~ORM NO51.61
MAY 194;*
DATE DISTR. ' Nov. 1951
"Perspectives"
--Economic
and Financial Supplement
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ARMY
CLASSIFICATION CONFIDENTIAL
NSRB I I DISTRIBUTION
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25X1A
25X1A
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}~~ $ AN. ER DWS:URE
Approved For Release 2002/08/15 :-CIA-A
25X1A
BULLETIN HEBDOMADAIRE DU SERVICE D'tTUDES INTERNATIONALES
POLITIQUES - tCONOMIQUES ET FINANCIERES
Directeur s Jacques GASCUEL
37. BOULEVARD HAUSSMANN - PARIS-IX? - TEL. s OPE. 46-39
-Sejti me annee -
Supplarae"t au ELL- Samedi 13 0ctobre 1951
B I L A N E C O N O L I Q U E
ET FINANCIER
DE LA FRANCE A.U Ter 00.70BRDi 195.1
I,- VUI b'EPTST:IBLE DE U SITUATION ECONOLTIQUE ET FL':W/C
II,?? BILA:4 DE LA SITUATION N:I.ONE .ARE,..
Le. hausse des prix de detail: fecteur dominant de is oonjonoture.
ITT. - B ILAT DI:; LA. STT J.AT ION BLTDGETAIRE. -
La Tresororie a $ranehi sans difficultes li echecnee de septerb:re,
IV,-- BILIUT DE LA S ITU.T ION AGR ECOLE,-
Les eatimations de r6co1?;;es pour les cereeles,
BILAh DE LA SITUAT ION IIMSTRIELLE,-
Le bilau des conges padres -- Les perspeotives de Is reprise indus--
trielle.
VI.- BILAN DE VI 1PL0I, DES PRIX M DES E OHPI:.GES,??
La diminution du ch8mage Touvelle moncae des prix - Diminution
Ego
25X1A
Ne daettsa perUetle an totals tuteedtte sent accord ev Ia Direction - Pow s'sb u*er, t Qpbeaeo ou bonds a radr+eeee d-deaaw
CAP. pub 48740 wA~ 9'Iu sq~ ~9'2~9"!/' %3
D1 IFA 3"b4"P 9~6ObA MA WWG ae jecndre Ii Isa , d.
oe 1 t nbree po90e
RS P_ECTIVES
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WE D t E>;1S: LE SUR LA -S ITUAT ION LCONOMIQUE ET FINANCIu
DE LA FRJ 1 CE AU Ier OCTOBRE 1951
La' situation economique at financiere reste, au Ier Octobre, ce
qut elle eteit au for Septembre, o t est-a-dire fondamentalernent bonne. Mais
is confusion at lea incertitudes nt ont fait que croitre pendant ce dernier
riois, largement exploitee6 a le. f ois par certeins partis politiques at per
des grouper de speculateurs, allant jusquta susoiter des craintes pour is
raonnaie.
Lrabsence do decisions gouvernementales,et mane de toute indication
quant A. 1s ligne quo Icon entend suivre, a ate at est encore Pour beaucoup
Bans 1e developpe cent dtun etat dt esprit qui pourrait assez rapidement im-
poser un nouveau glissement offici el du franc par rapport au dollar, en de-
hors de route raison raisormable,'et, oonduire a une nouvelle course entre lea
salares at lea prix.
Ltimpress! one, dens lea nilieux economiques et financiers est., do
plus an plus, qua le gouvernement, lmpuissant a se decider, laisse aller lea
ohoses, dormant satisfaction aux interets partiouliers, politiqueient Bien
piece's 1.orsqutlie stexpriment aveo ruff .sannnent dsinsistance:. Le grave est
quo le gouvernement luimeme ne uanquerait ni do is comprehension, ni -de is
volonte rtecesseire slit pouvait agir, main que toute action vreiment effi--
o'aoe lui parait interdite 'a cause de is composition de ltbsserable'e nations--
le at de Is, confusion qui y regne.
Col :ie n,ous be soulignions dens lea page's qui suivent, be probl`eme
essentiel est de'nouveau celui de ltevolution prochaine du eofia't de is via.
Ct est de lui que tout depend. Jusquf a present, o l est-a-dire Y usqu au l.er
aatobre, il- n.Ty a pas peril an is demeure.. Pais is tendance -des indices, qui
etai.t a is bass se, contrairement A. c-e qui a eta dit at ecrit, est mainte-
n.abt retournee. Les prix de Bros qui diminuaient depuis is fin mai, so_,t re-
montes an septembre a it indioe 137,1-1. (133,9 an aoft, 11-1D,7 an rani, sur is
base 100 en 1949) sous It influence de is hausse des prod.uits alimentai.res,
,.des combustibles at de III energie. L t indice du oo1 t de is vie a Paris sur is
meme base a peu pres stable depuis anal a progresse, atteignant" 133 an lieu
de 129.93 an Mai. Il etait a 113,1 on septeiifore, it y a un an. On s tattered a
des hausses sensib.eraent plus marquees an octobre.
S3, lea prix montent, ce retest pas. la consequence dun excedent de
moyeris de paie:aents ; lea indices quo It on trouvera oi--apres -en to n.oignent.
Ce nt est pas davar_tage une consequence des augmentations de se.laires z lea
stoc?_s de merchandises clans lea mag isins le prouvent, Cleat le resultat
oration autoinatique clans lea prix de yenta do la hausse des prix
incor
dt ur
p
e
des matieres preu=oros at des salaires, Cot-1,1-e hausse aurait d4 dtre sbsor--
bee par une reduction des rn rges beneficiaires qui, ciiulees du producteur
au Y_aagasin de detail, atteignent des taux scandaleux.
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We d'ensemble du:r 1?e sitution
econcri;iique et iin#,noiere
Mais ceti;e i.noorporation no peut otre obtenue qusapres destruction
1es monopoles et des ententes privees, a oe poj:xtt d6vela es dans
le
que Von signele des ententes ertre epiciers d 1'une meae rue,, voired'unymerae
quart ier, pour erapeoher la baisse sur tel ou teal produit.
11 habitude de bene 'i.oes excessifs, due a ltoccupation et a ie p6..
riode de penurie de znarch,andises,feit qu'une :merge de 30 f, tous freis ge--
rxeraux payee et is 1;rava.il des dirigeants rer~3uner+'a_~, eat oonsideree coiw
norrna 1o par berruccup de produoteurs et de distribu=teura, Seine une in,terW
vention autoritaire cr.u une crise violente qui pour:rait resulter Dune rye.7exr..w
to, rei;ardee du fait do Is hausse des selaires,, pourrait essainir is situa-
tion,
Il ;heat p a possible encore de savoir a. csombien se mo;itera finale-
ment It augmentation rr renne des salai.res. Elle serable devoir etre superieure
a Op, qu await e eUeU px^ejvu' g, do IIordre.de 15 1. 20 ; L'augmentation de 15 70
du rxini.sazm garanti,, augmentation arbitraire dee dee per is gouvernementp
is hi.r,;imum horaire? garanti rests irumua.ble depuis mars no correspondent
pret:Lauerient a rie:n en vertu du dacret mane qui It a orees ni a un r i.nimura
vital, ni ;? la bas a de is hierarchie des salaires -a jete le trouble dans
lee esprits.
Outro Jos prix sties salaires, deux autres probleaes sent pease,
sans que, ni pour 11 un ni pour It autre, le gouvernem.ent ait indique jusqu' a.
present rrrerle un debut de oolution, I1 stagit des depemees publiques et de la
balance des paierzents,
Pour lea menses publiques i'aug;.1entation de traiteirioiat des fonc-
tionr.a rea et is reeclassement repr ntent une depense totale anriuelle do
1 ~5 illia.rda. Si on y ajoute lea neuvolles subventions (charbon 19 milliards,
engrais .2 1ailliards, papier de presse, etc ... ) le total des charges supp-Le-
mentairos atteint 1:8 uillierds, et 171 si Von tient compte dos evances a
is Securite sooiale,, t:heoriquenent provisoires, Aucune ressource nouvelle
nt a ete prevue pour faire face a ces d6penses. L'importance du rears:cement et
sr,n fine!iioetient restor.et indoterm7dke+s. Ce?oendant on ne peut attendre is re-
sultat des etudes des"Iio;.ies sages" pour%voir un budget,
1,16me silenoe du gouvernernent enfin quant a. la balance des palameuts
et a. Ia fa con, dont i,1 envisage d' en c ombler le d6fia e '=sae qu?d'of
ai
re connas?tre exactenreni la situation, sereit deja un element rassurant. Les
statiatiques du oora:_Zert;e exterieur teraoignent drone lemere amelioration de
nos ernanges avec is zone livre pour is mois d'ao6t (144 des exportations
couvertes en soft au lieu do .39 en juillet}, dune aggravation pour is zone
dollar (140 /o en aoQt au lieu de 14.5 en juill"t et de
pour lea soiree paJ.;, (9 ~ 12 ~'n / 74 on r;ra.rs et avril } et
en e oft au lieu de 94 on juill et et 146/- en fe -
vrier,
}.
Les bruits lea plus divers` ont couru et courent encore a propos du
narohe do l'or et des devises, Il serait question de retablir Is liberte de
is frGppe, c c.st-a-d.1ra pour lea perti.ouliers is facult? d'apporter leers
lingots 'a is 1lorzrzaie en vue de lea transformer en pi 3o es d' a l:ibre
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AnnrnvPd For RPIPanp 2002/OR/I5"' 1 I -RfPR3, OOd15RAO9fO00d0012-5
emprunt indexes dtun emprunt aw; Etats--Unis, etc
6Qouoniquo ob fin r i ^re
importation du n4tal sans attribution de dollars .. afin siraultaneront do
faire baisser ltor et rentrer les capitaax elandestins. On parle aussi dtun
nique.
En attendant quo le gouvernement donne, slit le pout, des indica-
tions sur ses intentions, la situation economique et celle de la Tresorerie
o ontir cent dt 8tre bermes. Co que noun on avons dit le riois dernier reste
valable. La production du moil dtao{ t rrque, cor_ie dthabitude, une r6gres_
si on-de 1tin id oe-qu -est torlb6 a 116 au lieu do 132 en juillet of de 121.5 en
nai, restart cependant a 15 / au-dessus du niveau de ltan dernier.
I est diffioile dt'aluer dc's naintenant ltiraportance de la re-
prise dt cctobre, On lie volt pas de raisons pour que ltindice no re:,ionte pas
a= environs de 11 ,, A, noter quo les iraportations de oharbon arnericain. eon--
..
tinuent a so developper et represente.nt 27 de nos importations globales.
(468.000 tonnes en aoft au lieu de 93,000 tonnes en janvior). Los bosoins du
quatrier.e trinestre en combustibles seriblont devoir 1'tre oouverts par des
livraisons atter4ues do charbon ai e'rioain de 11 ordre de I i..llion de tonnes.
Cgpendant, le marque de coke siderurgi que oontinuera dtompe^cher la netel-
lurgie fran~aise de travailler A plus de 85 /-1"1 de sa eapaoite de production,
tandis que la penurie de r:htaux non forreux handicapera Itindustrie iaecQ-
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BIL iI D] LA SI'1!U1TI0N ECON04IQUE ET LiON2TJIRE
AD Ier QCTOBRE 1951
~- La hc.usse des prix de detail: fccteur doainnnt de la con--
oncture.
Les variations du niveau des prix constituent toujours le facteur
es sentiel de la c on j oncturee Or`, 1 indice des prix do Bros a repris son as-
cension an septembre, passant de 133,9 a fin soot a 137, a fin soptembre
(base 100 an 1949). Il est toutefois indispensable de noter qua cette hausse
est due a is rog fession des produits aliraentaires (117,2 a 1224,5) at des
co.abustibles p(122,4 A 1;x,5) alors qua lea prvd.uito industriels continuent
de flec_~ir (150,6 centre 152,7, venant de 166,3 an avril) de me", gue lea
zaati~res premieres industrielles (173,9 contre 178,7, venant de 205,0 en
evrii), lea produits semi finis (141,2 contre 142,3, venant de 150,6) at lea
produits importea (162,2 contre 167,2 venant de 210,0).
Cette ilausse du c omiparti rent des produits alirientaires at de celui
des o o!:,bustiblaa at de It eaergie se raperoute directement our 1'ensemble des
Elements qui determinant lea prix de detail: lea denrees alLmentaires a
Paris pc;.ssent de 127,24 a 129,4 base 100 en 1949), le ohauffage at 116olai-
rage de 143,8 i 155,1, lea articles manufactures de 124,7 a 125,1 at les
Services de 143,0 a 153,0! L'enseuible de 1'indiee, en consequence, s'616ve de
1 '-, a 133,0.
ious insistons, ce nois--ui, sur lea variations detaillees des indi-
.ees de prix, parce quails constituent, a notre avis, le noteur fondam3ntal
de toute 1'evolution-de le cozjonature dens is situation presente, Taus lea
autres 616ments: masse monetaire, vitesse de circulation, politique de er6-
dit, fina..oes' publiques, doivent bon gre, mal gre, s'adapter a is situation
quo aceen''4 jour apres jour les variations du ootzt de la vie, Tous -in.sistons
6galement sur le prooessus pszrchologique quo cree cette evolution at contra
lequel dear mesures raonatairea techniques peuvent difficilement 8tre e:E'fioa-
ces, Ces mesures techniques no peuvent agir que"dans le sans d'mne deflation,
deflation directe per contraction des disponibilites existintes, defla icon
indireete, par refus de.oreer des raoyens monataires nouveaux. Mais is climat
social eat peu favorable,en France, a une deflation de quelque espeoe qu'elle
soit. Nous avons nontre, dans notre dernier exanen du bilan de Is Banque de
Franoe, qua noire Institut d'emission n'avait pas pu no pas restituer a 1'6-
oonomie per is voie du credit lea disponibilites qui lui etaient soustrai-
tes du f sit du deficit de la balance des paierients. 'urn fawn ou dr une eutre,
as prooessus se poursuivrs, Les augmentations de salaires indispensobles
pour relever lea niveaux de vie la ou ils sont inferieurs au nouveau palier
du c o0b de la vie exigeront do nouveaux billets, dono do nouvelles cuvertu-
res de credit?
Dopuis is printemps,des ponctions reiterees ont stoppe le developpe
went des de pots dans lea banques. On; a i6ue conatote en nisi at an juillet des
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Le sitri2ati on ao cnor_Uque
at rtlonetaire
flWhi:3semente eons:Ld'9rablea des comptes courants ao.,a eroiaux; meis si in
mon-
naie de banque (la r rioni iaie scripturale) diminue, tout is poids des besoins
do it economie se ports sur in monnaie officielle, Is billet do barque (la
monnaie fidueiaire), Lrevolution normale, at si souvent souhaitee vers is
dovsloppernent de in x!onn.a. e acripturale (encouragements officials at pres-
ariptions 1egales pour lea re 1e:nents- par 6critures) se trouve renvers6e at
Is stn.bilite moneta.ire devient plus precaire. (iTous n1insistons pas sur Is
retrecissaaent des rp?rations des banques en favour de? It eoonomie privee at
au profit de l'Etatlk
Crest is role d.e l' WSW & dtEmi.ssion_ de welayer Is systeme bancei-
612
re prive icreque KIM-ci tcrnbe carence, meis in n6cessite de cette action
eat l t indic e d t un Ket de arise auquel il oonvient de remAdier en s i atta-
quant u in cause i .ii;ialo de la daterioration rr,'.one''aeire. Cetbe cause West
pas foroement monetaire, Le plus . souvent, ells est totale-oent etrengere au
domnine de in monn,aie at ne 'peut donc Are traitee que per des tzerapeuti-
ques, soft politigues, soft econouiques. Ltessentiel eat alcrs que la gea-
Lion, monetaire ntaggrave pas in situation, soft an aje-utant des causes de
troubles, a colles qui existent dejel, snit an rmdu:Lsent Iteffioaeite des me-
sures d'assainissemezr't.
.&. itheure actlelle, ctest 1' ?volutiorn des prix qui ommiande tout is
reste. Ii taut Bien voir que lea prix no montert' pas parce qutun pouvair
dcechat supp16sentairs stexer6e sur Is marche, We puree que les vend.eurs
inoQrporent dans leurs prix do vents d.es elements du prix de revient on
hausse. matieres premieres jusqutnu printemps dernier, mn jorati ons de salai-
res depuis le prin,ton ps. La hausse des prim rend a:tors necessaire le area--
-tion du pouvoir d.'aal at sop_16mentaire neoeswire. La 101 de It offre at de
la dencnde no joue plus etl'e:;ichafneiael t des hsusees reciproques, prix de
vente at prim de revient, as pout plus Atre brise, La monneie-qui my ost
pour' Tien.-? eat toujours on quantite insufLisente, :Los TrSsoreries sont'res-
serNes, les vontes cLirminuent at lion no voit Is selut que dams ltinflation
pour galvaniser W mouveme rt des affaires at masquer lea pertes de substance.
La hausse, des rnatieres premieres ayont `wess&, ii faut done stopper
la hausse des autre;, elements du prix de revient, done cells des saloires,
main non pas s. un n0 eau de vie reduit. Il faut porter lea selaires a in
hauteur du aok de i,~ vie sans que cette hausse se repercute our le-prix de
venire, Cette contradiction upparente dolt titre resolue, Llle doit 11etre
non par des mssures cutoricpires de taxation qui a; gravant le mal sans auoun
resultat, non par den appals a ltt.selioration de la productivite, qui sont
tout pletoniques et : icameuvent personae, male par une volonte opini?tre de
stabili-Ge des prix dins lee soeteurs o1:6s: Sergio, ser'rioes publics, en-
tropriees nationalist es, On devra y joindre de :toute urgence une politique
efficacy pour le rena v ntion et is aeveloppement do lihabitet.
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et moneteire
- Princi txx e16-,aents de le. situation 6aonomi a at znon6teire -
Dette de X,Dtat;
z.-ards de fps) }
Deft (IntOri eure ;
t*3e(Ext brioure;
Interieure 'a ct-
tera"ae ..,.,,..
Avanoes d,bques
dle- issi.on,
done eviu oes pr,
3 do F
Encais se-or de 3.a
5 Zde P, (
Iasse mon6taire=
Circulation des
bil, (milli.a rds
de frs) 180
6
150
1
: is6153?1~177:17E174
71 86; 106:106 8q 83 94 98
115 116 121 116 123: 127:120 90
93 P^ ?
8
134 13 137 135:140 146 139
99 ? 90
113 112 113:1131115:119 1173110 1100
baftinnent) 3 101 125:132
Ind . general (s s ? 136
130 135' 138 :136
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L1EVOLUYION DE La PROD'CTION IIJDUSTRI' ,Ls
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Approved For Release 2002/08/15: ` lA-RDP83-00415R0 9. aQ~~ 1i2, ustrielle
LES SOURCES D' Ei EROIE
LE CHAR:3ON, -
La production de charbon a ba.isse, eo apte tenu de l' inegelite des
mois, de 2 jo an ao it par rap ort a juillet. Elle eat an effet passee de
4.253.000 tonnes en juil let a L .336.000 tonnes an s oft % Ella reste oependant
supdrieure de 7 % 'a oelle dtaofit 1950 (4.o61,ooo tonnes). Elle depasse ega-=
lament de 7 o le niveau moyen do 1938. Ainsi, comme a 12ordinaire, 1'evale--
ment des congas pay :s dans lea I_ouilleres a e'vite un fleohi. s sement trop ac_
oentuo do is. production an ate. D'autre part, lea prores de ltextraotion
par ray-Dort a ifan dernier apparaissent nettement. -
_Lea importations continent a se developper. Elias aont passees do
1.147.000 ton--es an juillet & 1.319,000 tonnes an aofi`t, tandis quo lap, li--
rora.ison'de is Sarre tombaient de 441.000 tonnes an juillet a 1.09.0,0 tonnes
on aofit. Le charbon importe an aoft provenait dtAliemagne occident-ale (,}? o),
dee Etats-- nis (27 %), de la Sarre (2y de Pologne (7 fib), du Benelux (5
de Grande--3retagne (2 a). A noter quelques arriva.ges de 1tU.R.S.S, at du
Tonkin (anthracite). Le developpement des importations par rapport a Van
dernier est. considerable: alias ont plus (Tae double dtaofiit 1950 a aolat 1951.
Cot accroissement es-b dfi essentiellement a is reprise des achats en Ameriq_ue
(93.000 tonnes an janvier 1951 -- 468.000 tonnes en aoft 1951).
Les e:m ortations ont ate reduites par rapport a. 1 an dernier. Elles
n1 ont attain an aout 17 51 qua 138.000 tonaes,contre 256.000 tormes en oft
1950.
Les ressources globales de la France an charbon sont ainsi pass 3es do
54716.000 tonnes an juillet a .926,000 tonnes an aoQt 1951, Elias -' e~awent
quo de 4.765.000 tonnes en oofat 1950. Le progres atteint done 20 % on un on.
Le niveau moye:i de 1938 (5,709.000 tonnes par mois) est nettement dapassb.
Les perspectives du march3 oharbonnier sont incertaines. Les besoins
du quatriOme.tr mestre 1951 seraient couverts grace a la livraison de 800.000
1,000.000 tonnes de oharbon americain. Mais si la France dispose si.nsi des
quontites necessaires, elle risque de manquer encore de certaines qualites de
charbon ( 3 o':s sia rurgique en pextioulier).
PQur 1952, nos bas oins s 191 voraient, dt ages lct lord Industrial, .,.
83 millions de tonnes pour is France et in Sarre ~dmt ;3 MKi.os o00o0JC'
tones de coke). A ce chiffre, it faut ajouter lea e aztations auxquelles
nous devons faire face on vertu dtaccords comcccrcic: c iinperotifa, soil: 2 mil-
lions de tonnes de chorbons flangais,et )4 millions at dii de oharbon sarrois.
Sur ce total,, is bas oins dome stiques doivent absorber 17 millions de
torr_es (soit un peu plus quten 1951) dont 1.200,030 tonnes de coke et 1.300,000
tonnes' de houille at_ d1 o gglomores.
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La situation indu;strj.elle
Il reste doria pour sa?visfaire cux besoin$ industriels (.8,000,000 de
tonnes dont 12.300,000 de coke re'pcrties: industries diverses; 2,000.000
de tonnes ; Sid6rurg:ie; 10.300,000 to)anes.
Ce Bernier ohiffre correspond a une production de notre industrie
lourde de 87 % de sa.cepaoit6 totale (environ 1LI..000.000 d;e produits bruts)
al. ors quo pour 1951, c c pourcentage s - ~, blit . environ 85 ='
.,
Can besoins :seraient converts de la fagon suiva.nte: production na--
tionel.e: 56,506.000 i;orcies;' Barra; 17.000.000 tonnes; importations: 16 mul-
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lions do tomes don-b `7.00000 d'A11oma-ne at 6 millions des E?tats.4 nis, le
reste provenant, dams 1 r ordre, 0.0 Pologne, de Belgique, d'Anglcterre at de
lIollar~de,
L16quilibre sors.it c:_insi roelis6 ou m.oin.s slur le ,apier, a lcLi condi--
tion toutefois que le probl6-Ane du transport du oharbon am6ric ;in spit conve-
rmebler_eut r6solu,.. at qua los chiffres de production pr6vus s oiont reelle-
lenc ctteints,
I 'LU CTRICITP,,--
Le relonti 3semexrb do la coils on a tion de,courant pendant lea vaeances
a provoqu6 are baisse importaxlte de la production 6lectrique. 2.0 millions
de 10TH oat 6te produits on aoQ`t, soit 8 % de moms queen juillet et 14 o de
n.oin s qua Is moyenne du ler seraestre 1951. Mais it faut remcrquer quo la produc-
tion dt ao t 1951 eat en prod res de 17 our cello dot 1950 at do 53 % our
1 o1re: xre de 10' ,
E raison de lthumidit6 exceptionnelle de 11616, be psrt do la. ro .
ducUlon h-.idro,ulique est rest6e preponderante. Less u.sines hydro6lectriques ont
as,,-w-6 an aoft 1951? 61; de la production totAlei au lieu de 47 % en aoQt
1950. Fin aoN,, less res erg oars des barrages etni.ent pleins a 94
Darts cos co~zdi'tions, rnslgr6 les difsicult6s do l1cpprcvinionnement
an alrarborl, i1 my aura pas a craindre cot hiver de restriction our lrutili--
seti on de .J r 6nergie e;;! ectrique, Bien qua is demande. quotidien`ie do.ive. pro--
b^blement se situer entre 120 et 125 millions de 19 1111 cu lieu do 105 a 110
millions ),rhiver derm;i.er.
M. S C.A,~<
La production 'r;ncaiso de pra?uits p6troliers a d6pass6 au mobs
d'ao t 1951,tous lea records preoedents avec 1,722.000 tonnes do p6trole raf--
fi.n6, r u lieu de 1.52, ..000 ton es an juillet, soft un progres de 16 2 o. For
rsppccrt a aft 1950, lo progres eat de 32 , Ct eat le triple de la produc--
ti.on ~aoyenne de 19Y3.
LI-e ortaticn d.o produits raffin6s est passee de 316,0co tonnes on
ao ri IL950 Li.95