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LES TRAVAUX DE L'ADDUCTION EN EAU POTABLE D'ORAN ET

Document Type: 
CREST [1]
Collection: 
General CIA Records [2]
Document Number (FOIA) /ESDN (CREST): 
CIA-RDP83-00423R000300310001-3
Release Decision: 
RIPPUB
Original Classification: 
K
Document Page Count: 
41
Document Creation Date: 
December 23, 2016
Document Release Date: 
July 16, 2013
Sequence Number: 
1
Case Number: 
Publication Date: 
January 1, 1951
Content Type: 
OPEN
File: 
AttachmentSize
PDF icon CIA-RDP83-00423R000300310001-3.pdf [3]3.68 MB
Body: 
Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2013/07/16: CIA-RDP83-00423R000300310001-3 COMM ISSION INTERNATIONALE DES GRA NDS BARRAGES ET DE LA CONFERENCE MONDIALE DE L'ENERGIE COM ITE ALGERIEN DES GRANDS BARRAGES STAT ' L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE d ORAN et MERS?EL?KEBIR STAT NOTICE PRESENTEE PAR LES ENTREPRISES SOCOMAN - E.G.T.H. CHABAL et NEYRPIC Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2013/07/16 : CIA-RDP83-00423R000300310001-3 _ Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2013/07/16: CIA-RDP83-00423R000300310001-3 CONGRES DES GRANDS BARRAGES NEW-DELHI, JAN VIER 1951 LES TRAVAUX DE L'ADDUCTION EN EAU POTABLE ORAN et MERS?EL KEBIR ont ete executes sous it, direction de MM. les Ingenieurs en Chef des Ponts-et-Chanssees VERGNIEAUD, DROUHIN, BOUVET el BROCHET par les entreprises : SOCOMAN : pour l'ensemble de la canalisation, des ouvrages d'art et hydrauliques. E.G.T.H. (Entreprise de Grands Travaux Hydrauliques) : pour le souterrain et le bassin de compensation. C. CHABAL & Cie pour la station de filtration et les installations de sterilisation. NEYRPIC : pour l'appareillage de regulation hydraulique avec le concours des LABORATOIRES DAUPHINOIS D'HYDRAULIQUE. Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2013/07/16: CIA-RDP83-00423R000300310001-3 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2013/07/16: CIA-RDP83-00423R000300310001-3 SOMMA1RE Pages CHAPITRE I. ? GENERALITES 3 1 - Alimentation actuelle en eau potable de la Ville d'Oran 3 2 - Caracteristiques generales du projet 5 3 - Mise au point du projet 5 4 - Generalites techniques concernant l'etude hydraulique 8 CHAPITRE 2. ? AMENAGEMENT GENERAL DE LA HAUTE TAFNA 12 1 - La Tafna, son bassin versant, son regime 12 2 - Le perimetre d'irrigation de Marnia 12 3 - Les ouvrages communs aux irrigations de Marnia et a l'alimentation en eau d'Oran 12 4 - Les usines hydroelectriques I 6 5 - Les ouvrages proprement dits de la canalisation 16 CHAPITRE 3.? SOUTERRAIN DE LA TAFNA. LE BASSIN DE COMPENSATION 17 I - Generalites, le terrain I 7 2 - Le souterrain proprement dit 18 3 - Bassin de compensation du Bou-Hallou I 9 4 - Ouvrages annexes 22 CHAPITRE 4. ? FILTRATION ET STERILISATION DES EAUX 23 1 - Generalites 23 2 - Principe technique des installations 24 3 - Description des installations 24 4 - Execution des travaux 26 CHAPITRE 5. ? CONDUITE PROPREMENT DITE. LA CANALISATION 29 I - Generalites 29 2 - Fabrication en usine 31 CONCLUSIONS 38 Economie de l'ouvrage 38 Quantite de materiaux 38 Delais prevu 38 ?2 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2013/07/16: CIA-RDP83-00423R000300310001-3 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2013/07/16: CIA-RDP83-00423R000300310001-3 COMITE ALG1:4R1EN DES GRA NDS BARRAGES ALIMENTATION EN EAU POTABLE D'ORAN ET DE MERS- EL- KtBIR CHAP1TRE I Gonoralites I. ? ALIMENTATION ACTUELLE EN EAU POTABLE DE LA VILLE D'ORAN. A l'heure actuelle, et depuis de nombreuses annees, la Ville d'Oran est aliment& en eau d'une maniere bien insuffisante, aussi bien en quantite qu'en quake. Ses ressources proviennent de plusieurs origines qui marquent chacune la recherche d'une amelioration que l'on croyait chaque fois definitive, mais qui, en fait, ne fut toujours que passagere. La Source de Raz-el-Ain, situ& aux confins de la ville, dans le ravin du mEme nom, est la plus ancienne de ces res- sources. Connue et utilisee depuis l'antiquite, elle fut arne- nag& par les Espagnols, lors de leur installation dans la region, au XVIII? si?e. Toutefois les ouvrages, endomma- Os par le tremblement de terre de 1790, devaient tomber en complet delabrement sous la domination des Barbaresques, au debut du XIX ? si?e. Les Francais, peu apres la conquete, entreprirent des travaux d'amenagement et d'amelioration (prolongement de la galerie de captage ? creation d'une station de porn- page et d'un reservoir de distribution) qui permirent une alimentation suffisante jusque vers 1875. A cette ?que, l'augmentation de la population, d'une part, l'extension des quartiers nouveaux, h. une cote sup& rieure h celle que pouvait desservir les installations exis- tantes, d'autre part, inciterent la Municipalite h rechercher de nouvelles ressources. Le debit actuel (5.000 m3 par jour environ) est toujours utilise pour l'alimentation des quartiers de la Marine et du Port. La faible salure (0,2 gr. Cl Na par litre) de ces eaux permet egalement son emploi pour les besoins industriels (Port et Chemin de fer notamment). Les ? Sources ? de Bredeah furent, en 1878, l'objet d'une concession h la Ville d'Oran et constituent, depuis lors, sa principale ressource en eau potable. Situees h une vingtaine de kilometres h l'Ouest d'Oran, sur la route de Tlemcen, elles furent utilisees des la conquEte comme point d'eau par les colonnes militaires, puis par les colons du voisinage. 3 Ces ? sources ? affleuraient primitivement au niveau du sol. L'abaissement du niveau de la nappe, provoque par des pompages de plus en plus intensifs, entraina la disparition de ces affleurements et la necessite d'amenagements renou- veles ; citons parmi les principaux : en 1864, tubage des griffons; en 1878, execution du captage; en 1880, perce- ment d'une galerie reliant les differents griffons; en 1939, percement de l'actuelle galerie d'exploitation h la cote (? 4,90) par rapport a l'ancienne. L'installation en service pompe les eaux a la cote 81 environ, soft h 6 metres de profondeur et les refoule dans deux reservoirs respectivement situes aux cotes 140 et 170 qui alimentent : ? Le premier, un aqueduc inferieur de 23 kilometres de long debitant 7.000 m3/jour. 11 a ete realise en 1880 et aboutit au reservoir d'Eckm (capacite 5.000 ma, cote 123). ? Le second, un aqueduc superieur de I 6 kilometres de long, debitant 20.000 ma/jour. II a ete realise en 1926 et aboutit au reservoir d'AIn-BeIcla (capacite 10.000 ma, cote 162). Ces deux aqueducs h ecoulement libre ont ete executes en nnaconnerie, sauf certains passages, en beton arme, dans les terrains de mauvaise tenue. Les depressions sont franchies en siphons. L'augmentation constante de la population de la ville devait conduire h des pompages continuellement accrus depuis 1878 et qui atteignent actuellement 23.000 ms/jour. Cette intensification des pompages, rendue imperative par les circonstances, devait entrainer de graves consequences h savoir : ? la baisse constante du plan d'eau de la nappe, (MO signalee, ? l'augmentation de la salure des eaux qui risquait de les rendre rapidement impropres a la consommation. Les ? sources ? de Brecleah constituaient en effet l'exutoire d'une vaste reserve; reserve contenue entre un substratum et une couverture impermeable dont la pente generale orient& Nord-Sud se poursuit. jusque sous la Sebkra d'Oran. Cette reserve se compose d'eaux ? fossiles ?, Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2013/07/16: CIA-RDP83-00423R000300310001-3 Declassified in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2013/07/16: CIA-RDP83-00423R000300310001-3 Sidi Chams La Sena non renouvelees dont la teneur en sets, tres elevee, resulte de leur contact prolonge avec les terrains qui les contiennent, et d'eaux ? de surface ?, de salure bien plus faible, dont le renouvellement annuel est assure par l'impluvium calcaire du Djebel-Murdjadjo, evalue h 4.500 hectares environ, au Nord de la route Oran-Tlemcen. Cette possibilite de renouvellement peut etre estimee a 5.000.000 de m3/an, soft environ 14.000 m3/jour. Cette explication schematisee permet de comprendre que des pompages depassant regulierement les possibilites de renouvellement de la nappe devaient rompre un equi- fibre precaire et avoir les consequences signalees precedemment : ? abaissement permanent du plan d'eau ; ? augmentation de la salure. Ces phenomenes pouvaient presenter un caractere plus ou moms catastrophique suivant la pluviometrie de l'annee. De 1930 h 1935, de nombreuses etudes furent effec- tuees (etudes geologiques, sondages, essais de porn page) qui permirent d'arriver aux conclusions que nous venons d'exposer : Bredeah n'etait pas susceptible d'assurer dans l'avenir les debits necessaires h Oran, et aucune autre res- (3oc) 1Procipitations 4Atil ? Terra/ns . al- . lcaires "fissures er.meables source suffisante n'existait dans la region. 11 etait donc necessaire d'envisager l'adduction h longue distance des eaux d'un oued au debit important et suffisamment regularise, la vie meme de la cite d'Oran et son expansion economique et demographique &ant entierement 'lees h cette obligation. C'est donc h cette epoque que germa l'idee d'une adduc- tion de grande envergure en provenance de run des impor- tants barrages regulateurs en cours de realisation, les plus proches d'Oran : ? le barrage de Bou-Hanifia, sur l'Oued-El-Hammam, destine h alimenter le perimetre irrigable de Perregaux ; - le barrage de Beni-Bahdel, sur l'Oued Tafna, destine h alimenter le perimetre irrigable de Marnia. Le choix de la Ville, suivant les avis de l'Administration, se porta sur le barrage de Beni-Bahdel ; bien que l'adduc- tion soit notablement plus longue, les eaux de la Tafna sont d'une meilleure quake au point de vue composition chi- mique et debit solide, et les terrains traverses par la conduite, d'une meilleure tenue offrent une securite nettement superieure h celle que l'on aurait Pu esperer entre Bou- Hanifia et Oran. Des que le principe eut ete adopt& on decida de sure- lever de 7 metres le barrage de Beni-Bahdel, dont la cons- truction etait deja commencee. On augmentait ainsi la capacite de la retenue et ses possibilites de regularisation. Au cours des annees 1940-1941, h. la suite d'une plu- viometrie particulierement defavorable, la situation de la nappe de Bredeah, par suite d'une concentration progres- sive de sa salinite rendit necessaire l'intervention de mesures d'alimentation temporaire : 10 creation d'un perimetre de protection permettant de reglementer et eventuellement, de recluire les pompages effectues par les particuliers pour leurs irrigations, afin de reserver, en priorite, les debits disponibles h l'alimentation de la Ville; 20 acquisition de puits et equipement de stations de pompage nouvelles dans la region de Misserghin, entre Brecleah et Oran (puits Breuilh, Hisette), qui fournissent ala Ville un appoint de 5 h 7.000 ma/jour. NAPPE DE BREDEAH COUPE EN TRAVERS SCHEMATIQUE Zone dabsorption StaEtipnDEAdeHPompage de 8R (87) '/an //bre :2 - 7-11,k1Mt-?? R'vise?Ve- ---.4141k."11h4A6'\E\-\aux\fossi ,Eacgdesur ace (X, iveau /a me (o ,7 E.44r4rId, N es (%("Wlia elevej b-npermea Zone de circulation in rieur ///////// SEB/(R,4 (8/) Impermeable ? e /a SebIct

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