BULLETIN D INFORMATION PUBLISHED BY THE CENTRAL COMMITTEE OF THE HUNGARIAN WORKERS PARTY
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Document Number (FOIA) /ESDN (CREST):
CIA-RDP83-00415R001600030001-9
Release Decision:
RIPPUB
Original Classification:
S
Document Page Count:
29
Document Creation Date:
December 14, 2016
Document Release Date:
May 2, 2001
Sequence Number:
1
Case Number:
Publication Date:
December 2, 1948
Content Type:
REPORT
File:
Attachment | Size |
---|---|
![]() | 2.6 MB |
Body:
25X1A
Approved SECFik:T
CENTRAL INTELLIGENCE A G Y_.
INFORMATION REPORT
COUNTRY Hungary
SUBJECT Bulletin d'Information published by the
Central Committee of the Hungarian
Workers' Party
PLACE
ACQUIRED
DATE OF I
ACQUIRED
25X1A
THIS DOCUMENT CONTAINS INFORMATION AFFECTING THE NATIONAL DEFENSE
OF THE UNITED STATES WITHIN THE MEANING OF THE ESPIONAGE ACT BO
U. S. C.. 31 AND 32. AS AMENDED. ITS TRANSMISSION OR THE REVELATION
OF ITS CONTENTS IN ANY MANNER TO AN UNAUTHORIZED PERSON IS PRO?
HIBI TED BY LAW, REPRODUCTION OF THIS FORM IS PROHIBITED. HOW.
EVER INFORMATION CONTAINED IN BODY OF THE FORM MAY BE UTILIZED
AS DEEMED NECESSARY BY THE RECEIVING AGENCY,
SOURCE
DATE DISTR. 2 December 1948,
NO. OF ENCLS.
(LISTED BELOW)
SUPPLEMENT TO
REPORT NO.
25X1X
*Documentary
THIS IS UNEVALUATED INFORMATION FOR THE RESEARCH
USE OF TRAINED INTELLIGENCE ANALYSTS
Transmitted herewith for your retention is a photostatic copy of the (Bulletin
d'Inforpationit published by the Central Committee of the Hungarian Workers'
Party (Communist), Section of Foreign Relations, Nr.4, August 1948.
Retu rn to CIA Library
25X1A
d For Release 2002/08/14: CIA-RDP83-00415R001600030001-9
Approved For Release 2002108/14 : CIA-RDP$3-00415R0016000300Q
ipiv-
BULLETIN
D'INFORMATION
PUBLIE PAR LE COMITE CENTRAL DU PARTI DES
TRAVAILLEURS HONGROIS
SECTION DES RELATIONS ETRANGERES
BUDAPEST. V., AKADEMIA?UTCA 1,
43085
Return to CIA t ibrarv
N" 4. * AUGUST
Approved For Release 2002/08/14: CIA-RDP83-00415R0
1948
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EN LUTTE CONTRE LES TRAITRES A LA CLASSE
OUVRIERE POUR -L'UNITE OUVRIERE
Rapport du camarade Arpad Szakasit8 au Congres d' unification
du parti communiste hongrois et du parti social-demoerate,
le 13 juin 1948.
Apres lies critiques judic:cuses et pro-
fondes du camarade Rakosi sous montrant
la vow a su!vre, le but a atteindre, nous pre-
sentant un prognarnnte; apres son expose. avant
tout constructif, it me reste-bicn peu de choses
a vous dire, d'autant plus que nous deux nous
nous sommes toujours compris. Mass it me
semble, chcrs camarades, que le micux qui me
rests it faire dans cet instant sans doute 1iisto-
riquc cyst d'ecouter tine foss de plus LENINE:
?Mains, de phrases pornpeuses ... Moans, de
raquetage aolitique." - Cc congres parle
pour 11Ii-ineme et lcs plus belles phrases r.e
pourraient on dire davantage: ici comnnutistcs
et socialistes sort assis c6te a cote au congres
du grand parti ouvrier unifie, au congres du
Parti des Travailleurs I longrois. Quels discours
pourraient exprimer la portcc incalculable de
cc fait. Mais moi camarados je veLIx non
sculement eviter la grandiloquence, je me
garde aussi do tomber dans 1'exageration. J'ai
reflechi a deux fois avant delprononcer le mot
,,incalculable". Cc congres a-t-ill vraiment une
portcc incalculable? Certainement que oui. Et
c'est cc que ressentent et comprennent tous
ceux qui ont pris place dans cette salle. Nous
tous en effet avons enormemcnt souffert a
cause de la scission. Combien de fo!s ne nous
sonuncs nous pas demandes: unis, que de
choees n'aurions nous reaiisees? Combcen de
valeurs aurions-nous pu accumuler en grou-
pant nos forces, on reliant nos efforts. Com-
bien haut serait le niveau ideo'.ogique de Ia
cl?assc o ivrikrc sl he reform`.smne, I'oppo--
tunisme n'avaient pas deverse lour poison dans
lies esprits, Si cc poison n'avait pas vicie et
falsifie l'esprit marxiste. si lc grand souffle
liberateur de la revolution d'octobre avait
ega!ement gagne les sociaux-democrates.
Sans sentimentalisme contre I'opportunisme.
J'avais fait part, avant noire 36" con=
gres de mars au camarade Rakosi, au sours
d'un entretien, que I'adce de la fusion avait
muri en moi. Depuis je me suss senti comme
libere d'un grand poids, je me lens plus libre
que jamais. Depu!s je me suis reprochc
maintes foil ayes un sentiment de culpabilite
intense de n'avoir pas su dechirer plus trot
Ies liens sentimentaux ct Ics fau& &'s illu ions
qui entrava!ent ma valonte, de n'avo!r pa3
pris position dune manicre plus. rewJ!ue et plus
decidee contre le reformisnte, contre l'oppor-,
tunisme et la trahison qui se blotiscaicnt dais
Ic parti. Pourquoi ne me suis-je pas rappele
les paroles de Lenine disant quill fallait placer
les int&ets, !es. ?objectifs du mouvcment ou-
vr!er au-dessus dos sentiments d'amitie !es
plus profonds, au-dessus des relations pcrcon-
nelles Ics plus etroites; que lion devait liqulder
impitoyablement et sans scntimentalisme tmis
ceux qui agissent contre les interets du pr-
le-lariat, tour ceux qui perdent de vue cc but,
car des elements chancelants, des arrivistes,
des buTeaucnates, des formal'btes, dc, reform-s-
tes et des traites peuvent mener le parts a a
ruine. Tout comme l'a dit Staline ort ne peut pas
vaincre ces elements a l'interieur du parti en
menant contre eux une lutte ideologique. 11
avast ega:emcnt raison .orsqu'iI affirme que
,dc vou!bi,r hitter contre ces eixints a 1'in-
terieur du p.arti eta!t une theoree pourr!e et.
dangereuse qui menace de vouer le parti a
to paralyisie et a un malaise chronique; elee
menace do dormer :e parti en pature a I'opportu-
nismc." Oui, nous aurions du le faire avant
et un sentiment de culpabilite m'etreint cha' uc
foil que je m'imagine !es pertes inestimables
que nous avons subies en raison de !a scission,
chaque fois que je pense que depu:s !a libe-
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ration nous n'avons pas etc assez durs et
impitoyables a 1'egard des tendances do droite,
des esprits indecis, des traitres. Oui, je me
Buis reprochc d'avoir tolc.rc, le sabotage do la
cooperation, d'avoir permis les luttes intes-
tines dans le parti, d'avoir laissc dans certains
cas to parti fluctuant. Certes. d'autres circons-
tances ont encore jour dans cc qui c'est passe.
Sans doute, it no faut pas noes contester do
nous frapper Ia'poitrine on signe de desola-
tion. Cependant je me deva's de faire ces con-
fessions maintenant qu'apres tant de dcchirc-
ments. do tourments, do lutte' noes avons en-
fin realise l'unite organique do la classe ou-
vriere et que s'ouvrcnt deviant noun ]on 'pers-
peclives d'un developpenient puissant.
L'UNITE, C'EST L'ARME DE LA VICTOIRE
et cette arme - Cantarades - personne no
pourra notes I'arraclier des mains. Nous noun
sommes engages sur la puissance vote de
I;cnine et de Staline et plus jainais sons re
Botts ecarterons do cc chemin.
Notts no sous on ccarterons pas car sous
r;ommes persuades quo cette voic est cello do
to veritc et que tOt ou tard les travaillcurs tic
toes les pays vont reconnaitre cello veritc, vont
('adopter et qu'ellc sera entrc lours mains ega-
lenoent tine arme tout aussi puissante et vic-
toricuse qu'clIe i'a etc pour les proletaires rus-
ser, qui out reussi grace a elle a percer le front
de l'impe,rialismc international, grace a !a-
quelle les p^uples de I'Un'on Sovctique out
vaincii to monstrc hitlerien dans la grandc
guerre do liberation rationale. Et a present
les peuples des dentocraties populaires savent
nianier cette arms an profit do lour liberte,
de lour independance et do lour bien-etre.
Noiis sommes convaincus que cc temps
est proche: car s'il etait vrai on 1917 que le
capitalisme no pourrait plus jamais rega-
gncr cot ?6quilibre", cello ?stabilitc" qu'ii
t)ossedait avant octobre, cette ,tranquillit6" of
cette ,sccurite" dont it se vantait auparavant,
alor-, cola est Mille fois plu; vrai aujourd'hui
F( si lors du 10e anniversaire do la Granite
Revolution d'Octobre, Staline pouvait affirmer
quo la Rcvalution d'Octobre avait donne tine
vigueur nouvelle aux classes opprimecs du
tuonde eutier, qu'elle avait accru lour courage
ci letir contbattivitc, combien cola c;t encore plus
vrai aujourd'hui lorsque la puissance do
I'Union Sovietique surpasse cells do n'importe
quel pays et, quo la stabilit6 du pouvoir sovie-
iique est devenue a present sans 6-ale darts
to monde. Ft si cette constatation do Staline
etait vraie, et corks elle est vraie, que Pon no
pouvait plus considcrer les masses travailleu-
see die monde comme des masses aver t
sans perspectives, trebuchant dans I'obt
car pour elies la revolution d'octobre ei
comme tin phare qui i?claire leur route.
aujourd'liui cette constation est encore bleu
plats valable. Et si it y a plus de 20 arts Sti i
a pu dire qu'avant la grande revolutiond'0e..
tobrc it n'y avait pay uric tribune fibre o6 ku
masses opprintees eitscetit pu expriMel!
lours espo&rs et lours efforts, maintenant ;
cette tributx exist(, comb'en cette cotrdata~
tion de Sta!mc prend une valour plus "t w&
et plus proTonde. Si it y a 20 ans ii etait 4f
indeniable que lc simple fait de 1'existence
I'Union Sovietique bridait les forces de 1a
reaction et facilitait la lutte d'emancipatlrri
des classes opprimces. combien ceci esll
aujourd'hiii plus indiscutable lorsque des mI1.
tiers do faits on confiment la veracit . Et meme
si nous passions sous silence le fait - et gttu..
rellcment sous no pouvons pas lc faire - quit
present cc sont los democraties populatree qul
entourcnt ('Union Sovietique, que dana cell
pays la scission entre les partis ouvriers a t1
cliininec out 'est on vole d'elimination et. qua,
dais ces conditions la classe ottvriere una1k,
Bien plus Ic peuple uni de toute une sdrie de
pays se range derriere les travallleura d
('Union Sovietique, memo dans cc cas, de Is trt+
bttne ouverte do I'U. R. S. S. la parole polte
plug loin. Et cell no manque pas d'influen '
Its travaillcurs au mo-nc entter.
Au jourd'hui on no pout plus parr dh-
I'Union Sovict'quc comme on en a parr
excmple it y a un quart do siecle. On ne pets-
plus discuter les enseignements du In1ni '
stalinisme comme it v a des dizaines d'anrt .
Les theses sont devenues des faits. Personac
no pout plus mettre on doute que 1'Unlon
Sovietique no soit vraiment le pays du
alisme, que les travailleurs de !'Union Sov16-
tique no vivent plus sous le joug de ropprei-
sion, do !'exploitation, que la democratleidVW
tique no surpasse de loin les soi-dfsant 4-
mocraties bourgeoises de I'Ouest, que I'Uabn
Sovietique no soit le pays du progrta, nett cue
soit seulentent on Union Sovietique que Is
question des nationalites ait etc resolue dflnI
tivement, que I'Union Sovietique ooit I'
etat qui soit.exempt des crises bouleversat=le'
monde imperialiste et qui no conna">e pins Ik
chomage, ou I'harmonie entre la thforie Oll lla
pratique soit realisee dans la condulte des at-
faires du fait memo que c'est un Rat 1
cialiste.
Et certes, tout cela et vrai. Mais a1
pourquoi la lumiere du phare de Ia
d'octobre n'a-t-elle pu penetrer daps tour
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coins du globe? Queues forces, queues puis-
sances de l'obscurantisme agissent pour eaa-
p6cher cette Iumiere de penetrcr partout afin
au'elle puisse montrer aux travaillcurs de toes
les pays l'unique vole qui soft juste, colic du
progres et du devcloppement, la seule vole pos-
sible do l'emancipation sociale. 11 no fail pas de
doute comme je l'ai deja dit, quo tot ou tard
tous les travailleurs du monde s'engagent
sur ce chemin. Mais quelle erreur grossiere
Ferait do croire quo cela va se realiser auto-
matiquement, spontanement. N'en parlon4
meme pas! Ici on Hongrie l'unite ouvriere et
plus tard, mass non trop tard l'unlte organique
do la classe ouvriere n'aurait pu We realistic
sans des luttes dures et sans merci. Pour que
la fusion alt pu avoir lieu, pour quo le peuple
hongrois alt pu s'engager sur la vole do la
democratie populaire, pour quo l'edification du
sooIaJ sme all pu tithe entrepriec tro`s hoses
ont eFrc neces&a:res.
Premieremcnt que la doctrine de
Line et do Shaine penetre dans la class!e
ouvri6re hongrolse,'dans le mouvement ou-
vrier hongrois, que cette doctrine ait pu
faire sentir ses effets et qu'un parti d'avant-
garde alt pu_ se constituer. Deuxiememcnt quo
cette avant-garde demasque au cours de com-
bats incessants lee, dirigeants trattres et refor
mistes, qu'elle incite et meme oblige a la lutte
les socialistes de gauche pour pouvoir anean-
tir en commun le reformisme, l'opportunisme.
('influence de Palle drolte dans le mouvement.
Et trolslemement it a fallu pour cola les faits
cit ces faits etra.icnt ba heureusemerut a la suite
d'un travail acharnd do 3 ans et demi du Parti
Communiste Hongroirs. Its etaient si probants
qu'ils ont ouvert les veux et conquis la majo-
rite des travaillcurs. Oui, cc sont les faits qui
sont venus confirmer la justesse de la theoric
de Marx, Engels, Lenine et Staline. Et ces
faits nous ont etc produits en quatite par
('Union Sovietiquc. Mais depuis la liberation
to developpement do la jeune democratie hon-
groise a demontre au!~si avec pas mal d'elo-
quence que le marxisme est la boussole [a plus
sore dans 1'6re impe'rialiste, quo la cooperation
etait sensee, que la politique du Parti Commu-
niste Hongrois, etait juste, car it a vu loin et
juste dans ('elaboration de son programme et
a realise aver un esprit de suite remarquable
et, hardiesse ses projets, car 11 a su utili-
ser rationnellement ses forces et it a pris en
consideration et soutenu, encourage et aide
Valle gauche du parti social-democrate, car it
a sauvagarde en touter circonstances l'unite
do la theorie et do la pratique revolutionnaires.
Avant moi le camarade Rakosi a retrace
cette vole et indique les resultzts obtenus. 11 a
montre comment nous sommee parvenus I ob-
tenir ces rdsultats. Les maw travaWIMses
font constate dgalement et c'est prof
eUes ne doutent pas que is voe de Is d mo-
oratle hongrotse est jus6e,-que ks communis-
tes et les socialistes de gauche art trantali.E
pour elles.
Jamais je. ne serai enclin a diminuer ks
merites historiques du parts social-dkmocratr.
jamais je ne permettral qu'on ternisse Its tra-
ditions glorleuses et grandioses de ce Parts qui
des dizaines d'annees durant a lotto contre
I'in justice et l'explo:tation is It regime
Nodal hongrols. En effet ces traditions rbvo-
lutionaires sont devenues - notre tresor corn-
mun. Mais con,ment pourrlons nous slier de
Pavant, si nous ne separlons pas its traditions
revolutionnaires des traditions du rdformisme
et de la trahison, si nous no s+Eparions pas
I'esprit marxiste rdvolutionnaire du mouve-
ment ouvrier hongrols, de I'esprit de routine
petit-bourgeois, de Is 19chete intellectuelle et
do l'esprlt pourri de compromis.
Pour quelle raison ce bel elan revolutlon-
natre s'est-el, brtse? St nous en recherchions
uniquement et exciusivement Is ration done
('attitude des dirigeants,, el nous ne - predons
pas en consideration Is Isltnation du Pam it
. apport des forces politiques et dconornues,
la nature des rapports de production, It nivesu
culturel des masses ouvridres nous n'agirlons
pas en marxlstes, de meme nous commettrions
une erreur en invoquent uniquement les
causes enumereecs ct-dessus. Car slots com-
ment expliquerions nous que Its socialt.;tes des
pays capitalistes occidentaux bien plus de-
veloppes quo le notre aient prdsente dans une
certaine phase de leur developpement histori-
que les nidmes signes de reformiame, d'oppor-
tunf&me, de fletrissemecit que nous avons ob-
serve egalement daps It part! social-ddmo-
crate hongrois?
Et poser cette question sous cette tonne
cst d'autant plus, motive qu'a l'encontre 'du
caractere feodal du pays, de la disproportion
entre les rapports de proprldti et de pouvoir,
de Pit-at arrtdre de noire agriculture, le moo-
vernent revolutimmaire de is clasee ouvrlere
hongrodse a efie important, en toes cas
beaucoup plus important que ne It concevaient
les faux prophetes et prddicateurs du mar-
xisme dogmatique et vulgaire. Au contraire,
en Hongrie touter leg conditions dtaient don-
nees pour le ddveleppoment d'un mouvement
ouvrier revolutionnaire, car chez rots (is
Hongrie faisant partle de Is monarchie aWro-
hop groise) en dehors des antagonismes de
classes, [es antagonismes nationaux et dens-
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tionalitc favorisalent to develeppoment revolu-
tionnatre.
D'ailleurs Lenine et Stahne nous ont
appris 11 y a de ja des dizalnes d'ann6e's qu'unc
analyse des conditions objectives de la r6vo-
hutlon qqui n'engloberait pas tout le systeme
imp6riaiiste, qui se bornerait uniquement a
chercher et a examiner ces conditions entre les
Irontli res d'un seul pays et ,on comme le dit
Stalin dans tout le systeme de t'economie im-
perialiste oft pe trouvent presentes ces condi-
tions, serail une analyse a courte vue, fausse.
La monarchic austro-hongrolse portait
dans son sein les conditions objectives de la
revolution et la chatnc dii front imperlaliste
attralt pu titre rompue ici aussi si les partis
socialistes des 'pays de la monarchic - entre
autres to parti social-democrate hongrois -=
avalent reconn.u la faiblesse et le ral9chement
de la chalne impcrialiste Bans to secteur de la
monarchic -et s'ils avaient utilise des methodes
et des moyens aptes a rompre seise chatne et
a organiser les forces rcvolutionnaires.
Cependant la revolution a eclate, la mo-
narchic s'est dcmembrec mats cette revolution
a etc tine revolution nationals qui a brine
nai%ance a des Mats nationaux. Its sort tout
juste parvenus a la revolution bourgeoise qui
n'a pu etre transformee on revolution soclate.
La revolution proletarienne n'a pas eu lieu et
Tune des principales causes de cc fait fut quo
la thdorle revolutionnaire d'avant-garde n'avait
fructifl6 aucun des partis socialistes de la mo-
narchie. Et sans theorie revolutionnaire, its
n'ont pu devenir des partis d'avant-garde de
la revolution. Voici la raison pour laquelle la
courbe de la revolution s'est brisee.
No croyez pas camarades que -j'ai perdu
to souvenir du 21 mars, du jour anniversaire
do la revolution proletarienne hongroise et do
cc qui s'est passe apses. Non, nous ne devons
pas oublier cette periode. Mais cette tenta-
tive courageuse, magnanime et enthousiaste
n'infirme pas la veracite de mes constatlons
anterieures. Si les revolutions nationales
avalent pu titre transformees en revolutions so-
( Tales - et cola n'auralt etc possible que GI les
partis socialistes avaient etc armes pour deve-
lopper la revolution dans cc sons - alors les
ev6nements auraient suivi un autre cours.
Mais Its n'etatent pas armes pour cola, car lc
r6formisme qui a conduit a des erreurs hi?Stori-
pucs aussi monstrueuses que 1'a etc la Repu-
blique de Weimar et qui a product des traltres
aussi miserables que Scheidemann et Noske,
avast gagne toes ces partis. Le bureaucratisme
syndical, le train-train petit-bourgeois et avant
tout la scl6rose spirituelle ortt pris to dessus
Pon seulement dans Ies partis soclalistes de la
monarchic, non seulement daps le mouvement
ouvrier aliemand, macs en general dans toute
la social-democratie d'Europe. De partis revo-
lutionnaires its sont devenus des partis se con-
tentant de resolutions. Its ont perdu toutes
perspectives r6volutlonnaires, car its avaient
perdu leer dynamisme intellectuel et b ont
cru betement qu'a la suite de reformer con-
secutives to sociatisme cc realiserait tout dou-
cement, automatiquement el comble d'horreur.
par vole parlamentaire. par scrutin majorl-
taire. Its se laissalent alter a ces illusions,
comme s'iis n'avalent jamais entendu parler
du materialisme dialectique, comme s'Ils 6-
talent aveugles devant la r6alite brutale du ca-
pital monopoliste. Cos partis sont tombes. bien
plus se sont precipit6s dans le cretinisme par-
lementaire, clans les marals do l'opportunisme.
Engages sur cette pente it n'y avast plus moycn
de s'arr?ter. Its se sont enfonces de plus en
plus dans ce marecage. Et comme its Wont PLI
assurer le r31e d'avant-garde do la classe
ouvri6re, its' sont devant les agents de in
bourgeoisie et de I'imperalisme. Au lieu do mo-
biliser la paysanneric, au lieu de chercher Bans
la paysannerie une abide, its se sont apppuyes
dtr la bourgeoisie et Its ont fait front commun
avec les partis bourgeois conservateurs. Its ont
completement oublie cc conseil d'Engels:
?Pour conqu6rir le pouvoir poIitique, it taut
que le parti commence par alter de la ville au
village et devienne une force a la campagne".
Lenine et Stallne n'ont pas oublie cette
the d'Engels: Its sont sties au village, Its
sont devenus une force a la campagne el par
la its ont tree la base Indestructible, stable,du
regime sovl6tique.
Mais vous pourriez dire: les dirigeants
peuvent s'avilir, se tromper, accumuler crimes
sur crimes, trahir mats tout cela reste sans
effet stir le lain Instinct de classe du prole-
tariat. 11 y a quelque chose de vrai la dedans.
mats ce n'est pas la v6rit6 toute entltre. Le
proletariat est une classe verltablement r6vo-
luttonnalre, le seul terrain proplce a Is feconda-
tion de ?la thdorle revolutionnaire, I'unique d6-
positaire de la lutte des clauses r6volutionnaires,
macs vela ne pr6vaut pap automatiquement.
La conception m6caniste- du marxisme est
parml toes les dangers qui menacent Is mou-
vement ouvrier la plus dangereuse. Certes. it
est vrai que l'imperlallsme accentue les contra-
dictionp du systeme capitaliste et les pousee
jusqu'au dernier degrd Mats it s'agit de savoir
comment le proletariat reagit a ces contradic-
tions ainsi qu' aux conflits sociaux et 6cononti-
ques auxquels elles donnent naissance. Selon
Staline ? l'impdrialisme c'est Is toute-puissance
des trusts et des consortiums monopolisateurs
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des banques et de l'oligarchie financiere dans
k's pays industries. Dans is lutte rnen8e core
cette toute-puissance, les methodes habituelles
de lea &vse ouvriere - syndicais et coopera-
tives, partis parkmentaires et krttes parlemen-
'baires - se eont revelces absolument u1
Else ntes.
Ou bien livre-toi a Is merci du Capital,
vegete comme par le passe et descends tou-
jours plus bas, ou bien saisis-tol dune arme
nouvelle; c'est ainsi que 1'imperialisme pose
Is question devant les masses innombralables
du proletarrat. Voila cc qu'a dit notre cama-
rade Staline. Et it en est vraiment ainsI.
L'imperlalisme amene Is classe ouvrtere
a Is revolution. Ceci st exact. II est neanrna'.rts
oral qu'a 1'exception des pays orientaux partout
en Europe les proletaires en marche vers. In
revolution tratnent apres eux le boulet des
compromis petit-bourgeois, du refdrmisme, de
la trahison. Et tant qu'ils ne se libereront pas
de ce boulet, ce n'est que penlblement et len-
tement, a tAtons et on trdbuchant qu'Ilp par,
viendront jusqu'a Is revolution, et encore a
quelle revolution? C'est pourquol Is declaration
de guerre de Staline contre l'opportunisme,'Ie
reformisme et les socialistes trattres nous paratt
justifies. C'est 'pourquol Is lutte sans merci du
parti communiste hongrole.contre les socialio-
tes de droite et les traltres hongrois- se justifIc
a nbs yeux.
11 Taut liberer to mouvement ouvrier des
entraves de I'M emonte bourgeolse, de Is de-
mocratle formelle, de'la theorie pourric si prz-
juduclable de Is spontanelte. Partout tl faut
i?etablir l'unltd revolutionnaire de Is classe
ouvriere, partout it Taut eliminer les trattres.
Ce n'est qu'ainsi que le proletariat revolu-
tionnaire pourra devenir revolutionnaire dans
la pratique, qu'll se retrouvera, et ce n'est
qu'aIr I que Is lutte revolutionnaire contre
l'imperialisme s'Intensif lera, que le mouvement
ouvrier pourra s'engager d'un pas ferme sur
la vole du developpement- socialiste.
Camarades, on pourrait demander: soin-
mes-nous injustes a t'egard de ba soda d4mo-
cratic ct en particulier a l'egard des socialistes
occidentaux, des Bevin, des Blum, des Saragat
et de lours tristes predecesseurs.
Si je prononce seulement cc snot: guerre
(I'Espagne to sang no monte-t-ii pas it Is tote
de nous tous, qui sommes assts darts cette
salle? Et si je prononce cc mot: Greve, ne ser-
rons-nous pas les poings? Et que de choses it
y a eu entre les deux. Maine si nous no regar-
dons pas plus on arricre, que de trahisons, que
d'ignomies n'avons-nous pas vues? Meme
si nous oublions les Mac-Donald, quo Pon a
recontres dans Is partis socialistes de tour,
les pays et que Pon trouve encore aujourd'hui.
Chez nous it s'appelialt Kiroly Payer, clacz les
Beiges Hendrich De Man, chez les Alleeands
Scheiidemann. Qu'est-ce qua, a carsctirisf lee
pants eocfalistes entre les deux guerres:
Les compeomis avec Is bourgeoisie at h'kn-
perlallsome, Is lutte sans merd contra les
communistes.
Naturellement l'un ne va pas sans l'autre.
Le capitalisme pourrissant a pour corn g~onoonn
de route le reformisme pourrissant. Le ma' 11C.,
ment ideologique entratne le reilchement de
Is. lutte dea classes. C'est ainsi que Is social?
democratie de drolte a prepare en -commun
avec Is petite-bourgeoisie et I'Imperlalisme, le
lit du fascisme.
Et de la jusqu'i Is seconde guerre mon-
diale 11 n'y a qu'un pas. On pourralt trouver
des excuses pour blen des choses, mats Tien
n'excuse is iutte odieuse at acharnde des ao?
c'lallstes de droite contre be ccui nun tune.
Pourquol ne peut-on trouver une excuse i1
cette attitude? Parce qu'en luttant contra Its
communistes, Is 'social-ddmbcratie de * droite
s'est retrouvee daps le camp capitalliste, Impe-
rialiste. Dans Bette lutte_ die a perdu tout bon
sens, elle a ate Incapable de s'orlenter correcte-
ment. Pourquol a4-else ate poussee k ,combat
tre les communistes. Les communistes ont-Its
poursuivl une politique anti-ouvritre, contralre
aux interbts de Is classe ouvritre et I 1'eaprit
du marxisme. Que craignalent donc lea socia-
listes de drolte de Ia part des communiste&
lie ont eu peur pour leur quietude petite-bour-
ggeolse. Its se soot agrippes i leur marxlsme
figs, a leurs -ideas aurannees. Its out opts pour
le reformisms qui leer ouvrait un chemin sans
peril. Malheureusement nous no trouvons pas
des poirts vue pkis ekves, des motifs piles rat-
soanables, des 4desux superieur& his ont Phabi-
tude de dire - its Se r ert aseez souvent
meme aujourd'hul - qu' ddtenderrt Is derno-
cratie. Mats quel genre de democratic Men-
dent-its? Quelle est leer democratic? Et qu'ont
it voir les proletaires avec _leur democratie t
eux? Peut-etre qu'au lendemain de 'la grande
revolution d'octobre on aurait fu trouver des
excuses a' ('attitude des soclialistes de droite.
[Is auraient pu dire: nous attendons Is fin de
cette grandiose tentative. Mats Is tentative a
reugsi et its ne purent plus douter de as kw-
site apres l'aneantissement aes bandits coatre-
revolutionnaires et des troupes Interventiannis-
tes et encore moans apres he sucets celatant du
premier plan quinquennal. Et pourtent letrr
utte contre le communisme se alt de pies en
plus violente. En combattant lees communistes
its luttaient indirectement contre l'Unlon Sovle-
Iique, contre leur -propre proletariat. La I vw -
fasciste a decime le mouvement o+trvrle saris
tous les pays.
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Et meme Si nous. pouvions oubfier ce qui d'organiser sous Is direction de eelle-cl le
West passe entre lea deux guerres, pourrions- front democratique de la paix. !'unite de 1s
nous Termer les yeux sur ce qui West product classe ouvriere pour que !'Europe puisse ae
aprss la fin des hostilites dans les pays de la redresser. Macs ces sociadekes de drocte hats-
social-dsmocratle de drolte? sent plus !'Union Sovic?tique - qu'iis n'alment
Qui nieralt, qpf oseralt nier que sans Is leur peuplc.
glorleuse, arm-6e de I'Unlon Sovtetique les 11s ont tourne Ic dos, par haine, a la poll.
peupiee d Europe auraaent a endvrer Is p-'us tiquc de paix de t'Union Sovletiqque et se stmt
noire des barbarles? jetes dans les bras de 1'imperiatierne, proton.
L'Armee Sovletique n'a pas seuleinent geant par la 1a putrefaction du capitalism el
term me victorleusement Is grande guerre de la souffrance des peuples. Ainsl Its favorisent
liberation nationale de sa patrie, macs c'est elle Is decheanee economique de I'Europe.
que a contribue le plus efficacement a liberer Est-ce-la une vision d'horreur, ou we
I'Europe de Is tyrannie Is plus odleuse et la peinture trop noire de Is situation?_ Non,
plus cruelle de l'histolre. Qu'a-t-on fait avec camerades. Je vous at presents des falts ob-
cette liberte reconquise? Cette liberte on l'a f _jfournIr
vendue a I'Imperiallsme avec Is comPllcite des d autfres preuves vl co . Dos e sous en
ablesencore. Vous lwuvezen
ves-
socialistes de drolte qui dans leur stupidite trouver chaque jour dart les journaux. Mals
veulent defendre Is liberte des peuples d'Europe permettez-moi d'en enumerer
ups,
contre cette Union Sovletique qui a apporte Comen ors quelques
C par la Grfsce dont le e peuple
pour ;la liberte des peuples plus de sacrifices poursult une lutte a vie et a mort contre lea
qu'aucun autre pays. mortiarc4io-fasc'61tes, contree lea envahiaseure
Qu'est-ce qui a pousse les socialistes de strangers, pour Is democrat'e et la liberte. Et
droite a suivre cette vole criminelle et ignoble, queile est ]'attitude du gouvernement travail-
cette vote de l'erreur et de Is trahison? Est-c: liste anglais et en general des soCtallstes de
leur aveuglement, leur esprit borne, leur la- drolte a i'eisard de cette lutte d'independanee
chete Intellectuelle, leur Ignorance, leur haine heroique. C'est en vain que le people com-
de l'bJnion Sovletique, des communistes, de la battant de cette presqu'Ile ensanglantee at-
revolution, est-ce leur mentalite petite-bour- tend le moindre signe -de solidarlts frater-
geolse ou blen leur barbarisme? Qu'importe! Le nelle de Is part de's socialistes occidentaux de
fait est qu'apres Is seconde guerre mondiale, droite, car its no se sont pas ranges aux cotes
alors que chacun voyalt clairement que les con- du people grec, macs sout!entient les imperia-
tradictions du capital monopolists et les luttes lisdes apportant Icur aide aux monarcho-
d'interets internatt6naux menacalent. d'eclater fascistes. Apres la reconnaissance du
en nouveaux confllts, que le capital americain vernemeot Markos, Is commission exscutiv idu
pour eahapp+er aux crises qu! menacent son Socinform s'est reuree et 1A noire taro ade
existence creait une atmosphere de guerre et Ries a ete interloque lorsqu'on iul a demands
s'efforgatt a tout prix de placer !'Europe sous sI le gouvernement hongrols envoyatt une
sa coupe, d'accaparer toutes les ressources aide militaire a I'armee de Markos, si les
de matteres premieres et les marches de pro- communistes et socialistes envoyalent des vo-
duits manufactures du monde. Et que font les lontaires, du maUrlel de guerre a I'armEe
soeia@`stes de drocte? lFis se -retournent non grecque luttant pour sa liberte. Rien que de
contre le capitalisme en putrefaction, macs poser cette question etatt arose ignomieuse.
contre !'Union Sovletique socialiste debordant Mah contirruons. Qu'a fait Is eoclald6mo-
de vitallte. . - cratfe de drolte pour le uple Its ne se sont pas mis a Is We des peup- subissant Is dictature de Franco? ~P~le
Q1u'a
les aspirant a,la paix a Is liberte et a la secu- fait pour les partisans espagnols? ?t?elle
rite, Its n'ont pas organtse les forces demo- Grace a Is complicits de Leon Blum, on
cratiques dares un front unique contre les im- a ouvert Is 'fronticre fanco-espagnole, on a
perlaliste menagant la paix, mats [Is ont inscrit conclu un accord commercial avec Franco.
sur leur drapeau souille par les trahisons lc Et nous avons appris depu!s peu que dans lea
plan Marshall destine a sauver le capitalisme, milieux gouvernementaux travaillistes on reg-
.ce plan anti-europeen, anti-populaire, ce plan rette profondement le manque de relations
insense condamne a I'avance a l'insucces. lls diplomatiques entre I'Angleterre et l'Eepagne
ont tourne lour regard vers cet impsrialisme de Franco?
americain qui a recours de plus en plus aux J'ai deja parle du
m6thodes fascistes, qui s'arme a contre Is liberte me bornerai-je a mentionner q a lee gaocaaillr.
peuples; ils sont devenu,, ses agents au lieu tes de drocte n'ont trouve rlen-de m!eux que
do se tourner vers !'Union Sovietique et de convoquer une conference lnternatlonale
R
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pour soutenir le plan Marshall et par la d'ap- lea et n'approuvent pas ce ?processus". Lui
poser le cachet socialists sur to document du est enclin a tolerer eeulement It regime deg
plan Marshal qui nest au fond qu'un traits terreur & Franco, Is penetration ameriealne,
d'asservissement. Mais it semble qu'a cette con- mais non I'activite communists vkant a ren-
ference on a pane encore d'autres choses car forcer le front de Is paix en Europe. Bevin
apres, la lutte contre les communistes, ]a perse- ne trouve rien a redire contre ce ui se passe
cutlon des communistes a redouble de vin- en Palestine, en Indochine, en Indonesle, en
lence demontrant que l'une des conditions et Chine. Mats les evenements de Tchecoslovaqulc
certainement pas la moindre du plan Marshall lui ont fait pousser de hauts cris, tout comme
est I'anticommunisme. L'hypothese que la so- aux autres renegats du Sociform. Avec un entP-
cial-democratic de droite n'as'plre pas seule- tement malveillant, ils ont calomnie les demo-
ment apres les credits de Marshall, mais craties populaires, les communistes construe
souhaiterait egalement avoir sa part du fonds tears, les socialistes de gauche. Its n'ont rien
secret americain destine a financer Is cam- cu a dire contre le debarquement des Amerlcains
pagne anticommuniste et antisovietique no en Italic au moment des elections. Au contraire,
parait pas tellement invraisemblable. ils ont encourage l'imperialisme americain et
Dois-je parlor, camarades, des Etats du tout le Socinform s'est range derriere le
Benelux dont le president du Conseil de I'un trattre Saragat. Le Socinform a violemment
d'eux - to social -democrate Spaak - a qui au attaque Nenni le socialiste de gauche que
moins on ne pout pas reprocher de no pas Max Buset, le president du parti socialiste
avoir condamne ouvertement le marxisme, beige a stigmatise de commune camoui4
s'cst rendu aux Etats-Unis pour y mender dans une lettre. qu'il a adressee a Saragat. Cette
tine aide militaire an profit des Etats du lie- lettre est d'ailleurs un document eclatant de Is
nelux. goujaterie actuelle des socialistes de drolte. It
Et s'il re~oiv cete aide militaire et cs~s ressort de cette lettre que les dirigeants du
acmes qu'ss cont ol ent nt cette
Woos savons tres Socinform ont trams un complot avec Saragat,
bicn .contre qu1, contre que! pays ils vculent le scissionniste, le iraitre, I'homme vendu aux
s'en servir. Cc West qu'un tel esprit qui pout Americains contre le parti de Nonni. Dann ea
engendrer ]cs calomnics et les accusations lettre Max Buset avouc qu'il maintient des re-
sins fondement que les partis de droite du Iations avec les socialistes de drolte de I Atle-
Socinform deversent avec Line si rands inso- magna orientate, de Is Bulgaric, de la Tche-
g coslovaquic, de la Hongrie et de Ira Pologne.
lence sur les communistes et le socialistes de Mats ils ont declare la guerre aux so-
gauche coopcrant avec eux. Cc nest qu'un cialistes collaborant avec les communistes et
tel esprit qui a pu engendrer le discours de Be- naturellement aux communistes. Les ewene-
vin daps lequel it declare la guerre aux com- ments de Tchecoslovaquic au tours desquels Is
munistes ct aux democraties populaires. 11 a republique tchecoslovaque a reussi a se preser-
ose dire: ,Nous ne sommes pas disposes a ver du sort que lui reservait l'imperialisme,
rester sans rien faire et a rcgarder los bras a savoir d'@tre une base d'operation de I'im-
croises la facon dont ils realisent ce processus perialisme, Buset dans sa lettre en pane comme
(entendez par IA le progres vers la demo- du coup d'etat de Prague et exprime son espoir
cratie populaire) dans une Europe affaibite, qu' a Rome cola no se passera pas ainsi. Cttte
troubles, desunie". Vous voyez camarades, lettre reflete admirablement Ia bassesse des
les Bevin ne sont pas disposes a souffrir la socialistes de droite. Its no veulent pas ,d'un
marche en avant du socialisme, eux tolerent coup d'etat a Rome, its ne le tolereralent pas.
settlement la progression de l'imperialiisnle, eux Mais lours nuits ne sont pas agitees a cause
tolcre*t settlement le processus que les mono- des evenements de Palestine, et pourtant its
poles americains ont mis en marche pour des- en ont lourd sur la conscience. Car Bevin et
organiser ]'Europe. Eux, no tolerent clue les ses comperes sont responsables de 1'effusion
massacres perpetres par les monarcho-Easels- de sang en Palestine et leurs mains sont rou-
tes en Grace, I'assassinat de milliers de patrio- ges du sang des Juifs, des Arabes et des
tes grecs. A cola M. Bevin no trouve rien- Gress egalement, comme le constate avec rai-
d 'autre a dire que ?les pendaisons ct Los fusil- son le ?Daily Worker".
lades sont a l'ordre du jour daps -d'autres Jc ne m'etendrais pas sur Is politique des
pays egalement et qu'il nc pout pas former bocialistes de drolte frangais qui en sont arrl-
les yeux devant le fait qu'aujourd'hui 500 ves a un etat de decomposition compete, qui
mille grecs sont apatrides a cause, des accumulent trahisons sur trahisons et font le
rebelles instruments du parti communiste". M. jeu de l'impcrialisme americain, du general
Bevin appelle Ies partisans grecs des rebel- de Gaulle.
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?
Maintenant je voudrals donner un bref
apergu sur t'aotMte du Socinform, de Pinter-
natlonale socialiste a Is Marshall.
Le Bureau socialiste International a ate
appele a la vie par le Labour Party avec
)'intention d'occuper dans le mouvement so-
clallste International la meme place qu'occu-
prait be partl aliemand dens la Ile Internationale.
II aparut des Is premiere reunion que les par-
tis socialistes occidentaux n'avalent tire au-
cun enselgnernent de la guerre la plus san-
glante et la plus horrible de Vhistolr+e monchale,
guerre quI avast ate declenchee par l'Imperia-
lisme fasciste.
Its caressajent le projet de faire de Lon-
dres ce que Moscou representalt pour les com-
munistes. Mals des le debut-je pense a to con-
ference tenue en mal 1946 a Clacton- on ne
pouvait pas encore opposer la social-demo-
cratie Internationale a L'URSS, aux com-
munistes et aux socialistes cooperant avec ks
cornanunistes car en ces temps la, les masses
avalent trop conscience des sacrifices Immen-
ses apportes par PUnion Sovt4tique pour is
victolr e.
Ce retournement, it faliait le preparer par
une propagande babdiee, par des faifications
et des intrigues repugnantes. 11 fallait tout
d'abord retablir la liaison avec les elements
de drolte pour pouvoir ensuite commencer
les machinations.
La conference de Claston fut sulvie par
celle de Bournemouth. Au mois de juillet de
I'annec suivante se reunit une conference a
Zurich, au mois de novembre de I'anndc der-
riicCre out lieu celle d'Anvers et tout derniere-
ment on a assiste a la reunion honteuse do
Vienne qul a fait comprendre a tout socialiste
honnete que le Bureau International socialiste
n'etait qu'une agence de l'imperialisme. Les
deux premieres conferences ont eu piutot un
caract&e d'information'et ont servi a tater to
terrain. La question de is cooperation avec les
communistes n'a pas ate placee au premier
plan. On on etait encore a la periode oir l'on
cherchait des satellites. C'est apres que com-
mencerent les d6placements a l'etranger des
deputes travaillistes. Morgan Phillips a fait
une tournee dans les pays d'Europe orientale
entre autree en Hongrie. 11 marqua des ce mo-
ment des apprehensions quant a notre coope-
ration avec le parti communiste. Au cours d'un
fort long entretien qul se prolongea tard dans la
nuit nous essayAmes de lui expliquer en invo-
quant des ralsons ideologiques et politiques,
Is neoessite historique de la cooperation. Nous
lul ftmes connaitre le role qu'assumait alors
le parts des petits proprletaires, le travail do
sape de la reaction camoullfe et R sembM
qu'il reconnaissait Is justesse de notre poky}
de vue. Mais quelques moss sprczs. longue
notre police devolla le complot de Nagy pe.
rem. .ie gouver-iement trava to britanmque
se rallia a la note americaine remise i pry.
pos de l'affaire Bela Kovacs Lorsque now
eGmes t'occaslon de demander des compfes an
part! travailliste pour son geste hostile n re-
pondit d'une fagon evasive. Nous et mes beau.
coup de visiteurs anglais et des soclalisies
d'autres pays vinrent egalement noes voir.
Nous' leur avons reitere cc que noun avioi
de ja dit a Morgan Phillips. Iis firent semWant
d'accepter nos arguments, male its cherchal-
ent a prendre contact avec des socialistes de
droite, ainsi Dennis Healey entra en relation
avec'Peyer. Ce que ces soclalistes de drolte
promlrent et dirent aux notres nous ne pou-
vons que le soupconner. Mals une chose est
certaine, c'est qu'au cours de ces visites l'alle
droite du parts social-democrate hongrols de,
vint de plus en plus agressive. A la confe-
rence de Zurich une nette polarisation se
manifesta tent au sein des partis soclai tes
que daps la social-democratic Internationale.
11 n'y avast pas encore six moss que Saragat
avait quitte le parts de gauche de Nenni et que
d'autres groupes scisslonnistes s'etaient for-
mes ailleurs ainsi en Roumanle avec Titel
Petrescu, on Bulgarie avec Lulcsev et der-
riere noes etaft deja I'ignoble memorandum
de Peyer.
A to moment-la, la polarisation dans Is
politique Internationale etait chose faire et If
semble que cat Oat de chases sit encourage
to bureau du Socinform a Londres, car fl pre-
senta devant la conference de Zurich Is ques-
tion de )'admission du parts aliemand de
Schuhmacher. Au*ourd'hui on pout se rendre
compte beaucoup plus clairement qu'alors.
pourquoi le parti travailliste anglais activait
avec tant d'ardeur )'admission du social-chau-
vin Schuhmacher, extremiste de drolte et en-
nemi jure de I'Union Sovietique. On avast be-
soin du parti de Schuhmacher comme base
politique dares l'Allemagne occidentale se
trouvant sous le contrble de i'imperialisme
anglo-saxon. Maintenant que Is politlque ex-
terleure de Bevin apparatt was son veritable
jour on n'a pas besoin de beaucoup d'expiii-
cations pour comprendre pourquoi Is recon-
naissance du parti de Schuhmacher etait si
Important pour le parti travailliste anglais.
Que )'attitude d'alors des .ocialistes de gauche
alt empechee une decision immediate ne pre-
sente plus beaucoup d'interet.
A Anvers, on reussit a faire admettre Is
parts de Schuhmacher avec Is complleite des
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satellites du parts travailiiste, et 11 n'y a pas
lieu de 9'en etonner, car alors le Socinform
se trouvalt deje dans le 9411age 'du plan
Marshall. Entre Zurich et Anvers le parti tra-
vailliste anglais a tents de noyauter les partis
socialists en soutenant les socialistes de droite.'
Morgan Phillips se rendit en personne en
Roumanie et au nom sacra de la democratic
encourages )fes 06ments de -droite antlcom-
munistes. Ghez nous 6gallement ses envoyes
sont venus A plueieurs reprises: Heaney, Gedye,
et autres mall is renoncerent a nous i cause
de notre attitude intransigeante.
A Anvers, Morgan Phillips m'a signifle
qu'll consideralt ma politique comme dange-
reuse et m'a fait observer que al le partl so-
cial-democrate hongrols sulvalt 1'exemple
roumain et s'il ne relAchait pas see rapports
avec le parti communiste vela pourralt avoir
des consequences graves. Morgan Phillips
m'indlqua egalement~que plusleurs leaders so-
cialistes s'etalent adresses au parti travallliste
anglals pour obtenir un visa d'entree. Je lul
avals demands alone leur nom, male it ne men
reams pas la liste. On peut comprendre pour-
quol.
A Anvers, on en vint presqu'A la rupture
ouverte. Les socialistes de gauche differerent
la rupture pour des raisons politiques bien
determinees, mals Ills voterent eontre la pro-
position de resulotlon officlelle. Its depose'rent
sur le bureau de la conference une resolution
d'une tendance nettement gauche, condam-
nant le plan Marshall. I1 eat caracteristique
de I'objectivite du Socinform que contraire-
ment A l'accord adopts ii n'a -pas fait parve-
nir la proposition de resolution de la gauche
aux - partis du Socinform. D'ailleurs, I'atmos-
phcre qui a preside A la conference d'Anvers
etait tout simplement revoltante. E.lle etait
lourde d'un anticommunisme virulant. On y
a entendu des interventions si odieuses qu'il
en a fallu de peu pour que les socialistes de
gauche ne quittent la !Oalle des deliberations.
Aux conferences socialistes internationales
on a souleve a plusieurs reprises la question de
la resurrection de is deuxisme Internationale.
On connait la position du parts socialiste hon-
grois. Notre 35eme congres, tenu en 1947 avalt
clairement defini notre point de vue: nous rte
voulions pas de la deuxisme Internationale,
d'une Internationale social-democrate. Nous
voulions une Internationale ouvrieze, unique. II
est interessant de constater que lee partis de
droite etaient partisans de la resurrection de la
seconds Internationale. La position du Labour
Party etalt que la d5scusa on die %a question de
l'lnternationale n'etait pas d'actualite. En
adoptant cette attitude 11 voulait se montrer
modere aux yeux des pa rtis de gauche. mahi
en mime temps 11 voulait hhdiquer qu'il tenait
entre sea mains Is decision dans cette question.
Cette moderation U pouvalt 1'utiliser cornme
une menace envers Iles socialistes desireux de
cooperer avec in communistes. Au food
la raison de cette attitude ne residalt pas mu-
meat dans la possibflite de manoeuver anti's
In gauche et la droite, mats ken plus dans Is
fait qu'il ne voulalt pas as trouver en face
d'une situation penible au car oil certalnes rd-
soirrtions do II'Interinetlonale reasusclie6Incorn-
moderalent le gouvernement travailliste dans
ea politique exterleure. Le Labour Party vou-
lait avoir lee mains libres.
La formation du Kominform et as decla-
ration d'une grande portee ont certalnement
iacoentud Is tension de Ia cord6renoe d'Anven.
Avant 'la conference Morgan Phliipps
avalt pubile une declaration incendlalre et
stupide sur 1'entrevue tommuniste de Var-
sovie. Je n'en liras qu'un passage des plus
modereas: ?De telles Wes pr6sent6es sous' cette
forme (ceci se rapporte 6 la declaration) peu-
vent entraver dans une grande mesure la re=
construction de 1'Europe. Eller peuvent encore
titre lee signer pprecurseurs dune tentative
communiste coordonnee destlnee I saboter le
plan Marphali et A intimeder, timorer lee peu?
pies europeens soutenant ce plan. Leun
effete menacent catastrophiquement I'unit6 de
l'Europe." Voila ce qu'a dit ce soi-disant' so-
cialiste.
Camarades, vous me permettez, je n'en
doute pas de me passer de commentaires. Au
lendemain de cette declaration et immediate-
ment avant la conference d'Anvers se deroula
le congres du pparts social-democrate de Tch6-
coslovaqule A Brtmn, dont I'Issue fut si malen-
contreuse. C'est Healey qua y prononca un'
discours de salutation dont certain `passages
rappelalt l'impertinance de la declaration de
Morgan Phillips. A la conference de -BrQnn
nous ettmes l'occasion de dellberer et de now
entreterdr avec les delegues des partis soda-
listes. de drolte de i'Ouest, ainsi qu'avec des
socialistes de g uche. C'etait Is feu et 1'eau.
P. e. l'un des socialistes de droite loreque nous
lull exposAmes l'actlvite antidCmocratique du
prince Prknat MHadsaenthy, n'eut pas honte de
declarer que l'enneml No 1 ce n'6#alt pad
In reaction cierlcak malls lies caffwtun sbee. Le
representant du part! travailiiste anglais Healey
dit devant plusleurs ~personnea que certes, if
reconnaissait le danger fasciste mail Is
dictature communiste etait un danger pies
grand et plus imminent. Yet pu a pat
hasard que le partl travailliste . Is maisEe-
nalt avec lee soclalistes hongrois droite des
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g
-gauche of n quo lie partl social-democrats hon- ce but
.
Bros dlevferine une base orsentax du Labour Apres tout cela, Je crofs que je - n'ai
Party. Nos sociths s tentkrent on septembre beso'n de m'etendre longuement sur lea lo-
de real5ser ces dess'.ns. Dons urn rapport con- -cialistes de droite de chez nous. Au tours de
fidentiel de Healey dont je pus prendre con- ces derniers trots mos noes - en aeons beau
naissance, 11 etait clairement indique quo In coup park. Naturellemert ii 4aut ke d6VW
?Hongrle Malt un pays. extrement Important an quer entierement pour que chacuri prenne
~polnt do vue do I'Empire britannique. C'est conscience du danger que repr?sentalt Joni
precisement pour cette raison qu'il etait d'une' activite pour to mouvement ouvrier hongrads;
gnande importancequelapartisocial-democrats SI nous ne les avlonl pas liquides, its aural n
conserve son independance. Le rapport insiste pu occasionner de grosses catastopbes. Le
encore sur la necesslte pour I'Angleterre d'in- temps m'emp6che d' analyser en d6taill leer
tervenir en favour de l'octrot d'un credit do actlvite. Cependant je dols attirer I'attentlod
150 millIons de dollars. Naturellement cette in- du Congres sur to fait que partout et chez
tervention n'a pas eu lieu. Le parti travailliste nous aussi la droite a commence i s'organlser
anglais est Intervenu dans un tout autre sons. apres Postdam. La reaction hongroise se
Et ce quo Healey avait predit dans son rapport, montra plus audacleuse apres la mort de
A savoir qu'une crlse ecorramlque tres dure Roosewelt au moment ou I'Amerlque de Tru-
surviendra on Hongrie dans tin an no s'est non man entra en scene. La Jason etroite de sea
plus realise. be rapport est date du debut de faits s'impose, et ne necessite pas beaucoup
1947, matntenant nous sommos au milieu de ,I'explications. Mats que nos socfalisles de
1'annee 1948 et pas to moindre signe do true. drolte n'a'ent pas reconnu la port6e historique
La crise ne nous menace pas et nous real!- de la revolution russe d'octobre et n'alent pis
sero!ns ie plan triermalm6me sans credit amen- vu que cette rc,volution victorieuse avait crde
cain. II no serait pas sans interet de parler du les bases du developpement sociallste exige
congr& extraordinaire d'avril du part! social- des explications.
democrate suisse dont les resolutions pito- Pour ` uoi n'ont-]]s pas yables 'proclament les effets salutaires de ]a la revolution ?d'octobre les compris
peuples de I'Eu-
poiltique de la troisieme force. Mats je no puffs rope orlentale n'atwaient pu titre libdrds et
m'etendre sur ce probleme car le temps me quits auraient etc reduits avec les autree
presse. L'echange de notes americano-sovie- peup es de l'Europe a la servitude Is plus ac-
tiques de memo quo la lettre de Wallace et is ?cablante. Et memo s'tls n'avaient pas compris
reponse de Staline A cettre lettre meriteraient cela, comment se fait-il qu'ils ne se sol-
egalement un examen plus etendu. Jo Ene bor- ent pas rendu compte de ce qul arriverait
nerai a indiquer que le monde aspirant a la chez nous et ailleurs si les forces mena`ant
paix, les peuples oppresses par la menace dune les democraties
nouvelle guerre ont accuellll la note du ministre ouvrir une breche dans leurs rmurrs?? SI ssaientnous
sovietique des Affaires Etrangeres M. Molotov examinons lour role sous cet angle, pouvons-
et la declaration de Staline avec un sentiment nous les juger autrement que nous les jugs-
de joie et de delivrance comme s'ils avaient ons: la politique de la droite est une polltique
eta l1beres d'un cauchemar effrayant. de trahison et non seulement contre leur
11 n'y a que dans les journeaux social is- propre classe ouvrl6re, mats aussi contre le
tes de droite qu'on en alt parts aver scepti- mouvement ouvrier internationaP Et d'eux
cisme, ce West quo darts ces journaux qu'on a aussi on peut dire que la haine quite portal-,
m!s en doute Da vo'orrte do.paix sincere de ent contre les communistes etait plus Intense
!'Union Sovietique, que Von a minimise que leur amour envers leur peuple.
I'irnportance des efforts de Stalie pour sauve- No us la pals. Et avec vela us RourrIons examiner une a une lea
warder f~er du international de In fini
social questions:Qu'est-ce quil ne leur plaisalt pas
democratic de droite. Jo silts convaincu quo agraire duo parts social'--dem cra ep Is reven-
mai'gre tout ,!'unite ouvriere se realf- diquait? Alors pourquoi ont-ils pris position
sera partout, que I'unite de I'Europe se fera, contre cette reforme sinon ouvertement du
que ]a verite percera, que fa lumiere dissipera moins en la sabotant? Mais je pourrais soule-
fee tenebres, que ]a volonte de paix do I'URSS ver cette question paradoxale: Qu'evalent-1115
vaincra et que les forces de droite vont titre contre he mouvement social-d6momocrate'
partout aneanties. Le processus de fermenta- dont ils etaient eux-memes membres? Pourquot
10
rapforts suiN:s. fb rece~vait d'eux des rapports, tion eat en tours et sous ferons tout
lour donr*ait des consells, les incital# i s'or- qu'tl e'ach6ve. La conference des sod nmr
ganfser A ecarter du parti les e?ements do de
auche a Vareovie a aervi egallenient
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.ont-ils sabote ce mouvement? Et si le mouve-
ment s'est,developpe, on le dolt au travail plein
d'abnegation des socialistes de gauche. Nos
socialistes de drotte regardalent de loin ces
efforts et faisaient toujours les offenses. Its
avalent entre lours mains le ministere de
I'Industrie. Laissez-moi dike queiques mots a
ce sujet. 11 eat carcterlstique de 1'esprit am[-
cal -du parti communiste qu'll noun alt cede
le ministere de I'Industrie. Nous aurions pu en
profiter pour creer une base a notre parti.
Et qu'ont-ils fait de ce ministere? Un tas
d'ordure. Quest-ce qui ne leur pialsait pas
Bans les nationalisation? Its rechercha:ent
continuellement la petite We et trouvalent
toujours a redire ' comme l'ouvrler paresseux
toujours mecontent de ses outils. Dana le
prone dhi pail socrial-d6mocrate ?a
nationalisation occupalt une place de premier
plan. Alors pourquoi ont-Ils essays de sabo-
ter ses rationalisations? Quest-ce qul leur
deplaisalt dans la liste commune qui etalt
appelee a accroltre la force et la puissance
des partis ouvriers? Qu'avaient-ils a objecter
con'tro lie renforcement du mouvement ouvrier?
Pourquol ont-ils critique le ministere de
I'Interieur, la police qui a devoIk le complot
et , qui veiMait gat ve'.fle avec vtgitarrcc sur
la seeurite de la democratle p' pulaire? Qu'est-
cc qui lour deplaisait dans la democratic po-
pulalre? et qu'est-ce qui leur plaisait en Ferenc
Nagy, Francois Nagy, Bela Kovacs, Bela
Varga, Peyer? Qu'ava'lent -IIs a redire contre
1'epuration de l'appareil d'Ebat? Ica nous pour-
rions plut6t poser la question sous cette
forme: Qu'est-ce qui leur plalsait dans I'epura-
tion. Cela leur disait quelque chose, car Hs
esperaient creer au cours de cette action
epurative un terrain d'attaques incesisantes
contre les communistes. Its esperaient profi-
ter de oette occasion pour troubler la coope-
ration car sI une chose ne leur disait vrai- -
ment rien c'etait effectivement la cooperation
entre les communistes et les socialistes. MIN
etalent contre la cooperation parse que c'etai-
ent les communistes qui dictaient la cadence.
Et eux n'etaient pas habitues a une telle ca-
dence. D'ailleurs ils ne voulaient pas s'y faire.
Eux ils voulalent uric tranquilite Mate, Idyyl-
ldque de ~pfh istins. 17s soitha:taieint atbendre
tout doucement que le socialisme se realise
de lul-m6me en Hongrie. Et jusque-1a, entre-
tenir avec les partis bourgeois des relations
d'amitie. Mass cc que serait devenue cette
idylle sans le dynamisme des communistes
et des socialistes de gauche, lls n'y out m6me
pas pens6.
Valle reactionnaire du parts des petits-
proprietalres Ieur convenait avee les Fran-
cols Nagy, lea Balint Arany. lei Kabnan Salata,
vollb ce qui Ieur plalsait, ik re*
talent loin d'eux le path commute
pathisalent aver 1'Angleterre de Bevin, mats
detestalent I'Urdon Sovietlque de Stain.
L'Unlon Sovietique ne leur plabalt pas, car
c'btaient ses cornmurWes qui hanatent Mite.
Peyer leur plaisait, ma's non Mathias Rtkael,
Le minbtre de f"lnberieur (vii non phs ne bent
pla Walt pas, De sate aprbe lea 6 chant de
1945 ils ont declenche une atiaque pour eccapk.
rer le portefeuilie de l'interleur. Qtie strait-D
arrive s'.ts avaW reusst? Q vast srtfeux
n'y pas peneer. La reaction auralt fleuti en as
pays comme Ieur espoir de voir un bean J~oou~rr
lea Anglais chez noes mettant de I'ordre dare
,,cette jungle communiste".
La stabilisation ne Ieur dlsalt rien, pas
plus que le plan triennal Car sans cela, lie Weil
aauralent pas trouble l'executlon par leurs cri-
tiques sournolses. Qu'est ce qui leur a deplu "
lors des elections de 1947? En premier, quo le
parts communiste soft sorts renforce de Is car
aulation electorale tandis que le'parti social rte
aft perdu 1,5% de ses voix. Naturellement ile
ont mis sur le dos de la gauche ces pertes et
les ont imputees aux communistes. Its se aunt
revolter et si cela avaft dependu d'eux le pays
n'auralt toujours pas de gowernernent. Des
semalnes durant its on( empbctr6 3a forn elion
du gouvernement. Des semalnes durant lie ont
encourage par la Sos p3,rtls rbactonnaires, lea.
Pfeiffer, les rebelles du Parts doe petits pro-
prietaires. Mass ils avalent depass* la mesure,
La revolte de septembre a conatitue un tour-
nant decisif darts la v:,e du parts eockl-demo-
crate. L'assaut de is droite qui dens le cas de
('Union des colleges ouvriers susclta des trou-
bles, devait titre repousse. Le moment de paste
s r a l'offenslve etait venu. La gauche socfa-
liste daps cet instant critique a mobilise so
forces et ses masses aver le concours du parts
communiste et en premier lieu de Raicosl. Le
destin de la drolte s'etalt accompg. La b--
pique des evenements nous mane jusqu'b 11d6q
de la fusion. Et en l'exprlmant noes la rEalta!-
mes. Nous pavans so avec sageeee, car made-
fir le parti social-d6mocr4te n'anrak I ?kw
aucun eons. SI l'internatba de sous autras
appartenions b La gauche oociWiste M kit de r
organdser a Ypres reparation be parbl social-demo- .
crate dans I'esprlt de Lenine et de SWine, sit
la base de leur ensiegnement - et chttaItb enIs
notre intention car elle repondalt I no* con-
victions - rien ne pouvalt nus luciter I nudidt=
la plus juste, celle qui correspondalt le
aux Interets des travallleurs, hongrols. II auras
6te ceiminel de s'arr8ter I mi ctxtnbr. MAn-
f1t
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tenant nous sommos devenus un parti unifie,
fort et puissant. C'est avec un sentiment de
reconnaissance que je me souviens de I'appui,
de I'aide sincere, honnete of loyale de mon
camarade et do mon ami Rakosi qui a offert
au parts social-democrate la possibilite de
s'engager sur Is vole de Is fusion, non comme
une armee vaincue, on debandade, humiliee
dans' sa fierte mais comme un ami de rang
egal, portant des convictions sinceres et I'ami-
tie dans son cocur.
Nos camarades communistes appreciant le
travail honnete et perseverant des socialistes
de gauche depuis la liberation, leurs efforts
pour assurer une cooperation sans a coup ont
tout fait pour aplanir la voie de Is fusion. Les
consequences salutaires et fructucuses de cette
attitude feront sentir Icurs effets heureux sur
le Parti des travailleurs hongrois of sur lours
masses. La fusion s'est accomplie dans un ve-
ritable esprit de fraternite. C'est "pourquoi elle
sera in&anlab;e et immuable. Mais en tant
quo disciples do Lenlr.c et do Staline nous de-
vons savoir que Is prevoyance, Is ponderatien,
Is vigilance et la defiance font partie des ver-
tus les plus precleuses d'un revolutionnaire.
L'unification s'est realistic dans les meilleures
conditions. La grande majorite des masses
social-de'mocrates a compris et apprecie a sa
juste valeur cette decision do grande impor-
tance. Elie s'est engagee sur la voie de Is fu-
sion avec une joie debordante. Mais chers ca-
marades, I'amhiance de fete no durera pas
toujours. Noes no devons pas perdre de vue cc
fait: bien que noire democratic populaire pro-
gresse a pas stirs et sans devier vers les objec-
tifs qu'elle a inscrite sur son drapeau, des for-
ces peuvent venir troubler cc developpement,
des difficultes peuvent surgir sur son chernin.
Naturellement nous les surmonterons, noun les
vaincrons comme los communistes savent
vaincre les difficultes. Mais noun devons We
vigilants, nous devons veiller a cc quo les tile- .
ments qui n'arrivent pas a sympathiser avec
la pensee do ]'unite ouvricre, avec ]'Ideal do
la democratie populaire, qui no veulent pas
accepter le rythme du developpement do noire
democratic, qui no voient pas d'un bon ocil
noire parti et nos Institutions no puissent uti-
liser contre notes les difficultes, les a-coups
que noun pouvons rencontrer sur noire chemin.
Ces elements seront toujours prets a fomenter
un esprit de mecontentement, a decourager
les masses, et a propager Is discorde. Ifs essa-
yeront do s'infiltrer dans le parti afin d'y
accomplir un travail do sape et de pouvoir
gagner ainsi plus facilement les mecontents, les
Clements petits-bourgeois, les membres faibles
torts ceux qui ne sont pas suffisamment armes
ideologiquement. Cest pourquoi nous devons
porter une grande attention a ce que !'esprit
qui a rendu Is fusion si facile et si amicale pe?
netre egalement darts les plus large couches
du part[, que le niveau ideologique soft cons-
tamment porte plus haut et que le rythme de
Is formation de cadres soil accelere, que leur
qualite s'ameliore afin que les masses socialis-
tes et communistes pulssent se fondre entiere-
ment au sein du part! des travailleurs hongrols.
Que I'on n' puisse pas recontrer des social-
democrates froisses et ronchonnants et des
communistes hautains. Qu'ils ne forment pas
des groupes separes. Qu'lls se melangent,
qu'ils s'aspimilent, qu'ils arrivent i former une
communaute fraternelle car meme Is consti-
tution de cliques d'amis pout donner naissance
a des fractions. Le parti dolt We homogene.
unanime. 11 Taut que les manses des deux partis
s'entremelent si etroitement qu'il no soft plus
possible de reconnaftre quels on ere les com-
munistes et quels on ere les socialistes. Les
sociaux-democrates - je ne puss les designer
'pour ]'instant autrement-doivent comprendre
que le parti des travailleurs hongrois admet
la discussion on tout, macs ce parti ne fait pas
que discuter, 11 est a tous les points de vue le
parts des travailleurs. 11 dolt assumer des
t9ches Immenses et cellos-ci ne seront resolues
que dans une unite et discipline parfaltes.
L'esprit de relfchement, de negligeance, d'irres-
ponsabilite ne pout titre tolere dans la partf
des travailleurs hongrols. Nous executons avec
un esprit de suite intransigeant les resolutions
et personne ne petit se derober devant ses o-
bligations. Le parti des travailleurs hongrois
est un parti militant et les loin de la lutte
y prevalent. Les socialistes de meme que les
communistes doivent on avoir conscience.
Tous sans exception. Nous ne pouvons per-
mettre la moindre breche dans le mur
d'airain de la discipline, de memo que
nous no pouvons permettre aucune deviation.
Mass nous no souffrirons aucune injustice
Que les socialistes no soient pas impa-
tients si tout ne lour reussit pas immediate-
ment. Quo les communistes no craignent pas
de perdre leurs postes. Quo les socialbte, ne
pensent pas qu'ils oeront mis a I'ecart sim-
plement parse qu'ils etaient socialisteF. Qu'Ils
ne craignent pas de no pas trouver teur place
dans le parti. Mais bien stir qu'ils Is trouve-
ront; de no pas avoir ('occasion do mon-
trer cc qu'ils savent - mais bien stir qu'ils en
attront ('occasion - c'est une sottise que de
penser ainsi. Chaque membre du parti, sans
exception doit tendre de toutes ses forces a
cc que I'alliage s'effectue Ie phis rapidement
et le plus parfaitement possible, que ('attitude
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de chacun soit conforme a celle d'un bon
militant.
Les communistes ont frequents une mell-
leure ecole revolutionnafre que les sociaux-
democrates. Qu'ils partagent leur Rsavoir, leur
experience pratique avec les socialistes pour-
qu'ils deviennent egaux merne dans ce domaine.
Que chacun de nous pense comblen de soul-
frances et de pertes nous ont occasionne
l'esprit insense de rivalite, la defiance, le man-
que de coniprahension. Eliminons pour toujours
ces fautes. Elevons! notre parti dans tous les
secteurs au degre le plus haut. Renforrons nos
rangs et veillons jalousement pur l'unite inte-
ricure du parts qul est l'unique gage de ce que
nous puissions maltriser les ifficulte even-
tuelles et resoudre avec succss nos t9ches
historiques.
L'unilication a daja ports ses fruits, je
pense ici a la nationalisatlon des entreprise9
occupant plus de 100 employes, a l'accrols-
sement de la production, au mouvement d'emu-
lation dans le travail d'oi sortira tine nouvelle
morale du travail, a la nationalisation des
Coates qui est a pres+ertt tzbtre t.che 4a plus
importante et a ce tresor spirituel du mouve-
ment ouvrier qu'est la declarartion de pro-
gramme du Parti des Travailleurs Hongrots.
Nous devons la posaeder i fond. sous en
netrer. Ce programme est k prodult
superieur d'une theorle d'avant-garde. Le
programme d'avant-garde d'un parts d'avant'
garde. Pour le moment je n'al rkn d'autre i
ajouter i ce qu'a dit le camarede Ralcaai sur
ce programme. Les statuts d'organlsation du
parti sont aussi le prodult de la fusion. Cc
sont les statuts de notre parti combattif. Que
chacun de nous les etudie textuellement, qu'll
en comprenne le sens, 1'esprit et le but. Etu-
dions-les et conformons-nous y sans ddfall-
lance.
Pour terminer: nous avons rattrapd le
temps perdu. Le parts des TravalUeurs Hongrola
exists Ses bras de geant vont construlre un
nouveau pays, un pays entlirement nouveau
qui sera la patrie heureuse des travaifeurs.
dont le sot produire pour les travalleurs et
rien que pour les travaiUeurs, dont les machi-
nes' tournerbnt pour le bleu-titre des travail-
leurs at rien que pour leur blen-etre. Nous
sommes liberes de nos chatnes. Nous avons fait
un grand pas en avant dans la vole du doc1
alisme et nous en ferons encore un plus grand
vers la socfete communiste.
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i
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SOMMAIRE
Notre lutt.e contre les traitres a la classe ouvriere pour I'unitr ouvricre par
ARPAD SZAKASITS ................................................... . I
Pour -un parti marxiste-leniniste fort et uni par
MIIIALY FARKAS ........................:........................... 157
Yelel6s kirio; Rcnyl Peter.
Se krr Irodabni Ee Lapkiadovalalet. Nyoml At.. Budapest, V., Honvid.uta 10. -- F61Er epet8: lleireakp lam.
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POUR UN PARTI MARX ISTE-LENINISTE
FORT ET UNI
Rapport presence le l4 juin 1948 par Mihaly Farkas au Congres
d'unification du Parti Communiate Hongrois et du Parti Social-Diasocroio
Clrers camarades,
Notre Congres d'une importance histo-
rique a prononce au milieu d'un enthousiasma
inoubliable l'unification du Parti Communiste
Hongrois et du Parti Social-Democrate a la
suite de quol to Parts des Travailleurs Hon.
grols s'est constitue. Le discours de programme
du camarade Rakosi, le rapport substantiel du
camarade Szakasits, ayant -une Importance de
principes, ainsI que la declaration de pro-
gramme adoptee ont defini I'ideologie et !es
objectifs proches et lointains de notre Parti.
It ressort sans ambiguite de la declara-
'ion do programme adoptee que le Parti des
Travailleurs Hongrois souhaite poursuivre son
activite et sa lutte sur la base de l'ideologie
des grands maltres et dirigeants de la classe
ouvriere Internationale. 1,1 s'est fixe comme but
dF faire triompher egalement chez noes, en
Ilongrie les Wes mattresses do Marx, Engels,
Lcnine et Staline.
Cependant notre Congres n'aurait pas
accompli Integralement son travail, n'aurait
j)as resolu tout a fait ses taches s'il se conten-
tait de !'elaboration' et de ('adoption du
programme du parti et ne s'occupait pas on
meme temps de cette question: comment dolt
ttre le part! Issu de la fusion des deux partis
ouvriers, quels doivent We sa structure, son
organisation, son ordre Interne, quels sont les
devoirs et les droits de ses membres.
quelle le travail pour l'interet general serf k
bonheur de chacun et qui dans son develop-
pement va vers le communtsme."
Notre declaration de programme delalre
d'une manlere eblouissante In, vole sur la-
quelle notre parts dolt alter de l'avant entral-
nant derriere lul les grandes masses de In
classe laborleuse hongrolse pour pouvoir ac-
complir sa mission historique.
Le but est clair, la vote menant au but
est cannue. Maintenant notre tAche est de
fixer la structure du parti, son ordre Interleur
de fagon qu'll soft capable de mener meme au
milieu des pTres difficultes, des orages les plus'
violents notre classe ouvriere, notre people
dans la vole tracee: vers une Hongrle sociallate
libre et heureuse. Le projet de istatuts d'orga-
nisation presente an Congr@s donne une
reponse claire ? A la question: comment dolt
We le parts des travallleurs hongrols. La
reponse est concise et exprime dans un ]an-
gage comprehensible a tous que le Parti des'
Travatlleurs Hongrois sera un parts marxlste-
leniniste c. A. d. un parts revolutionnaire! Ce
parts sera conforme tant daps sa politique que
dans sa structure et son organisation Interns
aux enseignements de Lenlne et de Stalin sur
le parti de la classe ouvriere.
Grace a I'Unlon Sovktique, noun march mm
vers le socialisme.
Le Parts des Travailleurs Hongrols sera an
parts revolutionnaire.
Notre Congres a deja adopte la declara-
tion de programme du Parti. II dolt egalement
decider comment sera ce parti dont In tAche
est de ?!utter en Hongrie pour la realisation
d'une societe socialste qui ne connaitra plus
de classes exploiteuses, qui ne connaltra plus
1'exploitation de l'homme par I'homme, oO les
differences entre les classes. laborieuses alliees
vont s'estomper, oft l'epanouissement indivi-
duel est la condition du bien public, dans Ia-
C'est 1'espnlt genial de )L,erne qW
a reconnu l'knportance hislorlque du part!
revolutionnaire du proletariat. C'est , lul
qul a elabore la theorie sur In base
de laquelle a ete constitue be part! du
proletariat russe, ce part! sous is direc-
tion duquel pour la premiere fols dans l'Idstoire
de I"huunanbe, 1a cgaese ouvriere et 1e people
laborieux d'un pays ont ete liberes de 1'ex-
ploitation capitaliste. Aprbs la mort de L&
nine, on plus fidele eleve, Stalin, a developpe
la theorie geniale de Lenlne sur le parts de Is
classe ouvriere. if a', fait du parts rEvo!u.
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tionnaire de In classe ouvriere de l'Union So-
vietique une force si pulssante, qu'il a reussi,
surmontant mille obstacles, non seulement a
aneantir l'ennemi Interieur et a batir la soclete
sociallste, macs en groupant autour de lul le
peuple sovietique et a la suite de la magnifique
victoire qu'Il a remporte au cours de In seconde
guerre mondiale, a sauver I'hurnanite entiere
du danger mortel du facsisme.
Camarades, it en est encore beaucoup qui
ne c9mprennent pas les veritables raisons 'de
la victoire grandiose de ('Union sovietique, de
sa superiorite politique, ideologique et econo-
mique. Cependant celul qui connait la theorie
de Lenine et de Staline sur le parti revolution-
naire de la classe ouvriere, celul qui connalt
leur lutte pour que le parti devienne une
arme toujours plus efficace entre les mains
de la classe ouvriere de l'Union Sovietique
et des peuples de ('Union Sovietique, salt que
('Union Sovietique a reussi a remporter une
victoire d'une importance historique dans la
seconde guerre mondiale non seulement pare
que la-bas la cause du socialisme a triomphe,
parce qu'elle disposait d'une Armee Rouge
excellente, macs en premier lieu parce que
c'est un tel parti leniniste-staliniste qui con-
duit les peuples de l'Unlon Sovietique, qui
depuis pres d'un demi siecle s'est trempe
dans des luttes continuelles, et qul a mene
la classe ouvrlere russe, les peuples de ('Union
Sovietique de victoires en victoires.
Sans un tel parti leniniste-staliniste la
cause du socialisme n'aurait pu triompher en
URSS. Sans un tel parts leniniste-staliniste la
classe ouvriere de ('Union Sovietique n'aurait
pu conserver le pouvoir voila deja plus de
trois decades, et sans un tel parti, lc peuple
sovietique n'aurait pu terminer victorleuse-
ment la seconde guerre mondiale. C'est a cc
parti que i'humanite doit d'avoir etc liberee
de la barbaric fasciste. Et nous aussi, ouvriers,
paysans, intellectucls hongrois, nous sommes
redevables a cc parti, aux luttes pleines d'ab-
negation de cc puissant et glorieux parti, a
son sage dirigeant Staline de ce que notre
peuple ait pu se liberer des chatnes de ('op-
pression capitaliste, de ce que nous progres-
sions par l'intermediaire de la democratie
populaire vers le socialisme.
Notre parts ressemblera de plus en plus au
parti de Lenine et de Staline.
Il se peut que certains ne comprennent
pas le rapport qui existe entre cc que je
viens de dire et la discussion sur les statuts
du Parti des Travailleurs Hongrois.
Cependant Is liaison est Evidente. Car de
quol s'agit-fl? De cela, camarades, de ce que
notre partl ne sera vraiment un part! marxiste-
leniniste, donc un part! revolutlonnaire ~qque
s'il repond non seulement stir le plan id?oto-
gique mail egalement dans ea structure d'or-
ganisation et son ordre Interne sux enseigne-
Nous devons faire de notre part!, le part)
des Travailleurs ' Hongrois, un part! qqul res-
sembiena au part! de Lenine et de Stine. Au
debut 11 ne sera pas tout a fait ressemblant
mats avec le temps it le deviendra entlerement.
Bref, profitant des enselgnements. de Lenine
et de Stalin, profitant des expEriemes du Part)
Communiste (bolchevik) russe nous aurons a
donner a notre parts une organisation telle,
que notre declaration de programme adoptEe
ne reste pas sur le papier macs qu'elle passe
dans la vie a I'encontre de toutes les difficul-
tes it de tous les obstacles su5cltes par )'en-
nemi Interieur et exterieur.
Les partis ouvrlers pseudo-marxistes ne
mtnent pas les travailleurs au pouvoir.
N'oublions pas, Camarades, que dans
I'histoire du mouvement ouvrier une lutte
acharnee a fait rage des dizaines d'anndes
durant pour Isavosr comment devalt Etre le
partf de la classe ouvriere. Les pseudo-marx-
Is`tes qqui ont Ate au marxisme son contenu
revolutionnaire, qul ont reduit la tkche de In
classe ouvriere a reformer l'ordre social eapi-
taliste et ont proclame la politique de collabo-
ration avec la classe capitaliste, ont orgaalisE
des partis ouvriers tendant uniquement a rEiIl-
ser des reformes par vole parlementgire, par
des moyens pacifiques. C'est dans Is pfriode
de developpemem passible du capitalisme
qu'ont etc crees les partis ouvrlers guides par
la lie Internationale. Ce deve!oppement paci-
fique et la theorie opportuniste des falslfka-
teurs du marxisme ont marque de leur sceau
les partis ouvriers d'alors. Cependant le dEve-
loppement passible du capitalisme a pris fin
au debut du XXe siecle. Le capitalisme se
transformant en imperlalisme, les antagonismes
entre capitalistes et ouvrlers s'accentuErent.
La lutte des classes entra dans une nouvelle
phase. Ce fut la periode des confilts ouverts
entre classes, la periode de faction rEvolu-
tionnaire du proletariat au cours de laquelle
it lui fallut preparer ses forces pour le ren-
versement meme du capitalisme, pour la con-
gttete du pouvoir. Dans cette periods it
apparut que les partis ouvrlers fondEs par les
pseudo-marxistes etalent incapables de rf-
soudre les taches revolutionnaires posees par
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!'ere nouvelle. Les partis, ouvrlers institues par
les reformistes dans la periode du developpe-
ment pacifique du capitalisme n'dtalent
pas des partis de combat menant les
ouvrlers a Is conquAte de pouvoir. lis consti-
tuelent tin apparell electoral, approprid aux
elections parlementaires et a Is lutte parle-
mentaire. Ceest ainsl que le camarade Stallne
a apprdeld lee partis ouvrlers crdes et dir ds
par les dirigeants reformistes de la He Inter-
nationale.
Pour vaincre 11 faut tin parti Leniniste-
Staliniste,
Au debut du XXe siecle Lenine reconnut
que si la classe ouvriere voulait vaincre elle.
avast besoln d'un part! revolutlonnaire d'un type
nouveau. La classe ouvriere a besoin dun
parts qui la prepare a la lutte qui en soft
I'avant-garde' et la force organisee of
qui en consequence la rend' apte a faire
triompher la grande cause de l'emancipao
tion de la classe ouvriere.
Cost grace, aux enseignements at I la lutte
de Lenine et de Staline que s'est forme et forge
dans la Russie tzariste le parts revolutionnalre
de type nouveau de la classe ouvriere. Ce part!
A renverse en 1917 le capitalisme, a fait triom-
pher ]a cause de ('emancipation de la classe
ouvriere et a ouvert une nouvelle perlode
dans l'histoire de l'humanite. Par contre, dans
tous les autres pays, bien que la situation ettt
change, les anciens partis de la classe ouvriere
resterent des partis se 'proposant d'obtenir des
reformes en continuant a collaborer avec la
classe capitaliste. Lors de la premiere guerre
mondiale une situation favorable se presentait
devant le 'proletariat non seulement en Russle
mass encore dans maints autres pays euro-
peens. Cette situation offrait la possibitite de
renverser le capitalisme, de liberer la classe
ouvriere. Mass les partis ouvrlers pourris par
l'opportunisme n'ont pas su exploiter cette
possibilite au profit de Ja classe ouvriere. Les
partis de la Ile Internationale n'etalent pas pre-
pares aux luttes revolutionnaires, encore
moans a ]a conquete du pouvoir.. Ni leur ldeo-
'logie, ni leur structure d'organisation
ne less rendalent aptes a vaincre le ca-
pitalisme re debattant au milieu d'une
crise politique et economique profondes. Tout
au contraire, les partis de la Ile Internationale
menalent une politique de restauration du capi-
talisme empetre dans une grave crise politique
et economique. Its se preoccupalent de Is
guerlson du capitalisme mortellement blesse.
Le resultat de cette politique de trahison fut
qu'en dehors de !:Union Sovletique Is classe
ouvriere des pays europ6ens subit dEfsites stir
defaites; les revolutions, lea mauvements de
is classe ouvrltre dchoutrent en peu de temps.
11 apparait clairement de tout ce q~ jf
viens de dire que kd partis ouvrkrs
par les pseudo-marxistes ant fait falate at
se sont . montrEs inaptes I faire trtompber Is
grande cause de l'dmancipation de Is elu
ouvrlere. 11 est manifeste que des party
ouvrlers de type nouveau devalent se farmer
en dehors de In Russie daps d'autres pays
egalement. De tels partis se soot cow
apres Is falllite politique honteuse de Is Be
Internationale et spree !a victoire f tongue
du parts de Ldnine et de StaWne. A la wlte
de ces dvenements de grande Importance se
sont formds dans le monde entier des partis
revolutionnafres de type nouveau de Is classe
ouvriere, lea partis communiates- Aujourd'liul
que noun voyons ces lvInements aver I.
recut de 1'histoire, noun pouvons declarer qua
sl dans le mouvement ouvrier europ6en on
a%alt reussi a liquider I'opportunlsme comme
dans le mouvement ouvrier ruse, I'bumpnit6
n'aurait pas dtd entrainde dans Is seconde
guerre mondiale, depassant en horreurs is
premiere et dans toute !'Europe depuls inn
temps dejg rayonneralt In iumiere de In IliertC
et de la pilx, le soleil du sociallsme.
La riche experience que nous offre
1'histoire du mouvement ouvrfer, sea succts et
ses Insucces nous enselgnent que sI l'on a
reussi a prolonger la vie du capitalisme aag~oonni-
sant, c'est que les falsificateurs, lea soclafates
de drolte orit durant des dizalnes d'annEes jouE
un role dominant et le jouent en partle encore
aujourd'hui dans le mouvernent ouvrier. Les
evenement5 qui ont sulvi Is seconde guerre mon.
diale montrent que la ou le regne des' so-
cialistes de drolte a pris fin dans le mouvement
Lenine-Stallne one triomphd dans Is classe
ouvriere, la la classe ouvriere s'est unifiEe sur
la base de 1'ldeologle marxiste-IEnlniste et
eri resultat de cette unification elle Ifquide
le capitalisme et crde ses conditions Indis-
pensables a la realisation du soclalisme.
Le Parti des
mier lieu
Travailkurs Hongrols est en pre-
le parts de la classe ouvrlre.
Notre parts, le Parti des Travail Burs Hon-
grois reprdsente un chatnon prometteur de cc
grand processus historique. li eat done com-
prehensible Camarades, qu'i notre congrts
d'unification nous consacrions une grande
attention a Is question de savoir comment
devra fire le parts issu de Is fusion.
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- Chers Camarades, le parii de la classe
ouvriere est une forteresse puissante dans Is
lutte pour le progres. Dins cette forteresse se
forment, se forgent ces combattants, cette
armee dont In tache est d'elever toujours plus
haut le glorleux drapeau du grand Ideal du
progres humain, de la theorie de Marx-
Engel9l-Ldnine-Staline. Nous devons donc
prendre garde que seuls des hommes sirs et
resolus penetrent dans cette forteresse. Celul
qui en franchit le scull doit etre digne de ceux
qui durant des dizalnes d'annees ont servi
fidelement Is cause de Is classe ouvriere, de
ceux qui ont marche sur Is vole rude des lut-
tes difficiies de Is classe ouvriere, sacrifiant si
cela d talt nicessaire lour liberte, leur sang et
meme leur vie. Celui qui en franchit le seasl
dolt We digne de ceux 'qui a I'interieur de Is
forteresse s'eduquent, luttent et oeuvrent pour
Is transformation politique et dconomique de
noire pays, pour Is Renaissance de Is Hongrie.
De cette forteresse sortent les combattants, les
troupes qui se trouvent en We Cant dans le do-
maine politique qu'economique, puls frayent do
nouveaux chemins pour notre peuple, crux qui
organisent, eduquent notre classe ouvriere,
noire peuple laborieux pour qu'il puisse
atteindre le plus rapidement possible ]'ere de Is
Iibertc et de 1'abondance. C'est Is composition
des coinbattants, des troupes groupees au seen
de Is forteresse, c'est leur qualite, leur savoir,
lour combattivite, leur fidelite a Is classe
ouvriere et a notre peuple laborieux qui
dccidera si noire parti sera a Is hauteur
de Is situation, s'il sera capable de conduire
d'une main sore notre pays au milieu d'ecueils
de toute sorte du developpement historique au.
hare du socialisme. Les statuts' d'organisa-
tion prescntes devant le congres prennent on
consideration ces points de vue leninistes-
stalinistes. Dans ce projet de statuts sont con-
denses Is lutte et les enseignements de Lenine
et de Staline sur le parti revolutionnaire.
Nos statuts d'organisation indiquent quo
Ic parti des travailleurs hongrois est en pre-
mier lieu le parti, !'avant garde de Is classe
ouvriere, Is seule classe consequemment so-
cialist,. Gette definition a une importance de
principe decisive. A ce sujet je voudrais attirer
]'attention des camarades sur deux questions
importantes.
Tout d'abord pourquoi notre parts est-il en
premier lieu le parti de Is classe ouvriere. Je
dois souligner qu'il en est encore dans notre
parti qui ne comprennent pas pourquoi nous
insistons sur le fait que nous sommes en pre-
mier lieu le parti de Is classe ouvrl+re. Ne
serait-11 pas plus juste - disent ces camarades
- d'affirmer que le Parti des Travailleurs
Hongrols est le parts de Is classe auvriaM de
Is classe paysanne et des lntellectuels progies-
sistes.
Ce point de vue nest pas juste. 10 est con-
traire a la iheorle marxiste-lenlnisle. Lbrreur
de cc point de vue reside dans le falt qu'tl rddult
au memo denominateur In classe ouvriere. Is
paysannerle et les Intellectuels. Dans notre
declaration de programme comme dans noire
projet de statut d'organisatton ce n'est pas par
hasard que nous avons ecrit que le partt des
travailleurs hongrois est en premier lieu - et
je le soullgne - Ic parti de Is clam ouvrltre,
Is seule classe consequemment soclaliste. p eo
est ainsi camarades.
. De par sa situation sociale, polit ue et
dconomique Is classe ouvriere est designee
par le developpement historlque comma Is
force revolutionnaire dent is mission est die
faire avancer Is cause du pr ris? die creer Is
possibilite de ]'edification dune vie sociale
d'un type nouveau et dune forme supErleure.
cette force n'a_ pas seulement pour role, mad
est aussi capable de faire triompher In cause
du socialisme. 11 est donc evident qu'un part!
marxiste-leniniste duit ,'appuyer en premier
lieu sur cette classe rcvvnlutionnaire et qu'elle
en dolt avant tout absorber les melileurs
elements.
Notre parts groupe Cgalement uai son sein ks
meilleurs elements de la pa%,. ~mnerle at des
intellecluels.
Nous voulons par la soulie- role dirl-
geant de Is classe ouvriere dan-. utte pour
Is consolidation de notre democrat,. -pulafre,
pour is realisation du socialisme.
Cependant la classe ouvriere .,,, peat
assumer avec succd s son role diriL,,,- it que si
a sa We se trouve un parti uni. di~cipuint? agis-
sant et luttant dens ]'esprit du '!iarxiame-
leninlsme. Ce point de vue de pruwone a sou-
tenu I'epreuve du feu des luttes sociales. CP
serait une erreur de supposer que ce point de
vue est contraire aux Interets de Is payean-
nerie laborieuse, des Intellectuels progressistes,
C'est tout le contraire qui est vrai. Les expe-
riences faites en Hongrie appres -Is liberation
demontrent avec eclat que It meilleur Men-
spur des interets de In paysannerle laborleuse
a 'W le parti revolutionnaire de is classe
ouvriere, le Parts Communiste et a I'avenir le
-Parti des Travailleurs Hongrols seta It mell-
leur defenseur de Is paysannerie laborleuse.
Lorsque nous proclamons que he Para
des - Travailleurs f longrols est en premier lieu
he parti de Is classe ouvriere nous devons awe!
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tndiqucr quo nous comniettrions une grosse
faute si le parti n'etait pas egalement le point
de ralliement des mcillcurs elements de la
paysannerie laborieuse et des intellectuals
progressistes. Nous donnons a -la paysan-
nerie laboricuse et aux intellectuels progres-
sistes la place et le rdle qui lour.reviennenj. Et
comma aux cotes de la classe ouvriere. pren-
nent place les mcillcurs elements do. La paysan-
nerie laboricuse et des intellectuals, comme
notre parti defend les interets do toutes les
masses travailleuses; notre parti est tgalement
le parti des travailleurs.
Le parti: detachement d'avant-garde.
L'autre question quo je voudrais traitor
on rapport avec cc qui precede, est la question
do I'avant-garde. Oui, le parti est un detache-
ment d'avant-garde do ]a classe ouvriere. ?11
taut quo to parti-dit le camarade Staline-snit
avant tout to detachement d'avant-gardc de la
classe ouvriere. 11 faut quo le parti absorbe
tous les mcillcurs elements do la classe ouv-
ricre, lour experience, tour esprit revolution-
naire, lour devouement infini a la cause du
proletariat".
Mais pour titre vraiment un detachement
d'avant-garde do la classe ouvriere it no suffit
pas quo to parti soft lc point do ralliement d'unc
partie do la classe ouvricrc, des mcillcurs ele-
nients do la classe ouvriere. Pour Clre vrai-
ment un detachement d'avant-garde it Taut que
to parti soit arms de la theoric revolutionnaire,
quo ]a seule theorie juste do la classe ouvriere,
les enseignements do Marx- Engels-Lenine-
Staline guidont to parts. Vous pouvez voir
caniarades que cette these staliniste d'une im-
portance decisive figure a tine place do choix
aussi bier dans notre declaration do pro-
gramme quo dans notre projet do statuts d'or-
ganisation. Elie constitue la base do touts
I'activite do notre parti. II fact quo le parti se
trouve on tote do la classe ouvriere, des mas-
ses laboricuses. II taut qu'il vole plus loin quo
la classe ouvriere. Soul tin parti possedant do
telles caracicristiques pout remplir le rule do
detachement d'avant-garde, soul tin tel parti
est capable d'etre le guide politique de ]a
classe ouvriere.
Notre parti, forme supreme de I'organisatlon
du peuple travailleur.
Mais la dernicre phrase du premier pa-
ragraphe de notre projet do statuts a egale-
nient tine grande importance de prin-
cipe. Cette phrase est la suivante: ?Le
Parti des Travaillcurs tlongrois est Is forme
supreme de ('organisation de ]a classe ouvrlkre
ct des masses travailleuses."
Quest-cc que cola signifle camarades?
La classe ouvriere, les masses laborieuses,
possedent toute une serie d'organlsatlons de
masse. Eller possedent des syrdicats, des orgQa-
nisations do femmes et de jeunesse, dies associa-
tions culturelles, etc. Touter ces organifttlons
sont les differentes organisations de Is classe
ouvriere et des masses laborieuses, toutes
servent les interets des masses laborieuses. 11
Taut coordonner I'activite de ces organisations,
it Taut lour donner une'units de direction, car
cc n'ast qu'ainsi qu'elles peuvent vralment
defendre la cause de la classe ouvriere, des
masses laboricuses. A cc sujet la question
so pose: . parmi toutes ces organisations de
!a classe -ouvriere quelle est celle qui dolt don-
nor unc direction et orientation centrale a ces
differentes organisations. 11 n'y a qu'une re-
ponsc! Cost le parti d'avant-garde de Is classe
ouvrkre! C'est a dire chez nous exclusive-
mcnt le Patti des Travaillcurs liongrols. Ce
n'est quo cc parts qui est appele a guider et a
orienter toutes les organisations de Is classe
ouvriere, des masses travailleuses'!
Au debut apres la liberation et en partle
encore au jourd'hui on constate des a-coups
Bans cc domaine. En particulier ce sont nos
camarades travaillant dans Ies syndicats qui
n'ont pas encorq compris le rdle dirigeant du
parti et quclquefois lorsque le parts leur a de-
mands des comptes ou a controls Icur travail
dans les syndicats, certains*en etalent mseon-
tents et so sont Cleves contre ,I'Ingdrence" du
parti. Cette attitude camarades, est ufw sur-
vivance do l'education syndicaliste et social-
dCmocrate. Darts to mouvement ouvrier social-
democrate la demarcation entre le parti et Ies
syndicats s'est effacse. 11 est arrive maintes fois
quo des dirigeants syndicalistes oft prix le des-
sus et n'ont pas accepts les directives dtu parti.
Au contraire c'etaient eux qui dirigealent le
parti. Dans un parti marxiste-leniniste une
telle situation est intolerable.
Le parts est 1'etat-major du proletariat et
it taut quo cc soit le parti qui dirige et guide
toutes les organisations de masse sans excep-
tion. II faut quo ceiles-ci travaillent sous le
controle du parti. C'est la condition prealable
a la realisation de ('unite de direction politique
de la classe ouvriere et du people travailleur--
Datis le mouvement ouvrier 'social'
democrate on n'a pas considers lc parti comme
la forme supreme d'organisation du proleta-
riat, du peuple travailleur. Les fractions par-
lementaires et les fractions des eonseiEers
municipaux des villes se sont rendues Indepen-
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dantes de Ia direction centrale du parti et ont
prix meme entre leurs mains la direction du
parti. Il est arrive plus d'une fois que la frac-
tion parlementaire on lc groupe des conseillers
mttniclpaux socialistes n'ont pas execute les
instructions du comite central du parti. Chez
nous par exemple, le groupe socialiste des con-
scillers municipaux do Budapest formalt a I'in-
tericur du parti-social-democrate une repub-
lique a part n'etant pas dispose a sulvre la poli-
tique du parti, on particulier lorsque la direction
du parti passa definitivement entre les mains
des socialistes de gauche. Je suss persuade que
tout le monde est d'accord avec mol pour dire
qu'une telke anarchic et qu'un tel chaos sont
cltoses tout a fait inadmissibles dans le Parti
des Travailleurs Hongrois. Dans le Parts des
Travailleurs Hongrois tout le monde, quelle
que soft la haute fonction gouvernementale
qu'il occupe - dolt se soumettre a la politique
du parti, a la discipline du parti, a ses resolu-
tions meme s'il arrive qu'il no soit pas
d'accord avec une de ces resolutions.
Cost par mandat du Parts, que chacun,
chaque membre du Parti est place dans I'une
ou t;autre haute situation do l'appareil gouver-
nemental. Tant qu'un cauiarade travaille'avec
un esprit de devouement, d'enthousiasme et de
discipline daps l'interet du parti, cost a dire
dans l'Interet du proletariat et des masses la-
borieuses it jouit de la confiance et de l'appui
du parts. Mats a l'instant ou quelqu'un se re-
tourne contre la paliti?lue du parti, enfreint la
discipline du parti et no so inontre pas dispose
a executer la politique du parts, a cot instant
it perd la confiance du parti et dolt quitter sa
place.
Notre parti sera le guide, l'organlsateur
t'educateur des masses groupees dans le front
de I'independance.
On no pout conduire avec justesse la lutte
du proletariat, des masses travailleuses, que si
cette lutte est orientee par une direction centrale
et que si les organisations de masse no font
pas qu'approuver ses decisions mass egalement
les executent. Chez nous nous no pouvons pas
admettre on etat do choses qui permettrait a
one organisation de masse ou au groupe par-
Ieme'ntaire, aux conseillers municipaux du
parti de se substituer au parti, de le releguer
au second plan. J'insiste d'autant plus, sur cc
point que, du fait que la reorganisation du front
do I'independance en une puissante organisa-
tion de masse deviant grouper des millions et
des millions de hongrois est a l'ordre du jour,
it y a des camarades qui perdent un peu la We
et no savent pas queue sera alors la situation du
parti. Certains pensent qu'i la suite de la can-
stitution du nouveau front de 1'independance
noire parti devra s'effacer et aura i evacuer
et abandonner maints secteurs au profit du
Front. Bref, ces camarades veulent pousser au
premier plan le Front au detriment du parti.
Ces points do vue sont erronnes et au fond
signiflent la revision des enseignements de
Lenine et de Staline sur le parti du proletariat.
Le Front qui dolt etre la plus puissante
organisation do masse democratique du
peuple hongrois ne peut pas se substituer au
parti en tant qu' avant-garde revolutionnalre.
Le Ftont en tant qu'organisation de masse
accomplira seulement sa tAche si le Parts des
Travailleurs Hongrois arrive a y jouer tut
role dirigeant en menant une politique juste,
en defendant les intcrets des masses laborieu-
ses et s'il devient, en alliance avec les autres
partis democratiques le guide, I'organisateur
infatigable et I'educateur de ces millions de
hongrois qui se grouperont dans le Front.
Celui qui voudrait dissimuler lc partl et
faire valolr dune miniere occulte le role dirl-
geant du parti ne ferait.au fond que dresser un
mur entre le parts et les masses et par li viole
rait la these la plus decisive de 1'enseignement
do Lenine et de Staline sur le parts du proleta-
riat. Cette these est la suivante: ?La liaison
avec les masses, le raffermissement de cette
liaison, l'aptitude a faire attention a la voix des
masses, c'est on cola que reside la force,l'invi-
cibilite de la direction bolchevik. Le parti revo-
lutionnaire qui conserve sa liaison avec les
larges couches du peuple, qui entraine derriere
lul des millions de travaillcurs cc parti est
invincible. Mais si un parti revolutionnaire
s'isole des masses, perd ses liaisons avec ley
masses, si le parti du proletariat se renlerme
en lui-meme it dresse un mur entre lul et les
inasses. Un tel parts deperif et est voue en fin
de comple a I'aneantissement."
Cot enseignement Ieniniste-italiniste now.
devons le graver dans notre- m6woire pour
etre certain que notre parti saura en touter
circonstances remplir sa mission historique.
Qut peut etre membre de noire parti.
Notre parti est un parti combattant et
c'est pourquol chacun de ses membres dolt etre
tin soldat conscient et Ievoue dans la lutte
puissante menee pour a raffermissement de
notre democratic populaire, pour l'ediikation
du socialisme. Aussi nos statuts stipulent-ils
que: ,peut-etre membre du parts celul qui fait
siens les objectifs du parti, accepte sa declara-
tion do programme et sa ligne politique, milite
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-dans une de ses organisations de b se, se son-
met a Is discipline du parts et pale reguliPre.
ment ses cotisations". Celle these constitue
S'un des elements des plus decisifs de notre
-parts foncierement combattant.
II ne nous suffit pas que les membres de
.noire parti approuvent notre programme,
payent leurs cotisations, et luttent pour
la realisation des objectifs inscrits au pro-
gramme du par'ti. Malheureusement par le
.passe on a pu constater que dans le Peril
Communiste Hongrois et encore plus dans le
parti social-democrate la ma jorlte des mem-
lires n'etait pas des militants actifs du parti.
A 1'avenir nous n'admettrons plus cot etat de
chose,'et des changements radicaux devront
etre apportes dans ce domaine.
A cet effet le projet de statuts esquisse
clairement les obligations des membres et R
figure en premier lieu que chaque membre
dolt lutter de toutes ses forces pour la cause
du parti, -des masses laborieuses et de la
patrie, pour l'epanouissement de la Republique
Hongroise. Camarades, nous devons faire
entrer dans la vie ce paragraphe de la consti-
tution de notre parti si nous voulons que notre
parti conserve son role dirigeant -et Si nous
voulons que ce que proclame et promet notre
parti devienne des faits. II no suffit pas que
nos membres soient des soldats combattants
de notre grand mouvdment, it faut encore
qu'ils soient de bons soldats, des soldats
conscients.
Faisons notre la theorie marxiste-Ieniniste
Cependant que faut-il faire pour atteindre
ce but? Pour cela Camarades, it faut que les
adherents du parts elevent - sans cesse lour
'propre niveau politique et'culture! et s'effor-
cent de s'approprier les enseignements du
marxisme-Ieninisme.
Le membre du parti qui n'apprend pas,
qui n'enrichit pas son savoir marxiste-leniniste,
qui no developpe pas sa culture generale peut
tare compare a un soldat a qui on aurait remis
une arme, macs qui n'aurait pas encore apprls
comment it faut s'en servir sur le champ de
bataille. Lin tel soldat n'a aucune valeur dans
l'armee, au contraire it represente une charge.
Pour qu'un membre du part! remplisse ses
devoirs, it doit connaltre les lois du developpe-
ment social, it dolt savoir s'orienter dans le
domaine de la politique interleure et exte-
rieure. Pour que le membre du parti puisse
remplir ses obligations, sI lul faut disposer
d'un savoir marxiste-Ieniniste car sans cela iI
sera dans l'incapacite . d'eclairer la masse
t
des sans-parts sur le sons des differents evene-
ahents politiques, economiques et internatio-
naux, 11 ne sera pas capable d'accroltre rkinu- - - ;
ence du 'parts daps les masses. L'adhereat qui
ne dispose. pas d'une connalssagoe cuff saute
du marxisme-leninisme se trouvere deroute,
devant lee tournants im revue du dEveko pe
`.sent de Ia situation politique et au momnent
ou le parts aura le plus besoin de Jul comn-
menoera a hdsiter et peut-ttre se leisure
lnfluencer par I'iddoi le de 1'ennemi. C'est
pourquol pour le parts 0 ne reprfsente aucune
valeur, mab seulement une charge. Le rti,
ne saura affronter vktorieusement lee oraga
et les dpreuves. ne saura surmonter Imvec
succes lee diffkultds qui se dre ent sur sa
route., que si see dirigeants aussi bien que ses
adherents sont armds ideologlquement.
Camarades,- beaucoup, dlsent`tu'ils n'ont
pas le temps d'etudier. C'est la un pretexte
tout a fait Inadmissible pour un membre de
notre parti. De m6 me que I'organlsme a besoin
de nourriture, de male nos adherents ont
besoin d'etudier, de developper leur savoir
ideologique. S'il est vral et personne ne le con-
teste, que sans aliments I'organisme vivant
deperit, it est vrai que le cerveau de' I'homme
s'ankylose si on ne le fait pas fonctionner, et.
camarades avoi.lons le qu'avec un cerveau
ankylose on no peut, pas b9tir une nouvelle
societe. En toutes clrconstances nous devons
trouver le temps necessaire pour lire et etu- -
dier. Les dirigeants et les adherents de notre
'parti doivent We les personnes Ies plus
instruites, les plus cultivees du pays. Le savoir
dit-on a juste titre est une ,force et le devoir
de nous tous est de conquerir la puissance, In
force que donne - le savoir afin que nous
puisslons encore mieux travailler, pour notre
classe ouvriere, pour notre peuple laborieur
et que nous soyons vraiment le ddtachement
d'avant-garde de notre peuple.
Notre pro jet de statuts oblige chacun de
nos membres a veiller avec vigilance sur In
purete ideologique et 1'unit6 d'organisatlon du
parti, a defendre le parts contre tour ses
ennemis a executer dans un esprit de dIscipline
leg resolutions de nos organismes.
La creation de I'unite ideologique et organlgae
est notre titche premiere
II s'agit la d'une obligation bien serieuse,
Camarades. L'histoire du mouvement ouvrier,
Is theorie de Lennie et de Stalin sur le parti
revolutiotmaire du proletariat, nous appren-
nent que le parti ne peut remplir son rOle
d'avant-garde que si l'unite ideologique et
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organique se trouve assurce. Ceci signifie quc
dans noire parts it ite peut exister des fractions
et des ailes. Bref, dans notre parii it ne pout
y avoir ni une gauche, ni une droM, ni un
centre.
L'ideologie marxistc-leniniste doit guider
notre parts et cimenter son unite. Celul qui
devie do la vole du marxisine-leninisme, celui
qui veut suivre une voic a part et ainsi forme
au sein du parti desgroupes, des fractions, est
un enneml du parii et comme tel dolt tire
immediatement chassc du parti.
11 y en a encore aujourd'hui qui affirment
que cc point de vue inarxiste-lenlniste fait on
somme du parti une caserne. Permettez-moi
do voter on passant qu'une caserne n'est pas
tine Si mauvaise institution si eIle est entre les
mains des ouvriers, du peuple laboricux. No
craignons pas les casernes, la democratic po-
'pulaire hongroise en a besoin. Naturellenient
nous rejetons loin do nous l'idee do faire du
parts une caserne. Mais en memo temps nods
no pcrmettrons pas quo los opportunistcs, les
conciliateurs, les defaitistes et les lathes
trouvent asilc dans cc parti qui dolt faire
triompher contre ses ennemis exterleurs et
intericurs la cause du proletariat et du peuple
laboricux. Le camarade Staline nous ens'eigne
quo: ,On no petit tolerer l'opportunisme dans
le parti, tout comme on ne pout tolerer dans
un organisme sain un ulcere. Le parti est lc
detachement d'av-ant-garde du proletariat, it
est un bastion avance, l'etat-major de combat
du proletariat. On ne pout tolerer que dans
1'etat-major du proletariat it y aft des esprits
puslllanimes, des opportunistes, des defaitistes,
des traitres."
Dans notre cas, Camarades, la creation
de 1'unite ideologique et organique du par ii
est une tacce d'actualite de premiere Inmpo.-
tance.
Beaucoup croient a tort que la realisation
de ('unification dans les organisations, que 1.3
tenue du congres et ('adoption de la declaration
de programme et les statuts d'organisation
ont deja cree l'unite ideologique et organique
du parii. Certes, se sont la des facteurs d'une
importance considerable qui constituent les
bases solides do l'unite ideologique et orga-
nique de notre parti.
Mais cc serait une`faute de croire que par
13 nous avons deja realise la fusion complete
des socialisjs et des communistes a I'interieur
du parti. La majeure 'partie de cette tachc est
encore a realiscr. Nous savons que du jour au
lendemain cc probleme no pout titre resolu.
Mafia nous savons qu'apres le congres cc sera
Tune des tactics Ies plus importantes que
nous aurons a resoudre au plus tot. Le parli,
Camarades, est une puissance. une avant.
garde tant quo son unite ideologique et orga.
pique reste indestructible.
Un parii revolutfonnaire dont I'unitd
organique et ideologique a etC rompue et gall
est dechiree par des luttes intestines se trouve
a In merci de I'ennemi; cc parti nest plus une
arme entre les mains do la classe ouvrlAre.
Mol je crois que nous no voulons paNfaire dm
Parts des Travailleurs Ilongrois un pat, de
cc genre, mais un parti qui difendra et assu-
rera a tout prix, de touter se. forces contre
Pes ennemis intcricurs et cxWricurs son unite.
Cost pourquoi, Camarades, vcillons stir
('unite ideologique et organique de notre parts
comme sur la prunetie de not yeux.
Que nos militants solent Its meilleurs et Its
plus disciplines des travailleurs
Camarades, Iorsque nous aeons 6fini
dans notre projet de statuts Ies obligations de.;
adherents, nous n'avons pas sculemcnt pensc
aux obligations que les adherents out envers
le parti, mats aussi a Mks qu'i s ont envera
le pays et la nation. Souls peuvent titre do bons
militants de notre parti ceux qui se truuvent a
la pointe de la lutte pour l'edification du pays,
qui veillent sur I'ordre dcmocratique. C'cst
pourquol dans le projet do statuts figur*
parmi les obligations de nos militants qu'ils
doivent titre a la tote du combat pour l'augmen-
tation de la production, qu'ils doivent donner
I'exemple dans la discipline du travail, pour
'c developpement do !cur formation profes-
sionnelle et qu'ils doivent veiller sur Ies loin
et l'ordre de I'Btat democratique et populaire.
Camarades, maintenant que la democratic
populaire a remporte une victoire decisive sur
la reaction, et qu'en consequence le capita-
lisme perd do plus on plus do terrain dans
l'industrie et dans Ies finances, que le pouvoir
passe non seulement sur le plan politique,
mais aussi sur le plan economique entre les
mains du peuple, la tac'hc et le devoir (le nos
militants est d'etre presentement et encore
plus a l'avenir les travaifeurs do choc du rele-
vement do noire patric et do ('augmentation do
la production. Les meinbres de notre parts
doivent titre les meilleurs et les plus disciplines
des ouvriers, des paysans, des ingenieurs, des
medecins, des pedagogues. Nos adherents
doivent servir d'exemple aux autres non seule-
ment par leur savoir et lour culture plus eleven
mais aussi par Jour application et leer dis-
cipline duns le travail.
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Centralisme democratique, critique et
autocritique.
? Camarades, j'ai deja park de !'importance
de !'unite de noire parti. Pour assurer !'unite,
it est indispensable que les membres executent
avec discipline les resolutions des organismes du
part! ct on premier lieu celles du Comite Central.
A cc propos je voudrais traiter la question du
principe du centralisme democratique sur lequol
repose noire part!. Quo signifie, Camariades,
le principe du centralisme democratique? Cela
signifie que les assemblees generales, les con-
ferences et les congres nationaux elisert
democratiquement los organismes dirigeants
aux differents echelons. Ces organismes elus
doivent rendre compte periodiquement de leur
activite pour que les membres aient la possi-
bilite d'cxerccr un contrO1 , de connaitre
('activite de la direction, pour que les mem-
bres puissent exercer une critique sur I'activite
des organismes dirigeants et corriger leurs
fautes. Mais ces organismes de direction et en
premier lieu lc Comite Central sont emus. Le
part! cree les organismes de direction, notre
congres emit le Comite Central pour que les
membres appliquent en bloc, sans hesitation
ses resolutions et +ses instructions. Naturelle-
merit une des principales conditions prealables
a cela est que le Comite Central explique en
detail et a fond a ses adherents la justesse et
la necessite de ses resolutions. Notre parti est
le detachement organise de la classe ouvriere,
l'armee do, la classe ouvriere et chagite
memrbrc du parti est oblige d' executer sans
hesitations les resolutions et les instructions
do son etat-major.
Le centralisme '-democratique n'exclut pas,
mais au contraire, presuppose la discussion
libre et democratique de la politique, des
taclies du part!. Chaque membre est en droit
de prendre part 'a !'elaboration de la politique
du parti, de dire ouvertement a Onterieur du
parti cc qu'il-approuve ou cc qu'il ne trouve-
pas juste dans !'activite du parti. Dans noire
parti nous donnons~force de loi a la critique
et a l'autocritique. La critique et I'autocritique
sont une iarme entre los mairis du parti. El'c
dolt preserver to parti, les dirigeants, Ica mem-
bres de , I'accomplissement de fautes gros-
sieres. Elie dolt permettre au 'parti de pouvoir
corriger rapidement les fautes commiscs
eventuellemcnt et enfin fournir au parti la
possibilite de ne pas -devier d'un pouce de In
vole du inarxisme-Ieninisme.
Seul un parti qui sait employer la critique
et l'autocritique -est un parti qui est capable
de se developper et de vaincre. Et cc n'est
qu0ainsi qu'il peut-etre sur de ne pas com-
incttre de grosses fautes dares Ja tulle pour Ia
liberation de la classe ouvriere. Nos emumis
nous reprochent souvent de diriger k parts
par des moyens dictatoriaux. Ces critiques
confondent la discipline, et I'ordre aver Is dicta-
ture. Nous voulons conduire noire part! uni i
l'avenir egalement dans un veritabiq esprit
democratique, ' en empioyant des moyens
vraiment democratiques. Dans nul autre parti
if n'y a une posslbillte de critique et. d'auto-
critique aussi grande que daps notre partf.
Chez nous un dirigeant ne peut rester d :sa
place s'il se retourne contre Is classe ouvriere,
contre ' le peuple. Chez nous un dirigeant reste
dirigeant tant qu'il sert fidelement Ia cause du
proletariat, de notre peuple, de noire pays.
Des qu'il se retourne contre eux et neat pas
dispose a revenir sur ses fautes iI sews d'etre
un dirigeant. Nous donnons i nos mem-
bres 'e drolt de re'.e%vr de Ieur fonction all cee
est necessaire et Inevitable, les dirigeants qui
se sont reviles etre des Incapab'es ou qui se
sont coupes des masses ouvriCCres et populai-
res ou qui se sont retournes contre ekes.
Camarades, if, 7 nest pas oral que nous
soyons ennemis de la discussion, au contraire
dans notre part! 11 faut discuter, d6battre a
fond toutes ties questions. Male une lots In
discussion epulsee, la resolution d'un orga-
nisme du parti adoptee, on dolt clore la dis-
c ussion et executer la decIslon. Md.ne
ceux qui eventuellement au cours de Is dls-
cussion avalent soutenu des opinions diffe-
rentes. Notre parti, le Parti des Travallleurs
Hongrois ne peut M re un Ibu de discussions
inberminaUes. Notre partl a-besotn de discus-
sion serieuse et approfondie pour trouver en
touter occasdons Ia solution juste et pour que
le parti puisse remplir son rdle d'avant-garde.
Camarades, notre parts, le Parts des Travail-
Icurs Hongrois dot ltre un partf d'aclon.
N'effagons pas Ia demarcation entre k parts
et Ies masses.
Camarades, le pkojet des statuts d'orga-
nisation presence devant le congres montre
uric difference eerieuse ou p.us prdcisEment
uric innovation serieuse, meme par rapport
aux statuts d'organioation du parti communists
hongrois en vigueur jusqu'cl. Cetdee nnova-
tion decisive consiste en ce que le Parti des
Travailleurs Hongrole r?glementera it I'avenir
les conditions d'admisslon -au partf. 11 s'aglt
IA d'un projet qui a une grarxie importance
au point de vue princlpe et qui dolt attiter
('attention du congres. La Comn$ea;ott Po l
tique commune des deux partls ouvriers a
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apporte apres mares reflexions? unc decision
a ce sujet. A notre avis la situation est deja
assez mtlre pour que cc projet soit depnse.
Ceci signifie que notre parti -a des racines
profondes et solider daps la cLas6e ouvriere
hongrolse dam Ies classes taborieuses paysan-
nes dans la couche des lntel'.ectuels progrf s-
sant aver ties deux classes. La po' tiquc
que nous avons poursulvic en oe qui con-
cerne I'acerolssement des effectifs des deux
partis, it est nrbcessaire de la rejeter a pre-
sent. Jusqu'led dans les deux parids ouvriers,
macs particulieremefit dans le parts social-
democrate on a admis tout de monde sans
Faire un choix, , bien plus on a lance tine
puissante campagne do recrutement. Rappel-
lons-nous ]a gnande campagne do recrute-
ment des partis social-democrates, dent lc'
but etalt de porter Its effectifs du parti au
mil?ion. Aujotnkl'hul, des dbrigeants social'.6-
tes de gauche volent clairement que cettc
grande campagne de recrutement etait unc
faute, car elle a eu pour consequence entre
autres de modifier profondement Ia compo-
sition sociale du parti social-democrate. Dans
le parti sociat-democrate se sont infiltres, en
premier lieu un grand nombrc de bourgeois
et des elements exploiteurs des campagres.
De idles fautes on en a rencontre aussi dans
It parts communiste. Un ?tel renforc'ement or-
ganique du parti constitue une faute, car
iI ouvre Its portes_ du parts a des arrivistes, a
des ambit'eux tit memo a nos ennemis. Et
avouons franchement que 1'enneml a su pro-
fiter ict et IA des possibilites offertes par la
ciampiagne de recrutement. II a penetre dans
lc parts qui avast ouvert ses porter.
Tant que notre democratic, populaire
n'avialt pas remporte unc victoire decisive
:sur. ? la reaction, tant que la rivalite entre
Ics partis n'avait pas prs fin,- cc *ysteme
etait juste en partie, ou plutat it faudr,ait dire
que c'etait un mal necessaire.
Mats rnaintenant qu'a notre congres s'est
constitue le Parti des Travailleurs 1longrois a
la suite do la fusion des dcux partis ouvriers.
rnaintenant quo notre classe ouvricrc no pos-
sede pds deux partis mais tin parti unique,
inaintenant quo nos rapports avec le parti
des 'petits proprietaires et le parti national
paysan so sont franchat ent ameliores et qu'en
resultat la reorganisation du Front de ]'Inde-
pendence Nationale on une puissance organi-
sation do masse a etc, inscrite a 1'ordre du jour,
nous commettrions une f auto si nous conti-
nuions a accroitre numeriquement ses effectifs
(hi parti, si nous admettions, sans tenir compte
de la qualite, tout le monde dans le parli. Si
nous pratiquions cette politique, it resulterait
24
en derriere Instance quo la demarcation entre
Ic parts et des masses s'effacerait, noire parti
se nolerait dans l es musses, sa composlPon
sociale subirait des changements. I'enpeml
penetreralt davantage dans nos rangs, et qu'en
fin de compte it cesserait d'etre Iavant-garde
do la classe ouvrierc:
Naturellement nous devuns entretenir et
renforcer nos liaisons avec Its masses non en
admettant n'importe qui dans le parts, qu'il soil
digne ou non d'ttre membre, mais en defen-
dant avec justesse Ics interCts do n-Are pcuple
et on gagnant par unc politique juste et 'par
nos-actes l'appui et la confiance de la majorite
des masses travaillcuses hongroises.
Le camaradc Rakosi a montre a juste
litre dans son article 'paru dans le ,Szabad
Nep" le 18 avril de cette annee, sous le titre
,,Le Parts c'est l'avent-garde" 4 danger
serieux quo comportait le gonflement excessif
du parti. Le camarade Rakosi a ccrI!: ?Le
cam.arade Staline a signale quel danger pou-
vait presenter la transformation du parti
communists en unc formation ?imprecise",
amorphe, desorganlsee, perdue dans un ocean
de ,sympathisants" effagant toute delniarcalion
cntre It part! et la classe, renversant la, tacce .
du parts qui est d'elever Ies masses inorgant?
sees au niveau du detachernent d'avant-garde. '
Nous devons constater en toute franchlbc
quo nbmbreux sont encore Its camarades qui
n'ont pas compris It sons profond et ('impor-
tance du fait que le parti est un d.=tachement
d'avant-garde. J'ai deja pane de la campagne
do recrutement. Mais ceux qui ont recrute
dans It parts des membres par violence, par
intimidation, c'est a dire en exercant une pres-
sion sur les travailleurs, ont particullerement
viole les travailleurs, ont particullerement vioW
Ies enseignement do Lenine et de Staline stir
le parts revolutionnairc du proletariat.
Quc signifie Caqj;,grades un recrutement
par ha force. Cola signiEe Camarades que !'on a
fait entrer dans Ic detachement d'avant garde,
c'est a dire parmi les meilkurs, des gens qiti
desagregcnt ('organisation de lutte, qui propa.
gent a l'intericur do la citadelle !'esprit de
uusillanimite, d'hesitation, de capitulation tit
d'affolement deviant les difficultes. Le recrute-
ment base sur 1a violence diminue, bien plus,
mine la combattivite, ('elan revolutionnairc do
I avant-garde. Un tel recrutement augmente
quanti tativement Its effectifs du parts mais
abaisse au L_:.'nt de vue quaiite la v.tkur du
1il.: ti revolutionnau a du proletariat. Camara-
des, Ic moment est arrive de bannir 3 tout
jamais de notre parts cette metiode anti-reni-
niste. Cette course a l'accroissemerd nurnc-
rique de nos membres a eu pour resultat que
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dans tin asset grand nombre d'organisations Nous pr sentons ce projet devant k
du parti communiste on a abandonne la vole congrEs et noun ? en demandons i'adopRkxL
juste qul prescrivait ]'admission indivld*!Ic
dans. le parti. On nous a rapporte plus d'un cas Le: dfveloppement conHnu de notre
d'admisslon collective dans le Parts Commu- pea*
niste Hongrois. C'est ainsi que dans cc tohu- d
eduque 'des Elf ents a diffnes par m
bohu se sont infiltres egalement clans leg rangs de noire pant, ?
du parti des personnes qul n'avaient rien a Quel eat le wens, cameri des, des M"11-
faire chez nous, qui n etaient memo pas des call'
proposees? Jusqu'ici, lee
sympathisants. Noss devons egalcmcri.t aban- part] etaient grandee ouvertes et ~t du
donner cette methods anti-leniniste si nous monde pouvait entree dans le para. mime des
voulons que le parts pu!sse remplir son role elements lndeslnables. Maintenent oe
d,avant-garde. I ,~sra
nous qui ouvrlrons lee ppoortes, du partl devant -
Pour qu'a 1'evenir now pr scrvions ceux que nous constdererons dunes, d'ltee
notre parts de cc danger; pour faire valoir admis, ceux dont nous sonwrim coral cI
Ic point de vue. leninlste-staliniste stir 1'or- Qu'fls seront des soldats courr~eux at Ib1 lee
ganisation du parti du proletariat, no" pro- a 1a classe ouvriPre et du peuple Modem
posons au congrPs de mod'rjier radicalement A 1'avenir ceux qui voueront devrenir
les conditions d'admission dans le Parti des candidats ou membres, du parts des travail-
'Traveill-turs Hongrois. leurs hongrols devront prouver qu'ile trrert-
Quels doivent We cgs changements? tent par lour travail, leur savoir, leur esprit
PremiArem
a
t
i
ii
'
en
e sgcr
s
quelqu
un demande a @tre
ice, lour devouement a 1s raise de
adanls dans to parti ii ne le sera s notre peuple et par leur education t'honneur
comme rtrembre, mats seulement comme d'etre candidate on plus tard membres de
candidat. Notre projet de statuts d'organisa- notre partL
tion dit a cc propos: ;,Le candidat est' oblige Oul, a l'raventr seine . les ouvriers, as
de remplir une feuille d'admission et d'v paysans, its intellectuels pourront sire -ad-
joindre la reconnanamlat'ron &rite de deux m ,!s notre partl qui sont dlgnes de Titre.
mtlwtanits qui sont au moins depu un an Ce n'est qulaInsi que now pourrons assurer
membre du parts (parts communists, parti so- que ce sont vralment lea mellleurs, lea plus
claliste, Parts des Travalileurs Hongrois) ct combm'thi1s, les phis,valeur+eux tte la cErse
qui connaissent le candidat au moins depuis ouvritre, de la paysannerie taborleuse, .&s
6 mois d',apres le travail effectiic en commun. Inte=lectuels progress!stes qu1 entreront dens
Les signataires de la recommandatioii sont notre parts. it faut remplacer l'acerals n ent
responsab'res devant to parts, de la personae numerique, quantitatif de nos effectifs par
qu'ils ont recommandec." I'elevation du niveau qualitatif de notre.partl.
Darks notre projet de statute d'organisa-
C'est Ia la premiere modification fonds- tion it cat encore ecrit que Vadb&vd qui
mentale que nous demandons au congres remplit negligemment see .pbilgations emrers
d'adopter en rapport ravec I'admsslon des . noire part[,. qui ne via pas aux rCuniois du
membres. La secopde modification decoule parti, aux conferences qui ne s'Eduque pas at
de la premiere: ,On no peut admettre, en gc- ne milite pas activement peut perdre_es qua-
ncral, de nouveaux membres dans -le parts lite de membre et redevenir candidat. Je
que parmi les candidats, qui an moins depuls cross camarades que Bette disposition de notre
G mois auront prouve par leur Tact!vite qu'ils projet de statute est juste. Pourquoi accor-
sont dignes de devenir des membres du parti". derions nous 'lee droits revenant auz membres
.Le, candidat dolt demander par ecrit de notre parti a ceux qui ne sort pas a Is
son admission dans le parti .aupres do ]a di- hauteur des exigeances demandees a nos mein-
rection {secretariat) de son organisation de bres, par suite de leur p3ssivlte et de leur
base. II dolt joindre a sa demande la recom- Indifference. 11 ne seralt pas' juste de conal-
mandation ecrite de 2 membres qui sont an derer ces dern:ers comme des membres.
moins depuis 2 ans membres du parti (parti C'est pourquoi ils vont rejolndre lee rangs
communiste, Farts` social-democrate, Parti des des candidats. S'ils veulent devenir de nou-
Triavailleurs Hongrois) et qui connaissent veau des membres, its auront la poes11 ItC
le candidat au moins depuis 6 moss d'apres 'de regagner par leur travail, 1'est!me at k
!e travail effectuc en commun. Les signs- respect qui revient aux membres du Peril des
tal!res de is - recommandation sont respon- Travailieurs Hongrois,
sables devant Ic parti du candidat qu'iis ont- Je pens, Camarades, qu'en-rapport av+ec
recommande". I __~_~_- -- -- - -
2b
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votre attention sur les dangers qu'elles peu-
vent eventuellement.comporter.
Quels pcuvent sire ces dangers?,
II peut y avcir des ca:mamdes qui pen c.at
que dorenavant ii n'y a plus de taches a effec-
tuer en rapport avec l'accroissanent nume-
rtque du pact!. Nous pouvor now asseoir
bras csoises deyant 1a porte du part! et atten-
dre ceux qui se presenteront pour se fare ad?
metire dans le part!. Mors nous leur demam-
derons as-tv deux camarades qui to recomman-
dent, to connaissent-ils depuls 6 mois, et sont-
Us deja deppis I an membres du part!? Je
crols que je n'al pas besoin d'insister pqur
demontrer la faussete de cette interpretation
de la modification proposee. Les mernbres de
notre parti doivent pr('cisement, en r('sult.t des
modificetions ci- dessus mentionnees, Inten-
sifier leer travail dans les masses et resser-
rer lours liens avec la c'wassc ouvriere, avec
notre peuple.
Nos . adherents doivent remarquer les
ouvniers, les paysans, les inte,lectue's qu! se
distinguent par leur application, leur intelli-
gence, leur combattivite, leer sympathie en-
vers notre part!. Its doivent s'occuper d'eux,
les eduquer. 11 faut leur expliquer la politique
de notre parti, la structure, !'organisation de
notre part!. 11 faut [cur confier des taches de
moindre importance bref, it faut les former-
pour qu'on puisse les proposer la conscience
tranquihe comme candidats dans It parti.
Notre classe ouvriere, notre peuple passe par
un developpement politique continu et ce deve-
loppement cree les valeurs, los hommes qui
se montrent dignes d'etre aduiis daps notre
parti. La tache de nos adherents est de
trouver les meilleurs elements de la classe
ouvriere. de notre peuple et da, les preparer,
en les eduquant, a rejoindre les rangs de notre
grand parti.
Notre Parts est I'avant-garde de la classe
nyvriere et en meme temps le Parti du Peuple
Il y en a qui d('forinent le sens des inodi-
fications proposees et croient que nous
voulons faire de notre parti un parti cadre.
Ce point de vue est naturellement erronne,
car it signifierait quo noes voudrions faire de
chacun de nos adherents un fonctionnaire du
parti. Ces camarades confondent ['('tat major
de farm('e avec ('arm('e elle-meme. Certes,
nous exigeons de nos .membres qu-ils militent
activement, mais nous ne pouvons exiger de
cfhacun de nos ,m' mbres qu'il iappartienne
a l'etat major du parti. Ceux qui considerent
le parti comme tin parti cadre ne sont pas
disposes au fond a admettre daps le parts I
ouvriers, les paysans et les Intelkctuels qui ont
deja atteint dans leur. (1eveioppemernt on degrr'
permettant leur admission. Cette conception
est one conception gauchiste' qui en dernikre
instance iso'erait le parti deg rpasses ;ravaii-
leuses et obstruerait la source ou le parti
pulse constamment ses forces.
Notre parti doit rester malgrr lea modifi-
cations proposees un part! de masse, un parti
qui soil le point de ralliement des medicare
represcntants du proletariat et des masses
travailleuses et qui soft relic aux masses
par mllle attaches. Seul on tel partl peat sfltir-
mar qu'il cost )'avant-garde de la classe ouvriere
ot on meme temps !e parti du peuple.
Certains carnarades peuvent demander a
juste titre comment noun assurerons au parti
des travailicurs hongrois son caractere d'svant?
garde, etant donne que dans le ppartl se trou-
vent non seu'ement !es representants les plus
conscients et les plus combattifs de Is classe
ouvriere mais aussi la majorite de Is classe
ouvriere. Cette question est d'autant p!us Wgi.
time que la composition du parti determ*:!
ega'.ement son caractere d'av nt?garde: Cette
situation comporte-t- ells c s -dangers qui
pourraient faire pcrdre au par i son caractere
d'avant-garde?
Formons desdizaines de milliers de
militants responsables.
II est indeniable que ces dangers existent.
Quelle est done notre tache? Comment voulons-
nous nous debarasser de ces dangers, ou tout au
moms les reduire au minimum? En preruant en
consideration la composition actuelle de notie
parti nous arriverons a vaincre ces dangers
seulement en consacrant a l'avenlr une plus
grande attention a ('education marxiste-Ieni-
niste de nos adherents, en fai+.ant de cette
tache une des taches centra!es de notre parti.
Nous devons employer toutes nos forces
pour relever le nivcau ideo:ogique de noire
parti. Mais ce travail en lui-meme ne suffit pas.
It faut encore former en masse au sein du parti
des dirigeants possedant une bonne education
niarxiste-leniniste. II nous taut former des
milliers de militants jesponsables.
La tache du militant responsable est de
latter pour la purete ideologique et ('unite at-
ganique du part!, de grouper, d'ortenter, d'ele?
vcr constamment le niveau ideologique d's
effcctifs do 'parti.
L'ensembic des militants responsabies d-3it
former cette force motrice qui fait progresses
tout le parti.
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. L'ensemble des militants responsables dolt
-etre daps le parti la force qui fait valoir dans
la partique t'orientation politique fixee par le
Comite Central et assure 1'execution rapide,
precise et ferme des tAches a accomplir.
L'ensemble des militants responsables doit
foi mer I'ossaturc marxiste-Iceiniste stir laquelle
s'edif ie le parti.
C'est de cette facon que nulls voulons
vaincre lcs -dangers qui menacent de faiie
perdre au parti son caractere d'avant-garde.
11 ne fait pas de doute que par 1'e:evation
continue du niveau ideologique, que grace aux
dizaines do millers de militants responsables
disciplines forrnes dans un esprit marxistc-
l6niniste, et grace - ne l'oublions pas -A la
politique juste de notre Comite Central noes
iarrivions a assurer que lc Parti des Travail-
leurs Hongrois soit vraiment un detachement
d'evant garde de la classe ouvriere hongroise,
et que marchant en We des travall,eurs it
fosse triompher, remportant victoires sur
vlctoires, la cause de la democratic 'populaire
et du socialisme.
En avant vers le socialisme avec un
'Marxiste-Leniniste fort et uni
parti
leurs Hongrois sera tin part I mprxiMe-kni?
niste, tin parti exempt de tout esprit d'h6sita-
t?on, un piarti qui ne sena pas pris de panique
lorsqu'il recontre de serieuses difficultEs,
un parti qui aura la force et le courage
de surmonter les difficultes et les obstacles
se dressant devant le progrck, un part) qui
sera a la hauteur de la situation non seule-
ment par temps clair macs aussi au milieu
des templates, qui conduira d'un main attre
notre classe ouvriere et noire peuple hers le
socialisme.
Le Parti des Travaltleurs Hongrols dolt
devenir le tresor, la valeur Ia plus estim6e
et la plus precieuse aux yeux de noire peuple.
La cause de la paix, du relevement, de Is
liberte et de I'indep^ndance de Is Hongrie
est He ti sort de cc parts. Nous devons toes
travailler, !utter, servir, guider, eduquer Is
chasse ouvriere hongroise, notre peuple Ia-
borieux, nous devons tous servir et d6fendre
la cause de notre nation pour que le peuple
hongro:s 114ere enferme daps son coeur et
comsidcre comme sien le Parti des Travail-
lcurs Hongrois.
Nous devons rendre notre parts tel et
Mors rien ne pourra nous prendre a i'lmpro-
viste, nous ne connaitrons pas de diificuh6s
Camarades je n'ai point traite toutes Ics que nous ne saurions surmonter et noun ne
questions se rapportant a nos statuts d'orga- trouverons pas d'ennemis que. nous ne pour-
nisation. D'ailleurs telle n'etait pas ma t9che. rions viaincre.
J'ai tout juste developpe Ics principaux pro- Orgianisons, developpons notre pant
Memos de la theorie marxiste-leniniste sur le dans ('esprit des enseignements de Lenin et
parti revolutionnaire du proletariat. Et je de Staline car ?alors nous ferons de notre
crois que cc que j'ai fait etait juste. Celui qui - Patric, sous la direction du Parts 'des Travail-
etudiera it fond notre projet de statuts pourra leurs Hongro?s et de Matyas RakosL tin pays
se convaincre que conformement aux condi- socialiste Florissant, libre et de grande
lions. existant en 1:-longrie lc Parti des Travail- culture.
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Approved For Release 2002/08/14: CIA-RDP83-00415R001600030001-9