal constituo par la face superieure du parafouillc. Cc plan de pose est au moms i m,Go in au-dessous du terrain naturel. R.101 L'etude stir magnate a montre (pie, pour reduire le plus possible l'imporlance des vides entre plan de pose et blocs, il fallait que le premier anneal' comporte trois elements. Le deuxieme anneau comporte alors cinq elements, le troisieme sept, Inds on arrive au premier anneau complet qui constitue la fin du sabot. Nous avons (lit plus haul pie l'etancheite entre parafouille ci voiites serail assurde par on blocage pleine fouille du pied des votites sur 1,6o m de hauteur (trail noir indique sur la maquette). Fig S. Accessoires d'injection. de gauche it droite ? Contrc-tnoule de Vorifice d'injection ; ? Canule d'injection ; ? Pastille d'obturation de l'orilice d'injection. Grouting accessories. From left to right ? -- Mick-flap of grout hole; ? (,routing tube; ? Blind washer of grout hole. Par ailleurs, le sabot. sera ? epingle ? atm terrain par l'intermediaire (le cables passant A l'interieur des clavelles paralleles aux generatrices et ancres a l'interieur de la galerie. Ces cAbles Wont pas pour but de parliciper A la resistance de l'ou- vrage termine, mais permettent seulement d'avoir un sabot parfai- tement anere au terrain et constmtuant une base solidc pour In suite du montage des yokes. Bien entendu, les elements du sabot seront injectes avant de pour- suivrc la construction de la yoke. 6. DEVIATION DES EAUX PENDANT LES TRAVAUX. ORGANES DE VIDANGE ET DE PRISE. La galerie qui conduira les eaux regularisees vers Tlemcen est dejA realisee eL permet, grAce A des poits verticaux, d'exploiter In nappe des dolomies superieures. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 On dispose done cl'un moyen pour rabaltre les eaux de cette nappe et executer les l'ondations it sec. Les crues survcnant pendant les travaux seroni evacuees par un pertuis provisoire menage dans In votile 11-12 el qui sera bombe en periode seche lorsque l'ouvrage sera acheve. Precisons en diet que, grilce au raballement opere, l'oued Meffrouch est praliquement it sec plus de 3oo jours par an. C'est clans la memo yoke quo seront places les organes de vidange composes d'une vanne de garde type papillon ei d'un robinet it jet creux. L'ensemble sera capable, it retenue pleine, d'evacuer un debit de l'ordre de 5o 1n3/s. Bien entendu, le a sabot s correspondant it cette yoke sera execute en grande pantie par les procedes classiques, le resle de la \Tule Rant ensuite acheve par utilisation des elements prefabriques. La prise d'eau se fern par deux conduiles de 7oo mm de diamelre noyees clans le contrefort 13. Los orifices d'alimentation de cos conduiles soul calees it des cotes dillerentes. Toute l'eau du MetTrouch (Slant des- flaw it etre trailee pour l'alimentation on can potable, cetle disposition permel de choisir, clans une cerlaine mesure, la temperature el la turbi- dile de reau it trailer. Le contrefort. 15 sera realise par coulage de beton derriere des colTrages perdus constitues par les a joues ? des blocs standard. 7. IFNACUATION DE'S CHUBS (fig. 19 et 2 0). Les eaux de crue deversent stir des seuils rectilignes places entre les voftles, puis soni canalisees par des .goulottes placees sum les contre- Fig. 19. Coupe suivant l'axe d'un contrefort. (1) Bloc clavette. (2) Bloc parement. (3) Galerie de visite (4) Contrefort. (5) V.vacuateur de crue. (6) Retenue normale (cote 1122,00). (7) Plus hautes eaux : Q 4o m3/s (cote 1124,62). Section in the (1) Key block. (2) Facing block. (3) Inspection gallery. (4) Counter ort. (5) Spillway. (6) Normal storage (waterlevel 1122,00) (7) Higher waters : Q = 4o In'is (water level 1124,62). axis of a buttress. I l'?Itu de stir magnate de revacuation des ernes. Mode/ study of flood discharge. forts, eL un mui de ski les rejette suffisamment it l'aval des pieds des contreforts pour quo l'erosion qui se produira lie melte pas en peril l'existence de l'ouvrage. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Pour obtenir un bon dcoulement, il a dtd ndcessaire d'engraisser ldgerement le haul des vontes dans la parlie oi dies jouent le role de guideaux. La cote maximum de l'ouvrage est tlxde Elle est ddlerminde non pas par la cote maximum du plan d'eau qui, Le detail de l'execulion des th axualeurs de erne Wesl as encore ittudid, mais ii est vraisemblable gull sera la aussi fail appel a In pre- fabrication. Fig. 2 Maquette de l'ouvrage termini!. Model of completed structure. Fig. 22. Maquette (le l'ouvrage terinine. Model of completed structure. dans cetie hypolhese sera 1124,62, mais par la ndcessild pour le dernier anneau de vale, de jouer convenablement son role de guideau. Chaque contrefori sera ainsi capable d'evacuer 4o mals avec une surdlevation du plan d'eau de 2,62 111. Pour les 18 contreforts, on a ainsi tine capacitd totale cl'evacuation de 720 m3/s, et la sdcuritd de l'ouvrage Sc trouve tres largement assurde, suriout en tenant comple du fait qu'un deversement gdndral par-dessus l'ouvrage West. pas catastrophique. Principe suri.41(!? at ion eventhelle (le l'ouvrage. (1) Parlie misery& (2) Parlie a (ktnolir (3) SureleNatioli (4) Iletenue normal, a? ant surOtivalion. (5) Iletenue normale :tines curOevalion Principle of an eventual raising of the than. (1) Preserved part (2) Part to be demolished. (3) Raising Aormal storage before raising (5) Normal storage after raising S. AVANTAGES DC PROCEDE. POSSIB1LITE DE CONSTRUIRE DES BARRAGES PAR i:rrApEs SCCCESS1VES. Nous avons preeedenunent que nous avions dt.6 conduits a envi- sager la prefabrication a cause de la diffieulle y a actuelletnent. A trouver, en Algerie, de in main-d'aiuvre specialisee disponible. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50 -Yr 2014/04/14: - P R.101 Declassified in Part- Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? 30 ? Mats cc procede presente de nombreux autres avantages quc nous allons passer en revue rapidement : 1. La diminution de reffectif d'ouvriers specialistes el de rimpor- Lance des coffrages, la suppression des dares, entrainent une baisse sensible du prix de revient de rouvrage. 2. Le beton des elements prefabriques est du beton d'usine D tres supericur comme qualite A du beton could el vibrd sur place dans des conditions souvent acrobatiques. Les reprises de betonnage, qui constituent un point faible de tout barrage de cc type, soul. supprimees. 3. La qualite du beton n'esL pas tributaire des conditions atmo- spheriques (gel& ou secheresse excessive). En effet, dans le premier cas, la prefabrication petit Sc faire a l'abri, dans des hangars chauffds par exemplc a rinfrarouge. On peuL ainsi envisager, dans le cas de chantiers de haute montagne, de diminuer sensiblement les ddlais d'execution en preparant en hiver les pre.- fabriquas qui seraieni poses a la belle saison. Dans le cas d'un ouvragc construit sous un climat chaud et sec, il est plus facile de laisser vicillir les elements prefabriques sur tine airc d'humidification que d'assurer tin arrosage eflicace du beton could stir place. -1. Le retrait du beton s'effectuant avant mise en place des blocs, ii ify a plus A tenir comple, dans le calcul des yokes, de contraintes dues a ce phenomene. 5. Le clavagc par injection de morlier colloidal A tine pression supd- rieure a mile de l'eau lorsque le barrage sera en service petit etre consi- dere comme un cssai et tine assurance d'elancheite. En eget, in plupart des ouvragcs a votites minces presentenl, lors de la misc en eau, des Niles ou au moms des suintements, principa- lement aux reprises de betonnage. En general, ccs fultes se colmatent seules, en laissant des trainees de chaux sur le parement aval. Parfois, on 'esi oblige de passer sur le parement amont un badigeon bitumineux, ou mettle d'appliquer un masque d'etancheild complet. Le proade que nous venous de decrire supprime bus ces incon- venients, puisque a ressorage tons les joints entre blocs soul colmates sous tine pression superieure a la pression de service. 6. Les parements wit un aspect beaucoup plus satisfaisant clue dans le cas du beton could sur place derriere coffrages. 7. Les voilles peuvent avoir un fruit notablement plus (Revd que si des etaient construites par un procedd classique. La slabilite de l'ou- vrage se trouve ainsi ameliorde. S. Enfin ii semble possible d'appliquer cette methode a la construc- tion de barrages par Rapes successives. Ce probleme ne Sc pose pas dans le cas du barrage du Meffrouch dont la retenue est bien proportionnee au debit moyen annuel el A in consom- mation prevue. 31 R.101 Toulefois, ii semble qu'une surele?ation de eel. ouvragc Sc presen- terait parliculierement bien Ct tte operation pourrait, par exemple, etre conduite de la facon suiNante (fly. : - demolition du derider anneatt des voutes et des goulottes d'eva- citation de ernes de facon t retablir tine assise composee uniquement de blocs standard de voOtes et de contreforts; - - surelevation des voilles et des t ontreforts par les methodes qui out servi ft les construire. Le nouvel anneau de vont(' a poser serail retie a In vale existante par des boulons Pat tin, celle-ei jouant le role precedenunent rempli par le a sabot 9. -- in nouvelle tranche de contrefort serail butee sur ses fondations par l'inCermediaire (Van joint atilt 9 du type de ceux qui out dt.e. utilises pour In surelevalion du barrage des 13eni-Bahdel. Dans cc joint se trouvent des verins qui permettent d'appuyer la surelevation de rouvrage sur ses fondations, apres quoi le joint est bloque par matage de morlier Ochc tres set', - refection du eouronnement et des evacuaLcurs de crue. Bien entendu, si le barrage du Nleffrouch etait destine a etre surelevd, on prevoirait des dispositions telles que les demolitions soient reduiles au strict. minimum. Par exemple, ii serail facile de terIlliller provisoirement les voOtes par des blocs standard, de sorte qu'on puisse entreprendre leur surele- vation sans avoir ft demolir an preamble ranneau de couronnement. Dans le meme esprit, on pourrail ehercher a realiser les goulottes d'evacuation des ernes de sorte qu'elles soient facilement demontables, voirc recupdrables. 11 s'agit la seulement de quelques idees sur radaptation du procede de prefabrication A in construction de barrages par etapes successives. Neanmoins, les prolames poses nous paraissent relativement aises resoudre et nous pensons que celle possibilite est un avantage impor- tant. qu'il taut ajouler A ractif de In method que nous venom d'exposer. BEstrivit. La presentc note se propose de decrire un procede de construction par prefabrication d'un barrage A vales multiples, qui petit etre fad- lenient adaple A une construction par Unites successives. L'idee de la prefabrication du barrage du Meffrouch esi nee de la difliculte qu'il y a a recruter actuellement en Algerie des ouvriers specialises A cause du 'tient emploi de la main-d'ceuvre. La construc- tion d'un barrage par cc procede ne necessile en diet sur le ehantier qu'une douzaine de mecaniciens, lourneurs, forgerons, le reste du personnel etant uniquemenl compose de manceuvres ordinaires. , ? - Declassified in Part- Sanitized Cop Approved for Release ? 50 Yr 2014/04/14: - P R.101 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Les voutes de eel ouvrage stmt dailies par deux cylindres de revo- lution coaxiaux A generatrices inclinees sur la verticale. Compte tenu de la puissance des cngins de levage doni on disposait, on a Emile a 7 t le poids de chaque bloc elementaire. Ceci a conduit A adopter le mode de decomposition suivant : Des plans de section droite distants de 1,0 in decomposent les voilles en anneaux et les contreforts en prismes. Les anneaux soul ensuite decoupds par des plans meridiens en (dements qui ont 3,15 in de longueur (comptee suivant l'extrados). Des plans paralleles a l'axe des voilles, perpendiculaires aux faces des contreforts et distants de 1,75 in decoppent les prismes en parallelepipedes rectangles. Tous ces elements soul creuses, sur leurs faces de contact, de cavites dans lesquelles viennent se loger des clavettes en baton sensiblement plus panes. Elles participent A In resistance et A l'etancheite de l'ou- vrage termine. L'ensemble est solidarisd par injection, dans les vides entre cavites et clavelles, de morticr colloidal essore a travcrs les joints des pare- ments. Des boulons maintiennent les elements prefabriques pendant l'injection. Cc procede presente de nombreux avantages : diminution du prix de revient, amelioration de la qualite du beton, suppression des reprises de betonnage, des efforts dus au retrait, realisation d'un ouvrage par- failement etanche et possibilite de construction par etapes successives. SUMMARY. The purpose of the present note is to describe a building _process by prefabrication of a multiple arch darn, which may be easily suited to a construction in successive stages. The idea of using prefabrication for the Meffrouch dam is born out of difficulties of recruiting now ill Algeria specialized workmen because of the full use of the labour. Indeed, the construction of a darn by this process requires only a dozen of mechanicians, turners, smiths, the remainder of the personnel being only ordinary workmen. The arches of this structure are defined by two co-axial cylinders of revolution with generating lines inclined on the vertical. On account of the available power of the hoisting-gears, the weight of each elementary block has been limited to 7 tons. This is the reason why the following plan of work has been adopted : Planes of right section 1.4o in spaced, decomposed the arches in rings and the buttresses in prisms. The rings are then cut by meridian planes in elements which are 3.15 m long (counted following the extrados). Some planes, parallel with the axis of the arches, perpen- dicular with the surfaces of the buttresses and 1.75 in spaced, cut the prisms in rectangular parallelepipeds. All these elements are hollowed, on their contact face, by cavities ? 33 -- in which are housed some concrete keys \ co much smaller. They share in the resistance and the watertightness of the achieved structure. The whole is made integral I* grouting, in the \ oids between cavities and keys, of colloidal mortar dried through the joints of the faces. 13olls are carrying the prefabricalk ' elements during grouting. This process presents nurn ad? antages : reduction of cost price, improvement of concrete qualit, suppression of construction joints, of shrinkage stresses, realization of a perfectly watertight structure and possibilit of building by successive stages. Extrail tlu Sixsetne Gungres des Grands Burro yes New York, 1058 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 "ta !t. COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondiale de l'Energie SIXIEME CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R. 102 QUESTION N? 21 R. ARIS ET A. SCHLUMBERGER (ALGERIE) EPRECTVE Reproduction interdite OBSERVATIONS DES DEFORMATIONS SUR-DIVERS BARRAGES ALGERIENS (FOUM?EL?GHERZA, KSOB, ZARDEZAS) (*). R. AR IS. Infienictir des Pouts el Chauss6es el A. SCI-ILL'AII3ERG Directeur GenC?ral (le la Sociae Francaise (le Ster6otopographie, Paris. Gl7F.,Nl-MAL, (TES. Sous relict d'influences diverses tin barrage se d6forme plus ou moms avec le temps. 11 pent, de plus, se deplacer simullanement. (rune maniere plus on moms irreguliere, les roches sur lesquelles ii prend appui Mani. clles-memes deformables sous l'action des memes influences. Les mesures du comportment d'un barrage par des methodes topo- metriques de haute precision peuvent donc consisler en observations relatives a en mesures absolues. (*) Observations of deformations in some Algerian dams Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.102 OBSEII\ Al IONS RELATIVES Pour des mesures relatives On at generalement re( ours a des pendilles, des elmometres. des alignements, des mesures locales de longueurs ou de denivellations. etc. Emploees St:111111.1111.41t, CVS III StIlts relal es tie donnent que des renseignements part itis Exemple : le pendule. 11 indigue numeductement le deplacement relatif de la tete dun otis rage par rapport at son pied. mais lie peut pas precise]. si c'est la tete qui s est deplacee dans un sells ou le pied dans l'autre, on ineme les deux de guanines differentes et de sells inconnu. Il en va plus ou moms de meme pour les autres genres de inesures relatn es. Leur interet indeniable consiste dans la possibilite iroblenir mstantanement des indications sur tel ou tel mouvement partici. Mins cites ne donnent pas de renseignements sur les deplacements absolus d un barrage, que seules des mesures topometriques d'ensemble ties completes peuvent fourmr. MESCRES Al3SOLUES. En eflet. I etude des deplacements absolus tie peut etre basee que sur la comparaison des positions successives dans l'espace de divers reperes fixes sur les ouvrages a observer. Ces positions (generalement en X. Y. Z) sont determinees chaque lois par triangulation, avec mesure de bases et nil element, par rapport i des references stables. Ces dr% erses mesures etant suivies de caleuls assez complexes. les resultats concernant les deplacements absolus ne peuvent etre connus qu'avec un certain retard. Il peut done etre interessant d'associer les deux genres de mesures celles Pelatn es donnant rapidement des indi- cations particles et celles absolues, plus longues. mais renseignant completement sur le comportement de l'ouvrage dans respace. Dans cc qui suit, nous parlerons essentiellement dc inesures absolues gut out etc apphquees par la Societe Francaise de Stereolopographie S. F S. aux trots barrages de Foum-el-Gherza, du 1:sob et des Zardezas Les trios dimensions du reseau de points 5 etudier sont determinees direetement par mesures au fri din \ ar et nh ellement au niveau a lunette. et mdueetement par triangulation et intersection. Les coordounees calculees X-I-Z de chaque point sont le resultat de determinations multiples en nombre largement surabondant en general. En debors de la stabihte des references. la precision finale est done fonetion des mesures angulaires, des mesures de distances, des mesures de deinvelees, et aussi de la bonne compensation des mesures sur- abundant es. R.102 11111:111ENCES DE D21ART ET LEUR sTABRATF:. Le probleme prealable tres important est de trouver des references stables, de les materialiser el de se menager des contrdles de leur stabilite ullerieure. Ces references doivent se situer A raval du barrage, sufll- samment loin pour ne plus etre influences par celui-ci mais pas trop loin non plus, anmi de lie pas perdre, au cours des mesures de liaison entre references el barrage, la precision absolue necessaire. Eli general, ces references soul, elablies plusieurs eentaines de metres en aval, aulant que possible dans le fond de In vallee, sur des banes de metier satin aussi independanls que possible du rocher des appuis du barrage. L'ideal esi de pouvoir consLituer till canevas de references inleressant une certaine superflcie, avec un nombre de points suffisani pour que la defaillanee on la destruction de run d'eux nail pas de consequence fAeheuse. De plus, les distances entre references (awn, en general, assez courtes, ii y a interet u incorporer au canevas des visees sur des references lointaines, destinees a In bonne conservation de rorientation de In I riangulation. Les references doivent etre inaterialisees de facon precise, commode el durable par des reperes de forme appropriee, detinissant le point o mieux qu'au dixieme de millimetre. Ces reperes soul scelles dans le rocher en place ou dans des massifs de beton prealablement conies dans le bon terrain nature,. a Pour leur bonne conservation ces reperes soul, en general, en bronze, proteges par till bouchon visse, el scelles dans des regards sous con- verde. Grace a ces protections les reperes oat CtC generalement relrouves en bon elal de conservation. C'est A ces reperes que sont rat Inches A chaque serie de mesures les piliers d'observation voisins. I.es causes d'inslabilile soul d'ordres divers : mouvements geolo- gigues independanls des Iravaux, ou mouvements beaux conseculifs aux lravaux par suite de nouvelles reparlitions des charges occasionnees par les fouilles, les remblais, les ouvrages construils, le remplissage de in cuvette et ses diverses repercussions piezomariques el autres. Les references parfailemenl stables soul rares et lou est. conduit A se referer A la moyenne de rensemble des reperes de reference dont les differences de coordonnees Sc soul le inieux conservees. La longue experience de la S. F. S. dans cc genre de mesures lui ? permet de dire que des references de stabilile judicieusement choisies ne varient entre cites que d'un petit nombre de dixiemes de millimetre. CONSERVATION DE L'171:CHELLE DC CANEVAS. L'echelle tin canevas de triangulation est. delerminee initialement, et recleterminee par in suite, par in mesure de la longueur d'un ou de plusieurs cotes avec des Ills d'invar etalonnes periodiquement. an Bureau Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.102 _ .1 International des Pouts et Mesures. Ces Otes soft choisis de preference entre deux references de stabilite. La eonstance dans le temps de In distance entre ces points fait pre- sumer de leur bonne stabilile. Les mesures solt fakes avec plusieurs Ills d'invar librement suspendus en chainette sous tension de to kg, permetUnd d'escompler une preci- sion moyenne finale stir chaque port ee de ,) in de l'ordre de 0,1 nun. Ainsi l'echelle du reseau Sc trouve conservee avec tine precision relative comprise entre le i / ioo 000e et le i /1000 000e. PRII:CIS1ON MOYENNE QUADRATIQUE DES MESURES ANGULAIRES. La precision des mesures angulaires depend des qualiles de l'opera- teur et de l'instrument, du Hombre des reiterations, de la materiali- sation des stations eL des points vises, des conditions meteorologiques. Le theodolite Wild '1' 3 employe permet In lecture directe du dix mil- Heine de grade (une seconde cenlesimale) correspondanl i trois dixiemes de millimetre, vus t .0x) in. Chaque pilier de station an theodolite est isole des influences titer- miques el mecaniques par tine gaine appropriee. Les centrages sue- cessifs du theodolite et du signal de vise sur le socle horizontal en bronze sonl assures a quelques centiemes de millimetre. Les reperes d'observatibn intersectes an theodolite depuis les piliers de triangulation soul scenes soil dans le beton des ouvrages, soil dans lc rocher d'appui. us porteni on double point de mire, permeltant un controle immediat. des lectures Wangles et ameliorant le resultal moyen Les conditions almospheriques ont une gamic influence sur la pre- cision des mesures. Les ondulations des images dues a des variations de temperature sur le passage du faiseeau de visees limitenl les heures d'observalion. L'influence des variations de la refraction esl d'aulant plus sensible que in thee passe plus pres du sol ou d'un obstacle quelconque suscep- tible de provoquer une refraction insolile zenilhale et azimutale. L'influence de la refraction peui etre diminuee en repartissant les observations sur des heures ofi les conditions stmi difTerentes et en procedant A des visees reciproques entre piliers. Pour les visees zenilhales sur reperes determines uniquement par intersection, une valeur experimentale du coefficient de correction de la refraction esi deduite des resultals des nombreuses visees reel- proques entre piliers, ii resulle des (Tarts de fermeture des divers triangles, conslates dans les nombreux reseaux de triangulation executes par in S. F. S. pour des mesures de deformation de barrages, que la precision du gisement mo3len entre deux points est finalement de Fordre du dix millieme de grade (une seconde cenlesimale). Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? ?5? R.102 PRECISION MOYENNE QLTADRATIQUE PLANIMETRIQUE DES REPERES D'OBSERVATION INTERSECTES. la precision de la determination planimelrique de ces reperes esi fonction de In disposition des lieux, de l'eloignement des references, du nombre el de la longueur des visees, etc. Elle est pratiquement comprise entre o,5 el 1,o mm. La precision des deplacements absolus d'un repere, deduite de deux determinations indepenclanles, compte tenu de la legere incertitude sur In slabilite des references, est finalemeni comprise entre i el mm. Toutefois la precision des deplacements relatifs entre reperes voisins et, par consequent, la precision des courbcs deformees des grandes lignes du barrage est deux fois meilleure que eelle de leur position absolue. PRICISION MOYENNE QUADRATIQUE ALTBff:TRIQUE DES DIVERS REPARES D'OBSERVATION. La precision allimetrique des reperes intersecles, determines uni- quement par nivellement trigonomelrique, esl fres sensiblement in meme que celle planimetrique ci-dessus, soit o,5 et 1,0 nun. La precision allimetrique des reperes determines par nivellement geomarique au niveau Wild N III et mires d'invar, est evidemmeni meilleurc puisque pour une denivelde moyenne aller et relour elle est d'environ o,o7 nun el que le nombre de deniveldes depuis les references Wesi generalement que de 2o A 4o. QUELQUES RENSEIGNEMENTS RELATIFS AUX BARRAGES DE FOUM-EL-GIERZA, DU MOB ET DES ZARDEZAS. BAnliAGE DE FOUN1-EL-G1IERZA. Le barrage de Foum-el-Gherza stir l'oued el Abiod a etc construil de 19i7 A 1950 pour constituer tine reserve Wean servant aux irrigations, entre attires, de la palmeraie de Sidi-Okba, dans la region de Biskra. Le barrage s'appuie stir des assises sedimentaires assez solides quoique forlement fissurees. Le probleme de relanchement du sol a fait du resle l'objet d'un rapport au precedent Congres. D'importants rideaux d'injections ont ele realises avec succes. L'introduction dans le sol (rune grande quantite Wean eL de matieres diverses sous pression pouvait. modifier la reparlition des contraintes des appuis et se reperculer sur les contrainles du beton de l'ouvrage. Le barrage esi constitue par une vatic en beton de 7o in de haul et 120 m de developpemeni de la crete qui comporle un deversoir central avec deux passes. - 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R. 102. 1 1 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.102 ? 6 ? La S. F. S. a ete chargee en 195t d'entreprendre des observations des mouvements du barrage. Un reseau de piliers de stationnement et de reperes d'observation a ete implante comme l'indique le schema de la figure 3. Le canevas de triangulation s'etend it ;00 In stn. la I'M! droite, it too m ft l'aval du barrage et it too m ft l'amont rive gauche. 11 y a en tout di x piliers de stationnement et 26 reperes d'observation, dont 20 stir sept profits sur le parement aval et six sur les annuls I'm at du barrage, trois sur chaque rive. Fig Le barrage de Foum-el-Gherza vu retenue yid:1110e. B, C, E, F, G, I, Oilers de stalionnemenl de hi figure Upstream view of Foum-el- Gher:a dam, reservoir empty. B, C, E, F, G, 1, observation pillars of figure 3. Precision. La precision de la determination planimetrique et altimetrique des reperes intersectes en partant des references eloignees est de o,6 Stab jute des references. Les references sont situees assez loin du barrage pour qu'on puisse escompter que l'eau de la retenue el la poussee de la voide n'aient plus d'influence sensible. Mais on pouvait redouter les consequences des injections qui, dans ces terrains fissures, produisent des effets it des distances tres variables suivant la disposition des fissures. Il resulte des mesures successives que in denivelee entre les points A et B a varie de r mm environ. Le point B est probablement resit': stable et le point A, Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? ? 7 -- R.102 plus proehe du rideau d'injeetions de la rive drone, a pu etre souleve par suite du gonllement des terrains. Il ne faut pas oublier toutefois que In petite variation de denivelee constatee est de l'ordre de grandeur des erreurs admissibles. D'autre part, In vidange de In retch tie petit egalement coneourir au relevement du point A. vt;,317.,b,zor, tc; ?? ? 3. ? ? -erf-dpl,V.,..? ;....? '..,,,:r..."-1,431..s.': -41.,tiArt.V.? ji .._?-?::;-.4k,;.. --------2-____:,.:22)7.;;t'' '-.:7' - ...:?&' .:.:?,It-A s;???..t...-%-*1 --, Talas___. ? ....., ?.......,,4.; ..-./-ri., : J - '-',..; ? -, ... - .-4.1.4.-,.., ....,,,t I ilp7. '.....4t ? Fig. 1.e barrage de Foutu-el-Gberza vu cravat. Downstream view of Fonm-el- (Iwo. Il est inleressant de constater que cette vidange de la retenue a eu pour effet on soulevement certain (9,7111111) du pilier situe stir In rive gauche it une centaine de metres en amont du barrage. Resultals. Un schema en projection axonometrique (fig. i) indique le depla- cement. des reperes du barrage avec relenue vidangee el retenue au niveau I7S (remplissage partici). Les deplacements planimetriques qui soul bien radiaux, atteignent lour maximum de I cm en creLe. La difference de temperature du beton entre les mesures retenue vidangee (effectuees en Juillet) et celles 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.102 ?8 I 700 9.800 [then< 0 70 40 tcro 1,300 Fig. 3. Barrage de Foum-el-Glierza. Schema du canevas. (a) Pilier de stationnement. (b) Visee de triangulation. (c) Repere intersect& Foam-el-Gher:a dam. Layout of triangulation plan. (a) Observation pillar. (b) Triangulation sighting. (c) Intersected marker. _ 9 _ R.102 retenue au niveau 178 (executecs en Decembre) intervient dans ces resultats. Son influence est mise en evidence, en particulier, par les composantes verlicales des deplacements qui son!. de 6 nun en crete el de nun seulement au pied de l'ouvrage. Fig. 4. Barrage de Foum-el-Gherza. Schema des deplacements. (a) Position retenue vidangee (Afflict. toi.). (b) Position retenue au niveau i S (1)&embre I 95 1). Foum-el-Gherza dam. Layout of displacements. (a) Position of empty reservoir (July 195 !). (b) Position of reservoir at water level m7S (December 1051) BARRAGE DU KS011. Le barrage du Ksob sur l'oued Ksob est un barrage destine A l'irri- (ration du perhneLre dc M'Sila. C'esl un barrage A yokes multiples inclinees A 450, constitue de 38 elements de 6 in d'ouverture, dont les sommets soul alignes sur environ 230 m de long, aN cc une hauteur maximum d'une trentaine de metres. lama donne l'envasement probable de la retenue de cc barrage, sa surelevation a eL6 prevue des le debut des travaux en 19 Ii. Celle operation ayant ad remise A l'ordre du jour, la S. F. S. a ete chargee en 1951 d'entreprendre des observations des mouvements du barrage, Un reseau dc piliers de sLationnement et de reperes d'observation a ete implante comme l'indique le schema de la figure 6. Le canevas de triangulation s'etend A 35o in en aval du barrage jusqu'a un banc rocheux qui se presente favorablement pour l'etablis- Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.102 ? 10 ? soma des ri!Nrences allimdtriques 111 11 6 et celles planimetriques A et B. De plus, le e6le A-B servant de base geodesique est mesure avec des fils d'invar t ample serie de mesures. Ii y a en tout hull piliers ;"_n?[.. , ???,,S.6.4 .7:46 L4.0- , 11:1111ril ?Ze:ra -r? C1.4,? Fig. 5. Le barrage du Rsob, vues diverses. Noter l'envsement de la retenue, visible stir la vue plongeante amont, ou l'on distingue l'ouvrage evacuateur de ernes. I), E, F, G, piliers de slationnement de In figure 6. Ksob data. Various views. Notice silting of reservoir apparent on upstream inclined view where spillway can be seen. I), E, F, G, observation pillars of figure 6. LEGEND OF THE FIGURE 6 Ksob dam. Layout of triangulation plan. (a) Observation pillar. (b) Triangulation sighting. (c) Side measured with invar wire. (d) Reference mark in levelling. (e) Itinerary of levelling. (I) Intersected observation marker. (g) Levelled observation marker. ? 11 ? R.102 211 3O0 ?00 tchelit o :o 40 40 te Fig. 6. Barrage du lisob. Schema du eanevas. (a) Pilier de stationnement. (b) Visee de triangulation. (c) COte mesure au III d'invar. (d) Repere de reference en nivellement. (e) Rineraire du nivellement. (/) Repere d'observation intersecte. (g) Repere d'observation nivele. G70 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.102 ? 19 ? de stationnement el 3a reperes (['observation intersectes soul repartis aux trois niveaux 590, 578, 567 sur dix contreforts et stir les deux culees. Pour Fel ode des deformations des semelles des contreforts, Ong reperes de nivellemeni ont ele scenes au niveau 562 dans les soubas- sements de hull des contreforts deja equipes de reperes d'interseetion. Precision. La precision de la determination planimetrique et altimetrique des reperes intersects stir les contreforis, en partant des references eloignees, est de o,6 mm. t. a) a-- b, Fig. 7. Barrage du '(sob. Schema des deplacements. (a) Position retenue vidangee (Mars g5 (b) Position retenue pleine, niveau 590 (Fevrier Ksob dam Layout of disMacements (a) Position of empty reservoir (March 195 1). (b) Position of reservoir water level 590 (February 19"),). La precision altimeirique des reperes de nivellement des semelles des conireforis, en partani egalemeni des references eloignees est de o,3 mm, avec une precision relative de 0,1 111111 mare reperes d'une meme semelle. Slabilile cies references. Les references planimetriques el allimetriques se sont revelees lres stables. ? 13 ? R.102 Resullals. Un schema ell projeciion axonometrique (lig. 7) indique le depla- cement des reperes du barrage avec retenue vidangee el retenue pleine (niveau 590). Le lassement regulier des contreforts el de leurs semelles entre retenue vide et pleine est mis nettement en evidence par les Cuiiipo- santes des deplacemenis de cc schema (fig. 7). 11 alleini au maximum I nun vers le milieu du barrage. La partie anionl des semelles descend A peine plus que in pantie aval, cc petit basculement ailing de 0,2 ft 0,8 mm. La deformation de la seinelle esi tres faible el de l'ordre de grandeur de in precision des mesures relatives entre reperes voisins. D'autre part, lorsque la retenue se remplit, les conireforis ont on mouvement d'ensemble vers l'aval, en meme temps gulls descendent comme les semelles. Dans le sells amonl-aval le maximum du mou- ement est de 9.,5 mni au sommet ei de 9,0 Min a la base. Il est A 'toter que les deux series d'observations mit ele execuiees aux mnemes epoques de l'annee. 11.konAGE DES ZAISDEZAS. Le barrage des Zardezas sur l'oued Safsaf, doni la retenue seri, entre attires, A l'alimentation en eau potable de la ville de Philippeville, Fig. S. Le barrage des Zardezas Vue generale. C, E, F, G, H., pilfers de stationnement de la figure Zarde:as dam. General view. C, E, F, G, observation pillars of figure 10. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? --??????,---4. R.102 ? 14 ? avail ete commence en 193o avec realisation d'un projet de barrage- poids en beton avec cing vannes-secteurs. Pendant. la construction un glissement important se produisit l'occasion des fouilles sur la rive gauche. En consequence, la hauteur du barrage fuL reduite A 35 in. Le cOld rive gauche du barrage fat ',ermine - ? ? .? - AMOK r;;??4,-.4:.4:r4ye ?,t;',As, ? 2--4,07...?.4:to?Ar-4 4 =414 4-? ' Fig. 9. Le barrage des Zardezas. Vuc montrant les anciennes bullies de In rive gauche el l'eboulement que leur ouverture a cleclenche. E, I, K, L, piliers de stalionnemen1 de la figure 10. Perimetre marque a, partie de Feboulement represente stir la figure 13. Zardezas dam. View showing ancient pils on left bank and earth-fall created by gap. E, I, K, L, observation pillars of figure 10. Perimeter a, part of earth fall represented on figure 13. LEGEND OF TILE FIGURE 1() Zarderas dam. Layout of triangulation plan. (a) Observation pillar. (b) Triangulation sighting. (c) Side measured with invar wire. (d) Reference mark in levelling. (e) Itineray of levelling (I) Intersected observation marker. 374 000 Eche', e C :0 40 40 SO ,C047 R.102 875,600 Fig. 10. Barrage des Zardens. Schema (a) Piller de slalionnement. (b) Visee de triangulation. (c) Cote mesure au 111 d'invar. (d) Repere de reference en nivellement. (e) Itineraire du nivellement. (/) Repere d'observation inlersecte. 875.800 du canevas. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.102 ? 16 ? par un arc en beton de rayon de courbure reduit pour alter chercher le rocher sain juste en aval de l'eboulement. Le developpement en crele est de t7o En 11)51 s'est pose le probleme de la surelevation du barrage. La S. F. S. a die chargee en 1959 d'entreprendre des observations des mouvements de celui-ci, d'ausculter l'appui rive gauche el aussi de relever par stereophotogrammetrie terreslre de precision l'etat du terrain et des rochers de la zone d'eboulement, en vue tie comparaisons ullerieures. Des references eloignees du barrage furent etablies ;tto In en moyenne en aval dans le fond de la vallee. Une base geodesique longue de to m environ a ele, mesuree entre les deux references plani- mariques A el B. Le canevas de triangulation comprend au total t2 piliers. Six reperes servant de references en fflvellement R I it R 6 soul scenes dans des affleurements rocheux du fond de la vallee he long de l'oued Safsaf ii tine distance Omit de 9oo it So in en aval du barrage. Les reperes d'observalion intersecles soul au nombre de 9t pour le barrage proprement (lit el de deux pour le rocher d'appui rive gauche. Its soul reparlis sur plusieurs profits et, en principe, it deux niveaux differents (185-17o ou 18o-156). Chili autres reperes servent it l'elude LEGENDE DE LA FIGURE II Barrage des Zardezas. Schema des deplaeements du barrage. Milers de stationnement et ret res interseetes : (a) Relenue au niveau 176 (Decembre (b) Retenue an niveau t 81 (Octobre 1g5 (c) Retenue att niveau 185 (Mai 1953). Reperes niveles ? (d) Retenue avec niveaux ci-dessus. Les displacements en altitude son'. exprimes en clixiemes de millimetre par rapport it la retenue la plus basse ; pour les reperes niveles us sont enonces dans l'ordre des niveaux croissants de retenue. Zardezas dam. Layout of displaceinenls of dam Observation pillars and intersected markers. (a) Reservoir at water level '76 (December 1953). (b) Reservoir at water level IS (October 1952) (c) Reservoir at water level i 8 5 (May 1953) (d) Reservoir Levelled markers : with above mentioned water levels The displacements in altitude are expressed in tenths of millimeters in relation In lowest storage; as for levelled markers, they are listed in order of water level heights. ? ? 17 -- R.102 ti) Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.102 ? IS ? precise de points interessants du rocher dominant la zone de l'ebou- lenient rive gauche. Au niveau 155, a l'interieur du barrage 12 reperes de nivellement et, rive droile, dans hi galerie de la conchae force 7 reperes semblables permeltent l'etude des tassements dans le sens transversal el dans le seas amont-aval. Precision (reperes du barrage). La precision de la determination planimetrique el allimetrique des reperes intersectes, en partant des references eloignees, est comprise entre 0,7 mm pour les reperes de barrage et 1,0 nun pour les reperes de In zone d'eboulement les plus eloignes. Le nivellement comportant tine trentaine de denivelees depuis les references de stabilile pour arriver au repere le plus eloigne de la galerie inferieure du barrage, la precision de Ilk ellemeni de cc repere est o, mm. La precision ()Menne au cours des mesures topomelriques et stereo- phologrammet riques de l'eboulement est donnee an paragraphe ? Resullats ?. Slab jute des references. Les references planimetriques A et 13, ainsi que celles allime- lriques R 1 a R 6 peuvent etre considerees comme stables, encore qu'il ail fallu leur aLtribuer, it In suite des observations successives, des coordonnees differant de quelques dixietnes de millimetre pour respecter les mesures loxes precises reobservation. Resultals. Un schema (lig. i) indique les deplacements des reperes inter- scads du barrage et de l'appui rive gauche pour Septembre 102 (retenue a 180,5), Mai 1953 (relenue ii 18 i,5), Novembre i951 (relenue a 175,7). Les deplacements sont. faibles : 2,3 mm au maximum. Les mou- LEGENDE DE LA FIGURE 12 Barrage des Zardezas Schema des mouvements de reboulement. (a) Position en Octobre t 953. ? (b) Position en Decembre 1953 Les &placements en altitude soft exprimes en millimetres Zardezas dam Layout ol earth/all movements. (a) Position in October 195-, (b) Position in December 1953 The displacements in altitude arc expressed in millimetres. ' , -- _ ? ? __, , 4 ?.? --- ____-` --k_.--- , \-?,...?,..--,1_,..c..-----.J-1-1,' 9: % N / 1 A R.102 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.102 ? 90 ? vements de rare soni sensiblement radiaux el reguliers. Les bascule- meals indiquent les oscillations elastiques correspondant aux divers niveaux de remplissage. Le barrage apparait stabilise, ainsi que l'appm actuel rive gauche. Un mitre schema (lig. 12) indique, d'une part, les &placements entre octobre 1952 eL decembre 1953 des einq reperes d'observalion elablis sun le rocher en place el, d'autre part, les &placements de 55 reperes auxiliaires, etablis stir des blocs de reboulement OU sur du rocher suspect. La precision de la determination des cinq premiers reperes est du male ordre que celle des reperes du barrage. La precision sur les &placements des 55 reperes auxiliaires est de 5 Min, appropriee aux mouvements observes. Le schema montre bien le petit mouvement de reboulement el fait. ressorlir un &placemeni general plus important d'une zone malsaine. La representation schemalique des resultals de rauscultation stereo- phologrammetrique proprement dile est plus difficile, car In compa- raison des deux plans restilues a rechelle de m /200 en courbes de niveau equidislantes de 0,5o in necessite une interpretation. Le terrain peut en effe I glisser sans pie cc glissement Sc traduise par un &placement des courbes de niveau el Von pea meme concevoir un deplacemenl de ces courbes suggerant tin mouvement en setts inverse de celui qu'il est cense figurer. Ce West que rexamen des details came- leristiques (contours de blocs) qui permet de deceler les deplacements verilables. Celle interpretation petit etre complelee par rexamen slereoscopique de deux des pholographies prises A deux dales differentes de la meme station avec in meme orientation. Un tel examen permel, en effel, de localiser des &placements relatifs. Les parties non modi flees du paysage donnent dans le stereoscope l'impression d'un tableau plan; settles les zones ayant subi un &pla- cement dans une direction aulre que celle de la station provoquent tine sensation de relief local hors du plan du tableau. L'extrail des plans superposes de la figure mi donne un exemple des resullals ()Menus par restitution phologrammarique. Les conditions d'execution des prises de vues Rant favorables, puisque les distances soft inferieures a too in, la precision planimelrique West limiLde que par la precision graphique it rechelle de m /2oo, la precision altimetrique moyenne ii celle distance awnl meilleure el de rordre du centimetre. L'emploi de la phologrammelrie est done juslifie dans le cas du present mouvement de terrain, oil ramplilude des &placements esl de plusicurs centimetres au moms el o? la disposition des lieux s'y prele. Mais rapplicalion de la phologrammelrie A robservation des mou- vements d'un barrage serait beaucoup plus delicate, ces mouvements Rant generalemeni lres pails et la distance obligee de prise de vues rarement courle. Or, la sensibilile de mesure d'une direction sur des Barrage des Zardezas NIonvements l'eboulement. I:xtrait de plans superposi.s correspond:Int nu itritnetre indique sur In figure 9. L'i.quidistalice des courbes de niveau est de 0,50 in. tat Position en Octobre to3 2. ( b) Position en D&embre 103. Zarde:as dam Earth/all movements Extract 01 superposed plans corresponding to perimeter a indicated on figure 9. The contour-interval of contour lines is o.io (a) Position in October 19i2. (b) Position in December 1953. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.102 ___. 92 cliches photogrammetriques normaux n'est que de l'ordre de '20 secondes centesimales (birrespondant A 3111111 vus A IOU m) au lieu de I seconde centesintale pour un theodolite de precision, genre T.3 Wild. CONCLUS ION. Mine maniere generale, les deplacements representes par les exemples precedents soul tres coherents, cc qui rassure A la fois stir la qualite des niesures qui les out mis en evidence el stir la sante des ouvrages observes. On indent plus specialemenl : a. les effets de dilatation thermique particulierement appreciables au barrage de Fount-el-Gherza par l'abaissement des reperes entre l'ete (barrage vi(le) el thiver (barrage plein); le caractere generalement elastique des deformations, particulie- cement net au barrage des Zardezas oil les trois series de mesures s'alignent suivant des directions sensiblement radiates: e. les deformations des contreforts du barrage du Isob on l'on observe tors remplissage de In cuvette, un accroissemenl de l'angle mesure entre tem semelle et leur paremenl aval. Wine l'anomalie conslalee dans le deplacement du repere supe- rieur axial du barrage de Foum-el-Cherza, deplacement nettement inferieur A celui des reperes voisins (fill. s'explique parfaitement Si l'on tient compte de in presence des evactudeurs de ernes et de In tour de prise Wean qui modifient le champ des contraintes an tour de cc repere. Celle bonne coherence des resullats devrail permettre de pour- suivre !Interpretation des deplacements observes, de facon A verifier stir les ouvrages reels les hypotheses de calcul faites tors de leur cons- truction et notamment ('obtenir des valeurs experimentales des coeffi- cients de dilatation et d'elasticite du beton et des roches d'appui. A cote de l'auscultation des Mauls evenluels des barrages ou de leurs fondations, cette possibilite de recalculer a posteriori les carac- teristiques mecaniques et thermiques de leurs constiluants fournil tine ample justification aux efforts consentis pour mesurer avec preci- sion les deformations des grands ouvrages. RESUME. Les deformations et les deplacements (Fun barrage el de ses appuis peuvent etre mis en e\ idence par des observations relatives et par des mesures absolues. Si les premieres offrent l'avantage de donner instantanement des -rat R.102 indications au nmins partieles, settles les secondes peu\ eat donner des renseignements complets sur le comporlemenl de l'ouvrage. Encore faut-il que le resew' des mesures topometriques s'appuie stir des references stables et non suseeptibles d'?e inffitencees par des changements de situation de l'ensemble barrage-reservoir. En choisissant judicieusement ces points de references el en eri final par des mesures appropriees la conser?ation de l'echelle el de forien- tation du reseal!, on petit generalement atteindre des precisions de Fordre de o, A I nun dans la determination de la position absolue des reperes obser\ es et de deux A quatre dixiemes de millimetre dans la mesure de leurs positions Mat i' es. Pour obtenir ces precisions de nombreuses precautions doivent etre prises, notammenl pour mettre les piliers d'obserx ations A l'abri des influences thermiques el mecaniques et aussi pour reduire an minimum l'inffuence perturbatrice que certaines conditions atmospheriques out stir les ?isees. Ces precisions soul necessaires pour qu'on puisse accorder une signi- fkation A des deplacements el des deformations doni ramplitude elle-meme ne depasse generatement pas un petit nombre de millimetres, comme le montrent les exemples des barrages de Foum-el-Gherza, du Ksob et des Zardezas, tous trois barrages en beton, respecti? ement des l.pes vatic, volltes multiples et poids. Dal's le ens du barrage des Zardezas cependant, l'observalion simul- lanCe d'un ancien glissement, allectanl l'appui rive gauche, a permis de met Ire en evidence par des mesures laud topometriques que stereo- phologrammetriques des deplacements alleignant plusieurs decimetres d'amplitude en un an. SUMMARY. The deformations and displacements of a dam and of its supports can be verified by relative obsenations and absolute measures. If the first presents the advantage of gi\ ing instantaneously at least partial indications, the second only can provide complete infor- mation on the behaviour of the construction. However the network of telemetric measures must necessarily rely upon stable datum-points, not apt to be influenced by situation modi- fications of the dam-reservoir system. When choosing judiciously these datum-points and verif3ing by appropriate measures the conservation of the scale and the orientation of the measuring device, precisions ranging from o.3 to I min can generally be reached in the determination of the absolute position of observed markers and from Lwo to four tenths of millimetre in the measurement of their relative positions. To obtain these precisions many precautions are required especially for the sheltering from temperature and mechanical influences of the Ii Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Sesa' R.102 ? 24 ? observation pillars, and also to reduce to a minimum the perturbative influence of some atmospheric conditions on sightings. These precisions are necessary in order to give a significance to displacements and deformations, the amplitude of which does not exceed generally a reduced number of millimetres, as shown by the examples of Foum-el-Gherza, [(sob and Zardezas dams, all three concrete dams, respectively of arch, multiple-arch and gravity type. Yet in the ease of Zardezas dam, the simultaneous observation of an ancient earth fall affecting the left bank support permitted to deter- mine as well by topometric as by slereophologrammetric measures displacements reaching several decimetres of amplitude in one year. Extrait du Sixieme Congres des Grands Barrages. New York. 1958. 152903-58 Paris ? Imp. GAUTHIER-VILLARS, 55, quai des Grands-Augustins. Imprime en France. COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondiale de l'Energie SIXIEME CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R. 103 QUESTION N? 21 J. BELLIER, G. MAUBOUSSIN ET V. MLADYENOVITCH (FRANCE) RPREUVE Reproduction interdite DIVERS RENSEIGNEMENTS SUR LE COMPORTEMENT DU BARRAGE DU GAGE (*). J. BELL IER, Ingenieur-Conseil, G. MAUBOUSSIN, Directeur adjoint de Region d'Equipement hydraulique no 8 a l'Electricite de France. et V. MLADYENOVITGH, Ingenieur au bureau A. C. J. B. I. ? SITUATION DE L'OUVRAGE. Le barrage du Gage construit en 1953 par Electricite de France sur une petite riviere de la Haute-Loire, fait. pantie de l'amenagement de la chute de Montpezat. Dans cet amenagement les eaux du cours superieur de la Loire et cellos de deux de ses affluents : Le Gage et la Veyradere, sont captees et emmagasinees dans un lac naturel, le lac d'Issarles. Par une galerie de 17 km de longueur traversant la barre * Some information on the behaviour of Le Gage dam. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14 CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? R.103 des Cevennes, suivie d'un pulls blinde, des soul eoncluites dans une usine soulerraine, oit dies actionnent deux groupes hydroelectriques; un canal de fully, egalement souterrain, restitue les eaux dans la van& de in Fontaulliere, affluent de l'Ardeche, sous affluent du Rhone. _ 9 - Fig. 1. Barrage du Gage. Vue Gage dam. View from downstream. La puissance totale install& est de 126 000 kVA et la production, en armee moyenne, de 325 millions de kilowattheures. ?3 R.103 II. ? CARACTERISTIQUES GENERALES. Le barrage du Gage est &nun des congressistes de )955 a qui il a CiC presente au cours des tourneys a LI-avers la France (1). Les photo- graphics et et In figure 3 leur en rappelleront le souvenir. Fig. 2. Barrage du Gage. Vue d'amont. Gage dam. View from upstream. Ses dimensions generales sonL modestes avec une hauteur de 38 in, un developPement en crete de 118 in el une capacite du reservoir de 3,1. to? m3. 11Iais il se distingue par sa minceur qui est encore sans equivalent. En diet, l'epaisseur pour un rayon amont de 65 in (rayon constant) n'est clue 1,3o in dans le haul ci ne passe qu'a 2,57111 a la base en cid, les naissafices de ccs derniers arcs elant, toulefois, lege- rement engraissees. Autre indice de in minceur : la fatigue moyenne theorique du beton a la cle des arcs sous la charge d'eau est de l'ordre de too kg /cm2, soil le double du maximum ordinaire mettle actuelle- moll. 11 s'agit done d'un barrage experimental. Une idle experience a Ctle proposed el tented en raison de ses pro- messes relativement aux projels futurs el en raison de la reunion sur (1) Voir aussi Communication au Congres de 1955 . no C-19 el supplement a la Revue Travaux, no 247, articles de MM. MAUBOUSSIN et DELMER. ii Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 B.103 Declassified in Part - Sanitized Co.y Ap.roved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? 4 ? l'emplaccment relenu de conditions eminemment propices. En effet, la vallee, relativement etroite, ne rest pourtant pas d'une facon excep- tionnelle, cc qui aurait enleve de la generalite l'experience. D'autre part, les deux rives sont presque exactement symetriques, cc qui a simplifle le projet et donne plus de facilite dans l'inlerpretation des mcsures. Enfin, le rocher de fondation, sans atteindre putoul a in plus haute qualite, est, en moyenne, heaucoup plus que suffisant pour recevoir de fortes poussees. .4 ? 0407._ ... - ... a44 e..4.30s., 4..3IV v966 e... us.. 4,,..2s. rim e..2,20. -.014' e.....Vo. MA e--257- e..3,64. .7 Fig. 3 Barrage du Gage. Definition. (a) Ligne des centres aval. (b) Ligne des centres amont. co, opaisseur en cle ; c?, epaisseur aux naissances. Le Gage dam. Definition (a) Line of downstream centers. (b) Line of upstream centers. eo, thickness at crown e?, thickness at abutments. D'un autre ate, les executants out Pu beneflcier de l'aide du chantier voisin du barrage de La Palisse, le plus important de l'amonagement notamment pour cc qui concerne l'etude prealable du beton et la prepa- ration des agregats, d'on une garantie d'homogendite et de bonne resis- tance du materiau el mi avantage economique serieux. Enfin, le debit modeste de la riviere, le faible volume de la reLenue, la possibilile de vider rapidement sans reellement perdre toute l'eau out rendu l'experience moms coaleuse. Declassified in Part - Sanitized Co.y Apo-. d for Release ? 5 R.103 Ill.? DISPOS1TIE EXPf:11 MENTAL. Pour pouvoir liver de l'experienee tout le pull possible, on a opere les mises en charge suivant un programme medite et on les a accompagnees de mcsures extensives. Deux operations principales de remplissage surveille out ete OecLudes a six mois d'intervalle. Elles out ele sous la dependance des debits de in riviere. Ainsi, la premiere, faite au cours de l'ete 1954, au moment d'un etiage assez severe, a-l-clle pHs pres de trois mois. Par chance, les inconvenienls reels d'une idle lenteur out ete moindres qu'on avail pu craindre. A l'inverse, le second remplissage n'a demande qu'a pcine deux jours grace a In concomitance, inesperee et guere previsible, d'une violente crue de Ionic des neiges. Les effets Li moyen et long lermes, dont In discrimination est, d'habi- tude, delicate, out done elk nuls. II s'esl trouve, au surplus, que les effels thermiques out ete negligeables, la masse de l'eau relenue ayant eu peu pres In temperature moyenne de in voate apres sit longue exposition a l'air hivernal sur les deux faces. Enfln, on a soumis ulterieurement la voate Li une epreuve de sur- charge en faisant monLer le plan d'eau a 1,5o in plus haul quc le scull deversant qui a 0..6 obture par unc hausse en bois. C'est l'epaisseur de in lame d'eau pour la crue maximum la difference etant, toulefois, qu'en service normal il n'y aura pas de poussee sur le barrage sur la longucur du deversoir quel que soil le niveau. L'epreuve pent done etre consideree comme une epreuve a outrance. Les mensuratiosts pendant les divers essais ont porte d'une part sur les deformations geometriques, d'autre part sur les contraintes. Les premieres out ete mesurees par les procedes lopographiques habi- luels, certaines ameliorations de detail proeurant unc grande rapidite dans In traduction des lectures en resultats chiffres. Les reperes sur l'ouvrage Olaient repartis sur le pavement aval aux mtuds du reseau arcs-consoles verlicales considore dans les calculs de resistance. Dans le second ordre les observations out ete faites au moyen d'une centaine d'extensometres a corde vibrante reparlis, pour in plupart, entre les points estimes cruciaux de la vane. Leur groupcment en chaque point a permis In determination des contraintes principales d'une part en direction, d'autre part en intensite, celle derniere au coefficient d'elasticite pres. Plusieurs appareils out aussi &AS places dans In profondeur du rocher de fondation en vue de In comparaison de ses deformations unitaires avec celles du beton voisin. Enfin des extenso- metres particulicrs auscullaient des blocs de beton isoles en vue de la determination du coefficient de dilatation thermique el des enact& ristiques de retrait on de gonflement hygrometrique du beton. Les resultals corrcspondants oft permis de corriger les lectures extenso- metriques courantes des diets de ces elements parasites. 5 - r 2014/04/14: CIA-RnPRi_ninAiDrino .01 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.103 ?6 IV. ? CONCLUSIONS Gfi:NERALES. On a donne precedennuent, l'occasion du Congres de Paris ii.tri quelques renseignements sur les resultals du premier remplissage. Cc n'etait qu'une interpretation provisoire dans l'attente d'une etude plus approfondic de ces premiers resultals et du supplement d'inlor- mation des operations ulterieures. Comple tenu des deux remplissages prmcipaux et de l'operation de surelevation du plan d'eau, ainsi que des mesures mites dans les intervalles ou depuis a titre de surveillance, on petit maintenant avancer les deux importantes conclusions generates suivantes : D'abord que, Si le premier remplissage a provoque certains pheno- menes d'adaplation, sur lesquels on reviendra plus loin, cc remplissage a suM pour donner au barrage son assiette definitive. Dans les opera- tions suivantes les graphiques experimentaux se developpent sans accident notable, donnant rimpression d'un comportement elastique. us se soul meme extrapoles regulierement dans l'epreuve de surcharge de la vofite. En second lieu, il s'cst continue qu'A l'encontre des voilles plus epaisses, celle du Gage ne Lravaille pratiquement pas A In temperature sur la plus grande pantie de son developpement. Ses Ileches varient beaucoup avec les saisons mais ses contraintes (Parc restent pratique- ment inchangees. Elles ne dependent que de la charge d'eau. Doivent, toulefois, rester du mettle ordre que dans tout ouvrage en beton expose A l'air libre, les contraintes superficielles dues aux dilatations et contractions tres rapides de In peau SOUS Fella des varia- tions diurnes de temperature, des alternances d'ensoleillement et d'ombre, de sec et de pluie, etc. Ges contraintes ne soul generalement pas considerees comme critiques. Par ailleurs, des la construction, la minceur revelee benefique en procurant une diminution tres marquee (de l'ordre des I /5e) des contraintes de retrait et de refroidissement par rapport aux barrages d'epaisseurs classiques places dans les memos conditions. Pour cc qui est des fatigues thermiques in minccur procure done un double gain Il compense dans une proportion notable, sinon decisive, l'augmentation de In contrainte moyenne sous la charge Wean si bien qu'au total amincir un barrage vote est moms ose qu'il n'cst souvent objecte, c'est plutOt economiser sur la matiere pour qu'elle Lravaille plus utileinent. V. ? PARTICULARITES DE FONDATION. Ii convient aussi de s'arreter un pcu stir les resultats de l'auscullation comparative du rocher de fondation et du beton voisin. La vofite du Gage, plus mince et travaillant plus qu'une vohle ordi- ? 7 -- R.103 naire promeltail de dependre davantage de sa fondation. Les bullies out done eld excavdes avec soin mais sans precautions exagerees. Dans l'ensemble in roche s'cst revel& same et suMsamment dure sur tout le contour sauf quelques (Mauls, par exemple d'helerogeneile, (Mauls no necessitant pas avec certitude un approfondissement de In fouille qui aurait eu, par ailleurs, des inconvenients de divers ordres. Lors de la mise en charge la comparaison des extensomelres rocher avec (Tux du beton voisin a montre, une lois de plus, quc, suivant une observation presentee ii y a une douzaine d'annees, une !mutation, meme ordinairement dure se trouve, apres preparation, toujours plus molle que le beton. Ainsi dans le cas des meilleurs points et abstraction faile de la periode initiate de plus grande deformabilite, la roche du Gage s'est montree pas moms de deux A Lrois lois plus compressible que le beton. C'est le minimum trouve sur les autres sites et l'on peut elasser le rocher du Gage parmi les tres bons. Neamnoins, U y a eu des endroits oh le rapport ? a depasse cc chiffre etant donne sans prejuger de sa signification physique. On notera qu'il s'agit l?e chiffres obtenus dans Line experience en vraie grandeur el non de resultats, d'une valour pralique incertaine, tires d'un essai prealable par verins auquel on petit reproeher d'?e Imp ponctuel. D'autre part, les extensometres out mis en evidence la diversiLe des tassements et consolidations du terrain sous les charges suivant les differents points du barrage. Regarde de pres le comportement du terrain n'a pas ele homogene, cc qui aide A comprendre le compor- tement de la voille. Saul a un moment cola n'a pas Mita sur sa tenue generale. La scule conclusion particuliere qu'on doive en tirer semble etre qu'il taut considerer commc insuffisamment poussee toule elude experimentale d'un barrage vohte oh Von Lie s'interesserait qu'aux parties on beton et negligerail Waller voir dans le terrain lui-mome. La remarque vaut sans doute pour les autres sortes d'ouvrage d'art. VI. ? ADAPTATION DE L'OUVRAGE. D'une facon generale Loutes les fondations de barrage vohte tassent Ions du premier chargement et il en resulte cc qu'on appelle l'adaptation de l'ouvrage. La fondation du Gage a suivi la regle. Mais l'ensemble de toutes les mesures a concordo pour signaler qu'en outre la partie inferieure de la rive gauche a ate, dans le dernier quart du remplissage, le siege de tassements plus particulierement marques el otendus et en discontinuile avec les tassements anterieurs en ect endroit. Pour la vohle le phenomene s'est traduit par une accentuation des fleches, par une redistribution des contraintes ? surtout sensible an voisinage de la region en question ? et, entin, par une certainc fissu- ration du pied des consoles dans les derniers metres de la petite rive Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50 -Yr 2014/04/14: - P Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 L- R.103 ? 8 ? gauche et stir A pcu pres in moilie de la largeur de l'ancien lit de in riviere. Signalde aussit6t par les extensometres in fissure est. restee insoupcon- liable par simple examen de l'aval. Elle a ete retrouvee A l'amont apres vidange totalc du reservoir mais il a etc jug inutile de l'obturer on de In reduire car elle ne constitue qu'un accident mineur. Ce pheno- melte de suradaptation a ete fugitif et la transformation du barrage etait accomplie un pcu avant que l'eau alleigne in cote normale de retenue (scuil du deversoir). A partir de cc moment, en effel, in voilte a retrouve un comportement elastique, les diverses mesures reprenant les memes valeurs pour les memes etas de chargement, de in vidange totale au remplissage total, et aussi souvent qu'on est revenu a ccs etas. Autrement dit on aurait manqu?e voir in consistance et l'ampleur du phenomene si l'on n'avait observe lc barrage qu'une fois termine le premier remplissage ou si le dispositif de mcsure avait eto plus lache. Aussi bien a-t-on le souvenir d'avoir soupconne sur d'autres ouvrages des evenements analogues mais sans avoir eu les moyens d'approfondir le cas. Il est A penser, toutefois, quc la vivacite de totaes les reactions, consequence de in minceur extreme, a dil rendre les choses plus obser- vables ici. VII. ? CALGULS DU BARRAGE. En raison dc la valeur exemplaire du barrage du Gage, on s'eLait astreint a le calculer suivant les diverses methodes usuelles, des plus simplistes aux plus complexes. Il est interessant de comparer les previsions de ces calculs aux obser- vations reelles. Parmi celles-ci on retiendra plus particulierement celles qui concement le second remplissage, operation qui fut rapide, non influencee par in temperature et au surplus posterieure a l'adaptation du barrage et A son etablissement definitif dans un Ctat elastique. Suivant la plus rudimentaire des mothodes on s'inquiete seule- ment de la fatigue moyenne des arcs supposes etre les scuts elements porteurs et, dans le cas present, la limite choisie etait de 100 kg /cm2. D'autre part, l'allongement unitaire moyen du beton en cle des arcs (moyenne des allongements unitaires a o,25 m de chaque parement) n'a pas depasse 45o. io-? dans le second remplissage. Si l'on adopte pour le coefficient d'elasticite du beton, ainsi qu'on sera amene A le faire plus loin, la valeur Eb = 180 000 kg/cm2, II y correspond une limite de la fatigue moyenne de i8o 000 x 45o lo-6= 8o kg/cm2 Le calcul simpliste donne au ratline endroit 90 kg/cm2. II n'aurait done que peu surestime la fatigue moyenne. Plus laborieuses, les methodes d'ajustement simplifides (ajustement - 9 - R.103 radial de de, etc.) qui stmt parfois reeommandees en VlIC d'une premiere approximation valable, Sc soul montrees, pour ee qui concerne in fatigue moyenne, convenables en ele, mais inaddquates partoul ailleurs. De ineme inadequates partout pour cc qui concerne les fatigues stir parement. Quitte l ne determiner que les fatigues de cle ou de reins, on peut preferer in inethode des arcs plongeants plusieurs fois decrite ailleurs qui, plus expeditive, s'cst montree aussi plus veridique pour cc qui concerne ces regions. On ameliorerail sa performance en admettanl une certaine resistance des consoles a l'extension, c'est-A-dire en suppo- sant que la force de soulevement vertical en cid peut exacter le poids propre. Le principal calcul avail ete effectue par la methode d'ajustement la plus complete sous sa forme des LAtonnements de In Trial load method du Bureau of Reclamation. Il est apparu plus Lard qu'on auraiL eu inlet-el A operer un ie u differemment pour eviter des ecueils souvent inapercus des calculateurs mais qui soul neanmoins dangereux pour les calculs de yokes minces dont les resultats deviennent. imprecis. La figure rapproche les fleches radiates mesurees sur l'ouvrage et les fleches calculees. Le rapprochement impliquc, pour les dernieres, le choix d'unc valcur pour le coefficient d'elasticite. La figure montre que la superposition est tres convenablement oblenue pour E = i8o 000 kg/cm2. La valeur de E doit resulter, d'autre part, de la comparaison des contraintes calculdes el des contraintes mesurees, lesquelles ne soul mesurees qu'a E pres. La consideration de la grosse influence des moments de flexion sur les contraintes en parement et de leur mediocre importance pour cc qui est du travail de la cid des arcs a conduit A s'intdresser surtout A la comparaison des contraintes moyennes en cle. Elle amene sensiblement A la meme valcur E i8o 000 kg /cm2. Il est A remarquer qu'on pcut, en principe, tirer E de la seulc expe- rience par la recherche de l'accord entre les deformations recites de in voute et les contraintes en tous points, lesquelles soul le produit des resultats extensometriques par lc E A determiner. La seule condition est que le comportement de l'ouvrage soil elastique, que voate et fonda- Lion proche reagissent suivant les lois de la (i resistance des maleriaux ?. L'examen des graphiques experimentaux, la reproductibilite qu'on y decouvre dans les resultats C partir du second remplissage, donnent tine assurance suffisante que, des cc moment., in condition s'est Irony& remplic pour rouvrage. La comparaison des deformations tangenLielles mesurdes et calculees est moms satisfaisante que pour les deformations radiates. Pour cc qui est des contraintes sur les parements amont et aval on se rap- portera aux figures 5 et 6. REsurat. Ouvrage d'une minccur exceptionnelle et oil le taux de compression moyen atteint environ loo kg /cm2, le barrage voate du Gage a ete Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R003200120001-8 (D ah (D (D (i) 01 bassohows, cto "A-TatargAr44iiillr" ?iairbwoom rm. wit Fig. 4 Barrage du Gage. Fleelles radiates. Caleulees. E --= 18o 000 kg/cni2. fesurees Le Gage dam. Radial deflections. Calculated, with 17,,, = 18o 000 kgien12. ? ? ? ? Measured. ?!.1 _ 13A2RA6E Du GAGE CONTRAINTES PRINCIPALES SUR PAREMENT AMON-r LE GAGE DAM PRINCIPAL STRESSES ON uPSTREAM rACV. COrlir0111/C3 ITIC3111,rei :4 /moo? /,f ured 4h-es:ea, w1/1, /80,000 II 5. Arne Conlroirtlaa Cokuhres I---4 Calculaled sire:sea t-t-4 Compre lir ye 3.4-.S.STS ?- TZIIIIIr Jir..13?J CompFeJlid,..1 Fig. 5. 0 ? 1. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDp81-01043R003200120001-8 R.103 - 12 -- -4 1 ,???1 1 I I tP,-7-- ? ?4 ---- .t.-- ?411.41.--t. 16.-1...41 ?4.1).---, I -0 , .as ?,7 ,,,, 10....t,...4.?. 4 1.- - ---P----.1c ,?... , , , , .... , II 13 R.103 soigneusement clothe pendant la mise en eau et les operations do vidange et de remplissage qui out SUM. Les deformations radiates, tangentielles et ett altitude oat. ete deter- minees par los procedes topographiques usuels mais ameliores dans les details pour obtenir plus de rapalite dans les interpretations. Les contraintes out ete mesurees, an coefficient d'elasticite pres, par une eentaine d'extensomelres corde vibratile. L'ensemble des mesures a comportei environ 000 lectures Faille de pion oir entre!. dans it detail des tres nombreuses conclu- sions d'importances diverses tirees de eel ensemble on nolera du moms que rouvrage a parfailement repondu a rattenle et aux espoirs de ses projeteurs el de ses constructeurs. Le comportement s'est revele etas- lique, tune lois obtenue tine cerlaine adaptation de in fondation. Les Laux de travail maximum du beton out ete de l'ordre de grandeur prevu. Les contrainles lhermiques sont restees tres faibles. D'une facon generale, in distribution des contrainles sous in charge d'eau el les Ileches correspondantes (sauf les deformations tangen- tidies) oat repondu aux previsions des calculs avec A peu pres le degre d'approximation allendu de ehaeune des diverses methodes employees. La methode classique d'ajustement par tatonnements (Trial load method) no s'est toulefois pas montree aussi exacte que pour des voutes d'epaisseurs plus conventionnelles. SUMMARY. Le Gage arch dam, an exceptionall) thin structure where the average compressive stress is about zoo kg/cm2, was carefully observed during the filling of the reservoir and the ensuing emptying and re-filling operations. The radial, tangential and vertical deformations were determined by the usual topographical methods, with improvements in matters of detail so as to obtain more rapid interpretation. The strains were measured with the aid of about a hundred vibrating string acoustic sit-altimeters. About len thousand readings were carried out. As it is impossible to give a detailed account of the very numerous conclusions of varying importance which were drawn, it can at least be stated that the dam came up fully to the expectations and hopes of its designers and constructors. Once a certain adaptation of the foundations had been obtained, the structure behaved in an elastic manner. The maximum stresses of the concrete were of the order anticipated. The thermal stresses remained very low. Generally speaking, the stress distribution and the corresponding radial deflections due to the hydrostatic pressure, except for the tan- gential deflections, fulfilled the anticipations of the calculations with about the degree of approximation expected from each of the methods 7 Declassified in Part - Sanitized C py Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 r.IA-Rnprz-; Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.103 -- 14 -- applied. The standard Trial Load Method did not however turn out to be as suitable for the case of Le Gage as for that of arches of more conventional thicknesses. Extrait du Sixieme Congres des Grands Barrages. New York, 1958. PARIS ? IMPRIMERIE GAUTHIER-V1LLARS Quai des Grands-Augustins, 55. 152903-58 Imprime on France. Declassified in Part- Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2 /0 . - Dipsi_ninaq 0 Declassified in Part- Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 .???11 ( Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50 -Yr 2014 COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondiale de l'Energie SIXIEIVIE CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R. 104 QUESTION N? 23 P. FOUILLOUX (FRANCE) PREUVE Reproduction interdite LES CIMENTS POUZZOLANO-MBTALLURGIQUES ET LES CIIVIENTS PORTLAND AUX CENDRES VOLANTES REBROYEES, LIANTS DE GRANDE GLASSE PARTICULItREMENT ADAPTES POUR LA CONSTRUCTION DES GRANDS BARRAGES (*). PIER1tE FOUILLOUX, Ancien elexe de l'ncole Polytechnique. I. ? CARACTERES ESSENTIELS DES CIMENTS UTILISABLES POUR LA CONSTRUCTION DES GRANDS BARRAGES. LES CIMENTS POUZZOLANIQUES; LES PREMIERES REALISATIONS DE MELANGES A BASE DE CENDRES VOLANTES. La construction des grands barrages exige l'emploi de chnents tres homogenes, a faible ddgagement de chaleur d'hydralalion, retrait modere, permetlanl de rdaliser des Mons tres maniables, apes a dureir en presenlani le maximum d'impermeabilite et le minimum de danger de fissuration. (*) Pozzolanic-metallurgical cements and porthaul cements with re-crushed fly- ash : first class binders particularly suitable for the construction of large dams. Declassified in Part - Sanitized Co.y Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDR81-01043R003200120001-8 .B.104 _ 9 ? Ces cline/its (1011elli en outre assurer, notamment pour les parties de louvrage qui requierent le beton arme, une protection complete des armatures, el atteindre daub les delais voulus, des resistances inettaniques elese.es (et par ailleurb largement suffisantes nieme dans le Cab de dosages moderes). Entin ces ciments doivent permettre de proceder a des injections, de do.uner des bawls capables, le eas ecbeant, d'?e coules sous l'eau, et de resister au contact permanent d'eaux aggressis es (par leur purete, leur acidite ou leur teneur en sulfates solubles). La totalite des conditions enoricees ci-dessus ne sont d'ailleurs pas exigibles pour thus les tpes de barrages. et les plus essentielles d'entre dies ?ont pu etre remplits dans Je passe par dis ers ciments, et en par- ticuher par des cirnents pouzzolaniques de bonne conception, realises avec des produits d'une activite incontestable. La production rndustrielle de bons cirnents aux pouzzoianes natu- reties necessite d'abord i'existcnce a proximtte des centres de pro- duction et de distribution, de gibernents sullisamment abondants, homogenes, facilenient exploitables, et dormant des produits doues d'une excellente activite, tout en n'exigeant pas de preparation trop onereuse. cerluins pays stint priorlegies u ce point de vue : (:'est notattinient le cas de I'! hate, qui possede sur son territoire d'abon- ilants gisements de pouzzolanes d'origine volcanique, qui permettent in realisation de tres bons eiments. Les bunts aux pouzzolanes sont d'ailleurs des liants traditionnels en Italie, et us doivent leurs qualites justement appreciees, non seulement a la valeur intrinseque des constituants, mais aussi a une technique de preparation Wen an point, et a des taux d'incorporation judicieuse- inent Aux les cimenteries ne fabriquent pratiquement que des portland; c'est pourquoi on a ete conduit a les differencier en cinq groupes prIncipaux, dont cliactin comprend des liants destines A des emplois bien Pour to construction des grunds barrages, on utilise generalernent les ciments du groupe If, ii teneurs limitees en silicate tricalcique et en illuminate tricalcique; ces deux conditions permeltent de realiser des portland qui, (Pune part, sont moms exothermiques que les autres portland, et d'autre part sont resistants aux eaux moyennement a gressi vett. l'outefois, II a et?ecessaire, dans certains cas, d'accroilre la resistance chilling'', de ces eitnents par des additions de porn:Wanes preparees arti- liciellement, generalement des schisles calcines (Stanton) : les ciments :Ansi traftes resfstent non seulement A l'altaque des eaux tres pures ou tres sulfatees, mais aussi a la reaction alcali-agregals; dans le ens il'emplol de cette pouzzolane, le resultat est d'ailleurs aLteint ineme si l'on utilise tin portland qui West pas du groupe 11, quelle que soil sa ?3? R.104 teneur en aluzninale tricaleique, et sans tenir compte de sa teneur en II est arrive aussi, notatnment pour les barrages comportant des batons mis en place en grande masse, qu'on alt ele amene A incorporer au melange effectue sur charmer, des 'urines de pierre (silice ou calcaire broyes), concurremment avec le ciment portland : on voulait ainsi conserver an beton une compacite sufflsanle, lout en maintenant un dosage reduit en portland, non sculement pour economiser le liant, mais aussi pour diminuer rechauffement du barrage lorsqu'on estimait que les reactions des portland du groupe IT etaient encore trop forte- ment exothermiques. Celle derniere methode equivalail A l'emploi de chnents ? charges ?, cc qui presenle des inconvenients : non seulement diminution notable des resistances mecaniques des betons, mais realisation de betons non impermeables (meme s'ils sont compacts), par ailleurs g?fs, peu resis- tants chimiquement, et dimes d'une tendance parliculiere ii In fissu- ration par retrail. Pour remedier a tons ces defauts, k's techniciens americains out eu le merite d'utiliser pour in premiere lois, au lieu de larines minerales Merles, pour la construction des barrages, des ? Fly-Ashes 1), OU Cendres volanles ? de centrales thermigues : ii s'agissait de cendres u brutes melangees directement sur le chantier aux autres elements du beton. 11 tie s'agissait done pas encore de l'emploi d'un ciment pouzzolanique prepare. et homogeneise en usine; neanmoins, In premiere grande reali- sation de cc genre constitua un grand progres sur les methodes ante- rieures : cc fuL In construction du barrage CIU? Hungry Horse n, sur la riviere Flathead, dans le Montana occidental; cc barrage fut inaugure en 195.1; i4o 000 t de ? fly-ashes ?, en provenance des centrales titer- miques de la region de Chicago y avaient etC utilisees, par substitution, dans le beton prevu, de 3o To de ecndres A 3o % de portland. Contrairement aux farines minerales inerles, les cendres volatiles, grace a leur pouvoir pouzzolanique tres accuse, permetlaient la fixation de la chaux liherde par le portland en cours d'hydratation, enrichissaient de cc fait le beton en produits hydrates cristallises, ainsi qu'en gels colloidaux s'opposant aux filtrations d'eau sous pression et aux diffu- sions de sets agressifs, lout en ne mellani en jeu que des reactions tres pen exothermiques. D'ofi la realisation d'un beton plus etanche, plus resistant ineca- niquement, et beaucoup moms sensible A Faction combinee des intern- pales, des ambiances et des eaux de contact; l'ensemble de ces (-wallies assurcnt le maximum de durabilile A l'ouvrage. Un mitre avanlage de l'emploi de cendres volantes dans la cons- truction des barrages est assez parliculier aux Etats-Unis, mais if vaut egalement pour de nombreuses regions de la France d'Outre-Mer : de nombreux glies A materiaux sont constitues par des agregats tres sensibles A une action fissurante due ala presence des alcalis du portland; cc sont en general des materiaux a base de since amorphe et, d'une maniere generale, des agregals d'opale, d'andesite, d'obsidienne, de Declassified in Part - Sanitized Co.y A provedor Release ? 50-Yr 2014/04/14: . - Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RD P81-01043R003200120001-8 R.104 ? 4 ? calcedoine, de rhyolite, etc. : en presence des alcalis du portland, en emplovant un ciment aux cendres volantes, it effet pouzzolanique, ii v a solubilisation k des parties actives des cendres; les alcalis se trouvent done fixes par la silice amorphe et ralumine contenues dans les ? fly- ashes L ; ii n'y a plus traction noche sur les agregats. Par ailleurs, les portland qui ont (ALI associes aux cendres volantes donnent, apres hydratation et durcissernent, des produits qui sont bien moms sensibles a l'action hydrolysante des eaux pures et des eaux acides que les produits de rhydratation des portland purs: outre la lenteur de rbydrolyse des sels calciques, la presence des gels hydrates, qui se rencontrent dans les betons dans lesquels des produits pouzzo- laniques ont ete introduits, eonfere it ces Mons une resistance meca- nique et une impermeabilite absolument satisfaisantes. Neanmoins, ii convient de remarquer que la inethode americaine utilisee au L Hungry Horse P consistant A employer des cendres volantes brutes, sur le chantier meme, concurrernment avec le sable, et sans melange prealable en usine avec le portland utilise, presente certains ineonvenients, limite les avantages qu'on est en droit d'escompter. et ne permet de beneficier que d'une partie de ractivite potentielle des produits pouzzolaniques qui entrent en jeu. Les cendres volantes brutes. qui comprennent de nombreux grains en forme de spherules P, dont la pantie active est interne au grain, el ne peut etre liberee ou rendue accessible que par broyage prealable, sont de ce fait partiellement inactives, et, en tous cas, tres lentes dans leur action. En outre, seul un melange intime realise en usine (cendres selectionnees), par broyage simultane avec le clinker, peut donner rhomogeneite indispensable, la finesse desirable, et le dosage precis des constituants. C'est thins l'industrze cimenttere francaise qu'a ete prise 'Initiative de preparer les ciments aux cendres .volantes entierement en usine, par incorporation directe aux clinkers, prealablement an broyage; pour la premiere lois, il a ete alors possible de mettre en jeu toute la capacite de reaction des cendres Nolantes. et tout leur potentiel d'activite. -- PRECISIONS SUR LE POUVOIR POUZZOLANIQUE ET LES CARACTERES PARTICULIERS DES ? CENDRES VOLANTES P Les cendres volantes possedent les caracteres generaux des pouzzo- lanes classiques, mats cues possedent aussi des caracteres particuliers qu'il s'agit de hien connaitre, non seulement pour avoir un guide Or dans les selections necessaires, mais aussi pour saisir 'Importance particuliere du broage des cendres, qui est loin d'avoir pour but unique un simple accroissement de la finesse et de la surface de contact. La preparation en usine de ciments aux cendres volantes, qui a pris naissance en France, n'est done pas une simple question de pro- duction industrielle de ciments pouzzolaniques ayant une composition, Declassified in Part - Sanitized C or Release ? ?5? R.104 des proprietes et des qualites constantes; c'est cette realisation en usine qui a permis de livrer des ciments aux cendres volatiles d'une classe egale it celle des meilleurs ciments, en particulier an point de vue de In rapidite. du durcissement, 'aquae constilue unc nouveaute essenticlle vis-it-vis des ciments aux pouzzolanes classiques mettle broyees finement. Aussi, avant de parler de In contribution francaise dans in reali- sation de divers types de ciments parliculierement adapLes A in cons- truction de grands barrages, convient-il de preciser le caractere pouzzo- lanique d'ordre general, et les caracteres parliculiers des cendres volantes On salt que c'est lc depoussierage eleclrique effectue thins les ecn- trales thermiques employant comme combustible lc charbon pulverise, qui permel de recucillir des cendres legeres et fines, qu'on designe sous le nom de ? Fly Ashes n, ou cendres volatiles n. Le pouvoir pouzzolanique des cendres brutes ainsi recueillies vatic scion rorigine el In composition chimique de la houille, l'allure de Ia combustion et du refroidissement des cendres, leur leneur residuelle en carbolic imbrfile, ct 'cur finesse. Rappelons que In propriele pouzzolanique d'un produit reside essen- tiellement, quelle que soil sa composition, dans son aptitude A fixer A froid, en phase aqueuse, plus ou moms de chaux (fibre OU mise en 'Merle), dans un temps d'ailleurs plus ou moins long, A une tempe- rature ambianle donnee. La propriete pouzzolanique resulle done d'une composition chimique riche en produits acides, silice amorphe et sesquioxydes, pouvant etre fixes directement par des bases, el pauvre par consequent en produits basiques, chaux ei magnesie, taut libres que combines. Les cendres volatiles possedent generalement in propriele pouzzolanique, souvent meme a un haul degre (qui est en rapport direct avec leur teneur assez elevee en sesquioxydes, eu egard it bun teneur en silice amorphe); mais, en raison de leur microstructure tres parliculiere, ii convient d'examiner et de earacteriser le pouvoir pouzzolanique des cendres volanles an moyen de trois paratnetres qui sont les suivants : ? Quantite totale de chaux qu'une cendre donnde est apte a fixer A la temperature choisie (temperature ambiantc normalc), independam- 'tient du temps necessaire A cette fixation totale; ? Rapidite de fixation de In chaux, c'est-A-dire relation entre le temps d? ecoule el la quantite de chaux d? fixtIe; ? Resistance mecanique du produit (turd, quand in reaction de fixa- tion de chaux est complete. Le premier parametre caracterise In capacite de la cendre c'esl-A-dire son pouvoir de fixation total; be second caracterise la reac- tivite de Ia cendre volatile; quant au troisieme, it caracterise la qualitd, el, plus precisemenl, les performances, qui dependent d'un complexe oii interviennent, la nature et la texture des elements mierographiques 50-Yr 2014/04/14 _ Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.1.04 ? 6 ? de nature colloidale, ainsi que in teneur en carbolic residuel et les caracteres sous lesquels cc dernier Sc presente. Cs trots pararnelres ne dependent done pas au mime titre des consti- tuants (leafs de la rendre volante et de leurs proportions respectives, iii de la teneur en constituants inertes. ni entin de l'etat physicochimique de l'ensemble des constituants. Certaines parttcularites sont propres A run ou l'autre des trois para- metres ci-dessus ? - Lu capacite totale de fixation de la chaux depend A in lois des proportions de tons les constituants actifs. silice amorphe, alumine et sesquioxyde tie ter, mais dans tine mesure differente pour chacun d'eux . elle depend aussi de In proportion d'elements inertes compris les imbrffies) qui font masse et peuvent en outre gener l'hydratation complete ties elements actifs. Par ailleurs. In capacite totale de fixation de la ehaux, sans etre autant interessee par le degre de finesse des grains que la reactivite proprement dite. depend neatunoins d'un minimum de finesse, qui dolt etre satisfait sous treble de voir tine certaine fraction en profondeur de la partie active des grains echapper aux reactions. Le broyage de la cendre influe egalernent stir in capacite totale de fixation, car le broyage ri'a pas seulement pour but et pour resultat d'accroltre In surface de contact offerte aux reactions, mais surtout de rendre accessibles les zones internes actives des grains de cendre, ces zones actives etant souvent masquees et isolees par une ? carapace externe plus ou monis vitrifiee et presentant une forte inertie A l'entree en reaction, en s'opposant A In dispersion dans In phase aqueuse ambiante. ainsi quit in penetration ionique. De la capacite totale de fixation depend In determination des propor- tions stcechiotnetriques des m?nges de portland et de cendres volantes, mais ii [nut s'empresser de rioter que ces proportions skechtometriques ne constituent pas necessairetnent le melange ideal on desirable, tant au point de vue de In vitesse de durcissement, qu'aux points de N ue des performances mecaniques et de in resistance chimique aux ambiances agressives. ? La reactivite, ou rapidite de fixation de In chaux, ne [nut pas confondre avec la rapidite de durcissement dont elle n'est qu'un des elements, est, pour le fabricant et l'utilisateur, un p-u?amelre plus essentiel que la capacite totale de fixation par unite tie masse de cendre ?rolante, ces( en effet un parametre sur lequel on peut agir, pour une cendre volante donnee, et son action est dommante pour cert4ilie?? caracteristiques d'utilisation. ? Enfin to qua! tie, et plus precisement les performances mecattiques initiates et finales d'un ciment aux cendres volantes, en taut qu'eltes dependent de la valcur intrinseque de In cendre, sot A examiner eit les separant des performances qui sont propres au cuttetti associe . on constate alors que la qualite de in cendre depend, non settlement de son propre rapport alumine 'silice, mais aussi du rapport alit- Declassified in Part - Sanitized C py Approved for Release ? ?7? R.1.04 mine/silice du ciment qui lui est associd; d'ob l'importance du choix tin ciment lui-meme, non settlement au point de vue de ses resistances, mais aussi de la composition de son clinker. Ajoutons clue In ? (wale ? de la cendre volatile depend aussi, A pour- centage egal de matiere active qu'elle contient, de sa teneur en ? carbone 4 imbrOle, ainsi que des gels colloid:lux formes apres l'hydratation complete. III.-- RI-LALISATION DES PREMIERS cimENTs AUX CENDRES VOLANTES FABR1QU2S EN USINE : LES CINIENTS POUZZOLAN0412TALLURGIQUES. Les proprieles pouzzolaniques de nombreuses cendres volatiles provenant, de centrales thermiques francaises out dte, sition tres peu connues, du moms tres peu etudiees en eimenterie avant (950; les rares ciments pouzzolaniques qu'on rencontrait dans notre pays elaient surtout. destines A des ernplois speciaux, leis que les travaux h la mer; les normes francaises ignoraient d'ailleurs les pouzzolanes, sauf comme tuatiere d'addition A des ciments d'ordre secondaire; les pouzzolanes, y compris les cendres volantes, etaient negligees pour bons les emplois essentiels, contrairement au lailier granule de haul fourneau, qui etait depuis Iongtemps utilise comme constituant de chnents normalises, qui trouvent leur emploi pour d'importantes constructions, et qui sout preconises pour bus lravaux, y compris ceux en beton arme. Les utilisations de ciments pouzzolaniques reputes, dans des pays voisins du noire, tels que l'Italie, l'Allemagne, diaient considerees, par nombre de nos techniciens, comme cas speciaux, soil par suite de eertaines sujetions relatives aux difficultes d'approvisionnement en combustible, soil en raison de in presence, dans le pays considere, de gisements de haute qualitC (pouzzolanes Italie, trass de Rhonanie); noire pays semblait a priori depourvu de pouzzolanes suffisamment abondantes et suffisamment actives, a moms de recourir A une prepa- ration prealable coilteuse, toile quo In torrefaction; milli on reprochait aux ciments pouzzolaniques In lenteur de leur durcissement initial et lcur sensibilite initialc A la dessiceation dans les atmospheres un peu seches. En fail, on meconnaissait les ressources particulieres des centres volantes, companies A celles des autres pouzzolanes, naturelles ou preparees; on n'etait meme pas loin de leur attribuer a priori, Camille Maui supplementaire presume, un manque d'homogendite dans leur composition chimique et dans leur, activite, du fait. de in diversite des houilles utilisees pour In fabrication des charbons pulverises, et de in variete d'equipement des differentes centrales thermiques de l' ? Elec- tricite de France el des houilleres francaises. 11 elail done indispensable, pour sunnonter les prtiventions, que le premier cimenl aux cendres volantes livre sur le marche francais f?t 50-Yr 2014/04/14 nIA-RnDszi Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.104 ? 8 ? un chnent Undid pour e.tre au niveau des meilleurs ciments portland produits par 'Industrie francaise. Les premiers ciments de cette classe furent produits industricl- lenient et livres sur le march des 1951, sous lc nom de ciments pottzzo- lano-metallurgiques : cc soul en eftet des ciments ternaires compre- nant a la lois du clinker, du laitier granule et des cendres volatiles, en proportions tres etudides (mats sans anemic addition d'adjuvani ou (I'accelerateur quelconque). L'etude de In composition optimum de ces ciments lernaires, cL celle de leurs reactions d'hydratation sont evidemmeni plus complexes que celle de ciments binaires, laquelle presente deja des difficultes, du fait que la meilleure composition West pas necessairement celle qui correspond aux proportions stcechiometriques. Nous n'en parlerons d'ailleurs pas ici, et nous nous contenterons de noter que, dans les chnents pouzzolano-metallurgiques, le rale principal de In cendre volante est bien celui d'une pouzzolane, comme dans un cimeni pouzzo- lanique classique (la teneur en chaux totale combinee et. en chaux liberable lors de l'hydratation est toulefois neltement moindre quc celle des ciments pouzzolaniques ordinaires, eL que celle des ciments metallurgiques les plus pauvres en clinker, car elle est inferieure a 45 % de chaux CaO). La demonstration &aft done faile des possibilites etendues d'emploi des cendres volantes en cimenterie, lorsqu'elles sont cltoisies, et surtout lorsqu'elles soft broyees, et melanges en usine (et non sur chantier). En r?m?des 1951, ii apparalt demontre que la vertu pouzzolanique propre aux cendres volantes, parfaitement broyees et homogenoisees dans le liant, grace a des manipulations effectuees en usinc, constitue plus qu'une nouveaute : c'est un veritable lournant dans l'industrie cimentiere, sans cloute comparable h celui qui a marque l'utilisalion en cimenterie des laitiers de haul fourneau granules; on pouvail des lors prevoir la fabrication d'autres ciments, de nature plus courante, ma's de qualite comparable i celle des meilleurs ciments rencontres sur le marche; c'est en particulier le cas des nouveaux ciments portland aux cendres volantes denommes CPA-C et comprenant So 13/0 de clinker et 20 % de cendres ces portland it o % de cendres soul en bons points comparables, au point de vue des emplois et des performances, aux portland purs CPA de la memo classe de resistances (250/315) (el par consequent aux ciments poi-Eland CPA-L, it o ?/,? de tallier, de In classe 250/3 t 5). ? LES CIMENTS PORTLAND AUX CENDRES VOLANTES, DENOMMES CPA-C 250/315, ET HRI-C 315/40o (CIMENTS A HAUTE Rt.SISTANCE INITIALE). En 1956, soil cinq ans environ apres le debut de la fabrication indus- trielle des ciments pouzzolano-metallurgiques, apparurcnt sur le marche frangais les premiers ciments portland aux cendres volantes, de in Declassified in Part - Sanitized C py Approved for Release ? ?9? R.1.04 mettle classe dc resistances clue les portlands purs, fabriques en usine par broyage simultane de 20 % de cendres volantes el de So ?,f3 de clinker; cc soul les cintents denommes CPA-C 250/315. Ces ciments CPA-C lie comporlent en outre aucune addition de tallier; cc soul en diet des ciments normattx (et non des chnents de composition speciale brevetee conune les chnents pouzzolano-melallurgiques). Les propor- tions de cendres volatiles admises thins les ciments CPA-C soul d'ailleurs nellement inferieures aux proportions stcechiometriques correspon- dant A la capacild de fixation de In chaux par la cendre volanle (la pro- portion de cendre admissible it cc titre serail en effel de l'ordre de 35 ?,/?, parrots an peu plus). Les ciments portland it 20 l?'0' de cendres sant done, en fail, interme- diaires entre les portlands purs el les ciments pou:zolaniques du type elassique. Its gardent ainsi les caracteristiques generates des portlands purs, nolamment en cc qui concerne les resistances mecaniques, la rapidite de durcissement, et l'absence de fixation d'une partie de la chaux liberee par l'hydratation des silicates du portland. Toutcfois, la presence d'une cendre volatile choisie, broyee et homo- gendisee avec le clinker, confere it ces ciments CPA-C des qualites supplementaires non negligeables; it Fetal anhydre, ces chnents ne contiennent pas plus de chaux totale que les ciments metaltur- gigues (54 %) : it cc titre, Us se differencient neLtement, non seulement des portlands purs (CPA), mais aussi des portlands (CPA-L) it 20 % de laitier, malgre l'identite de leurs resistances mecaniques (250315) : les ciments CPA-C ont done une resistance chimique notable, bien qu'elle ne soil pas aussi grande que celle des ciments pouzzolano- melallurgiques, lesquels no comprenneni que de 40 it 43 % de chaux totale, scion le type, ni mettle que cello des ciments pouzzolaniques classiques, qui n'en comprennent. que 46 it 18 %. Mats il faut noter aussi, it l'avanlage du portland CPA-C it zo % de pouzzolanes, uric maniabilite accrue pour les betons, ainsi qu'une plus grande elancheite. Ccs ciments portland it zo % de cendres volantes jouissent de In parlicularite essentielle d'avoir un retrail tres foible; cc relrait esi tres inferieur it celui qu'on peni conslater dans les mettles conditions d'am- biance, pour les autres ciments, qu'il s'agisse de portlands purs OU de chnents metallurgiques. La confiance justitide qu'a rencontree le portland CPA-C aupres des utilisateurs s'est traduitc dans les fails, non seulement par une utili- sation generale de cc ciment pour taus travaux courants normalement executes avec du portland pur, mais aussi pour des travaux Ives impor- tants leis que plusieurs pouts en beton precontraint dolmant passage aux pistes de l'adrodrome d'Orly, au-dessus de l'auloroute du Sud de Paris. Cette confiance a tad consacree officiellement par l'Administration 50-Yr 2014/04/14 r.1.8t-RIMIDS:21 _ Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R. 204 __ to. dans tint: etr,:tilittre ;Ili ,L't des Travaux Publics et du Seeretaire d'Etal .1 PE:ter:41e jo:nt cette circulaire preconise uttiiiiimutni. La, mist: ,?tt nat.. :modification de la riortuti VFN?Oilt. 1,5-a2 relawm:iiilort.ant:-.... r..2 creation de nou- veau.'t einittutt, port:anti de. laetitsotAt -Atrittinett.:.-e. rstances ,l5. dont. till (.1111t:Ell ? 'II )itiii1Uiit. it: I cendres volantes actives.. l)t: atone, a ,totitmtle tiritt ...Inettt-litur. les g..:1:fartds dolt privoir lu er..:t.ii.:11ti it. notiveattx,,Anittnit, t de la mime lilt: 1E1,, IF ."7 parmi ces nou- tetot.-_ ns, nitu j E1hL BesIstance Initiate. ,it.ttootinest atutitton. tie to ,)de cendres tot:taws- vtAni .-,nettint, lolls- talons. t ?irr?stini: ex;:eser succinetemen.t les ,;it mut ,se,impt.tr (fans la construction des Ian, n uttlit.itnt les- et:ments riches en cendres ?(Jitite. teis- que Les ciments pouzzolano- 1nettatittr4inites, d'autrr. par, ,tti tit:listuit: des ctments portland vniantes:. Leis- flue les portland CPA-C. ?rinintes, ? k.\,A.NTAliEs c.,j1 L RESSOR'CENT DE L'UTILESATION. 1-;-- LES BET:).N.S DESTINES AUX GRA_NDS BARRAGES. DES- DIVERS CLMENTS X CENDRES VOL.-kNTES EXIST \NT ';L.R LE MARCHE FRANCAIS. II ex.....A.e iit.ux. ctinents pouzzolano-melallurgiques le CP-MF tt" I. tie In ettistte Ic7esitqanctis_z Ho) ;;;t1. dont In Leneur est exceptionuellement foible en chaux. totale entieremenl euntbinee I; t au maximum en poidit du cinietit anitytiret.. Ic CP-MF II" 2. de la. classe de resis- tant:es-. ? (MI es: plus import.mt, en raison de ses resistances mecaniques. elevetis, et qui est egalentent tres pativre en chaux o,?an maximum, en pouts dt.t ctment :iiiiiije t. duretsstment !ritUat Ic -cs eimenis, etnitrairetneul & ce qui se Is- e pour les- ,,Intent:, pouzzolaniques ordintures. eSt ,JUSSi que portittl1111-, Iltilt1111IllUlli eU cc qui emu:et-tie no 2, et il -e pourtitt plus- iongternps, puistput le CP-NIF a" 2 d9nite, au bout d'un mot n,:iron. 'es ti'll11 11.01 le Lance intriale ; ott. et?itt bout Its trots intik, les resistant:et. ;Fun portiand super ; dt cur (if:i rest:Wu-ions rim:w/o/ifs. le CP-Al I.. ii' 2 vhi d011e apte i tare utilise pour it betuns grands otivrattes, ztIlf+;si 1)1411 POW' Iii beton arrne que pour le beton precoutraml. Au pint de, cue di. /a t humour. les cumuli,. CP?Al resiht cut ItitlititLremment aux etix pures, aux eaux attules, eaux tie tiler, aux eaux selentteustr-,t In qu aux ttattx mitIonik?inuiteh, Lune resits- -- 11 -- R.104 lance chimique est due, non seulement la faible leneur en chaux, mais aussi a la rapidite de durcissement du ciment. El cependant, la chaux liberde par les silicates du clinker n'est pas fixee inblantanement par la cendre volanle, quelle que soil sa reaclivile, mime s'il s'agil d'un produiL broye lres !Ailment. : celle fixation, un peu relardee, de la chaux liberee par la prise, est d'ailleurs commune A lollies les pouzzo- lanes, quelle que soil leur reactivite. Alois con-tine celle chaux diffuse tres difficilemenl, et comme elle est lres diflicilement accessible, en raison de la structure gelifide des produils de l'hydratation, ii n'y a A craindre, mime au debut du durcissemenl, ni exosmose de la chaux forme, ni action dissolvanle des eaux pures mime acides, ni culla action expansive due aux sulfates, ainsi que les essais de laboraloire l'experience foal demontre. Ce retard a la fixation de la chaux (et aussi h sa carbonalation) est tine lieureuse circonstance an point de vile de to conservation des armatures du beton arme, el elle explique les resunals d'experience : in conser- vation des let's dans le bolon de cimeni pouzzolano-melallurgique aux cendres volatiles est idenlique it celle realisee dans le beton de portland pur, mime dans les ambiances tres humides ou agressives : en effet, la chaux liberee el non encore fixec a largemenl le temps de former, an contact des armatures, la couche proleciriee de ferrite de chaux, au mime Litre que clans le cas d'emploi du portland pur. Celle protection est d'ailleurs renforcee par l'impermeabilite propre aux ciments riches en pouzzolanes aclives, dont les gels limileni consi- derablemeni la vilesse de penetration des elements agressifs pour les armatures, c'esi-A-dire, non seulement les sulfates, mais aussi l'oxygene dissous (donl la presence an contact du fer est necessaire pour provoquer la formation de rouille). Le peu d'oxygene qui serail susceptible de diffuser A la longue serail d'ailleurs fixe par les faibles guanines dc polysulfures de calcium qui existent dans le lailier entrant dans la composition du ciment pouzzolano- metallurgique (le lailier possede de cc fail un certain rale d'inhibileur A la corrosion de nature eleclrolylique). II convieni aussi de eller Ia maniabilile conferee aux belons de ciment CP-AIF, ainsi que foncluosile des pales el des morliers; la maniabilile du beton, ainsi que sa cohesion due A sa plaslieiLd, soul appreciables dans le ens d'emploi du beton pompe el du beton coule sous l'eau; en raison de In finesse du cimenl el de son oncluosile due A la cendre volaiile, cc ciment est egalemenl indiquo pour les injections dans les fissures, les extrados de galcries el les sols de fondation. Alalgre la finesse de ces ciments, les reiraiis demeureni du meine ordre que ceux du portland el des 1-IRI (portland it haute resistance iniliale); si fon n'expose pas ccs ciments A tine dessiccation prernaluree on imp rapide, les dangers dc fissuration soul moindres, grace A une faculLe d'adaplation aux conirainles de relraiL qui est parliculiere aux cimenls prepares avec des pouzzolanes : c'est cc que des auteurs lets que Blanks, Meissner et d'autres auteurs america ins out montrd dans tears etudes. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA RDP81 01041Rnm9nni9nnni Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.104 ? 19 ? A titre d'exemple, ii convient de eiter la construction des fondations profondes en pieux armes, ainsi que du tablier en beton precontraint, du grand pont execute en Afrique ces dernieres amides pour le fran- chissement de la lagune d'Abidjan, dont les eaux tiedes, saumAlres et acides sont particulierement agressives; tous les betons de cet ouvrage actuellement en service. ont ae prepares avec du ciment pouzzolano-metallureique n? 2. Si nous passons a present a l'eramen des proprields du eiment portland 250/315, a 2 0 ?0de cendres rolantes, un certain nombre des remarques faites ci-dessus s'appliquent, notarnment au point de vue des resistances mecaniques. de la protection des fcrs du beton arme, ainsi que de la maniabilite, qui est augment& par rapport an portland pur; de meme, les ciments portland CPA-C o % de cendres volatiles ameliorent l'impermeabilite des betons par rapport A cc qu'on oblient avec les portland purs. Quant aux retraits des portland A 20 % de cendres volatiles, it est facile de constater par l'experience qu'ils sont notablement plus faibles que ceux des portland purs. Des comparaisons precises montrent, en efret, qu'a jours le retrait des portland purs est superieur de plus de 5o % a celui des portland A 20 % de cendres; A 28 jours, le retrait des portland purs est encore superieur de 35 % it celui des portland a 2 0 % de cendres. Si l'on tient compte en outre du fail que, d'une part l'allure du durcis- sement des portland purs el des portland A 2 o % de cendres volantes est pratiquement la meme, et que d'a,utre part la faculte d'adaplation des ciments aux cendres volatiles est superieure it celle des portland purs, on en tire la conclusion tres nette que le danger de fissuration des Mons a base de CPA-C est franchement moindre que celle des belons a base de portland pur. Ce resultat, contrdle, n'est pas un des moindres avantages de ces niiux ciments. En difinifir, les ciments pouzzolano-metallurgiques aux cendres que les ciments portland aux cendres volantes, ,c(l.ovicont?tul alLt xanth travaux de barrages; la convenance est. gene- Irak' 44:kt.11.d1rAtt:,dwa, Lc cas d'eaux de contact noloiremeni agressives, lea t.-i.u.ittott. pti.u.zwilan4-ruktallurgiques sont particulierement indiques). VI. ? CONCLUSIONS. Leb cluitats auzCAlidtfr't olantes, soit qu'il s'agisse des ciments pouzzolauo,uti....tallu4que.A, soit qu'il s'agisse de portland aux eendres volantes, 01.1 de vit.u.entb a haute resistance initiate aux cendres volatiles, reialibent, daub di9Mrent dornaines, les performances neccssaires pour leur uttlisation da.ris grands ouvrages leis que les grands barrages. Mais ii con\ ie,r31. de rioter que ces avantages ne peuvent etre ()Menus pleinement par an waplqi de cendres volantes brutes, melangdes sue chantier, uiIJe que 1:oil la valeur intrinseque de ces cendres. ? 13 ? R.104 Les melanges, soigneusement contrOles el doses, doivent etre effectues en usine; ii est en outre indispensable de proceder A un broyage des cendres, simultanement aver le clinker (el les autres constiluants essentiels, s'il y a lieu). RESUME. La presenle communication a pour objet de preciser la convenance Parliculi&e, pour les travaux de grands barrages, de deux types de ciments aux cendres volatiles crees recemment. en France. Ces deux types de Hants sont : ? Les du-lents du type pouzzolano-metallurgigue, et nolamment le ciment. denomme CP-MF no 2, de la classe de resistances 250/375; - Les du-wills du type portland a 20 % de cendres volatiles, denommes CPA-C, de la classe de resistances 250315. ? Les ciments pouzzolano-metallurgiques soul des ciments ter- naires, constitues par du clinker, du tallier et des cendres volatiles, sans addition de produits accelerateurs. Leur composition est etudiee de maniere it realiser, simultanement, des ciments it 'mules perfor- mances mecaniques, it faible degagement de chaleur d'hydratation et A haute resistance chimique; -- Les chnents du type portland aux cendres volatiles ne comprennent que 20 ?it() (1:addition de cette matiere; us apparliennent A la categoric des portlands; us donnent d'ailleurs les memes resistances mecaniques que les portlands purs de la classe de resistances la plus elevee, avec des avantages supplementaires : notamment maniabilite amelioree, retrail hygrometrique lees faible el moindre chaleur d'hydratation. La communication precise par ailleurs les caraeleres essentiels auxquels doivent satisfaire irs ciments destines aux travaux de cons- truction des grands barrages : faible chaleur d'hydratation, relrait modere, plasticite, resistances mecaniques excellentes et resistance it l'agressivile des eaux de contact. En cc qui concerne comme pouzzolanes, de cendres volantes provenant de la combustion, dans les centrales thermiques, de charbon pulverise, il cons lent de citer leur premier emploi qui en a old fail aux U. S. A. pour la construction de grands barrages (Hungry Horse) . ii a ete utilise un melange de cendres brutes avec les elements du beton efieclue sur le chantier. De cc fail, le ? potentiel d'activiLe ? de cc type de pouzzolane n'a ClC que partiellement utilise; les cendres volantes &intent des resultats tres superieurs quand elles sont finetnent broyees et que he chnent aux cendres volatiles est prepare el homo- genoise en usine. Les avantages de eette preparation se procisent en eludianl les divers parametres qui influent sur le pouvoir pouzzolanique des cendres. L'examen detaille des caracteristiques concernant les deux types de ciments aux cendres montre leur parfaite convenance pour les Mons de grands barrages; il est a relenir en particulier que les ciments Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.1.04 ? 14 --- portlands t 20 % de eendres volantes oat un retrait :tenement plus laible que cclui des portlands purs, cc qui a ete mis en evidence par des essais precis. SUMMARY. This paper gives an account of two types of fly ash cement recently developed in France, which are eminently suitable for use in large dams. These two types of binders are : ? Pozzolanic-metallurgical cements, specially CP-MF No. 2 cement, of the resistance class 25o/375; ? Portland cements with 20 (),P Ily ash designated CPA-C, of the resistance class 250/315. Pozzolanic metallurgical cements are ternary cements composed of clinkers, slag and fly ash, without the addition of any accelerators. Their composition was worked out so as to achieve simultaneously cements with high structural strength, low heat of hydration and high resistance to the action of chemicals. Cements of the Portland type, only comprising 20 % fly ash admix- ture These cements belong to the Portland category. Their struc- tural strength is the same as that of pure Portland cements, of the highest category of resistance. They have further advantages : better handling qualities, very low hygrometrical shrinkage and lower heat of hydration. The main characteristics to be fulfilled by cements for the cons- truction of large dams are also detailed in the paper : low heal of hydra- tion, moderate shrinkage, plasticity, excellent structural strength and resistance to corrosion by water. Regarding the utilization as a pozzolanic substance of fly ash resul- ting from the combustion in thermal plants of pulverized coal, the first application made in the 'United States for large dam construction was at. Hungry Horse. A mix of raw cinders and concrete aggregates was carried out on the job. The result was that the potential activity of this type of pozzolan could only be partially utilized. Fly ash gives much better results when finely crushed and when the fly ash cement is prepared and rendered homogeneous in the concrete plant. Examination of the various parameters which influence the pozzo- lanic capacity of fly ash confirms the advantages of this preparation. Detailed examination of the characteristics of the two types of fly ash cement shows their complete suitability for large dam concrete. It should be particularly noted that Portland cements with 20 % fly ash definitely present less shrinkage than pure Portland cement, a fact which was clearly revealed by accurate tests. Extrait du Sirieme Congres des Grands Barrages. New York, 1958. FAH'S. ? 1A1P111111EBIE GAUTHIER-V1LLARS Quai des Grands-Augustins, 55. 152903-58 Impritne en France. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy A ase t-s COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondfale de l'Energie SIXIEME CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R. 105 QUESTION N? 23 A. AIVIMANN (SWITZERLAND) EPREUVE Reproduction interdito RESEARCH ON THE INFLUENCE OF PUZZOLAN AND OTHER ADMIXTURES ON THE FROST-RESISTANCE OF CONCRETE (*). ALPHONS AMMANN, Dipl. Ing. Chem Dr sc. techn. E. T. H., Kaspar Winkler and Co, Proprietor Dr F. Schenker Winkler, Mich (Sika-Organisation). Research of Messrs J. Orth, log. E. D. F. Chambery (1), M. Mary and AI. Chapelle (2), 0. Bomber!. and C. Racine (3), W. Czernin, labo- ratory of the austrian cement-manufacturers, Vienna (4) as other searchers are showing that the concrete's resistance, against the freezing and thawing-effect, is also influenced, in an important measure, by the cement. Former investigations of Messrs Dir. H. Milner and Dr A. Wogrin (5) on the frost-resistance of concrete with addition of (*) Recherche sur l'influenee do pouz:olane el mitres adjuvants sur la resistance au gel du beton (,) J. F. ORTII, Influence of dosing and properties ol cement on the frost-resistance of concretes (Fifth congress on big dams, Paris, 1955, Report 95, p. 5o3). (2) Influence of the nature of cement on the frost-resistance (Fifth congress on big dams, Paris, 1955, Report S7, p. 398). (3) Preliminary laboratory-tests on the concrete of tiw dam in Mauvoisin, seen under the angle of the influence of the fine elements, particularly of cement and some properties of concrete (Fifth congress on big dams, Paris, 1955, Report 82, p. 365). (') Results which have been submitted to the sub-commillee on concrete, Vienna, 1956. (z) Private communication. 5 - r 2014/04/14: Declassified in Part- Sanitized Cop Ap?roved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.105 _ 9 _ *Puzzolan (austrian Trass) have shown deteriorating influence on the frost-resistance. The reasons of the different behaviour of the cements, specially of Portland-cements and Puzzolans, on the frost-resistance of concrete, are until today still unknown. A smaller investigation on the influence of .... ct a. cement; ..= 1.1., b. cement-dosing; :7:: "i", ;:-. c. age of the concrete at the beginning of the freezing; ::..) d. Puzzolan; ::,. e. admixtures having a plastifying and air-entraining effect, on the frost-resistance of concrete, may be a contribution to these yet unsolved problem. I f CONCRETE. The tests were carried out with concrete manufactured with clean, washed, round aggregate with maximum-size of 3o mm diameter and the following grain-composition : Diameter of the grain Part Diameter of the grain Part ( min ). ( ( mm ). % o-o.5 10 iS 1-8 8-15. . iS 2- j ..... ..... . In 15-3o . 30 The manufacture of the concrete ensued by adding the components in parts of weight in the concrete-mixer. The mixing-time was 2 minutes. The aim was to obtain concretes having the same workability and this was determined, on one side, by checking the time during which the micro-concrete passed through a sieve with round holes of 1.5 mm, using the mortar plasticity measuring apparatus E. D. F. (6) and on the other side, the vibration-Lime of the loose concrete filled up in cubes of 20 cm by means of a plunge-vibrator. The measured times are registered in the colums of the following Table 1. The specimen were prisms 12 X 12 X 36 crit, edgelength. The concrete has been filled in the forms and rammed by hand. The results of the fresh-concrete as well as the strengths of the hardened-concrete after 28 days are contained in the following Table 1. The curing of the specimen ensued in water at room-temperature. (6) Onrn, BLOM:0EL and BERROD, Interdependence of the cement, the aggregate and the air-entraining product on the frost-resistance of concrete (Fifth congress on big dams, Paris, 1955, Report, 94, p. 499) -3- -f ?-? ft ?- 7''--X 3'X Cal C 66- I,'" .66 r. F0. .!!' .66 :'-' : Z. ,-C.; . * 6?-? -. '6 C I. 3 ININ ???? N 74 6-6 .?ri i .6-: C: t., - ?- ?f^ .. 64^. ..C. ? c 'El. r0. ? ? .1 V 6.-6 PI 4r I ? C. ?-0 ? ? ? c_a ..???5 c??; 71 :3 cn C6.1 .7.1 .1 ?,C71.1 C :Y? C?? ? ? 7: 7. cv c'61 0:"..r. r, 0cr C66 0 300 0000 0 ?.:" C.. I-NCO t iif3L rscC 0 1-1 0 0 ." 0 in _ I ...=. ,, 54 ? ::: I C" cl = .f.:: I '62EtE:r. c.9.6-41--"' + + CC ; aa; 6-6 ?-? - % I ? r. I ? -r 0 66.-66 6-6 C OIN 77?16- C7:. 0 ,..C. - C ???? % - - ? :-. % ? ? 'Z.,' :.... 1 ? ? ? .? * ?:: 0. C a-. 71 6-6 cya co; I ? cy, 0 :6, 7, 1 ? C 71 ?-? I Nn-7 7: 666 'X Z. .6, C % 0 = ..C. - - 1 ? 1 ??.0 .^ ? ? ? .7 :" tZ % ? - .6., .r, ?-r 2;;-; -666 ???1 G., '6. :61 t ? t ? I ? C, Can can cC R.105 C -66 C 14 C, - "" ?-"i3 5 - '-:', -. I ? C, ,- - :,66 :????, '6. C Can N.- 6:4 ???? ..: .n I C 661 ca. -6) 7. C6I ..n. CS CS C0-c-- 0 C. 00 C SC 0 00 ???.= co ,t,c, -c 13ce6 tc13 6 8 8 c. 8 6 8 6 6 -con -cot-, 4r, 4:1 0 0 4r. - :661 C64 7a .., ..-. . ., ._, .-... tA . r tfl tA CZ: CCU, tit ,-, .-. V) VI 6., .5._. iiii t'ill F - , , 0 c i .6- 5 F .:- I ?'-c V., ,,,.. "....E... i ? r: E- rr. - r E-, E-, L _ t. :- + c.T ..., ..., c.) 7: e . .... , 0 8 .._ , 0.., 0 Q .... 0 7.1 7. 7 7. E g..c E 0 -0 ....? 0 0 7: .... ...... P --- c.) Oc....._.ct 2 -, . - C...3 C..) 0 .... T. T. 0 2 2. C-. CA u O..--. ?.0 __- - _ ? ? 1.) g- CD GI a V -4 ?-? ci t?C ??'.? t3:6 GL Ot CO GI 01 7: ?66- CO. C; CC; ????? ????? 661??? R. 105. Declassified in Part - Sanitized Cop A ?ro ed for Release -Yr 14/0 . IA-RnPR-Lnina Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.105 ?4 CEMENTS, PUZZOLAN. Two Swiss Porthaid-cements were used for the in\ est igation, the cement On being a revolvmrkiln-cement and the cement He a shaft- kiln-cement. As third hinder, we used Cemento pozzokunco, an ltaliaii Puzzolan-cement. which contains. according to the 'alumna- tions of the factor, Puzzolan, "u Portland-cementchukers and .; (:? Gypsum The chemical anal sis of the cements i.taN e the following results . nit), 1 Al, (.1, Alzo Gloss insoluble substance .P(' \k,'111,111 =; 1," ordiiii7I. Boi.rue 21.^ 01S/41. ^ /Fe_ 41 11,' 4,, 10 it .) 114.4 1.? I rt-C 11111r 1.0 b PC Ile wel,21it Ce 0 510 )0 ; Fee 1.4., 04, '4 it 1 0 ? Insoluble substance ) C.11n14.1- (Aden - hied Der-r,rdini.:I.. Lo,-ue .41 I , - - 44 Fn-e luta (44 ,,, (4 pozzolunico .11arr I..0 ft Complet, analysts Insoluble sulistance at "C Co 0 AJIs 111z 0 . 11440 at in''L Specific 111,1 .CliiIJ'u.il lull , Of Ulf -1.14r41,4,n, ,alcutatvd = ilit? cluiLer, ...u?oo.,1)141, it, Di4L:444 9 ';?, ? I 1, 9? is j(i 9 -.6 tt A . 1, .1 I.:, 19 N 111 7 ( 1 I C. ) 1 t , 11' - I. 4. 4 4. :s4 4 I ki 1 -4 41 o 4 U,) ? 5 ? l'UZZOLAN. R.105 The Puzzolan of the cement.? pozzolanieo which has been directly ground together with PC-clinker to Puzzolan-cement is an Italian material coming from South-Italy. The Puzzolan which has been used during the manufacture of the concrete, in the quantity of % of the cements (i. e. 75 % PC + 2) % Puzzolan), was a Truss of Austrian origin. ADMIXTURE TO THE CONCRETE. The used concrete-admixture which is plastifying as well as air- entraining, was Frioplast. This product has been used as admixture for more than 40 big dams in order to obtain a better workability, strengt hand frost-resistance of the concrete. FROST-RESISTANCE. The testing of the frost-resistance was carried out on prisms 12 X 12 x 36 cm (two specimen for each serie) the concrete of the first serie being 28 days old and the concrete of the second scric 56 days old when the freezing and thawing cycles started. The freezing was earned out in a refrigerator at ? 25? C followed by thawing in water of + 15 to + 20? C. The cycles of frost and thawing occured continually after 5-5-14-5-5-14 h. The influence of the freezing and thawing has been observed by determination of the E-Modul according to the resonance-method (Apparatur H. Kottas, Vienna). The results of the freezing and thawing cycles are shown in the following Table 2 and drawn graphically on pictures t-5. The tests show that : 1. The cements of the same type, as for example, Portland-cements as well as the cement-dosing have a great influence on the frost- resistance of concrete. Whilst concrete P 200 with cement He already shows after 30-io freezing-cycles a fall of the E-modul down to 5o % (picture z, curve 1), the same concrete with the cement On shows after So freezing thawing cycles only an unimportant fall of the E-Modul (picture 3, curve 5). The age of the specimen influences as well the frost-resistance of the concrete. The prisms which were 56 days old when the frosting started, show however a better frost-resistance than those which were 28 days old. The E-Modul curves of the 56 days old tests, which were submitted to frost, are always drawn above (stippled line) those of the E-Modul curves of the 28 days old tests (drawn out line). Declassified in Part - Sanitized COp Approvedor Release ? 50-Yr 2014/04/14: . Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 V- ????-? - R .105 lent en1 Trial content No kr, 1101. lenient. I') fl. 2 . . :1. . u 4. S. 6 PC On ? 7 o 8 P 200 .. o 9 . Cement.' 91)zz),10anic., 1.ement4. porzoa lno ir I 5 puzz01onteio 550 Lenient.) pozzolanic.. 6 Admixtire. PriomInst T russ Tress ._ .- rriorl rrioplast Truss Truss -.... Friold. noodui at 2, dust. before frosting Itt,) ? 384 100 390 101 :177 100 :33:11 11 0 1111; 18 438 100 31 :) 1110111 :8 1 4 0 375 UM Frioplast ? Priuplost Truss Truss -tLFriopl Friuplost. 'crass Truss -4.1 Frit.pl Frioplat4 410 41.4 410 :183 372 4441: 2, 419 38:1 397 133 1110 100 100 100 100 1111101) 11080 8 100 100 550 Trial No. I a 2 a .. 3 a... 1 a . 2 a... 6 a . . 7 a . 10 a . 11 a... 12 a... 13 a.. II a 13 a.. 19 a . IT a 18 a 10 a .. 20 a 1.ement content kg/1119. Cement Pr //e Admixture. .-. ErTior,p,818ust .. Truss -4- Fritml Pill On ? Frioplast P. 200 ' Truss Truss -.- Friopl Cement? __ pozzolanien 550 I Cement? Frioplasl, pozzolanica 550 1'1 Ile __ II FriopInst n Trass n 1,1 On _ n Tross -i- Fr:opt:1st. Frioplast P 250 Truss o Trios .4- Priopl Cement() ? pow:Minim) 550 Lemenlq FrMploc I. mozolanic0 550 E-ttio.1.11 115 the frost beginning .ill ?Ins u1.1 Of. nit). tr?. 4112 11000 .--------"-"----1 I 413 1110 ::1197i11 407 11,0 444 II:00 401 100 392 100 406 1011 123 Ifs) 411 100 428 100 1117 100 :179 100 117 100 433 NO 122 109 394 100 414 100 436 100 I 4E1 E Comparison of the I, sults to It, out) 7.??...--..,:u, :128 85 :137 91 1 217 37 333 t1i :161 1:121 I /2 1118:1 86 1 2 370 9886 1/2 3311 391 93 1/3 .31 ,I10, to I I . 274 71 l'2 23:1 ..9 :129 83 316 so 338 9., 338 0 ? 336 91 333 91 112 94 112 91 :in 86 I 2 321 41 :172 07 37:? ifs 393 81 1'2 313 43 1 2 381; 94) 2 :102 97 ::I18883 9914 ; 218 394 :176 201 1,4 331 91 1/2 357 91; :410328 9024 1/2 43:818 7 928:1 1 :::1179241 8; 0 0 037 1 / 2 :198 93 :169 96 1/2 380 96 4116 91 106 91 :173 0.1 383 91 331 9.. 391 t14 137 99 397 9., 371 96 1 2 384 97 4111 9;1 2 thc frost-tests. E-Innatit after nit mber of the frost eyries. 10 :,0 to 70 t 312 33 311 79 342 96 1,2 360 92 1/2 117 93 323 83 370 96 1/2 317 841/2 38:. 941/2 374 92 1'2 378 92 :159 911 1/2 394 93 442 1,10 lOS ?14 368 91; 381 97 01. Int, t% 12:3;1J:47 7 804 904 :172L1 2 417::117 1 9:1 2: 8 1 '2 0 96 1,2 :114 83 1/2 :186 911,2 :173 92 380 92 1 2 359 911 1;2 391 93 442 100 396 91 172 367 96 :190 98 7 R .105 I/' nit, ov,I. tt/rtnt). 290 7., 293 71 :119 99 348 99 :1111 92 1/2 385 93 112 42:, 97 4:15 09 :112 80 310 79 1;2 370 90 1/2 369 96 1/2 321 Sr. 386 941/2 378 93 1,2 381 92 1/2 :160 97 399 95 112 111 100 112 302 931/2 360 93 1/2 389 96 412 93 1'2 411 93 109 tr. 1?111.1..1 dfter number 1.1 the 1. ..s1 e) 10 :.0 :178 93 1/2 :190 93 ? 360 97 100 06 1/2 410 101 306 011/2 360 95 390 98 SO 0)). 0,70 ? ? ? ? ? 319 99 :1117 91 433 99 3101 77 SO (l,'ant). Al. :181 Di 382 389 95 362 97 408 08 1/2 438 103 331 87 1/2 01 100 (1/cm'). 70 ..-...._.... --__ ?...-- tt,. Int.. (% --..-- 378 or, MN 92 0 .301). .1I,I. I cm, I . Ills ,..1 359 89 d:ent'.. rn; ' (to tut1 t%). 335822 9828 11/*mtl. 152. 332 88 ,_..._ ::116728 19011 3.04 89 :182 92 38'. 92 352 88 1 / 2 :182 t12 __ _ __ _- __ _- ? ? 94 ::!:115011110; ,,:t1,92.0 51 :01811 9401)1 :31 ti, 88 90:81 :141 02 4:10 97 427 99 1/2 :198 98 :113 52 1 2 398 98 12:1 96 402 99 :1311 380 93 :172 95 :192 98 4238;1 0887 4:09 99: 42.. 96 _- _ _- _ 387 97 :180 95 95 :170 Oi 1/2 3115 93 1/2 371 ? ? :178 93 :176 93 378 93 373 92 A I 400 91 _- 100 91 104 95 406 03 1/3 1; 44111106 99:71 332 93 1/2 41% 98 22% 33 407 97 1/2 112 98 403 93 220 34 332 93 1/2 403 97 :119036 9,,:G. 1 2 40% 93 :138 93 101; 9" 113 96 1/2 3G2 96 408 98 411 98 __ _- 396 t15 1;2 106 331 91 120 100 1;2 431 99 1/2 _- 03 _- 40:1 97 364 9G 1=20 100=1/2 i 00 93_1/2 406 98 __ _- 398 06 396 93 1/2 378 96 419 99 430788 0875 1/2 404 9G - _- :1 --_-_-_. 304 05 1/2 300 94 1/2 ,4:11.2-, 7178 387 93 1/2 412 93 :173 011 __ ? - ? :317885 ..81.61 422 07 420 98 422 07 421 97 _- _- so (t/. 110). IV. ? Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA RDP81 010411Rnn-47nni9nnnl Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.105 ?8- 2. The admixture of 95 % Puzzolan (Trass) has a catastrophic influence in connection with PC Ile, as the E-Moduls with P 200 as well as with P 250 are already falling down to 5o % after I o freezing- cycles (figure 9). The frost-resistance of PC On with admixture of Trass has also been decreased but to a much smaller degree than with PC He (figure 4). The double hardening time before the frost- 100 30 SO 30 h 30 10 o 30 40 50 60 70 SO 10 100 60 70 N.12 60 SO 30 20 10 0 10 CYCLES OF FREED N 11 AND THAWING 20 30 40 50 SO 70 50 10 103 Fig. t. Frost-resistance of concrete with portland-cement Ile. without admixture, with Frioplast, without admixture, with Frioplast, Cement-content zoo kg /m8. Frost beginning D D D Nr.56 Mar. tO 20 30 40 SO 60 70 50 90 103 CYCLES OF FREEZING after 28 days No. 1 and 11. O 28 ? 2 ? 12. ? 56 . ia ? 11. ? 56 ? 2a ? 12a Cement-content 250 kg/m3. 0140 THAWING Fig. 2 Frost-resistance of concrete with portland-cement Ile and 25 % puzzolan (truss). + without admixture, Frost beginning after 28 days No. 3 and 13. O with Frioplast, ? 9 0 28 D 4 ? 14. ? without admixture, ? ? ? 56 ? 3 a ? 13 a. O with Frioplast, ? ? D 56 ? 4 a ? 14 a. Cement-content zoo kg/n.3 (25 % Trass). Cement-content 250 kg /m3 (25 % Trass). ?9? R.105 beginning, 56 days instead of A8 days, has not a better influence. The better frost-resistance of the Portland-cement On compared with the Po?Lland-cement Ile, also appears in connection with Puzzolan. The co Lcrete with Puzzolan-cement 1{n shows a comparatively good frost-resistance (fig. 5). In using a Puzzolan-malerial, the frost-resistance of concrete can, 10 60 " EGO so 530 30 0--- 1- 10 NI 5 0 10 70 30 40 SO 60 70 60 TO WO with Frioplast, ? without admixture, u? o with Frioplast. Cement-content mo hns. 110 1111 30 70 50 29 10 IA WIN 10 20 30 40 SO 50 CYCLES OF FREEING ARO worm Fig. 3. Frost-resistance of concrete with portland-cement On. 70 without admixture, Frost beginning after 28 days No. 5 I t j_t HI ;-- 5-40 20 I I 10 I I SO TO I I 30 40 50 60 70 90 90 103 80 10 100 and 15. D 28 0 6 ? 16. ? 56 ? 5 a ? 15a. ? 56 Ga ? 16 a. Cement-content 250 kg /in'. WIG L..-/50114, 11/17 0 10 20 30 60 $o 60 TO .3 90 100 CYCLES OF FREED11 0 AND THAWING Fig. 4. Frost-resistance of concrete with portiand-cement On. and 25 ci';? puzzolan (truss). + without admixture, Frost beginning after 28 days No. 7 and 17. O with Frioplast, ?1 28 0 8 ? 18. -1- without admixture, ? ? ? 56 7 a ? 17 a. O with Frioplast, ? ? ? 56 ? 8 a D 18 a. Cement-content 200 kg/m3 (25 % Truss). Cement-content 250 kg /m3 (25 % Truss). Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.105 ? 10 ? in connection with a cement which is less resistant against frost, even with higher cement-dosings, become worse to an important degree As with the Italien Puzzolan-cement a good frost-resistance is obtained, one can conclude that this is due to the mixing of Puzzolan to a P. C. with good frost-resistance and that the used Puzzolan does not affect, the frost-resistance as much as Trass. One must admit, that the influence of PUZZOlitll on the frost-resis- tance of concrete can also vary according to the composition and origin of the Puzzolan. The cause of the important decreased frost-resistance of a Puzzolan of determined composition and origin added to PC, can only be shown by extended tests with Puzzolans of different origin. (Such an investigation is in course.) 90 10 60 550 40 10 Eiradfral inimis Nummum imumum N ummum aummummum alinnums ma 0 10 20 10 40 50 60 70 10 90 103 f- I Ne 20 MO II i -LA I I 70 6 SO tO 30 20 10 0 10 10 30 AO SO 60 70 OD 90 103 CYCLES OF FREEZING AND THAWING Fig. 5. Frost-resistance of concrete with puzzolan-cement Rn. 1- without admixture, Frost beginning after 28 days No. 9 and 19. O with Frioplast, . . l? 28 0 10 0 20. + without admixture, . . . 5b . 9 a . 19 a O with Frioplast, . . 56 . 10 a . 20 a Cement-content 200 kg /ins. Cement-content 25o kg /ms It is astonishing how the low frost-resistance of concrete with Trass- addition can be improved by using Frioplast, a plastifying and air- entraining concrete-admixture. The frost-resistance of the con- crete P 200 with addition of Frioplast, is even better than the frost- resistance of the concrete P 200 without Trass. The bad influence on the freezing-resistance of Puzzolan can be supressed in using the admix- ture AE, Frioplast (figure 2). 3. The age of the concrete at the beginning of the freezing (28 or 56 days) has not a great influence on the frost-resistance of the concrete as well as on the concrete where Puzzolan has been used. 4. The insufficient frost-resistance of concrete with non frost-resis- ting cements or mixtures with Puzzolan can be completely improved through the air-entraining product Frioplast. ? 11 ? R.105 SUMMARY. The cements and Puzzolans obtainable on the market, influence in different ways the frost-resistance of concrete. A bad frost-resistance of a cement, especially as the consequence of a Puzzolan-mixture, call be entirely improved by using the AE product Frioplast. Rtsumt. Les ciments ainsi (pie les pozzolans in fluencenl In r6sislance au gel du bOon de diff6rentes facons. Cue mauvaise r6sistance no gel caus6e aussi hien par un eminent, en particulier a la suite de l'addition de pozzolan au nuflange, petit etre 61iminee par l'emploi du produit AE, Frioplast. Extrait CIU Sirieme Congres des GI:ands Barrages. New York, 1958. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 PARIS. ? IMPRIMERIE GAUTHIER-VILLARS Quai des Grands-Augustins, 55. 152903-58 Imprime en France. COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondiale de l'Energie SIXIENIE CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R. 106 QUESTION N? 21 H. JUILLARD (SUISSE) tPREUVE Reproduction interdite OBSERVATIONS DES CONTRAINTES ET DEFORMATIONS DANS LES BARRAGES, LEURS FONDATIONS ET LEURS APPUIS (*). HENRI JUILLARD, Ingenieur-Conseil, Berne. Congres nines congres, la question du contrOle des contraintes recites des grands barrages en service resle a l'ordre du jour. Le but poursuivi ? le dimensionnemeni de nouveaux barrages, sur la base de donnees de plus en plus precises ? exige, en effet, le rassemblement d'une quantild considerable de resultals d'experiences et d'observations. Le probleme de la determination des contrainles subies par un barrage el scs appuis, presenle de Lres grosses difficultes, si Pon escomple obtenir des resultats suffisamment precis pour qu'ils puissent servir de test, qui aient in memo valour quo les essais qu'on fail subir a un pont ou un attire ouvrage important du genie civil, dont on \Tut determiner la securite effective. Ces difficulles ressorlent de trois domaines principaux, la statique, les instruments d'obscrvaLion et la technologic des materiaux, sans compler la somme de travaux delimits ei desinieresses quo nCcessitent de idles recherches. (*) Observation of stresses and deformations in darns and in their foundations and abutments. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Cop Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RD P81-01043R0032001200018 R.106 ? 2 --- Le present rapport relate, en premier lieu, les resultals d'obser- vations effeetudes au barrage de l'Oberaar, dont In construction, terminee en 1953, avail ete decrite dans le Rapport no 55 (Bilan economigtze et securild des barrages en beton) dtabli pour le cinquieme Congres des Grands Barrages. Les considerations, qui y soul jointes, torment la suite des etudes plus generates, relates dans le Rapport no 56 (Tasse- meal des barrages da a la compressibilite du ('?n on de la fondalion), egalement presenle au cinquieme Congres des Grands Barrages. Le barrage de l'Oberaar est du type gravile. Le but du contrOle de sa deformation propre et de cello de ses fondations n'etait, par conse- quent, pas de verifier le calcul slatique des contraintes. II en emit d'autant plus lenlani cl'utiliser les resultats des observations tres preeises, qui out ete effeetudes a l'Oberaar, pour analyser les defor- mations effectives d'un barrage, dans le cas de conditions statiques rclativement simples, en thus cas bien delerminees. Le fail qu'un barrage gravile no pose pas de problemes hyperstatiques no diminue en rien l'interet general que petit presenter la recherche de ses deformations. Au contraire, toutes les deductions relatives au comportement du beton du barrage et de In roche des appuis qu'on pourra en tirer n'en seront quo plus precises et auront d'autant plus de poids. Lorsque les proprietes lechnologiques du beton el de la roche d'appui d'un barrage hyperstalique soul hien connues, it est toujours interes- sant de contrOler, par des mesures de deformations, si le calcul a bien term compte de in complexile du probleme statique. Mais celte compa- raison no saurail avoir en merne temps pour objet d'olucider les bases memos sur lesquelles le calcul statique doll. reposer. On no petit, en effet, vouloir simultanoment resoudre autani d'inconnues. MESURES EFFEGTU8ES AU BARRAGE DE L'OBERAAR. Le but primordial des observations est do permettre de suivre et, eventuellement, d'elucider les causes de deformations progressives quo pourrail subir, avec lc temps, le barrage de l'Oberaar ou ses fon- dations. A cot effet, il est fail usage de pendules, installes dans six des 28 joints de construction transversaux du mur. It est procedo, en outre, A des mesures de longueur sur une distance de 32o in le long d'une berme horizontale du parement aval a la cote 7 281 m, soil 72 m au-dessous du niveau maximum de la ramie (2 3o3,00 Les deformations non elastiques constalees sur divers barrages, apres leur premiere mise en charge, sont, dans In plupart des ens, prin- cipalement le fait de In roche des appuis. II elait done interessant d'essayer de determiner, le plus exactement possible, la deformation de la fondation d'un barrage suivant sa coupe transversale. Le barrage de l'Oberaar se pretait tres bien a une telle recherche, grace A ses joints de construction ouverts qui sont accessibles jusqu'aux fondations et jusqu'a une distance de in du parement. amont. Declassified in Part - sanitized Cop A or Release ? ?3-- R.106 A eel effet, on a choisi le joint 5, qui West pas to plus profond, mais permettait, par un nivellement de precision, le raccordement des mesures effectudes it fiat:Timm du barrage a des points Minds A tine distance de 35o in du pied de l'ouvrage. Les observations dans le joint en question servent a determiner les deformations suivant one coupe horizonl ale, directement au-dessus de In fondation. De plus, un second dispositif de znesure parallele an premier, mais situC 27,5o m plus haul, permet. Fig Barrage de l'Oberaar : Plan at coupe. Deplaceinents borizontaux entre le juilleL i95/ et le 3o septembre 1957. Oberaar dam ? plan and section. Horizontal displacements July 14, 1954-September 3o, 1957. de comparer les deformations a ces deux elages et d'en deduire le comportement du bloc intermediaire. EOM, pour coordonner les observations failes par les pendules avec les mesures de longueur et suivre le deplacement d'un point. par Cle- ment de barrage entre les joints transversaux, distants de iS ni, il a Old realise une triangulation, completee par des mesures d'alignement le long des axes de visee principaux. Le disposiLif de ces diverses mesures ressort sans autre des figures 1, 2, 3 el 4. Ajoutons seulement au sujeL de la figure 4 quo la galcrie tie recon- naissance de la roche du flanc gauche est situee a In cote 2 242, paral- lelement an parement amoni du barrage, A 2o in A l'aval de cc dernier. R. 106. 50-Yr 2014/04/14 _ _ Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 4creS.I.TA.52 53 I 14 VA? A WA I f' AYATAT . . WAY TO .. 'VI. 37 35 33 31 29 27 25 23 21 19 T7...-15 46.00M L'occasion de pouvoir effecluer des mesures de deformation direc- tement sous le barrage presentait un interat particulier. Sur loute l'assise du barrage, le sol de fondation est conslitue par des schistes m6.larnorphosds, dont In direction est. presque parallele - - 3 7.1954-109.1954 - 37 1954- 1.61955 ---161955-5102555 - -I 61955-15 61956 - --1 6.1955-2191956 /, , / I i I A 1 , 1 . . _j_..1.--- --r, / __,, ?.-- 4 4_,....? -- I I I 1 I i 1 I r ,---- .:,. ? / ,.,,,, - 1.61955 51019% if --- ? --- ----1.6,1955-15.6.1956 3.7 37.1954 1 61955- IR 1954-1$54 !ORR-71010FR .,. ./ , ..e" / ...--, \ - ........,....,...?,? 1-..,-1_,-.1_,n - 1 1 e 1 _.......... , Fig. 2. Oberaar. Joint 5. Fondation = Foundation. (A) Daplacements verticaux = Vertical movements. (A') Variations sur 1.732 in de hauteur -= Variations on 1.732 in height. (B) Deplacements horizontaux = Horizontal movements. (P) Pendule = Pendulum _ . B ! 1 I i 1 1 i Oberaar. Joint 5. Cole 2 252,5 m -= El. (A) Ditplacements verticaux = Vertical movements (A') Variations sur 1,732 m de hauteur = Variations on (B) Deplacements horizontaux = Horizontal movements. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA RD 1 R.106 Declassified in Part- Sanitized Cop Ap?roved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ?6- 31 70C 0 0.1 Q2 03 mrn 1 - tk1>r I M I toc ric AR it', 6 ? AVAVA A. A ?Mr SAT A. 70-6-8 -81 84 .-.61.T0- Tor 134 t2 tO 90 96 91. 92 93 81 86 el. 82 BO 71- 76 -'71: 72 25x2.00m ; 1 . 1 1111 . I , i I /---.- ? - 4 1,--1 , i 1 . i 1 I 1 I i 1 , . ..... 1 _,-. .... ,,, # i iI ,, , / I I I le '' - ... ' 1--''''s?-,-.., s \---v ....... ! `,4, - -_:.. 1 ' I i i ' I ' -?-?;::7 1 1 . j....',, I 1 , 1,0.r-1 I 1 1 1 ./ - ---3.7.1954-129.554 --- s,..s . li '7 10.,_ IC MSS ,7- ... ..... 1 . 1. 1 ..--1--.1 i 1 I 1 1 ---,---- I -- 15555-5301955 --- 1.6.555 -15.63956 1 --- 16.555-21.9.556 I ' I I I I , i I I I I 1 I I ! -L -1-...--1 1 ? 1 I I I ..? I ,___,-----7 B i.5 )' tl) ..^1 .= . "V C ... ..-. ,..> 14 7... 3 B . u ,..: _...? g, .2 tg.' z , , . .,. . . 4 0 c.) ...? ',.., r. E '0 .0 L) 7. v) ... 7.'..... CO .0 -ii 3, .-. l-0 ':2 .- "C. -8 c.) - c.) r: t?-? di , - ..f. A ....-2 C)E - :: s C. "" . 'E; ta U P-..) C.) . 4 ??????? 0???? Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.111 ? 6 ? the settlement equal to 36 was in the ground below this upper la er. In design the power house settlement was calculated by the method of summary layer settlement, taking into account two stress components. Settlement was calculated for three sections : 2, 5 and 9. The stress in the foundation was determined on the basis of existing methods by the theory of plasticity for the compressible layer of unlimited depth, taking into account that it was isotropic. Fig. 3. Diagram of layer settlement in section base of the power house : (a) Section 3 : 1 for 13 1/2 months; .2. for IS 1/2 months; 3. for 3o months; 4. for 39 months. (b) Section S ? 1. for 16 months; 2. for months, 3. for 32 months; 4. for ;o months. S, settlement in centimeters; If, depth from the toe of the section. Settlement within the swelling zone was calculated taking into account design stress, but not considering the natural loads, caused by excavation. In the rest of the compressible zone below the swelling zone settlement was calculated according to the stresses taking into account the natural load. It was considered that due to the excavation of the pit the soil below its bottom swelled to a depth of 3o.o m. The ground compressive zone was taken equal to approximately 120 in, as an average. The modulus of deformation was determined on the basis of compres- sion tests of soil samples. The calculation showed that the average final settlement will be equal to approximately 43 cm for the 2nd section, 46 cm for the 5th and 55 cm for the 9th section. Settlement at the end of construction period was equal to 32, 35 and 4i cm or 75 % of the total settlement, respectively. The downstream inclination of sections was determined for the 2nd and 5t11 ones and upstream for the section 9. The comparison of observed section settlement of the hydroelectric power house with the forecasted ones has shown that the actual ? 7 ? R.111 settlement at the end of construction work was considerably lower than the assumed value. The dimensions of the compressed depth and the distribution of settlement in layers, which were taken for the calcula- tion, differed greatly from the observed ones. The comparison of observed settlement with the design values has proved the imperfection of the used methods of forecast, and allowed to outline ways of eliminating this discrepancy. In calculations the settlement value depends upon many factors, but it is determined mainly by the soil deformation modulus and the thickness of compressed ground depth. The determination of the modulus of deformation due to the fact that it is necessary to find it for the soil serving as the foundation at great depths is done mainly on the basis of laboratory tests of soil samples taken by boring. The deterrilination of the modulus of defor- mation by means of stamps in field conditions is used in those cases when the foundation is at a small depth, I. e. while erecting buildings. The modulus of deformation is determined in the laboratory either in compression units or on a slabilometer. Tests carried in compression units are made mainly in field labo- ratories and may be executed in large amounts. These data are mainly used for the calculation of settlement of hydraulic structures. The tests on stabilometers are usually made in the laboratories of scien- titic-research organisations and the number of these tests is limited. It is known that the modulus of deformation determined by stamps and on the stabilomeler is higher than the modulus determined in compression units and, therefore, the settlement determined with the use of the latter modulus will always be larger. IL is necessary to improve the test methods of soil in compression units, the main defect of which is the presence of very small gaps and irregularities appeared when the sample was placed in the unit, thus exaggerating the compressibility of the soil. The mentioned results of observation of ground settlement by layers of the hydroelectric station power house have shown that practically the compressive layer is in a lower range than that taken for calculations. Even more complicated is the question of determination of the foundation swelling depth in connection with excavation of earth from the pit and taking this fact into account during calculations, espe- cially in the course of time. The observations made on foundation swelling and raising of the pit bottom are insufficient for making any conclusions. Besides the preliminary forecast of settlement and inclination of structures, done as a rule during design, it is necessary to make an even more precise forecast on the value of the final inclination of sections of hydroelectric power houses during construction period in order to find the angle at which it will be required to install the axles of vertical power units. It is considered that operation conditions require that after settlement stabilisation the deviation of the power unit. axle from Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 CIA-RDP81-01043R00320c17onn1 R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 the vertical plane must not exceed o.3 mm per linear metre of foun- dation width. An even more precise forecast may be made only by constant observations and study of the section inclination during cons- truction work. This forecast may be done by the usual design methods, where the soil deformation modulus and its change during construction period is determined by actual observations of settlement amount. In these calculations the great importance has the character of distribution of filtration pressure in the ground, which is also taken into account when calculating according to actual observations. CONCLUSIONS. The accumulation of observation results of the settlement of erected structures and their comparison with calculated values allows to find the correct basis for improving the methods of forecast of settlement. The comparison of the observed amounts of dam settlement and hydroelectric station power houses with the design settlement shows that the observed settlement is usually smaller than the design values. The causes of this discrepancy are explained by the fact that for calculations smaller values of the modulus of deformation are used, determined in compression unit, while the compressible depth is fre- quently exaggerated. It is necessary to improve the methods of soil compression test. It is also necessary widely to systematize the observations of struc- ture deformation both during construction and operation. LITERATURE. 1. K. E. YEGOROV, Methods of calculation of final ground settlement (Transactions of Scientific-Research Institute of the Ministry of Machine-Building, No. 13, 194). 2. A. A. NIcmponovrrcn, Forecast of settlement of concrete hydraulic structures on various ground (Gidrotekhnicheskoye stroitelstvo, No. 5, 1955). SUMMARY. At many hydro projects being built in the U. S. S. R. observations are made of structure settlement. The accumulated observation data of settlement allows to find more correct basis for improving the methods of predicted settlement. The comparison of the observed amounts of settlement of dams and power stations erected on soft soil with the settlement received according ?9-- R.111 to forecast shows that the latter are usually higher than the observed values. Thus, for instance, the settlement of sections of a spillway dam was measured and found equal to to- m5 cm. Calculations have shown that the probable final settlement may reach 2o-24 cm. Observations of the section settlement of a hydroelectric power house have shown that settlement at the end of construction rea- ched 12-15 cm. Its forecast value was equal to 3o-4o cm. The difference between the observed and forecast settlement showed the imperfection of calculation methods. In calculations the settle- ment value depends upon many factors, but it is determined mainly by the soil deformation modulus and its compressible thickness. There- fore, the cause of the mentioned lack of coincidence is connected, primarily, with the shortcomings when determining these values. The modulus of deformation, in connection with the necessity of determining it for the ground below the structure at a great depth is determined mainly on the basis of laboratory tests of samples taken during boring. In laboratories, usually of the field type, the modulus of deformation is determined by compression curves received in compres- sion unit. At the same time it is known that the modulus of deformation received when determined by stamps or on stabilometer is higher than when determined in compression units. It is necessary to improve the methods of soil testing in compression units. The mentioned observations of ground settlement in layers below the foundation of the hydroelectric station have shown that the depth of the compressible zone was practically smaller than the width of the foundation. This also shows that the value taken for calculation as the compressible thickness is usually exaggerated. ? REsuivIt. Sur plusieurs ouvrages hydrauliques de l'U. R. S. S. qui sont en cours de construction, on observe les tassements et les deformations verticales du sol de fondation. Les donnees obtenues par les observations des Lassements permettent de trouver tine base plus exacte pour perfectionner la methode de la prevision des tassements. La comparaison des tassements observes sur les barrages et les usines hydroolectriques, eriges sur fondation non rocheuse, et des tassements etablis d'apres prevision, montre que ces derniers sont, en general, plus Cleves que les tassements observes. Par exemple, on a trouve, apres les avoir inesures, que les tassements Declassified in Part - Sanitized Copy A PP df ease ? 5 - r 014/04/14 : CIA-R flA`21Dr?rv,"1 Aeses?-?,.. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.111. -- 10 -- des sections d'un barrage-deversoir out die de l'ordre de o-15 cm. D'apres le calcul, le tassement final probable pouvail alteindre 90-24 cm. Les observations des tassements des sections de l'usine hydrodlec- trique out montre qu'a la fin de la periode de construction le tassement avait atteint 12-15 cm. D'apres In prevision le tassement devait alteindre 30-40 cm. La divergence entre les tassements observes et ceux prevus pour les calculs temoigne de l'imperfection des mothodes de calcul. Aux calculs la valeur du tassement Sc determine particulierement par le module de deformation du sol de fondation et par l'Opaisseur d'une couche compressible. Done, la cause de la divergence ci-dessus soulignee consiste principalement en la definition insuffisante dc ces facteurs. Le module de deformation pour les sols A grande profondeur se deter- mine d'apres des essais sur echantillons proleves pendant le forage. Dans les laboratoires, on determine le module de deformation d'apres les courbes de compression enregistrees par l'appareil de compression. De meme, on salt que les modules de deformation deflnis a l'aide d'echantillons ou dans le stabilometre sont plus Cleves que ceux oblenus A l'appareil de compression. 11 en resulte gull est necessaire de perfectionner la meLhode des essais A l'appareil de compression. Les observations faites sur le tassement des couches sous in fondalion de la station hydroolectrique oat clemontre que l'epaisseur de la zone compressible etait pratiquement plus petite que la largeur de la fonda- tion ; ceci prouve que dans les calculs la valeur de la zone compressible est ordinairement exageree. Extrait du Sixieme Congas des Grands Barrages New York, 195S. PARIS. ? IMPRIMERIE GAUTHIER-VILLARS Quai des Grands-Augustins, 55. 152903-5S Imprime en France. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81 01043R0017nni9nnni Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de lo Conference Mondiale de l'Energie SIXIENIE CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R. 112 QUESTION N? 20 A. Z. BASSEV1TCH (U. S. S. R.) EPREUVE Reproduction interdito STRESS REDISTRIBUTION IN THE BUILDING AND IN HEIGHTENING OF CONCRETE DAMS M. A. Z. BASSEVITCH, Professor. Artificial redistribution of stresses in darns and retaining walls is necessitated by the conditions of securing their stability and elhni- nating tensile stresses at minimum expenses. Hightening of dams and other hydraulic structures may be necessary under different circum- stances and, in particular, by growing consumption of electrical power or by considerations of economy, when financial limitations make it rational to begin with building the structure only to one part or its final height. Also many other circumstances may in certain cases justify the building of hydraulic pressure structures in successive stages. In such conditions the character of the engineering solutions involved for heightening the structure depends considerably on the question whether provisions for the possibility of future increase of height were made in due time in the initial design of the structure. Out of the methods of strenghtening and heightening, that have been studied or practically used in the past, attention should be given to the method of placing additional concrete slabs, resting against the (*) La redistribution des contraintes dans la construction et la surelevation des barrages en beton. 50-Yr 2014/04/14 nIA_RmDszi Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.112 ? 2 ? upstream or dbwnstream face of the structure and increasing the cross section and the height thereof. As in the former case, i. e., when concrete slabs are placed on the upstream face, the emptying of the water storage is unavoidable, preference in the majority of cases is, naturally, given to the placing of additional concrete slabs on the downstream face of the structure. From the point of view of stress distribution in the foundation very important are the presence or absence on the downstream of a specially foreseen in advance extension of the lower part of the profile, which should be regarded as favorable for the increased uniformity of stress transference to the foundation. It is well known, that such an extension has been made in the O'Shaughness dam, io5 m high, built in 1923 and increased by 26 in in height in 1936. The same was also carried out on the Grand Coolee dam. However, in the vast majority of cases the heightening of the structure has to be carried out in conditions when no special measures have been foreseen in advance, as in Asswan, Mundaring, Mullardoch, Steenbras (first heightening in 1927) and other dams. Nowadays in bonding concrete on the downstream side special measures are taken for eliminating the unfavorable temperature ? shrinkage influences, as a result of forces, developed on the contact of the old and the newly placed concrete. In the most recent hydraulic engineering practice for the strengthening of dams in the course of their heightening or of their repairs prestressed steel rods or cables, anchored in the foundation and strained by means of hydraulic jacks, as well as the creating thereby of an artificial thrust between certain parts of the structures or between their bases and the foundation are preferably and widely used. This brief paper analyses the field of application of some of the well known methods of increasing the height of hydraulic structures, also certain other proposals are discussed, directed to the same aim. First of all it should be slated, that in many cases of posterior increasing of structures in height, favorable technical and economical results may be secured by the method of using prestressed anchors, located near the upstream face of the structure and keyed in its crest and foundation. The major virtue of that method lies in the possi- bility to get through without expensive work, connected with the widening of the structure's profile, since the required stability of the structure and the elimination of tensile stresses are secured by the strain, created in the anchbr (R.1). It is known, that the earliest application of the above method for the reparation and increasing in height of existing dams was made by A. Coyne in France and in her dominions, and later in Sweden, India and in South Africa. In recent times the prestressed anchored rods are used in Scotland, Brazil and in Tunisia. The economical efficiency of the method is still increased, if special shafts for the posterior placing of anchors have been foreseen in the darn body, in which case the necessity of boring in the body is elimi- ? 3 ? R.112 lulled. In this respect may be mentioned such constructions as : the Girotte buttress dam (France), the Avon dam (Great Britain) and the Ben-Metir dam (Tunisia). In the U. S. S. R. prestressed reinforced concrete structures have been built since 1959; at present a number of large hydraulic structures on the greatest rivers are built with prestressing of the concrete, the characteristic feature whereof is that stressed condition in them is created at one time on a considerable space without the aid of jacks by means of strained reinforcement of up to 5o mm dia. A brief description of the construction methods as well as of some instances of accomplished structures is contained in the author's report, submitted to the Fifth Congress on large Dams under the title : Hydraulic structures with prestressed concrete, Paris, 1955 (R.2). The posterior heightening of, dams in the case of the use of strained rods is usually carried out by means of building a superstructure of the height Ah, through which the action of the anchor is transferred to the structure. In some theoretical solutions the common practice is to assume that the position of the strained anchor coincides with the plane of the upstream face of the structure, which is not always true, especially in the cases of heightening of the structure. In these cases the analysis of the stress conditions may be made with a higher degree of accuracy on the basis of the general solutions given by B. G. Galerkin for the trapezoidal profile (R.3). Assuming, that the existing structure has a trapezoidal profile with vertical upstream face, and that the weight of the newly placed part and the force, developed in the anchors both applied at the top level of the structure, can be substituted by a vertical resultant T and by a moment Mo = T. b., it is possible to express the law of stress distri- bution normal to horizontal surfaces in the form )1' S .r2 = , I:: sill vt,4 A ,111- ? ,r2 y2 y2 ( T b 1.1.2( '3 y2?tg: x-2) _4.. JIV( ):1 (x (x2? )2 1? 2-4- y2 p or, assuming y = x tg 0, where 0 is the angle between the straight line, drawn to the point in question, and the vertical, \.,.= 2T { .11 - ill2 101 , ) In these formulae the first parts express the influence of the force T, acting along the upstream face of the profile, whilst the second parts account for the moment, arising from the displacement of the force T to a distance I) from the upstream face. On the graphs of figures i and 2 a family of curves is presented for Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.112 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 different values the stresses X.? different values variable values of the angle , which gives the possibility to determine in the body of a structure with trapezoidal profile at for the angle p of incline of the downstream face by of the angle 0. r' ,,!,111 21 27 33 39 45 51 57 60 pg Fig. I. Determination of stresses in a structure of trapezoidal profile with vertical upstream face, due to force T, acting along the face. Determination des contraintes dans un ouvrage profit trapezoidal a parement amont vertical, dues a la force T, agissant le long de cc parement. In order to determine the stresses X. on the graph (fig. 1) a vertical line should be drawn, corresponding to the given angle p, intersecting the curves, and on the basis of the points of intersection the values of X. : ? are found on the ordinate axis, which values are to be multi- ? 5 ? R.112 plied by ? . In the same way we determine on the graph (fig. 2) the I) values X, : '?(1), which are to be multiplied by ? The total normal .r2 stresses for an anchor, displaced parallel to the upstream face, will be ' equal to the sum of the values, determined from both the graphs. 7'6 rx? 100 90 r' 80 70 60 50 40 30 20 10 0 10 20 30 40 SO 60 70 21 27 .73 39 45 St 57 60 -ix p Fig. 2. Determination of stresses in a structure of trapezoidal profile with vertical upstream face, due to force T acting at the distance IP from this face. Determination des contraintes dans on ouvrage au profit trapezoidal parement anion, vertical, dues a to force T, agissant a one distance I) de cc parement. For the case of the building of dams to their full height without accounting for future heightening as well as for the case, when future heightening is accounted for, structures with local gaps in the foundation are of special interest. In many cases the admission of such gaps may give a more economical B. 112. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.112 6 ? solution than the type of dam with continuous foundation, this is certified by the experience of the WillModer dam (Austria). For the regulation of the values and distribution of the normal compression stresses in the foundation it is not necessary to make high gaps; low gaps in the form of slots may be sufficient, passing along the structure as longitudinal galleries located in the middle part of ' the structure's base at the contact with the foundation. The floor of 3 Fig. 3. Schematic representation of a prestressed structure with a slot at the base. (1) Slot. (2) Cables (3) Permeable floor. Schema d'un ouvrage preconlrainl avec decoupage a la base. (1) Decoupage. (2) Tiranls precontraints (3) 'l'apis permeable such galleries is formed by a plane slab or by a reverse vault with drainage holes. The thickness of these elements must ensure the sufficient pliability thereof. In some cases it may be possible to sepa- rate the gallery from its walls by means of joints (fig. 3). It follows from the above that such galleries are provided not only for the elimi- nation of the uplift pressure or for the economy of the corresponding volume of concrete, but for the stress redistribution in the foundation by relieving the middle zone of the width of the foundation from the corresponding stresses and by more concentrated transference of the stresses to the base of its sides. Therewith a higher degree of defi- nition is attained in the character of the stress curve on the foundation, ?7? R.112 arising as well from the action of external forces as from the difference in the volume variations of concrete in the external and internal zones of the structure. By locating the said slots in the middle zone of the structure's base, we slightly reduce the moment of inertia of the foundation area, whilst at the same time we reduce in a much higher degree the effective area of the foundation, which increases the normal compressive stresses on the remaining part of the foundation width and secures a more favorable stress distribution. For the determination of the magnitude of stresses and of the character of their distribution in the structure's base, weakened by a local slot, as well as in the region, adjacent to the slot, it is reasonable to use the solutions of the contact problem in theory of elasticity as well as physical experimental investigation methods. An approximative notion of the distribution of normal stresses in the structure's base may be obtained from the dependences given below, whose degree of accuracy increases with the increase of the interrelation of the moduli of elas- ticity of the foundation and of the concrete. In the case when a structure of a triangular profile with the width ? !;:h the slot in the foundation is placed symmetrically to its neutral axis, then in the case of the total width of the slot, equal to n'ih, and the water storage filled the boundary stresses should be equal = h ?? ? - - I I - ft I .t - ?>" ? It 2 I (1 ( - ) ? ) ( )1 I it where the denotations remain the same as before and cc is the uplift coefficient. In analysing this dependence it is easy to find out, that the intensity of stresses on the rest of the foundation area is considerably higher than in a dam without slot in the foundation, in which latter case the stresses are 7. = ? ?II ? Ill - - I - /I /I t 11 ? ? IL must be noted, that the intensity of the normal stresses and the degree of uniformity of their distribution on the contact surfaces depend in a high degree from the location of the slot with regard to the width of the foundation base. When the slot is displaced to a considerable distance from the centre of the foundation tensile stresses may arise in the boundary zones. It is reasonable therefore to locate the slots only within the limits of a certain zone of the foundation width. These limits can be easily found by calculation or by experimental study. In considering the problem of heightening an existing structure, having no slots in the base and secure in regard to stability against Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.112 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? 8 ? shear, the increase of the normal stresses may be attained by means of a supplementary relieving gallery in the foundation. Such a gallery may be located as it was mentioned above, either direct in the foun- dation or in some height. above it and may be driven by the ordinary methods, used in the mining industry. Schematic representation Fig. 4. of an achored structure with a slot at the base. (1) Slot. (2) Cables. (3) Normal stresses with reservoir full. Schema d'un ouvrage ancre avec decoupage a la base (1) Decoupage. (2) Tiranls precoldraints. (3) Efforts normaux, reservoir plein. In practical conditions the problem of accomplishing these measures may obtain a positive solution in the case of a good condition of the concrete or masonry of the structure's body, as well as of a stable foundation and of the possibility of removing the percolation water. The work of accomplishing the relieving galleries may be carried out from the side of the downstream face of the structure or use may be made of the existing inspection gallery near the foundation by enlarging ?9? R.112 it to the full profile of the relieving gallery or by using it as a parallel operative tunnel. In view of the prevailing influence of normal forces in the presence of local slots in the structure's base, as it follows from the above cited expressions, the use of slots may be successfully combined also with the use of other methods of strengthening the structure, increasing their efficiency. To these latter methods belong the prestressed anchoring of the structure and the placing of additional concrete slabs on the structure's downstream face. If in heightening of the structure by a small magnitude the stability against shear proves to be sufficient and the compression stress concen- tration in the presence of slots answers the requirements, it may prove necessary to make a prestressed cable, passing only in the height of the structure, as shown on figure 3. In this case the significance of the strained rod is reduced only to the redistribution of stresses in the body of the structure. If it is necessary to increase the structure's stability and to improve the charactef of the distribution of normal stresses, it may prove reasonable to anchor the lower end of the rod in the foundation (fig. 4). The additional compression stresses in the foundation, arising from the action of the strained rod, may be expressed in the form s = II' 2 :i/L(1? el)= Filit(1? where all denominations are preserved as before. Simple expressions may be obtained in the same way for the case when a structure, provided with slots in its lower part, is to be streng- thened by means of additional concrete layers on the downstream face (fig. 5). If, in particular, the structure is heightened by a magnitude whilst the centre of gravity of the added layer is lying on the same vertical as the upstream boundary of the dam's middle part for a foundation without slots, the stresses from the additional weight of concrete in a structure with slots in the base will be equal to. = I h. t_ _ ? I ? Thus the longitudinal relieving galleries in the foundation, combined with prestressed reinforcement of the upstream face or with prestressed anchoring of the structure into the foundation, as well as with placing on the downstream face strenghtening concrete layers may in a number of cases of heightening of dams give efficient solution with regard to technical and economical factors. In some cases of heightening of dams and retaining walls balancing massives eccentrically fixed to steel rods may be used. In buttress dams these balancing massives may be located between the buttresses. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.112 -- 10 If big hollows of considerable dimensions are incorporated in other structures of the same type, they may also be used for placing of the balancing massives (fig. 6). For massive structures the balancers may be placed in level with the crest of the structure (R .4). seriously complicating the application of prestressed reinforcement or in making it disadvantageous. If in the process of building a structure of considerable height the possibility of future heightening may be foreseen, it is rational to increase in advance the compression stresses in the zone, adjacent to "shr 41,7 Fig. 5. Schematic representation of heightening of a structure with the slot at the base by means of a concrete slab resting against the downstream face of the structure. (1) Slot. (2) Concrete salb. (3) Normal stresses with reservoir full Schema (fan ourrage. sureleve par couches de beton le long du parement oval, avec decoupage a la base 11) Decoupage. (2) Dalle de beton. (3--i) Efforts normaux, reservoir plein. We are of the opinion, that the above discussed methods of heightening or strengthening of existing structures, including those with slots in the foundation, may be regarded as sufficiently effective for structures of moderate height. With increasing height of structures and increasing of the stresses in the anchors the difficulties are growing in accomplishing the large anchoring rods, in distributing them within the structure bodies and in fixing them in the foundations, which may result in Fig. G. Heightening of a structure using balance-massives. (1) Hollows in the structure. (2) Balance-massives. (3-4) Cables. Schema de surelevation d'un ouvrage avec emploi de tnassils-balanciers. (1) Poutre de couronnement surelevee (2) Balancier. (3-4) Tirants. the upstream face of the structure, as well as on its contact with the foundation. Along with local slots, other measures may be used for the redistri- bution of stresses. For instance, in the U. S. S. R. in the design of a high dam (variant with incorporated engine room of the power house) it was planned to locate in the upper part of the dam cavities, into which water and cement mortar should be pumped. This would allow, during the construction period, to create a thrust between sepa- rate massives and thus to improve the reaction distribution in the foundation. For the artificial regulation of the soil reaction in the foundation of Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.1.12 ? 12 ? structures it was in recently suggested by W. J. Kravtzov and P. D. Evdokimov (R.5) to force cement mortar into cavities specially made below the base of the structures. We think, that in certain cases the redistribution of stresses may be effected by gravity forces of separate parts of the structure, which, make it possible to transform the reaction diagrams for the foundation involving the dividing of the structure by temporary almost vertical joints. In this method nothing else is represented than the further develop- ment of subdivided accomplishment of hydraulic structures, used by soviet hydraulic engineers in the building of massive hydraulic struc- tures on the several big rivers on compressible foundation soils (R.6). The more acceptable is this method in conditions of a rocks foundation, characterized by high strength and favorable values of the modulus of elasticity. As it will be shown below, by means of the subdivided accomplish- ment method it is possible to build hydraulic structures, inclined in the upstream direction, avoiding any tensile stresses that usually arise in the downstream face of such structures during the period of their construction. For the purpose of increasing the intensity of compression stresses in comparison with those usually arising in a triangular profile, it is suggested to carry out the building of the structure, subdivided by temporary slots into several separate parts of the profile width, for instance, into two parts 1 and 2, as given in figure 7. It is advisable to choose such cross-section dimensions of the upstream part 1, as well as such a width of the contact area between the concrete and the foundation, that, during the construction period, the pressure deve- loped in the foundation would exceed that of a concrete pylon of cons- tant cross section having the same height. The magnitude of the surplus pressure as compared with the pressure, corresponding to the case of a normal triangular profile, may ? in view of the possibility of reducing the width of the foundation of the massif 1 ? vary in wide limits so as to exceed several Limes the usual values. When the outline of the upstream part 1 of the profile varies with height or when there are different kinds of slots in the lower zone of the structure, a redistribution of stresses is effected in the very body of the structure with an increase of the intensity of compression stresses in it. The construction of each part, defined by joints, is carried out as usual by dividing into slabs and blocks the concreting. The width of the joints, in dependence from the magnitude and character of settling, may vary from zero to several meters; the advan- tage of wide joints lies in the possibility of better cooling of the concrete massives by the surrounding medium, whilst in the case of narrow slots it. may prove sufficient to accomplish cement injection in order to make the structure monolithic. It should be recommended to make the temporary partitioning of ? 13 ? R.112 structure with such a view as to secure individual stability of each separate part during the construction period. As an auxiliary measure, securing, if necessary, the stability of the upstream massif 1, separate thrust slabs or vertical ribs, resting upon the massif 2, may be used; the construction should not impede the independent transference of stresses in the height. of both massives and on their contact with the foundation. In the case when the stability (1) (2) (3) Fig. 7. Schematic representation of a gravity buttress structure. (1) Upstream massives. (2) Downstream massives or buttresses. (3) Joints filled later with concrete Schema de construction d'un ouvrage du type poids ii contreforts. Alassif amont Massifs aval on contrelorts Joints d'alfaissement fermis par la suite; et galeries dans le massif de l'ouvrage. of the upstream massif is not independently secured and auxiliary arrangements are required, transferring the force on the foundation or on the downstream part 2 of the structure, account should be made of the force interaction that arises between the separate parts of the structure and between the parts of the structure and the foundation. After the concreting or grouting of the partition joints the profile becomes monoly Lille and in this condition it is able to withstand the computed hydraulic pressure. For the determination of the design stresses on the contact with the foundation as well as in higher sections in the structures body it is admissible within a certain stability stress, to base upon the premises Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.112 ? 14 -- of the theory of elasticity and to make use of the method of super- posing the stresses, aristing at separate loading schemes. The distri- bution of stresses in the parts of such structures for the state, preceeding their bonding, may be found by considering the character of loading of each separate part of a structure. In this procedure the calculation of the downstream part of the profile, that has, as it is shown on scheme (fig. 8), a triangular form, may without difficulty be accomplished by Fig. S. Design scheme of a structure built in successive stages. (1) Upstream massif. (2) Downstream massif. (3) Temporary joints. Schema du projet de surelevation par elapes successives (Pun ouvrage. (1) Massif amont. (2) Massif oval on contrefort. (3) Joints provisoires. means of the well known expressions of the structural mechanics or of the theory of elasticity for a massive homogeneous body of the given configuration. In the same way may be accomplished the analysis of the stress conditions of an isolated upstream massif on the basis of the solutions of the theory of elasticity (R.3), if the upstream part be considered as a trapezoidal profile, widening in the upward direction according to a linear law. The stress condition of the massif will be brought about by the reaction R of the foundation, directed upwards, and by the gravity forces of the massif. -- 15 ? R.112 In particular, assuming the upstream massif as outlined symme- trically with regard to a vertical axis, the stresses, acting normally to horizontal areas within a region of the massif, distant enough from the foundation and from the bend zone of the profile, may be expressed as follows : =III' lit .r3 -III I -I- .)..=? The same expressions may be obtained for the stresses Yy, acting on vertical areas, as well as for tangential stresses Xy. The magnitude of the reaction R may, if required, be additionally increased by artificial loading of the isolated massif 1 by the force of prestressed rods. After the concreting and grouting in the partition joints the structure will withstand the operation loads as a monolith. The stresses, arising in that condition, may be determined by means of well known rules; the values of the stresses will depend also on the configuration of the accomplished structure. The resulting stresses will be expressed in the form of the sum of the stresses, developed by the weight of parts of the structure in the period of building, and the stresses, arising from the action of operation loads. The method suggested may be sufficient not only for the building of massive structures, liable to future heightening, but also for structures, incorporating large galleries or openings in their bodies. By means of the described method of subdivided construction of structures a decrease or even a complete elimination of the tensile stresses, arising in the structure's foundation, as well as in weakened sections and in the walls of openings, may be attained. As a specific instance of application of the method of subdivided accomplishment in structures on rocky foundation with incorporated large openings, the variant may be cited of one of the concrete dams over moo in high, designed by the Institute " Hydroenergoproject ". Inside this dam there was provided a hall for the installation of gene- rating units. A model of the dam and its foundations had been made of 'pliable materials with the deformation modulus ratio of the structure and the foundation equal to i: 4 (R.7). The analysis of the stress conditions on the model has shown, that if the structure is erected as a monolith \\ Rh its bottom slab and rigid ceiling, the emergency of tensile stresses should be expected in its base in the region of the upstream face under the action of operation loads. At the same time the normal compression stresses in the upstream side of the opening are small. IL was therefore decided to carry out a supplementary series of experiments for the purpose of revealing the picture of stress conditions in the case of a subdivided accomplishment method (,). (1) The research work has been carried out, by the Chair of Structural Mechanics of the Leningrad Polytechnik Institute, under the supervision of S. M. Starostin. Declassified in Part- Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R0037nn17nnn1 R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.11.2 ? 16 ? For this purpose a model of a hollow dam, cast in " walzmass ", was prepared in the form of two parts, divided by a through joint. The joint cuts the inclined ceiling above and the bottom slab below the opening down to the very foundation, thus dividing the structure into the upstream and the downstream parts (fig. 9). The upstream part presents a massive wall, somewhat widened in the upward direction, whilst the downstream part incorporates the Fig. 0. Model of a structure with a large internal void before closing the joints. (1) Upstream massif. (2) Downstream massif. (3) Supporting structure. Modele d'un ottvrage target-tient &aid avant la lerrneture des joints. (1) :1Iassif amont. (2) 3Iassil oval. (3) Constructions d'appui. opening, the massive ceiling whereof is in the construction period supported by vertical carrying elements. The accomplished experiments revealed that, in the period of subdi- vided existence of the structure's parts, a redistribution of the normal stresses is proceeding in the width of the structure resulting in an increase of stress below the upstream massif. After the filling up of the partition joints and the consolidation into one of the both parts of the model, to which also the force of hydraulic pressure was applied, the stress distribution proved to be considerably more favorable than in the case of monolithic structure. In particular, below the upstream part instead of a tension of a magnitude 3 kg/cm2 a compression was stated of the intensity of 15 kg/cm2. In the same was a substantial ? 17 ? R.11.2 increase of compression stresses took place in the sections of the upstream wall of the gallery. The experimentally produced picture of the stress conditions on account of the application of the subdivided method of erecting struc- tures is given in figure 10. ,c0 -28 280 20A 10,3 6 910 23I i8 wilnillimut ? so. 10 37.0 18 18 65 tto 82 i2.5 3.9 4.9 22 0 42 7.5 Fig. to. Model of a structure with a large internal void after closing the joints. Normal and tangentional stresses at the base. Mode* d'un ouvrage largernent &bid apres fertneture des joints. Efforts normaux et tangentiels a to base. By the application of the methods suggested it is possible to realise an appreciable reduction in the volume of concrete and an improvement of the technical and economical factors of hydraulic structures. As to the stability against shear of the reduced in weight structures, in the cases when the structural weight proves insufficient, structural solutions should be taken for a more complete involving into action of resistance forces on the contact with the foundation. In the case of strong rocky foundations this may be realized by means of cut off, cut into the foundation, or by leaning the side of the structure's base against the rock, by special treating of the surface of the foundation and by other analogous measures. CONCLUSIONS. 1. In some cases of erection of hydraulic pressure structures it is expedient to foresee the possibility of their future heightening and to Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.112 ? 18 ? consider in advance the process of engineering work measures, that will in the future facilitate the heightening of the structure. 2. In designing the heightening of the structures calculation methods df higher accuracy. should be used, as for certain schemes of loading and especially for the action of a concentrated force an appreciable difference is obtained in the results of calculation by methods of struc- tural mechanics and of the theory of elasticity. 3. In heightening hydraulic structures an increase of the compres- sion stresses and, if required, also of the stability against shear, may be attained by the widening of the profile, as well as by the use of the method of prestressed anchoring. For producing the straining of the reinforcement, hydraulic jacks may be used or methods without the use of jacks. 4. In many cases of new building or of heightening existing dams it is possible also to use, as suggested in this paper, combination of the prestressed reinforcement with the arrangement of slots in the foun- dation. 5. For massive structures or massive-buttress type or having large longitudinal openings it is expedient to use the subdivided method of construction, which in a number of cases enables to obtain favorable technical and economical solutions. REFERENCES. 1. A. COYNE et J. BELLIER, Les lirants lendus, 1955. 2. A. Z. BASSEVITCH, Ouvrages hydrauligues en beton precontraint, Paris, 1955. 3. B. G. GALERKIN, The works, vol. I, Ed. Ac. Sc. U. S. S. R., r953. 4. A. Z. BASSEVITCII, Massive hydraulic structures with artificial compres- sion of the concrete, Stroyisdat, 1957. 5. W. J. KRAVTZ0V and P. D. EVDOKIMOV, To the problem of normal stress distribution in soils in the bases of rigid foundations (Tran- sactions of V.N.J.J. G., vol. 57, 1957). 6. A. Z. BASSEVITCII, Reinforced concrete constructions of hydraulic structures, Stroyisdat, 1940. 7. N. S. ROSANOV, The experimental method of the tensometric net and its application to the solution of problems of structural statics (Tran- sactions of V.N.J.J. G., vol. 57, 1957). ? SUMMARY. In the future heightening of dams for the purpose of raising the hydraulic head the necessity arises, as a rule, of strengthening the structures for securing their stability and for the redistribution of stresses within the body of the structures and on their contact with the foundation. It may prove expedient to foresee corresponding measures in advance, when building a new structure, or to make preparations for their accomplishment in the future. -- 19 ? R.112 For strengthening dams in the process of their building or increasing in height it is often used to anchor them into the foundation; existing structures are sometimes strengthened by placing upon them addi- tional layers of concrete on the downstream face. It is pointed out in this paper, that in designing dams with prestressed anchoring rods attention should be paid to the fact that underestimated quantitative results arc obtained, when using conventional methods of calculation for the scheme of loading the pro file by a vertical force, reproducing the loading from the action of the rod. It is therefore recommended for designing anchored or provided with prestressed reinforcement structures of triangular or trapezoidal profile to make use of the dependences of the theory of elasticity, cited in the report. In the process of erection of new structures, that may be liable to future heightening, it is often expedient to take in advance measures for the intensification of normal stresses, in particular, by the providing in the base of longitudinal relieving galleries, combined with strained reinforcement in the height of the structure. Such a combination may prove perfectly admissible and especially advantageous, when the general stability of the structure is secured. In the case of insuMcient stability a positive solution may be obtained by a combined appli- cation of relieving galleries in the lower part of the structures as well as of an strained anchoring them into the foudnation. In this case the prevailing influence on the stresses of the vertical forces of the struc- tural weight and of the force in the anchor over the action of the bending moment makes it possible to increase appreciably the magnitude of the stresses in the plane of contact. For massive or hollow structures of middle or large height it is in ninny casses reasonable in the process of building to make in advance a redistribution of stresses, which may be realized without the help of rods and jacks. For this purpose it is suggested to make use of the further development of the method of subdivided erection, practically verified in the erection of a number of large hydraulic structures in the U. S. S. R. It is shown in the report, that by rational distribution of the struc- tural weight of separate parts in the process of its building as well as by regulation of their profiles and dimensions of their contact area with the foundation an increase of the zonal intensity of normal stresses may be secured in the base and inner parts of the structure. Experiments, carried out on a model in " walzinass " of a high dam with a large incorporated hollow, confirmed the possibility of a consi- derable redistribution of stresses in its body in the foundation. Rtsumt. Dans les travaux de sureMvation des barrages pour permettre l'aug- mentation de la charge, Il devient indispensable, dans la plupart des cas Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA RDP81 01043Rnimnni7nnni R R.1.12 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? 90 ? de renforcer ces ouvrages dans le but d'assurer leur stabilite et In redistribution des contraintcs agissant dans le corps de ces ouvrages et sur lc contact avec In fondation. L'execution des mcsures correspondanles ainsi que In preparation de leur realisation dans lc futur peuvent Sc reveler utiles aussi pour la construction de nouveaux ouvrages. Pour le renforcemcnt des barrages lors de leur surelevation et 'cur construction on a rccours, le plus souvent, A Pancrage precontraint leur base; les ouvrages existants soft parfois renforces au moyen de couches de beton supplementaircs, mises en place lc long du parcment aval. II est noter qu'en projetant des barrages munis de tirants ancres, ii faut prendre en consideration l'amoindrissemen to des resultats quan- titatifs, obtcnus par procedes ordinaires pour le schema de Faction, stir lc profil, d'une force verticale reproduisant la charge sous 'Influence d'un tirant. C'est pourquoi, en projelant des ouvragcs ancres ou precontraints de profll triangulaire ou trapezoidal, on pent recommander d'utiliser les relations bases sur la theorie de l'elasticite, donnees dans le present rapport. Au cours de in construction des nouveaux barrages, pouvant etre surelevos dims la suite, il est souvent utile de prendre d'avance des mcsures pour 'Intensification des contraintcs normales en particulier l'aide de decoupage A la base, sous forme de galeries de decharge longitudinales en combinaison avec un ferraillage contraint sur tonic la. hauteur de l'ouvrage. Une tellc combinaison petit se reveler plei- nement acceptable et particulierement favorable quand la stabilite totale de l'ouvrage est assuree. Dans les cas oit la stabilite n'est pas suflisante, on pout obtenir de bons resultats en executant simultandment des galeries de decharge dans la pantie inferieure des ouvrages et un ancrage arme i leur base. Dans cc ens, la predomination de 'Influence du poids de l'ouvrage par rapport aux forces verticales, ainsi que la predomination de l'efforL dans l'ancre par rapport A Faction du moment, permet d'augmenter sensiblement la valour des contraintes de prcssion A la surface de contact. Pour les ouvragcs plcins et les ouvrages evides de moyenne et de grande hauteur, dans beaucoup de cas ii est utile, an cours dc leur construction, d'executer unc redistribution pouvant etre realisee sans aide de tirants ni de cries. Dans cc but, on propose d'utiliser, en la developpant encore, la methodc de la construction separee, verifiec par in praLique de construction en U. R. S. S. lors de la realisation d'un nombre de grands ouvrages hydrotechniques. Dans le rapport on demontre qu'au moyen d'une repartition ration- nelle du poids des diverses parties de l'ouvrage lors de sa construction, au moyen d'une regularisation de leurs contours eL des dimensions de la surface de contact avec la fondation, on pent obtcnir tine augmen- Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ___. 91 tation dc l'intensite zonate des contraintcs normalcs to long de la semelle et a Pinterieur de l'ouvrage. Les experiences, execulees sun modelc a Walzmass ?, pour un grand barrage largement evide, ont confirme in possibilite (Pune redistri- bution considerable des contraintes dans le corps du barrage et dans sa fondation. R.112 Extrait du Sixieme Congres des Grands Barrages. New York, 1958. 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 T-S COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de lo Conference Mondiale de l'Energie SIXILME CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R. 113 QUESTION N? 21 K. I. ROSSINSKY I. A. KOUZMIN AND A. D. KHALTURIN (U.S. S. R.) EPREUVE Reproduction interdite EXPERIENCE ON PRELIMINARY ESTIMATION OF LOCAL EROSION DEPTH DOWNSTREAM OF ONE OF THE LARGE HYDRO PROJECTS M. K. I. ROSSINSKY, Eng., I. A. KOUZMIN, Eng. and A. D. KHALTERIN, Eng. \\Then constructing large hydro projects on big rivers with high discharge and river beds of light movable silt, this being characteristic for the European part of our country, the problems of preliminary estimation of possible local downstream erosion are very important as structural design must, take into account inevitable and extensive erosion. Experience with such preliminary estimation of erosion depth and comparison with the results of field observations are given below on the basis of design and research data at one of the large built hydro projects. This hydro project has two separate structures through which large floods are to be discharged : the spillway dam and the hydroelectric station itself. The latter in the given case is simultaneously a spillway (*) Enseignenienl sur preliminaire de la prolondeur de l'affouillemen1 local en aval d'un grand ouvrage. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043Rni7nni7nnn1 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.113 ? 2 ? structure due to the fact that it has bed spillways for flood water besides power units. The spillway dam and the hydroelectric station are separately situated. each of these structures having its own discharge channel. Moreover. the geological conditions existing in those channels differ greatly. Therefore, it is more convenient to discuss erosion downstream the dam and hydroelectric station separately. It is necessary to note : actual erosion in the field was observed during the period of temporary operation, while construction work was not completed yet and the normal operation requirements could not be entirely fulfilled. The spill ay dam has been founded on sand. This sand contains inclusions of gravel and pebbles distributed unequally in sand 1:13 er. Therefore, as it was supposed in the design, the river bed below the dam was eroded unequally by width. In those places where the sand contained a large amount of gravel and pebbles erosion was limited by the formation of a natural " paving " self-paving ") of this mate- rial at higher elevations. However, in those places where the sand contained a smaller amount of gravel-pebble inclusions erosion was deeper. In these conditions it was impossible '!.o recei e all charac- teristics of eroded soil downstream of the darn by laboratory model research, but only calculations allowing to receive them. This did not mean that it was necessary to exclude laboratory research with quan- titative erosion reproduction as the estimation of flow velocity effedt. on the river bed for this research method is the most complete one. Local erosion depths were estimated with the help of methods worked out by Gidroproject for large hydrotechnical structures and were described in detail in the Symposium on Problems of River Discharge Control, No. published by the Academy of Sciences of the U. S. S. R., 1457. This method is based on the following. As the water flown over the (lain to downstream is completely free of silt deposited in the reservoir, the estimation of erosion depth may be made according to the value of non-eroding velocity. The spillwa3 apron is designed in such a manner that at the end of the level part of this apron the velocity is distributed b3 depth according to uniform flow. Therefore, the values of non-eroding velocity are taken equal to the values determined in Lest channels with uniform llow. Directly below the tail part of the apron the eroded cavil) ?? ill be somewhat overdeepened due to the increase of flow velocity pulsation when the filer flows from the spillway apron into the eroded cavity. The test results showed that in this case over-deepening does not exceed 5 of the depth estimated according to the value of non-eroding velocity corresponding to uniform flow. Due to above mentioned the river depth at the place of maximum erosion H is determined by the equation i I = I IV (I Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Rel ? 5 _ 3 _ where q, unit discharge in square meters per second; Vh, value of non-eroding velocity in relation to depth of m mm R.113 In those eases when water is discharged through a narrow spillway into a wide downstream or only part of the spillway width is used the possible degree of increase of unit discharge, found at the eroded place, is to be determined by the equation received by K. I. Rossinsky, Eng. =i .11.4_ I It / is, 2110 1/4i 2 1 21111 ( %." / 1 ; Ito I 1 11 20II \ LS 1-EIT0) * 20 ?1T2 ) ?1172 where : q, unit discharge at the eroded point; q,,, unit discharge at the spillway apron; 11, water depth at the eroded cavity; H,,, water depth at the tail part of the apron; B, downstream width; 13?, spillway width. Local erosion depth is found in this case by combined solution of the above-mentioned equations. When there is large-size material in the sand, capable to limit erosion by the formation of natural paving, erosion depth is determined by the following expression : H, water depth at the eroded river bed; q, unit discharge; Vh, non-eroding velocity for inclusions, which form the natural paving; A, depth of natural paving layer; n, relative content of paving material in soil. The values of non-eroding velocities for calculations are to be taken according to the geological survey data and in conformity with the available standards of non-eroding velocities. When taking into account non-uniform erosion by width, the eroding depths downstream the dam were set individually according to the data of each drilled hole within the given section. This allowed to evaluate both the average erosion depth and its possible variations; of course, without exact reproduction of the eroded river bed, the amount of used holes and tested soil samples being insufficient for this aim. Laboratory tests were executed with artificial silt of low specific II. 113. -Yr 2014/04/14: -RDPR1-nina 4 In Declassified in Part - Sanitized Cop Ap?roved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? 4 -- weight without reproducing non-uniform composition conforming natural conditions. The influence of the formation of " self-paving " was partly taken into account by the fact that the material used for the model had a mobility corresponding to some degree to a larger size of material in comparison with the natural sand. The comparison of design data with those received in the field is shown in figure 2 for the sections given in figure i. It should be noted that the design calculations were carried out for the case when the dam was using the entire spillway for total water discharge, while the dam was actually working with three gales alw a s closed and the upstream level at the Lime of maximum discharge was somewhat lower than normal. The actual unit discharge at the spillway apron was approximately '15 iii/s. This value for the eroded cavity, Inking into account constriction of water flow by the mentioned formula of K. I. Tiossinsky was equal to approximately I, 'Wis. The latter value was even nearer to that received for the design data show n in figure As it may be seen in the figures the forecast of erosion depth was quite satisfactory, the data being near to the actual ones, and received not only by detailed calculations but also by laboratory tests, in the given case being of conditional character due to the difficulty of proper modelling the properties of the river bed soil. The hydroelectric station of described hydro project was built mainly on clay soil with layers of sandy clay. In these conditions river bed soil models were even more difficult to reproduce than base soil for the spillway dam. Therefore, in the same way as for the dam the labo- ratory tests for the hydroelectric station were supplemented by calculations according to the above-mentioned methods. During the laboratory tests the quantitative estimation of erosion was executed by the method proposed by A. I). Khalturin, Eng. This method is widet used in the laboratory of Gidroproject, it being required to build a three-dimensional semi-rigid model with artificiall deformed river bed, determined by calculations. When using this method of calculation and experiment it becomes possible to estimate the varying geological factors of the river bed and the formation of natural paving and at the same lime it has the advantage in comparison with pure calculations allowing to take into account the influence of non-uniform opening of different sections on flow of various schemes, the effect of one or the other energy dissipalor and other measures affecting the character of how spreading. The estimation of these factors for purely theoretical calculations may be done only approximately. The evaluation of possible erosion for this method is accomplished by measuring velocities at the initial river bed with a certain charac- teristic initial discharge. All sections of the river bed are gradually deepened in artificial manner in places where the measured velocity values exceed the accepted allowable velocity. By taking several velocity measurements with the following increase of depth in the zones 0 0 Cl 0 9. II 1.7 f-.1. tb g , _ ? ?. C o , z ???? to Declassified in Part - Sanitized Cop A ?ro ed for Release -Yr 2014/04/14: IA-RnPR _nina 4 " " idssiriea in Part - Sanitized Cop Ap?roved for Release ? 50-Yr 2014/04/14; CIA-RDP81-01043R003200120001-8 where this is required due to the velocity values, such a river bed condition is attained at which for the given calculated flow there will be no point on the river bed having velocities exceeding the allowable value. After executing a series of above mentioned tests for several discharges a successive row of river bed cross-sections is received, satisfying the requirements of allowable velocity values. The cross-sections of the discharge channel bed received by this method of successive choice allowed quantitative interpretation of final possible depth of local erosion, its location in plan and dependency upon the value of discharge. The design provides the values of non-eroding velocities according to standards on the basis of characteristics received during geological survey. For clay and sandy clay on the site of the hydroelectric station as the design value was taken a non-eroding velocity equal to i m/s for i in water depth. The most, difficult case for operation of the hydroelectric station was the ten-day operation of six (of a total of forty) adjacently situated and completely opened bed spillways with the others completely closed. The laboratory tests are made for the same type of operation of the bed spillways, and not for six but for two and four of them with all turbines working. The calculations executed by the formula of K. I. Rossinsky for the actual case showed that the unit discharge reached approximately loo m2/s in the eroded cavity. A value close to this one was received for erosion models (with two to four spillways operating). Thus, the unit discharge in the eroded cavity due to flow constriction connected with the non-uniform water discharge along the width of the hydraulic station reached a value more than twice exceeding its value given for the tail part of the apron (15 m2/s). This increase of unit discharge corresponding to field data, caused deep erosion of the river bed opposite the working bed spillways. This concentrated erosion of the river bed opposite the working spillways may be clearly seen in figure 3. The calculated water depth corres- ponding to a unit discharge of ioo m2/s and the non-eroding standard average velocity of the stream of i m/s (at a depth of i in) was equal to approximately 5o in. The value observed in the field was very close to this one. The fact that the calculated maximum erosion depth and the actual one do not differ greatly may be seen in figures 3 and The described results of comparisons allow to conclude : I. The use of artificial silts has been justified for dam models as it gives an idea of maximum erosion depth. Maximum erosion in this case is received near the end part of spillway apron (fig. 2), this not being observed in all places in the field. This is explained by the high degree of uniformity of the material used for the model. 2. Calculations carried out for dams, taking into account the variable composition of the sand, allowed to find not only the maximum erosion depth, but also the limits of change of river bed elevation in the given ie a - Sanitized Cop Ap roved for Release 50-Yr 2014/04/1z ? (IA - CD 0 CD 5' -0 (I) CD 0 CD ah CD 1W CD 01 0 .uuuumuuuuu044, :br.q1 1E0- 011, 121; 011 211: IOU Layout of the hydro-electric station tailrace : (a) After second Hood in the field conditions. Qturloine = 6 5oo ma/s; Qbed = 3 700 in,/s = 97oo in3is (1) Working turbines and bed spillways (2) Unit discharge diagram on spillway apron (3) Center line of maximum erosion. ( I) Mean velocity diagram in meters per second. Qtiorltho? = io too m3/s; Qbed= 435 in3/s; Q, = it i35 m3/s. second per linear meter width. Cross-set thms along maximum erosion lines. (1) Draft tube. (2) lied sldllwaY. (3) Tail part or spillway apron (4) SlAilwaY apron. (3) Rock-1111 below bucket. ((i) Design initial erosion of tailrace bed (7) Itiver bed after first flood (8) Second flood level and erosion after second Hoo(1. (I)) Water level during laboratory testing :mit eroded bed. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.113 ? 10 ? area. However, zones with higher and lower elevations are reproduced by calculations with insufficient accuracy, this being explained by the relatively narrow range of initial data received even for a large amount of drilling operations. 3. The method of calculation and experiment for the determination of depth used for downstream conditions of hydroelectric stations also allowed to receive a correct idea of the value of maximum erosion depth. However, the position of the lowest river bed elevations on the model are received at a greater distance from the paving ends, than in the field, this being explained by insufficient detailing of the laboratory tests (relatively far-spaced measured cross-sections, etc.). 4. Calculation of maximum erosion depth taking into account llow constriction by the K. I. Rossinsky formula allowed to receive satis- factory results. 5. The combined use of the mentioned methods of estimation of erosion depth, allowed to mutually check the results, made it possible to have an idea of the maximum water depth in the erosion zones with an accuracy of 5 to to %. SUMMARY. The paper includes a brief description of design and laboratory methods for the determination of erosion below the apron of spillway structures used, in particular, during observation of structures of one of the large hydro projects. The erosion depth for the given unit. discharge (discharge per linear meter of stream width) is calculated on the basis of the allowable average velocity by depth, the former depending upon the latter. The calculations take into account the overdeepening of the river bed downstream of tail part of the apron due to velocity pulsation when the water flows into the eroded cavity, increase of unit discharge below the paving in comparison with the unit discharge on the tail part of the apron due to constriction of the flow and its widening by depth and the influence on the erosion depth due to the variable content of the eroded material. The laboratory research included the method of using artificial silt with small specific weight (1.13-1.16), which gave satisfactory results and also the method of calculation and experiment proposed by A. D. Khalturin, which is of great importance when studying erosion in adhesive soil, when the execution of research on models with a movable bed is impossible. This method includes tests in conditions of initial river bed by measuring velocities, the parts being determined where erosion will Lake place. Gradual and artificial deepening of the bed is executed in these parts on the model. Using several approximations the river bed attains such a condition, at which for the given design discharge there will be no velocities at any point in the river bed exceeding the allowable value. 11 ? R.1.13 The results of calculations and experiments are compared with the results of actual erosion and have given satisfactory results. RESUME. Dans cc rapport, on expose brievement des melhodes de laboratoires et de calcul pour determiner des affouillements derriere les ouvrages destines a la consolidation du fond, en aval des deversoirs; ces melhodes out etc employees an emirs the l'elude des installations hvdrauliques d'une cent rale. La profondeur de l'allouillement pour le debit d'eau donne (le debit Wean par metre de la largeur de recoulement) est calculee scion In valetr de In itesse mo \Time admissible par la profondeur et. dependant the la profondeur. Dans le calcul II rata tenir rumple des approfondissements addillfs du fond derriere l'arriere-radier dos ii l'augmentation de la pulsation des Nitesses quand recoulement se dirige ?ers in fosse de l'afTouillemenl, de l'augmentation des debits d'eati derriere les ouvrages de consoli- dation par rapport aux debits passes par l'arriere-radier par suite de la compression de l'ecoolement transit aire qui s'elargit avec In profon- deur el de l'influence de l'heterogeneite de la composition do maleriau d'affouillement stir In profondeur Pendant les etudes sur modele, on a emplo e la methode consistant It utiliser des depeas artificiels de foible poids specifique (1,13-1,16) (cette methode a donne des result ats salisfaisants) et la methode de eatenh el d'experience proposee par A. D. Chaltourine; cale 'natio& est surtout ulilisee pour les etudes the l'affouillement dans les sols coherents (wand il est impossible de faire les investigations sur les modiles fi fond mobile. Gene methode consiste en cc que, dans les conditions du relief d'origine. on determine experimenialement des zones d'affouillement all mo\ en de la mesure des vitesses. Sur le modele, on elfectue pen peo approfondissement artificiel do lit dans ces zones. A l'aide de plusieurs approximations, on donne au relief du lit one configuration tette qu'on n'obser\ e pas, t n'imporle quel point do ht. des Nitesses depassant la achnissible. Its resultais des calculs et des experiences soul compares avec ceux the In determination des affouillements dans les constructions; ces resultats son I. bien coordonnes. Estrait (In Congres des Grands Barrages. New York, 1958. _ Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA RDP81 01041Rnm9nni9rinni Q LavtAcisSITlea in Part - Sanitized Co y Approved for Release 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 PARIS. ? IMPRIAIERIE GALJTHIER-VILLARS Quai des Grands-Augustins, 55. 152903-58 Impriind en France. Declassified in Part - Sanitized Co COMMISSION ?INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de la Conference Mondiale de Itnergie SIXIENIE CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R. 114 QUESTION N? 21 G. A. RUSSO (U. S. S. R.) PREUVE Reproduction interdite ABOUT UPLIFT PRESSURE IN PERVIOUS FOUNDATIONS OF HYDRAULIC STRUCTURES M. G. A RUSSO, Eng. During the last 3o years the considerable success was achieved in the U. S. S. B. as a result of extensive research and investigation works aimed at improving design of the underground outline of hydraulic structures on pervious foundations. Academician Pavlovsky N. N. have elaborated the theory of a subsoil-water flow beneath the hydraulic structures and proposed the electro-hydrodynamic method of a seepage flow modelling, which now represents the base for solution of all the future tasks on this problem. The scientific and research institutes : (I) in Leningrad and V.O.D.G.E.O. (2), V.N.I.I.G.M. (3) and Hydroproject (4) in Moscow, have determined the possible types of foundation soil deformation due to uplift pressure and recommended measures to eliminate such defor- (*) Sur les sous-pressions dons les fondations pcnneables des construelions hydrauliques. (1) Stale Scientific Research Institute of Hydrolechnics, Leningrad. (2) Stale Institute of Hydraulic Engineering and Melioration, Moscow. (2) State Scientific Research Institute of Hydroteelmies and Melioration. (') State Design and Research Institute of Hydraulic Structures. 50-Yr 2014/04/14 (NA Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.114 ? - mations in order to secure reliable operation of hydraUlic structures. A number of spillway dams and hydro-electric plants without rock foundation available have been designed and constructed on the basis of this work and the necessary laboratory and field investigations. The control of seepage flow process on site and the comparison of the data obtained with the laboratory investigations and theoretical assumptions allowed to improve gradually the existing methods for computation of the underground outline of hydraulic structures. During the recent years V.O.D.G.E.O. and V.N.I.I.G. have elabo- rated specifications on design and computation for the underground outline of concrete darns founded on the rockless foundations (L.2 and 3), generalizing the experiences gained in the U. S. S. R. and abroad. According to these specifications the provision should be made for both the total and local stability of a foundation when underground outline of a dam is designed. For large constructions the head gradients securing the total stability of the foundation are assumed as follows: o.4-o.44 for clays; 0.2-0.22 for coarse sands; o. i 5-0.17 for medium sands and 0.12-0.19 for fine sands. These gradients are considered as maxima and therefore the total length of underground outline in design is recommended to be reduced according to the results of investigations applicable in each separate case. If the value of a gradient exceeds 0.5-0.7, the uplift of soils in the downstream, as well as the internal piping at the points of contact of the coarse and fine grained foundation soils should be checked to secure the local stability of soils. To show the similarity between the design and actual data on seepage flow beneath the hydraulic structures on rockless foundations we are giving below the corresponding data for two large dams and one hydro- electric plant. FIRST SPILLWAY DAM. The darn consists of a concrete spillway, reinforced concrete anchor- type upstream apron, solid spillway basin, and spillway apron; the latter ends with a spillway bucket. Underneath the dam at the beginning of an upstream apron, two rows of sheet piling are driven to a depth of about zo m. The dam is founded on alluvial sediments totaling 14-16 m in thickness. These alluvial sediments are underlied with a marly layer from 2.5 to 4 m thick within the dam area. Below marks the forma- tion of sea-borne sediments of a Tertiary period consisting of sand loam and clayey soil sediments is located. Within the confines of the alluvium there are numerous lenses of old bed soils which in some places extend well beyond the upstream apron and spillway foundation stretching the upstream and downstream sides. The sands in the foundation are of various granulometric compo- sition ranging from fine grains to grains of different sizes which have ? 3 ? 11.114 the coefficient of permeability equal to o.o16 cm/s, and to o.o34 cm/s at the surface of contact with the marls (basal level). The marls are rather impervious and form practically a watertight barrier for the alluvial soils and the underlying formation of sea-borne sediments. Sometimes the manly layer includes wash-out voides which create a direct contact between the alluvial sediments and the submarly layers. Such void was found at a junction of the powerhouse and the concrete dam. It was formed in the area of the upstream apron and the toe of the dam. The apron and upstream sheet pilings are sunk into the marly layer. The upper layer soils 3o m thick located below the marls is not homogeneous being composed of alternate layers of light and heavy sandy and clay barns. From the roofing down to a depth of 7-9 m the coefficient of permeability is equivalent to o.0000 A cm/s, where A varies from m to G. In the underlaying layer, the coefficient of permea- bility decreases to 0.00000 A while still below it increases slightly. Drainage holes are arranged in the spillway and downstream apron plates to discharge seepage waters. The void in the marly layer within the upstream apron area is isolated to separate the seepage pressure flow under manly layer from the seepage zone lying below the marly layer. Along the downstream facet of foun- dation plate a wall of steel sheet piling is driven down to a depth of 7 m in order to restrict creeping-out of the soil from underneath of the construction due to uplift pressure. In order to reduce the resistance for seepage flow discharging into downstream, the piles are made perforated. In order to reduce the uplift pressure in the submarly formation and thereby to increase the stability of structures against possible sliding that may occur, along a many layer, two rows of draining holes are arranged in the downstream at a distance of 135 m from the spillway. The distance between the rows being r5 m, and that between the holes ? zo in. Behind the bucket at a distance of 190 in from the first row of bore holes a third row of drain holes was bored to reduce uplift under marly layer in the bucket area. It was necessary in order to keep intact the marly layer as the alluvial sediments are washed away. The draining holes were sunk to a depth of S in in submarly formation. Before designing the underground outline of the dam laboratory tests were performed while applying electro-hydrodynamic method (E.G.D.A.) thereby the sheet piling was considered to be pervious and the coefficient of permeability for a soil section i m thick along seepage flow line including the sheet-pile wall, equals o.5 % of the actual coef- ficient of permeability through soils under the dam. Thus the sheet- pile wall and soil section m m thick were assumed as a conventional homogeneous core. The observation data on uplift reduction under the Beloomutsk concrete dam on the Oka river and two sand-fill darns on impervious Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA RDP81 010411Rnn-47nni9nnnl Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.114 foundation with a steel sheet piling wall were taken to determine the perviosity of the sheet piling. The method of "fragments ", or sections, elaborated by Academician Pavlovsky was applied herewith. For computations it was assumed that : 1. The surfaces of equal head of a fragment are located in parallel to the sheet-pile wall. 2. The soil in which tho wall is built is homogeneous. 3. The void is filled with material identical to that of the whole seepage zone. 4. Flow of water is settled and continuous and is subject to Darcy's law. The seepage discharge for earth-fill dams, with the data about loca- tion of the depression curve and the surface of a water stop can be computed by the equation , ?le, = 1%, -?, where h. and h? the depth of seepage flow in piezometers between the cut-off wall and the downstream of the dam; 1, the space length between them and K? the coefficient of permeability through the body ofi dam. For a sheet piling section of i in thick, the similar equation can be applied : ? 114? where h, and h? the depth of seepage flow from the upstream and downstream faces of the wall, and K2, the assumed coefficient of permeability through the sheet piling section as if it were composed of homogeneous soil of less perviosity. Due to equality of seepage discharges we obtain the following equation: 114 ? iii? Wei ?/i.,; where T, =K. the coefficient of relative permeability through the sheet piling section. A more complicated equation can be obtained for sections under the concrete dam with sheet piling in foundation, but there are deci- sions obtained through using the method of conformable reflections for the sections mostly met in practice (L.4). In case of the first earth-fill darn built during the years 1939-1919 of the medium-sized sands by the use of hydraulic filling, the permea- bility coefficient of a dam body is determined to be o.0003-o.004 cm/s. The permeability coefficient of moraine clay barns in the foundation does not exceed A 'o-8-A 10 -0 cm/s. The dam supports a head of 13-14 in. For this dam the average value of the coefficient r, varies, in the course of time, from 0.13 % in 1942 to o oo6 c;'?, in 1946. ? 5 ? R.1.14 The second earth-fill darn was completed in 1940, it supports a maximum head of 18 m. The permeability coefficient of a darn body on the average is equal to o.003 cm/s and that of the clay deposits in foundation ? 0.0000002 cm/s, the coefficient r, varies from 0.1 to 0.15 %. The Beloomutsk dam is founded on medium- and fine-grained sands with an underlayer of limestone, the upper section of which is consi- derably destroyed. The sheet piling driven partly into the limestones baffles the greater part of the head created by the darn. The value of the coefficient y, is defined to be 1.52 %. Such a large value can be explained by the fact that considerable seepage has occurred through the limestone layer. Besides the above data, laboratory experiments have been carried out to determine the coefficient T,. A section of sheet piling of normal prototype size was tested and the coefficient T, was found to be 7.4% (L.5). As the clearances in the joints of the sheet piling in the field can differ very much in configuration and that ill some sections the clea- rances are fully wedged, the design coefficient r, was assumed to be 0.5 0,;? i. c. in accordance with the field observations. In the investigations by the method of E. G. D. A. the sheet-pile walls were modelled by contact bulkheads. The spaces were filled with mortar of electric conductivity corresponding to the permea- bility of a section. In a series of tests a section of sheet piling was modelled by using a special insert corresponding to the height of the sheet piling and 200-M length. It is necessary to note, that the tests using the method of E. G. D. A. were conducted without the use of a sheet piling at the end of the spillway, but with the use of drainage made just behind the downstream edge of the spillway. The above changes were later introduced in the design of a dam. On the basis of the investigation conducted and additional compu- tations made it was assumed that the uplift average pressure under the upstream apron will be equal to about 65 % of the value H, and 5-4.5 % under the spillway. During the years of observations of seepage flow process it was found that : a. the losses of head on the upstream apron sheet piling reach on the average about 3o ?/c,; b. total losses on the upstream apron can be estimated at 2-6 %; c. the losses of head on the upstream sheet piling reach on the average about 5o %; d. the losses of head within the area of the foundation plate do not exceed 5 %; e. the residual head on the perforated piles was about r o%, gradually decreasing to 5-6 %. During the five-year period of observations no considerable deviation was observed in seepage flow. Under sections adjacent to the earth-fill dam the loss of head on A Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release 50-Yr 2014/04/14 ? CIA-RDP81-01043R0032nn1 2flflfllR 0 (D 0 Di7 (/) (I) ='! (T) 5' -0 (I) 171 (D 0 0 Es) (D ah (D (T) (/) (D dC1I-V10 171-/170/171-0Z -& 2 /I -- r aprvo F,,' P4 -...--4.:"'",?? '2.-- ,...1-..,-......-.,. Z. .....,.., .-- ..... z-, / ,,P-ffrearl sheet 011,04 o-h (1.? 1 p ci ast .6 14f .0 .1. *gel Ile CI, .10 '2 IT ?=1 an Act be r ,? K 1014 Ia 09 6.00 101 >0 0104 At Of If ft ea It IS ?r? 4. te ?? I,,, Un ? at LL nv 14 0 10 g = 0_ 6 f? 4 fa NPR tf 0 0 ?? 1 A P 6 6 t. 001 06 I ff ? ? 0. U C 0 C 000 600 '4 If 84 I a ? fif ?1 UI 7._-_-_=..----f---___ allo. al JaMis 3,0 0 ic - 0 00V 4414/c --....-- --,-17--,-; ----,- ----? 4.- ,-- ,,--- --- ,- , ---? -- -- ,,,,,, 0.0 COVILLIrif_fr_,,-? -tz.,? - ,------,-- ? ? ? ? .., . 1..?..:_,:....,/ \ perlorated ti,,. TI fr.r. 011 Ow, 0,1,72 S1,1 fedanf Mc X. 0 C000.1 ?,./ser Fig. 1. Uplift pressure in the foundation of the first concrete dam, section No. :i. go I ,- i- r -- -:iii---__ -__ --1 1 v _ _ _ i , 4 t i - 1 ? .:-. 1 - -- ? -- ' I i I ----I-- 1 - --4- - I1 __L, 1 _ _ _ .? - 1 00 i 1 aC, d r1.1 111 _i_ __J . -- ---- -1 -- 1 .0 0p. ? i i 1 - -- t Fig. 2. Uplift pressure in the foundation of the second spillway (lam, section No. G. - Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release . 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release . 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.114 ? 10 ? the apron sheet piling decreases, while that on the upstream sheet piling increases. Seepage flow heads in the submarly layer in the area of the structure equal to 30 % approximately. According to the laboratory expe- riments the value should have been about Thus, the actual data about the losses of head in the dam foundation and in the submarly layer have confirmed the design assumptions. Attention is drawn upon the loss of a head in horizontal lines of seepage flow which is considerably less as compared with the labo- ratory data, this phenomenon can be explained by the existence of horizontal slightly pervious bands, clay barns and clays in the foun- dation. The coefficient of permeability obtained from the investi- gations equals o.5 % and is confirmed by the observations in the field. Figure i shows the design and actual uplift in section No. 3 of the dam. THE SECOND SPILLWAY DAM. The dam rests on the alluvium deposits the total thickness of which is about 7o-8o m. The alluvium is underlain by clays which fill the ancient overdeepening in the River Valley. Almost all the sections of the dam are founded on the fine-grained sands of contemporary alluvium the thickness of which is about 17 in with the permeability coefficient of o.o i-o.o4 cm/s. Beneath is located the basal level of 2.5-3.0 m in thickness. The sands of this level are of various grain size with the admixture of a gravel-pebble material. The permeability coefficient of the basal level varies from 0.02 to 0.07 cm/s. Under the basal level is located a layer of Rissian sediments that consists of varigrained, medium-grained and fine-grained sands with a seepage coefficient of 0.015-o.4 cm/s. The Rissian sands are underlain by Mendel-Rissian sediments, consisting of fine-grained sands. The spillway dam has a reinforced-concrete upstream apron connected with the spillway, a massive permeability, and a spillway apron. Steel sheet-piles are driven to a depth of about 20 in at the beginning of the upstream apron and the spillway section. Nonhomogeneousness of the sand deposits at the foundation of the dam, and the lesser perviousness of the upper layers as compared to the perviousness of the lower layers, as well as the presence of clays and clayey soils in the upper level, necessitated the construction of the vertical drainage. The tests were carried out according to the E.G.D.A. method on the scheme of nonhomogeneous pervious foundation repre- sented by three horizontal layers. The permeability coefficient assumed for the upper layer was 0.01-0.012 cm/s, that for the second layer (the basal level) was o.o4-o.58 cm/s and for the lower layer up to the water- resisting layer was 0.025-0.o35 cm/s. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 11 ? R.114 These investigations have shm?n that the head losses of a seepage flow have concentrated mainly on the upstream apron and the upstream sheet-piling which had been driven into a less pervious layer under the basal level. The average uplift pressure on the upstream apron was found to be about 52 ';!,? of the total head while the average uplift pressure on the base of the dam along its axis was 24 %. Detailed studies of the local sands from the region of the darn site have been carried out to determine critical gradients at the point of the seepage flow outlet into the inverted filter. These studies have shown that with the size ratio ofe?i1:4) = io the soil deformation on the contact surface with the first layer of the inverted filter begins with the gradients of 1.5-1.8. Assuming the safety factor to be equal to 3, the admissible gradients for the outlet on the downstream side of the dam were assumed to be equal to o.5. Investigations carried out on the prototype have shown that the upstream apron and the sheet-piling baffle 52 % of the seepage flow head, the upstream sheet-piling-- 22 %, and along the upstream apron ? 4%. The remaining 92 % of the head is baffled under the spillway and at the flow outlet into drainage on the sheet-piling. The above is illus- trated in drawing No. 2 which presents the data on uplift pressure along the underground outline of spillway darn section No. 6 obtained by design and experimental investigations. HYDRO-ELECTRIC PLANT. The hydro-electric plani is founded on ravine deposits of the alluvial- talus complex intermittent with Tertiary loamy deposits. Geological stratifications are arranged in disorder having no horizontal layers. IL was found out that the permeability coefficients of the ravine deposits in their natural bedding differ greatly from each other and vary from o.oG to o.00005 em/s. The permeability coefficient of Tertiary clays and aleurolites is very small. The laboratory investigations were carried out according to the E. G. D. A. method, i. e. the usual method for a plane problem for soils that are heterogeneous. The 'schematic diagram of dam foundation soils is represented in drawing No. 3. According to the first design version, the underground outline of the upstream apron and the part of a power house rests on clays. According to the second design version these clays expose themselves only in the zone of the upstream apron, near the upstream cut-off. Due to the complexity of geological and hydrological conditions all the data obtained should be considered as tentative ones. According to design data 54 % of the seepage flow head is to be baffled by the sheet-piling, 21 % ? at the upstream apron and 25 % ? at the front cut-off. 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.1.1.4 ? 19 ? According to the data of the observations on the prototype the curves of the uplift pressure under various sections of the dam differ considerably from each other. Under all sections of the dam the average fall of a seepage flow head, taking all sections into account, is about 32 % at the sheet-piling, about i 6 % ? at the upstream apron and 59 % ? at the front cut-off. The above is illustrated in drawing No. 4. The curves of the uplift pressure under section No. 9 of the power house are given according to the design data and observations on the prototype. It is necessary to point out that due to the drainage effect the water levels in piezometers under the power-house are lower than the level of tailwater. CONCLUSION. Analysis of experimental data obtained in these investigations allow to determine with satisfactory precision the future conditions of seepage flow in the foundations of structures built on non-rock soils. Deviation from the laboratory data increases as far as geological and hydro- geological conditions become complicated. However, satisfactory results can be obtained by means of careful and detailed laboratory tests even for non-homogeneous soils. SUMMARY. A large number of dams on non-rock soil foundations are built in the U. S. S. R. The underground outline for such constructions is defined according to the specifications elaborated on the basis of investigations by Academician Pavlovsk and the works by some scientific research institutes. Systematic comparison of the laboratory tests and field investi- gation data give opportunity to improve the methods of calculation and design of underground outline. At present, the results of comparison made between the design and field data show their identity which is illustrated by the report containing information on seepage flow process under two spillway dams and one hydro-electric station on non-rock foundations. En U. R. S. S. on a construit un grand nombre de barrages sur des terrains non rocheux. La definition du contour souterrain de ces ouvrages se realise scion les specifications elaborees sur la base des investigations de racado- 1:3 - R.114 inicien Pavlovskij et des etudes de quelques Instituts de Recherches Scientifiques. Les comparaisons s3 stmattques des i...IstilLats des essais en labo- ratoires et des obserN ations in situ donnent la possibilitit de perreclionner le projet et les inahodes de calcul du contour soulerrain. Les compa- raisons des rdsullals obtenus pour le calcul et les donn6es in situ montrent leur bonne convergence, cc qui est illust.r?ans le rapport par les exemples concernant. le regime de 'Infiltration sous deux barrages- (16versoirs el sous tine centrate h drolectrique construils stir des terrains non rocheux. Exlrait du .Sixietne Congres des 6rands Barrages. New York, 1958. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 COMMISSION INTERNATIONALE DES GRANDS BARRAGES de to Conference Manchle de l'Energie SIXIEME CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW YORK, 1958 R. 115 QUESTION N? 22 N. N. MASLOV (U. S. S. R.) PREUVE Reproduction interdite PROBLEM OF HIGH EARTH DAM DENSITY IN CONDITIONS OF SEISMIC ACTIVITY (*). N N IIASLOV, Professor Doctor Science. 1 On the national-economic plan of the U. S. S. R. for the next years a considerable number of large-scale hydraulic engineering complex units is contemplated for erection in regions of seismic activity. These units comprise dams and dikes of impressive height and length the majority of which are to be made of sand by means of the hydraulic- fill method. On regard to seismic influence such clams and dikes with submerged slopes are most susceptible. Besides, in view of the huge capacity of the reservoirs and the great height of the dams the problem of the seismic stability of such structures should be considered highly important. The conventional designing methods of solving this problem usually consist in a definite small reduction of the slope incline of the earthen clam. Moreover, a still further flattening of the slopes of earthen structures, as against that derived from calculations, is usually made for builders' safety considerations. Nevertheless, even with these corrections the (*) Le probleme de la densile hydratiligue des grands barrages constriiils dans les regions soumises aux acliviles sismigues. npelassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 : CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Declassified in Part- Sanitized Co.y Ap.roved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 ? R.115 -2 ? designed structures do not in all instances display the seismic stability required, as it was demonstrated in practical operation. It has also been observed, that most. subjected to the danger of breaks and slidings are the structures with the minimum density of the sand packing. Hence, the endeavour naturally arose to connect the problem of sub- merged sand slope stability with the factors of their density. Thus originated the theory of the critical porosity (the ti,? theory), that was suggested,. practically at one and the same time by A. Kasagranne in the U. S. A. and by J. V. Jaropolsky in the U. S. S. R. On spite of the obviously advanced character of this theory its practical use revealed in it a number of essential weak points, e. g., the overlooking of the operation conditions of sand structures. In fact, due to some distinctly operative causes, the density of fine- grained sand filled dams is usually comparatively low (relative density Du., approximately, o.25 to o.35 and sometimes below that) (1). In all cases examined the said density proved to be below the value, determined from the positions of the critical porosity theory (11 > Moreover, numerous assertions are now at hand in technical publi- cations in favour of assuming a relative sand density not below o.75 and even o.90 in the foundation and in the structure body, when erecting structures in regions of seismic activity (2). On fact, none of these structures has mel such requirements which being filled in with sand. AL the same time, a number of dams with much lower density have been operating for some years without failure, which does not permit us to decline, under conventional conditions, the practical use of the hydraulic-fill method which has certain consi- derable advantages. The stability of water-saturated sand masses has proved to be dependent not only upon the density of sand but also upon its other properties, particularly upon the mechanical compo- sition of sand. This great difference between theory and practice on one hand, and construction work requirements on the other forced some scientists in the U. S. S. R. to occupy themselves with the problem of the stabi- lity of water-saturated sands in general, and particularly with that of seismic stability. A considerable research work in this region has been carried out in the All-Union Research Institute of Hydrolechnics named after acad. Vedenejev and in the Leningrad Civil Engineering Institute under the guidance of the author of this report who suggested and worked out with an active help of his colleagues his Filtration Theory of the water- saturated sand seismic stability (1951-J957). In carrying out the experiments connected with the working out of (1) In our practice, in order to determine the relative density 1)?. of the sands being under water the determination of maximum sand friability (iimax; eninN) is made under the water. This may be seen from the index iv by D. (2) See, e. g., D'Appolonia Elio, Loose sands-their compaction by vibrollotation (A. S. '1'. M. Spec Techn. Publ , No. 156, 1954, p 0S-162). -3--- R.115 this theory, it was found necessary to reconsider the fundamental principles of the critical porosity theory, especially that of inevita- bility of an additional sand compaction during a shear, with its density being in the conditions n < n,r. In practice, at any degree of density, a new sand decompaction has been found to Lake place during the process of sand shear followed by its sharp compaction when the sand masses stop their dislocation. In the initial (dynamic) stage of the process the absorption of water by sand from the surrounding areas takes place because of sand decom- paction under the conditions of saturation whereas in the final stage of the process, when the sand masses stop their dislocation, the pheno- menon of sand dilution may be observed. The process described has especially revealed itself during the artificial breakdown of submerged sand slopes. The circumstance mentioned contravenes one of the fundamental principles of the critical porosity theory and throws doubt upon the possibility of its practical use. The essence of the suggested filtration theory of the water-saturated sand seismic stability is as follows. The experiments made by us have shown that any sand with a density lower than the limit one (n > n) may be subjected to a further compacting when a percussion takes place. The whole point is to know the intensity of the dynamic influence required. Thus originated an idea and a conventional conception about " the critical acceleration " a , of an oscillatory motion (see the next pages). 'When this motion is intensive, which is expressed by its maximum accele- ration a being lower than ct,r (cc < er), the water-saturated sand layer is under invariably stable condition, whereas when a > me, the sand passes into a dynamically excited state and gets a tendency to a further compacting. The process of sand compacting in the given conditions is hindered by the water contained in soil pores. Its outflow from the sand is therefore necessary in such volume that a new, more compact sand composition may arise. An ascending filter flow arises with a definite " dynamic " gradient J: and corresponding " dynamic " head Ii, both being variables with the stratum depth z (fig. 1). An uplift pressure A? lz is evolved in the sand layer, resulting in suspension of the upper sand masses and in the corresponding reduc- tion at the considered depth z, of the internal sand resistivity Si,, to the shear in accordance with the expressions (i) and (2) : (21 sst = t g I Psi? Atiltzl tg:p. where s1 is the sand resistivity to the shear in the water-saturated stratum on the depth from the earth surface z under static conditions; sd,,, is the same under dynamic (seismic) conditions; A? is the volume weight of water; ? is the angle of the internal sand friction. In composing the expressions (i) and (2) it has been taken into Declassified in Part - Sanitized Co.y Ap.rovedf Release 5 - r 2014/04/14: CIA-RnPRi_ninAnno .,?,,,? .01 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 R.115 - I ? consideration that for the sands with a low compaction (which is the object of our analysis) the cohesiveness c = 0. In the above-mentioned expressions the angle of the internal friction is assumed to be constant both for static and dynamic conditions. The investigation has shown that the expression = Cte holds true for percussions with the acceleration 9 000 mm/s2, which corresponds to an earthquake force to. Fig. 1. Dynamic regime of the water-saturated sand stratum. (1) Impervious layer. (2) Sand. Regime dynamigue d'un lit de sable salare Wean. (1) Caliche elanche. (2) Sable. The static load /),( at some level is generally composed of the sand stratum weight itself, and of surface load pressure p: : (3) Psi = p, where -ft, ist the volume weight of sand in underwater position. It should be reminded that (1 I lb= 1*:.? ? where yo is specific gravity of the sand grains; A? is volume weight of water; n is the porosity of sand. For the condition o (the case met with more frequently) the expression (ti) will be changed to z ? h tg;?-? Analysing the expression (;) it is easy to note that when //, = o (which is already known to correspond to the condition a < a,), the internal resistivity to the shear s.ho, even when the sand is under dynamic influence, remains without any change respecting to static _ ? conditions [sot, = ssil. Moreover, when the equation hz is observed, the term of the equation taken in brackets will be equal to zero. Under the given conditions we come across a case of complete sand dilution [s,1?, -= 01. It. is obvious that in such conditions any slope, even the most gentle one, has no seismic stability. In other, intermediate, cases the degree of stability of submerged Fig. 2. Active " dead " zones in the sand stratum. (1) Impervious layer. (2) " Dead " zone. (3) Active zone. (4) Line v? Zone active et :one morle dans le lit de sable. (1) Conche elanche. (2) Zone morte. (3) Zone active. (4) Ligne and sand slopes in different seismic conditions is determined by its stability factor. When the angle of slope is equal to that of a natural slope = its stability factor T, will be naturally equal to unit (r, = i.o). It is clear that even if a minor dynamic head 1i arises in the slope stratum, the real danger appears for breaking its stability. When seismic forces act upon the sand stratum with a considerable thickness I-I, two zones with different dynamic regimes are formed in it due to the influence of the sand weight itself : an active zone and a passive one (" dead "). In the active zone with the thickness (fig. 2) the condition a > R.115. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14 ? CIA RDP81 01043R0017nni9nnni R Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release ? 50-Yr 2014/04/14: CIA-RDP81-01043R003200120001-8 Li R.115 ? 6 ? is observed. The sand is therefore in a dynamically excited state here. On the " dead " zone a acr which secures the sand stability in it. There is a very important parameter in the " Filtration Theory ", it is the coefficient of dynamic compaction .0? (Vs). This coefficient determined experimentally and characterizing the dynamic properties of the sand under consideration, is found from the expression tin = (11 Thus, the coefficient of dynamic compaction v? shows the rale of sand compaction in definite conditions. Depending on these conditions the value of the coefficient. v,? at different depths of the stratum, may be : 1. Constant (v. = v?= Cte), which corresponds practically to the resonance regime. 2. Variable ty, = Az)] in the conditions of a. extinction, with increasing stratum depth, of Ow intensity of the dynamic activity, v: changing according to the law. ( 8) v.= vo b. intensification, with increasing stratum depth, of the influence of the upper sand mass weight, changing. with increasing stratum depth z, according to the relation ( 9 ) ? = On the expressions (8) and (9) v,) is the coefficient, of dynamic compac- tion in the surface layer of the stratum, i. c. when z = o; if is a depth corresponding to the position of the dead zone, when a = a?. and E are the parameters characterizing the extinction conditions, with increasing stratum depth, of dynamic regime intensity. In order to determine the values of the dynamic head h, and the gradient when v. is changed, with increasing stratum depth, according to the expression (9) and supposing at the same time that 'J:717 which corresponds to the most important for solving the question initial period of compaction of relatively loose, sands, the following expression once was suggested f [? 112 (to) = - i: 4- - - --] ,, ) where JC is coefficient of filtration of the sand stratum (m/s); the other symbols are the same as previous. After integrating this expression derived from the condition of - 7 ? R.115 balance of the water flowing from the sand stratum during its addi- tional compacting we have finally : I II V 0 i h? 5E1(11 ? ;2 ? TT, 2 _ )] Let us find by differentiating the expression (11) the value of the dynamic gradient J. corresponding : Vio \ jf (pct._ I. dz Fo