CARINTHIA

Document Type: 
Collection: 
Document Number (FOIA) /ESDN (CREST): 
CIA-RDP83-00415R011100050005-7
Release Decision: 
RIPPUB
Original Classification: 
R
Document Page Count: 
19
Document Creation Date: 
December 14, 2016
Document Release Date: 
December 4, 2001
Sequence Number: 
5
Case Number: 
Publication Date: 
April 17, 1952
Content Type: 
REPORT
File: 
AttachmentSize
PDF icon CIA-RDP83-00415R011100050005-7.pdf1.52 MB
Body: 
FORM NO. MAY 1949 A % IIV I CL ~7 LI U 11TELLOFAX 2$ CEN F L AGENCY REPORT NO. INFORMATION REPORT CD NO. P~83-004158011100050005-7 5 1. 6 1 Approve e t"g4~S1A-Rm D~ (l I 0AM& J5xC 1 Yugoslavia SUBJECT Carinthia PLACE ACQUIRED DATEOF INFO 4hw 6962 DATE DISTR. 17 April 1952 NO. OF PAGES 1 NO. OF ENCLS. 1 (LISTED BELOW) SUPPLEMENT TO REPORT NO. 1. Attached hereto for your retention is a pamphlet on the historical development of the German-Slovene frontiers in Carinthia. 2. Although the cover sheet is classified "RESTRICTED", the attachment is "FREE". Approved For Release 2002/01/04: CIA-RDP83-00415R011100050005-7 eiease 2002/01 DEVELOPPEMENT HISTORIQUE DES FRONTIERES GERMANO-SLOVENES. ~rov Release 2002/01/04: CIA-RDP83-09415580111 00 0 ' ei`For Release 2002/01/04: CIA-RDP83-00415R011100050005-7 1826. URBAN JARNIK a ecrit une etude ?Indication sur la ger- manisation de la Carinthie, essai _philosophique-statistique" qui a ete publie dans la revue ?Carinthia" en l' annee 1826. Dans cette etude, Jarnik a prouve entre autres que la frontiere natio- nale s'est deplacee au cours d'un siecle d'une lieue vers le sud et a atteint dans, la vallee de la Zila les villages de Modrinja Vas et. de 9mohor, dans la vallee de la Drave, Beljak (Villach) et enfin dans la vallee de Labud, Labud; par contre, cette frontiere s' est arrWe au nord-ouest de Celovec (Klagenfurt) a la montagne Magdalenska Clora entre Otmanje et Ostra- vica. De Beljak jusqu' a Labud, la frontiere.nationale W a avancee nulle part jusqu' a la Drave, mais s' est maintenue partout a une distance d' une a quatre lieues an nord de cc fleuve. Jarnik decrit plus exactement les circonstances nationales dans les paroisses entre Beljak et Labud, page 59, en disant : Les paroisses limitrophes slovenes au Hord de la route de Beljak a Labud sont : Demtschach, St. Georgen am Sternberg, Kostenberg, Techelsberg, Pirk, la- partie sud de la paroisse de Moos- burg, Tultschnigg, la partie sud-ouest de la paroisse de Karnburg, Maria Saal, excepte le lieu-de pelerinage meme, et partie des villages de Arn- dorf, de Ottmanach, de St. Philippen pres Reinegg, de Diex, de Grafen- bach, de Grautschach, de Griffen et de la jusqu' a Labud et Dravograd (Lavamun d et Drauburg). La frontiere nationale de Jarnik coincide presque avec celle decrite en 1850 par Hermanitz. La seule difference qui puisse etre constatee , ,gt que, selon Jarnik, Gospa Sveta (Maria Saal) est deja germanisee, alors que, selon Hermanitz, cc village est encore slovene : le village voisin Vrpja Vas, selon Jarnik, est partiellement slovene, selon Hermanitz, deja allemand. D' apres Jarnik it est aussi evident que Labud et Spodnji- 1844. PETZ. Un document tres important est un memoire, du au commissaire Petz , et qui se trouve a Celovec (Klagenfurt) a la direction des financesdu pays (Registrature C 16). Faute d' original, le mieux est de. donner la copie exacte de cc qu' en rapporte M. Wutte, et qui fut publiee dans la " revue ?Carinthia en 1906, pag. 166. 'e..> Approved For Release 2002/01/04: CIA-RDP83-00415R0.11100050005-7 Approved; For Release 2002/01/04.:- CIA-RDP83-00415R011100050005-7 Excepte dans les districts purement slovenes, selon ce travail, la langue wende" (c' est a dire slovene) prevalait encore dans les districts. limi- trophes suivants: Dans les districts des vallees du Kanal et de la Zila Inferieure en descendant de Moderndorf, puis dans les communes cada- strales de Wernberg, de Neudorf, de Trabenig, de Umberg, et de Sand (district Landskron), puis dans les communes des districts de Keutschach, de Portschach (commune de St. Martin am Techelsberg, commune de Portschach, communes cadastrales de Schiefling et de Maria Worth), de Moosburg (commune de Moosburg, commune cadastrale de St. Peter bei Moosburg), de Krumpendorf (commune de Krumpendorf excepte la commune cadastrale de Gurlitsch), de Teutschach (communes cada- strales de Kleinbuch, de St. Peter am Bichl, de Teutschach et de Nagra), de Seltenheim (communes cadastrales de Grossbuch, de Ponfeld, de Len- dorf et de Karnburg), de Magaregg (communes cadastrales de Gurlitsch et de Waltendorf), de Annabichl (communes cadastrales de Annabichl et de Kading), de Klagenfurt a 1' exception de la ville (avec les com- munes cadastrales actuelle de St. Ruprecht, de St. Martin, de Welzenegg, de \Vaidmannsdorf et une partie de la commune de St. Peter), deViktring (communes cadastrales de Goritschitzen, de Stein, de Viktring), de Maria Saal (y appartenaient en outre les communes cadastrales de Maria Saal, de St. Michael am Zollfeld, de Gamersdorf, de Vellach, de Posau etc.), de Portendorf (commune cadastrale de Portendorf), de Volkermarkt (commune urbaine de Volkermarkt), de Bleiburg (commune urbaine de Bleiburg) et de Unterdrauburg (commune de Unterdrau- burg). Mais it faut remarquer que, dans les villes et les bourgs de ce territoire, on se Bert en general de la langue allemande et que, dans la plus grande partie de ces districts, beaucoup d' habitants, a cote de la langue wende, connaissent de meme la langue allemande. Petz s'appuie vraisemblablement, dans ses indications, sur les recherches sur la langue maternelle qui, d' apres Ficker, Rapports du domaine statistique XV 11, 2, furent entreprises, en 1843. Des donnees de Petz que nous venons de citer, it ressort, ce qu' ii faut souligner avant tout, que la langue slovene etait ,vorherrschend" (pre- dominante) tant dans toute la vallee de Kanal que dans la vallee in- -ferieure de la Zila, en descendant de Modrinja Vas; par suite, on peut en conclure non seulement le caractere slovene de Lipalja Vas, de Volcja Vas et de Zabnica, mais aussi que Naborjet et Trbiz avec Kokovo, etaient a vrai dire des pays slovenes. En general, la frontiere linguistique court d' une faeon toute pareille a celle qui fut tracee par Czoernig pour le territoire allemand compact. Seulement au nord-ouest de Celovec, suivant Petz, Blatograd et Sv. Peter sont encore en majeure partie slovenes, Approved For Release 2002/01/04: CIA-RDP83-00415R011100050005-7 Approv cLF6i Release 2002/01/04 CIA-RDP83-00415RG.1'1100050005-7 tandis que, d' apres Czoernig, ce sont deux localites allemandes. Les aleutours de Celovec etant d' une importance extraordinaire, le mieux est de determiner, an moyen de la carte speciale, les lieux limitrophes selon Petz. Commencons par la partie orientale de Beljak, pres du coude forme ,par la Drave dans le voisinage de Wernberg. A partir de ce coude, la limite linguistique cotoie Wernberg slovene, en suivant la frontiere com- munale vers le nord de la cote 861: de cette cote, la frontiere se dirige vers I' ouest-nord-ouest sur le bornage du district jusqu' a la cote tri- gonometrique 1076, laissant du cote slovene Draganje (Ragain), Umbar (Umberg), Zg. Volice (Ober-Winklern), Babraves (Oberdorf), Gozdanje? (Kostenberg), Laze et Tree (Droschitz). A partir de la cote, trigono- metrique susdite, la limite des langues suit celle de la commune vets Dole (Dollach) allemand et de la, vers Pest a travers -(- 885 sur -~>- 877, a partir de IA on la retrouve longeant Radovc (Radweg) allemand jusqu'a la route, puis suivant la route vers le sud-est. Elle cotoie Knezize slovene (Knassweg) jusqu'a Albern allemand; de la, elle va tout droit vers Pest, touchant Tigrce. (Tigring) allemand et le pays allemand de Wiesen jusqu' a Vanice slovene (Faning) qui touche a peu pres 'au pays alle- mand Arclaves (Arlsdorf). De IA elle gagne les bornes du district de Poljane. file suit ce bornage jusqu' a Porece stir Gora ou elle le quitte pour embrasser le village allemand Moderndorf. A partir de ce village, la frontiere nationale coincide de nouveau avec celle du district, jusqu'a Sv. Magdalena (cote trigonometrique 1058). Sont, par consequent, du cote slovene entre les cotes trigonomefriques 1076 et 1058 les pays slo- venes limitrophes que voici: Verjaves (Arndorf), Toporje (Topriach), Sv. Jernej, Horjaves (Pernach), Zagorje (Ober-Goriach), Borovcice (Bernidorf), Podlipo (Unter-Linden),. Knezize (Knassweg), Gradnica (Gradeneg), Vencinje (Rosenau), Zovasjeves (Zingelsdorf), Racica (Retschach), Namicak (Mortschen), Vanice (Faning), Bukovje (Gross- buch), 9t. Peter na Gori, Karnberg, Stegnaves (Stegendorf), Dole (Dollach), Karnburci (Karnburg), Zagrad, Porece na Gori, Gospo- svetsko polje (la plaine de Gospa Sveta) jusqu' a St. Donat qui est allemand. 11 faut, avant tout, insister sur ce fait qu' a Velikovec, a Pliberk 'et a Spodnji Dravograd c' est le slovene qui domine, tout comme dans la ville de Celovec elle-meme, a 1' exception de la cite. Les donnees de Petz sont excessivement interessantes encore pour ce que cet ecrivain ne fait nulle part mention d' un terrifoire melange et que, par consequent, it est entierem.ent du meme avis qu' Urbain Jarnik et .Hermanitz, et en accord avec les rapports sur 1' etat des choses Approved For Release 2002/01/04: CIA-RDP83-00415R011100050005-7 Approved For Release 2002/01/04: CIA-RDP83-00415R011100050005-7. linguistiques dans les paroisses qui sont citees par 1' annuaire ecclesia- stique, en 1848 et plus lard. Somme foute, la limite des langues de Petz coincide sur tous les points avec celle qu' ont tracees Hain et Czoernig pour le territoire alle- mand compact. Des differences n' existent que pour Blatograd et Labud et cela en notre faveur. Au nord de Blatograd slovene, Petz, en effet, con- sidere encore les lieux suivants comme appartenant au territoire slovene: Knezize (Knassweg), Gradnica (Gradeneg), fit. Peter et Vencinje (Ro- senau). A 1' occident de Labud, Sv. Lovrenc (Lorenzenberg) est egale- ment slovene; les deux pays seraient allemands, d' apres Czoernig. 1846. HAIN. La premiere revision, systematique et officielle, et le` premier recense- ment des nationalites eurent lieu en 1847, sur la base du recensement de 1' annee 1846. Le principe de ce recensement est en contradiction avec le principe d' a present, c' est a dire, avec le systeme individuel. On a tout d' abord fixe, sur la base de rapports officiels et aussi de recherches particulieres, le pays appartenant a chaque nationalite, puis dans lies territoires mites, la relation entre nationalites : tout cela fut plusieurs fois' officiellement revise et dans les cas graves (p. e. en Istrie), on envoya des specialistes de la Direction de la statistique administrative - plus lard commission centrale statistique a Vienne - pour reviser toutes les indications, encore une fois, sur placer En 1851, a l'occasion du recen- sement, on a de nouveau revise et fixe les nationalites et cela a permis de faire paraltre en 1855 la grande carte ethnographique de la Monarchie d'Autriche par Czoernig. Mais 1'?Ethnographic" projetee, malheureusement, est restee incomplete, car toutes les livraisons n' ont pas paru, comme on 1' avait en vue: dans les publications editees Wont etc donnes. que les chiffres relatifs a la colonisation de la Hongrie. Du materiel non paru dans 1' Ethnographic, s' est servi, auparavant deja, Hain dans son livre,,Handbuch der Statistik des oesterreichischen Kaiser- staates, Vienne 1852": it a sauve du moins de cefte maniere une partie de cet interessant materiel Le manuscrit des autres parties de 1' Ethnographic s' est perdu. Dans le livre de Hain, les indications sur les frontieres des nationalites (les frontieres des langues) sont tres precieuses, car elks sont beaucoup plus precises que les frontieres generales donnees dans la livraison d' intro- - duction de 1' Ethnographic par Czoernig. 11 faut constater que les chiffres publics dans 1' Ethnographie, etaient fixes, pour la plus grande partie, par des fonctionnaires allemands on tout in moins imbus de bureaucratic allemande, qui, bier des fois, du - 4 -- Approved For Release 2002/01/04: CIA-RDP83-00415R011100050005-7 Awl For Release 2002/01/04: CIA=RDP83-00415R0111`00050005-7 fait, que le peuple parlait plusieurs langues tirerent la conclusion qu' it appartenait a la nation allemande. Souvent, au cours de ces recherches, des territoires considerables ont ate indiques comme mixtes, bien que de fait dens beaucoup de cas it W y eut point de melange qui autorise cette . i denomination. Ceci a, en outre, eu pour consequence un fait tres caracteristique : les auteurs qui eurent le meme materiel en main (Hain et Czoernig) ne furent pas d' accord dins leur definition du territoire mixte. Chez Hain, le terroir male de Carinthie est beaucoup plus petit que chez Czoernig. Hain decrit la frontiere nationale en Carinthie comme it suit (pag. 217 'A 219): ,,Carinthie. Cette province avait en 1846 une population de 318.577 individus, parmi lesquels 223.033 Allemands of 95.544 Slovenes, de sorte que pour 10.000 habitants it y avait 7001 Allemands et 29.99. Slovenes. La Carinthie, par suite, est en majeure partie une province allemande, les 3/,o de sa population seulement etant Slaves. Son territoire allemand, entoure a 1' est, an nord et a 1' ouest par ceux de Styrie, de Salzburg et du Tyrol, forme la limite an midi entre le noyau allemand de la Mon- archie, les terres friouliennes de la province de Venise-Udine et le territoire slovene du comte de Gorice, de Carniole et de Carinthia meridionale. Le slovene se heurte a 1' ouest et a 1' est a 1' allemand de Carinthie et rencontre an sud et a 1' est -le slovene en Carniole et en Styrie. La plus grande ile slovene, situee dans le territoire de langue allemande, entre Malborget et Tarvis, s' appuie an sud sur le pays forlan venitien. Le territoire de langue allemande en Carinthie comprend la partie occidentale et septentrionale de la province, de telle sorte qu' on pent prendre comme limites de celle-la le meridien a 1' ouest de Vrbsko jezero (Worther-See) et de celle-ci le parallele de Celovec (Klagenfurt). Le reste de la partie sud-orientale de la province est peuple.par les Slovenes qui occupent en outre, ' aussi dans le territoire allemand a i' est de -