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'PERSPECTIVES' - ECONOMIC AND FINANCIAL SUPPLEMENT

Document Type: 
CREST [1]
Collection: 
General CIA Records [2]
Document Number (FOIA) /ESDN (CREST): 
CIA-RDP83-00415R009600040012-8
Release Decision: 
RIPPUB
Original Classification: 
C
Document Page Count: 
28
Document Creation Date: 
December 22, 2016
Document Release Date: 
March 11, 2002
Sequence Number: 
12
Case Number: 
Publication Date: 
November 2, 1951
Content Type: 
REPORT
File: 
AttachmentSize
PDF icon CIA-RDP83-00415R009600040012-8.pdf [3]2.12 MB
Body: 
~ORM NO51.61 MAY 194;* DATE DISTR. ' Nov. 1951 "Perspectives" --Economic and Financial Supplement 25X1 A NO. OF PAGES 1 PLACE NO. OF ENCLS. ACQUIRED (LISTED BELOW) DATE OF I A#D SUPPLEMENT TO REPORT NO . THIS DOCUMENT CONTAINS INFORMATION AFFECTING THE NATIONAL DEFENSE OF THE UNITED STATES WITHIN THE MEANING OF THE ESPIONAGE ACT 50 U. S. C.. 31 AND 32. AS AMENDED. ITS TRANSMISSION OR THE REVELATION OF ITS CONTENTS IN ANY MANNER TO AN UNAUTHORIZED PERSON IS PRO- M 101TED BY LAW. REPRODUCTION OF THIS FORM IS PROHIBITED. 25X1A 25X1A SV CENTRAL &'M' IV~S' AIjENCY REPORT NO. INFORMATi ON REPORT CD NO. material. supplement dated 13 October 1951, No. 35. The attachment is unclassified THIS IS UNEVALUATED INFORMATION Attached please find copy of )(Perspectives,( Economic and Financial 1Appro g?r edc"R 200 $/ 5: z IA-RDP83-00415R0?V000 'RtF 25X1 A STATE ARMY CLASSIFICATION CONFIDENTIAL NSRB I I DISTRIBUTION ORR 25X1X 25X1A 25X1A Approved For Release 2002/08/15 : CIA-RDP83-00415R009600040012-8 }~~ $ AN. ER DWS:URE Approved For Release 2002/08/15 :-CIA-A 25X1A BULLETIN HEBDOMADAIRE DU SERVICE D'tTUDES INTERNATIONALES POLITIQUES - tCONOMIQUES ET FINANCIERES Directeur s Jacques GASCUEL 37. BOULEVARD HAUSSMANN - PARIS-IX? - TEL. s OPE. 46-39 -Sejti me annee - Supplarae"t au ELL- Samedi 13 0ctobre 1951 B I L A N E C O N O L I Q U E ET FINANCIER DE LA FRANCE A.U Ter 00.70BRDi 195.1 I,- VUI b'EPTST:IBLE DE U SITUATION ECONOLTIQUE ET FL':W/C II,?? BILA:4 DE LA SITUATION N:I.ONE .ARE,.. Le. hausse des prix de detail: fecteur dominant de is oonjonoture. ITT. - B ILAT DI:; LA. STT J.AT ION BLTDGETAIRE. - La Tresororie a $ranehi sans difficultes li echecnee de septerb:re, IV,-- BILIUT DE LA S ITU.T ION AGR ECOLE,- Les eatimations de r6co1?;;es pour les cereeles, BILAh DE LA SITUAT ION IIMSTRIELLE,- Le bilau des conges padres -- Les perspeotives de Is reprise indus-- trielle. VI.- BILAN DE VI 1PL0I, DES PRIX M DES E OHPI:.GES,?? La diminution du ch8mage Touvelle moncae des prix - Diminution Ego 25X1A Ne daettsa perUetle an totals tuteedtte sent accord ev Ia Direction - Pow s'sb u*er, t Qpbeaeo ou bonds a radr+eeee d-deaaw CAP. pub 48740 wA~ 9'Iu sq~ ~9'2~9"!/' %3 D1 IFA 3"b4"P 9~6ObA MA WWG ae jecndre Ii Isa , d. oe 1 t nbree po90e RS P_ECTIVES Approved For Release 2002/08/15 : CIA-RDP83-0041F5R009600040012-8 WE D t E>;1S: LE SUR LA -S ITUAT ION LCONOMIQUE ET FINANCIu DE LA FRJ 1 CE AU Ier OCTOBRE 1951 La' situation economique at financiere reste, au Ier Octobre, ce qut elle eteit au for Septembre, o t est-a-dire fondamentalernent bonne. Mais is confusion at lea incertitudes nt ont fait que croitre pendant ce dernier riois, largement exploitee6 a le. f ois par certeins partis politiques at per des grouper de speculateurs, allant jusquta susoiter des craintes pour is raonnaie. Lrabsence do decisions gouvernementales,et mane de toute indication quant A. 1s ligne quo Icon entend suivre, a ate at est encore Pour beaucoup Bans 1e developpe cent dtun etat dt esprit qui pourrait assez rapidement im- poser un nouveau glissement offici el du franc par rapport au dollar, en de- hors de route raison raisormable,'et, oonduire a une nouvelle course entre lea salares at lea prix. Ltimpress! one, dens lea nilieux economiques et financiers est., do plus an plus, qua le gouvernement, lmpuissant a se decider, laisse aller lea ohoses, dormant satisfaction aux interets partiouliers, politiqueient Bien piece's 1.orsqutlie stexpriment aveo ruff .sannnent dsinsistance:. Le grave est quo le gouvernement luimeme ne uanquerait ni do is comprehension, ni -de is volonte rtecesseire slit pouvait agir, main que toute action vreiment effi-- o'aoe lui parait interdite 'a cause de is composition de ltbsserable'e nations-- le at de Is, confusion qui y regne. Col :ie n,ous be soulignions dens lea page's qui suivent, be probl`eme essentiel est de'nouveau celui de ltevolution prochaine du eofia't de is via. Ct est de lui que tout depend. Jusquf a present, o l est-a-dire Y usqu au l.er aatobre, il- n.Ty a pas peril an is demeure.. Pais is tendance -des indices, qui etai.t a is bass se, contrairement A. c-e qui a eta dit at ecrit, est mainte- n.abt retournee. Les prix de Bros qui diminuaient depuis is fin mai, so_,t re- montes an septembre a it indioe 137,1-1. (133,9 an aoft, 11-1D,7 an rani, sur is base 100 en 1949) sous It influence de is hausse des prod.uits alimentai.res, ,.des combustibles at de III energie. L t indice du oo1 t de is vie a Paris sur is meme base a peu pres stable depuis anal a progresse, atteignant" 133 an lieu de 129.93 an Mai. Il etait a 113,1 on septeiifore, it y a un an. On s tattered a des hausses sensib.eraent plus marquees an octobre. S3, lea prix montent, ce retest pas. la consequence dun excedent de moyeris de paie:aents ; lea indices quo It on trouvera oi--apres -en to n.oignent. Ce nt est pas davar_tage une consequence des augmentations de se.laires z lea stoc?_s de merchandises clans lea mag isins le prouvent, Cleat le resultat oration autoinatique clans lea prix de yenta do la hausse des prix incor dt ur p e des matieres preu=oros at des salaires, Cot-1,1-e hausse aurait d4 dtre sbsor-- bee par une reduction des rn rges beneficiaires qui, ciiulees du producteur au Y_aagasin de detail, atteignent des taux scandaleux. Approved For Release 2002/08/15 : CIA-RRP83-00415R009600040012-8 Approved For Release 2002/08/15 CIA-RDP83-00415R009600040012-8 We d'ensemble du:r 1?e sitution econcri;iique et iin#,noiere Mais ceti;e i.noorporation no peut otre obtenue qusapres destruction 1es monopoles et des ententes privees, a oe poj:xtt d6vela es dans le que Von signele des ententes ertre epiciers d 1'une meae rue,, voired'unymerae quart ier, pour erapeoher la baisse sur tel ou teal produit. 11 habitude de bene 'i.oes excessifs, due a ltoccupation et a ie p6.. riode de penurie de znarch,andises,feit qu'une :merge de 30 f, tous freis ge-- rxeraux payee et is 1;rava.il des dirigeants rer~3uner+'a_~, eat oonsideree coiw norrna 1o par berruccup de produoteurs et de distribu=teura, Seine une in,terW vention autoritaire cr.u une crise violente qui pour:rait resulter Dune rye.7exr..w to, rei;ardee du fait do Is hausse des selaires,, pourrait essainir is situa- tion, Il ;heat p a possible encore de savoir a. csombien se mo;itera finale- ment It augmentation rr renne des salai.res. Elle serable devoir etre superieure a Op, qu await e eUeU px^ejvu' g, do IIordre.de 15 1. 20 ; L'augmentation de 15 70 du rxini.sazm garanti,, augmentation arbitraire dee dee per is gouvernementp is hi.r,;imum horaire? garanti rests irumua.ble depuis mars no correspondent pret:Lauerient a rie:n en vertu du dacret mane qui It a orees ni a un r i.nimura vital, ni ;? la bas a de is hierarchie des salaires -a jete le trouble dans lee esprits. Outro Jos prix sties salaires, deux autres probleaes sent pease, sans que, ni pour 11 un ni pour It autre, le gouvernem.ent ait indique jusqu' a. present rrrerle un debut de oolution, I1 stagit des depemees publiques et de la balance des paierzents, Pour lea menses publiques i'aug;.1entation de traiteirioiat des fonc- tionr.a rea et is reeclassement repr ntent une depense totale anriuelle do 1 ~5 illia.rda. Si on y ajoute lea neuvolles subventions (charbon 19 milliards, engrais .2 1ailliards, papier de presse, etc ... ) le total des charges supp-Le- mentairos atteint 1:8 uillierds, et 171 si Von tient compte dos evances a is Securite sooiale,, t:heoriquenent provisoires, Aucune ressource nouvelle nt a ete prevue pour faire face a ces d6penses. L'importance du rears:cement et sr,n fine!iioetient restor.et indoterm7dke+s. Ce?oendant on ne peut attendre is re- sultat des etudes des"Iio;.ies sages" pour%voir un budget, 1,16me silenoe du gouvernernent enfin quant a. la balance des palameuts et a. Ia fa con, dont i,1 envisage d' en c ombler le d6fia e '=sae qu?d'of ai re connas?tre exactenreni la situation, sereit deja un element rassurant. Les statiatiques du oora:_Zert;e exterieur teraoignent drone lemere amelioration de nos ernanges avec is zone livre pour is mois d'ao6t (144 des exportations couvertes en soft au lieu do .39 en juillet}, dune aggravation pour is zone dollar (140 /o en aoQt au lieu de 14.5 en juill"t et de pour lea soiree paJ.;, (9 ~ 12 ~'n / 74 on r;ra.rs et avril } et en e oft au lieu de 94 on juill et et 146/- en fe - vrier, }. Les bruits lea plus divers` ont couru et courent encore a propos du narohe do l'or et des devises, Il serait question de retablir Is liberte de is frGppe, c c.st-a-d.1ra pour lea perti.ouliers is facult? d'apporter leers lingots 'a is 1lorzrzaie en vue de lea transformer en pi 3o es d' a l:ibre Approved For Release 2002/08/15 : CIA-RDP83 v0415Ff0096'00 0id'f-81 AnnrnvPd For RPIPanp 2002/OR/I5"' 1 I -RfPR3, OOd15RAO9fO00d0012-5 emprunt indexes dtun emprunt aw; Etats--Unis, etc 6Qouoniquo ob fin r i ^re importation du n4tal sans attribution de dollars .. afin siraultaneront do faire baisser ltor et rentrer les capitaax elandestins. On parle aussi dtun nique. En attendant quo le gouvernement donne, slit le pout, des indica- tions sur ses intentions, la situation economique et celle de la Tresorerie o ontir cent dt 8tre bermes. Co que noun on avons dit le riois dernier reste valable. La production du moil dtao{ t rrque, cor_ie dthabitude, une r6gres_ si on-de 1tin id oe-qu -est torlb6 a 116 au lieu do 132 en juillet of de 121.5 en nai, restart cependant a 15 / au-dessus du niveau de ltan dernier. I est diffioile dt'aluer dc's naintenant ltiraportance de la re- prise dt cctobre, On lie volt pas de raisons pour que ltindice no re:,ionte pas a= environs de 11 ,, A, noter quo les iraportations de oharbon arnericain. eon-- .. tinuent a so developper et represente.nt 27 de nos importations globales. (468.000 tonnes en aoft au lieu de 93,000 tonnes en janvior). Los bosoins du quatrier.e trinestre en combustibles seriblont devoir 1'tre oouverts par des livraisons atter4ues do charbon ai e'rioain de 11 ordre de I i..llion de tonnes. Cgpendant, le marque de coke siderurgi que oontinuera dtompe^cher la netel- lurgie fran~aise de travailler A plus de 85 /-1"1 de sa eapaoite de production, tandis que la penurie de r:htaux non forreux handicapera Itindustrie iaecQ- Approved For Release 2002/08/15 : CIA-RDP83-00415R009600040012-8, Approved For Release 2062/08/15 CIA-RDP83-00415R009600040012-8 BIL iI D] LA SI'1!U1TI0N ECON04IQUE ET LiON2TJIRE AD Ier QCTOBRE 1951 ~- La hc.usse des prix de detail: fccteur doainnnt de la con-- oncture. Les variations du niveau des prix constituent toujours le facteur es sentiel de la c on j oncturee Or`, 1 indice des prix do Bros a repris son as- cension an septembre, passant de 133,9 a fin soot a 137, a fin soptembre (base 100 an 1949). Il est toutefois indispensable de noter qua cette hausse est due a is rog fession des produits aliraentaires (117,2 a 1224,5) at des co.abustibles p(122,4 A 1;x,5) alors qua lea prvd.uito industriels continuent de flec_~ir (150,6 centre 152,7, venant de 166,3 an avril) de me", gue lea zaati~res premieres industrielles (173,9 contre 178,7, venant de 205,0 en evrii), lea produits semi finis (141,2 contre 142,3, venant de 150,6) at lea produits importea (162,2 contre 167,2 venant de 210,0). Cette ilausse du c omiparti rent des produits alirientaires at de celui des o o!:,bustiblaa at de It eaergie se raperoute directement our 1'ensemble des Elements qui determinant lea prix de detail: lea denrees alLmentaires a Paris pc;.ssent de 127,24 a 129,4 base 100 en 1949), le ohauffage at 116olai- rage de 143,8 i 155,1, lea articles manufactures de 124,7 a 125,1 at les Services de 143,0 a 153,0! L'enseuible de 1'indiee, en consequence, s'616ve de 1 '-, a 133,0. ious insistons, ce nois--ui, sur lea variations detaillees des indi- .ees de prix, parce quails constituent, a notre avis, le noteur fondam3ntal de toute 1'evolution-de le cozjonature dens is situation presente, Taus lea autres 616ments: masse monetaire, vitesse de circulation, politique de er6- dit, fina..oes' publiques, doivent bon gre, mal gre, s'adapter a is situation quo aceen''4 jour apres jour les variations du ootzt de la vie, Tous -in.sistons 6galement sur le prooessus pszrchologique quo cree cette evolution at contra lequel dear mesures raonatairea techniques peuvent difficilement 8tre e:E'fioa- ces, Ces mesures techniques no peuvent agir que"dans le sans d'mne deflation, deflation directe per contraction des disponibilites existintes, defla icon indireete, par refus de.oreer des raoyens monataires nouveaux. Mais is climat social eat peu favorable,en France, a une deflation de quelque espeoe qu'elle soit. Nous avons nontre, dans notre dernier exanen du bilan de Is Banque de Franoe, qua noire Institut d'emission n'avait pas pu no pas restituer a 1'6- oonomie per is voie du credit lea disponibilites qui lui etaient soustrai- tes du f sit du deficit de la balance des paierients. 'urn fawn ou dr une eutre, as prooessus se poursuivrs, Les augmentations de salaires indispensobles pour relever lea niveaux de vie la ou ils sont inferieurs au nouveau palier du c o0b de la vie exigeront do nouveaux billets, dono do nouvelles cuvertu- res de credit? Dopuis is printemps,des ponctions reiterees ont stoppe le developpe went des de pots dans lea banques. On; a i6ue conatote en nisi at an juillet des Approved For Ffelease 2002/08/15 : CIA-RDP83-00415R009600040012-8 Approved For Release 2002/08/15 CIA-RDP83-00415R009600040012-8 Le sitri2ati on ao cnor_Uque at rtlonetaire flWhi:3semente eons:Ld'9rablea des comptes courants ao.,a eroiaux; meis si in mon- naie de banque (la r rioni iaie scripturale) diminue, tout is poids des besoins do it economie se ports sur in monnaie officielle, Is billet do barque (la monnaie fidueiaire), Lrevolution normale, at si souvent souhaitee vers is dovsloppernent de in x!onn.a. e acripturale (encouragements officials at pres- ariptions 1egales pour lea re 1e:nents- par 6critures) se trouve renvers6e at Is stn.bilite moneta.ire devient plus precaire. (iTous n1insistons pas sur Is retrecissaaent des rp?rations des banques en favour de? It eoonomie privee at au profit de l'Etatlk Crest is role d.e l' WSW & dtEmi.ssion_ de welayer Is systeme bancei- 612 re prive icreque KIM-ci tcrnbe carence, meis in n6cessite de cette action eat l t indic e d t un Ket de arise auquel il oonvient de remAdier en s i atta- quant u in cause i .ii;ialo de la daterioration rr,'.one''aeire. Cetbe cause West pas foroement monetaire, Le plus . souvent, ells est totale-oent etrengere au domnine de in monn,aie at ne 'peut donc Are traitee que per des tzerapeuti- ques, soft politigues, soft econouiques. Ltessentiel eat alcrs que la gea- Lion, monetaire ntaggrave pas in situation, soft an aje-utant des causes de troubles, a colles qui existent dejel, snit an rmdu:Lsent Iteffioaeite des me- sures d'assainissemezr't. .&. itheure actlelle, ctest 1' ?volutiorn des prix qui ommiande tout is reste. Ii taut Bien voir que lea prix no montert' pas parce qutun pouvair dcechat supp16sentairs stexer6e sur Is marche, We puree que les vend.eurs inoQrporent dans leurs prix do vents d.es elements du prix de revient on hausse. matieres premieres jusqutnu printemps dernier, mn jorati ons de salai- res depuis le prin,ton ps. La hausse des prim rend a:tors necessaire le area-- -tion du pouvoir d.'aal at sop_16mentaire neoeswire. La 101 de It offre at de la dencnde no joue plus etl'e:;ichafneiael t des hsusees reciproques, prix de vente at prim de revient, as pout plus Atre brise, La monneie-qui my ost pour' Tien.-? eat toujours on quantite insufLisente, :Los TrSsoreries sont'res- serNes, les vontes cLirminuent at lion no voit Is selut que dams ltinflation pour galvaniser W mouveme rt des affaires at masquer lea pertes de substance. La hausse, des rnatieres premieres ayont `wess&, ii faut done stopper la hausse des autre;, elements du prix de revient, done cells des saloires, main non pas s. un n0 eau de vie reduit. Il faut porter lea selaires a in hauteur du aok de i,~ vie sans que cette hausse se repercute our le-prix de venire, Cette contradiction upparente dolt titre resolue, Llle doit 11etre non par des mssures cutoricpires de taxation qui a; gravant le mal sans auoun resultat, non par den appals a ltt.selioration de la productivite, qui sont tout pletoniques et : icameuvent personae, male par une volonte opini?tre de stabili-Ge des prix dins lee soeteurs o1:6s: Sergio, ser'rioes publics, en- tropriees nationalist es, On devra y joindre de :toute urgence une politique efficacy pour le rena v ntion et is aeveloppement do lihabitet. Approved For Release 2002/08/15: CIA-RDP83-00415R009600040012-8 Approved For Release 2002/08/15: OA-RDP$3-004159.480 126?onomj.que et moneteire - Princi txx e16-,aents de le. situation 6aonomi a at znon6teire - Dette de X,Dtat; z.-ards de fps) } Deft (IntOri eure ; t*3e(Ext brioure; Interieure 'a ct- tera"ae ..,.,,.. Avanoes d,bques dle- issi.on, done eviu oes pr, 3 do F Encais se-or de 3.a 5 Zde P, ( Iasse mon6taire= Circulation des bil, (milli.a rds de frs) 180 6 150 1 : is6153?1~177:17E174 71 86; 106:106 8q 83 94 98 115 116 121 116 123: 127:120 90 93 P^ ? 8 134 13 137 135:140 146 139 99 ? 90 113 112 113:1131115:119 1173110 1100 baftinnent) 3 101 125:132 Ind . general (s s ? 136 130 135' 138 :136 124 ; .. ------------ ba Einnent ...:12 122 :125' 4'3, 100 132'137'135 2 32 leo ----- - --_-136140 137 ? 1 145 .`143 132 116 :Eneri.e .?.., 95`12C,1.1 -% __-_-- -~~ 119`130131:146 Equipenuien?i, ... . 157 136;1.30 105.132:138 1112 133 1 6 ~ 5 137 conaormnaati.on 105 101 .10g 90 11 a 721 123120 120 121=12 '" "' 152 0 0 0 . Approved For Release 2002/08/15 : CIA-RDP83-00415R009600040012-8 Approved For Release 2002/08/15: CIA-RDP83-00415R00'9600040012-8 *.3> L1EVOLUYION DE La PROD'CTION IIJDUSTRI' ,Ls 80 -- ong gr eves Qut now bil e Approved For Release 2002/08/15 : CIA-RDP83-00415R009600040012-8 Approved For Release 2002/08/15: ` lA-RDP83-00415R0 9. aQ~~ 1i2, ustrielle LES SOURCES D' Ei EROIE LE CHAR:3ON, - La production de charbon a ba.isse, eo apte tenu de l' inegelite des mois, de 2 jo an ao it par rap ort a juillet. Elle eat an effet passee de 4.253.000 tonnes en juil let a L .336.000 tonnes an s oft % Ella reste oependant supdrieure de 7 % 'a oelle dtaofit 1950 (4.o61,ooo tonnes). Elle depasse ega-= lament de 7 o le niveau moyen do 1938. Ainsi, comme a 12ordinaire, 1'evale-- ment des congas pay :s dans lea I_ouilleres a e'vite un fleohi. s sement trop ac_ oentuo do is. production an ate. D'autre part, lea prores de ltextraotion par ray-Dort a ifan dernier apparaissent nettement. - _Lea importations continent a se developper. Elias aont passees do 1.147.000 ton--es an juillet & 1.319,000 tonnes an aofi`t, tandis quo lap, li-- rora.ison'de is Sarre tombaient de 441.000 tonnes an juillet a 1.09.0,0 tonnes on aofit. Le charbon importe an aoft provenait dtAliemagne occident-ale (,}? o), dee Etats-- nis (27 %), de la Sarre (2y de Pologne (7 fib), du Benelux (5 de Grande--3retagne (2 a). A noter quelques arriva.ges de 1tU.R.S.S, at du Tonkin (anthracite). Le developpement des importations par rapport a Van dernier est. considerable: alias ont plus (Tae double dtaofiit 1950 a aolat 1951. Cot accroissement es-b dfi essentiellement a is reprise des achats en Ameriq_ue (93.000 tonnes an janvier 1951 -- 468.000 tonnes en aoft 1951). Les e:m ortations ont ate reduites par rapport a. 1 an dernier. Elles n1 ont attain an aout 17 51 qua 138.000 tonaes,contre 256.000 tormes en oft 1950. Les ressources globales de la France an charbon sont ainsi pass 3es do 54716.000 tonnes an juillet a .926,000 tonnes an aoQt 1951, Elias -' e~awent quo de 4.765.000 tonnes en oofat 1950. Le progres atteint done 20 % on un on. Le niveau moye:i de 1938 (5,709.000 tonnes par mois) est nettement dapassb. Les perspectives du march3 oharbonnier sont incertaines. Les besoins du quatriOme.tr mestre 1951 seraient couverts grace a la livraison de 800.000 1,000.000 tonnes de oharbon americain. Mais si la France dispose si.nsi des quontites necessaires, elle risque de manquer encore de certaines qualites de charbon ( 3 o':s sia rurgique en pextioulier). PQur 1952, nos bas oins s 191 voraient, dt ages lct lord Industrial, .,. 83 millions de tonnes pour is France et in Sarre ~dmt ;3 MKi.os o00o0JC' tones de coke). A ce chiffre, it faut ajouter lea e aztations auxquelles nous devons faire face on vertu dtaccords comcccrcic: c iinperotifa, soil: 2 mil- lions de tonnes de chorbons flangais,et )4 millions at dii de oharbon sarrois. Sur ce total,, is bas oins dome stiques doivent absorber 17 millions de torr_es (soit un peu plus quten 1951) dont 1.200,030 tonnes de coke et 1.300,000 tonnes' de houille at_ d1 o gglomores. Approved For Release 2002/08/15 : CIA-RDP83-00415R009600040012-8 Approved for Release 2002/08/15 : CIA-RDP83-00415R009600040012-8 La situation indu;strj.elle Il reste doria pour sa?visfaire cux besoin$ industriels (.8,000,000 de tonnes dont 12.300,000 de coke re'pcrties: industries diverses; 2,000.000 de tonnes ; Sid6rurg:ie; 10.300,000 to)anes. Ce Bernier ohiffre correspond a une production de notre industrie lourde de 87 % de sa.cepaoit6 totale (environ 1LI..000.000 d;e produits bruts) al. ors quo pour 1951, c c pourcentage s - ~, blit . environ 85 =' ., Can besoins :seraient converts de la fagon suiva.nte: production na-- tionel.e: 56,506.000 i;orcies;' Barra; 17.000.000 tonnes; importations: 16 mul- 11 lions do tomes don-b `7.00000 d'A11oma-ne at 6 millions des E?tats.4 nis, le reste provenant, dams 1 r ordre, 0.0 Pologne, de Belgique, d'Anglcterre at de lIollar~de, L16quilibre sors.it c:_insi roelis6 ou m.oin.s slur le ,apier, a lcLi condi-- tion toutefois que le probl6-Ane du transport du oharbon am6ric ;in spit conve- rmebler_eut r6solu,.. at qua los chiffres de production pr6vus s oiont reelle- lenc ctteints, I 'LU CTRICITP,,-- Le relonti 3semexrb do la coils on a tion de,courant pendant lea vaeances a provoqu6 are baisse importaxlte de la production 6lectrique. 2.0 millions de 10TH oat 6te produits on aoQ`t, soit 8 % de moms queen juillet et 14 o de n.oin s qua Is moyenne du ler seraestre 1951. Mais it faut remcrquer quo la produc- tion dt ao t 1951 eat en prod res de 17 our cello dot 1950 at do 53 % our 1 o1re: xre de 10' , E raison de lthumidit6 exceptionnelle de 11616, be psrt do la. ro . ducUlon h-.idro,ulique est rest6e preponderante. Less u.sines hydro6lectriques ont as,,-w-6 an aoft 1951? 61; de la production totAlei au lieu de 47 % en aoQt 1950. Fin aoN,, less res erg oars des barrages etni.ent pleins a 94 Darts cos co~zdi'tions, rnslgr6 les difsicult6s do l1cpprcvinionnement an alrarborl, i1 my aura pas a craindre cot hiver de restriction our lrutili-- seti on de .J r 6nergie e;;! ectrique, Bien qua is demande. quotidien`ie do.ive. pro-- b^blement se situer entre 120 et 125 millions de 19 1111 cu lieu do 105 a 110 millions ),rhiver derm;i.er. M. S C.A,~< La production 'r;ncaiso de pra?uits p6troliers a d6pass6 au mobs d'ao t 1951,tous lea records preoedents avec 1,722.000 tonnes do p6trole raf-- fi.n6, r u lieu de 1.52, ..000 ton es an juillet, soft un progres de 16 2 o. For rsppccrt a aft 1950, lo progres eat de 32 , Ct eat le triple de la produc-- ti.on ~aoyenne de 19Y3. LI-e ortaticn d.o produits raffin6s est passee de 316,0co tonnes on ao ri IL950 Li.95

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